Je ne veux juger personne, mais qu'en est-il de l'agrément des parents : les a-t-elle consultés avant son premier mariage ? Et comment peut-on se marier si rapidement en 2 mois sur internet ?
Beaucoup de jeunes filles et garçons au Maroc croient encore que l'occident demeure toujours un espace de réussite personnelle et professionnelle en tentant par tous les moyens de franchir des frontières à la recherche d'une référence manquante ou d'un besoin mal identifié se trouvent jeter dans la gueule des loups et de toutes les bandes des prédateurs. Ce témoignage est symptomatique d'une réalité socio-culturelle pervertie par des nouvelles technologies de communication ou des soi-disant réseaux sociaux de communication à travers lesquels les frontières entre le réel et le virtuel sont pratiquement effacées surtout pour beaucoup de personnes qui croient à tous ce qu'on met en ligne. Ce qui est arrivé à cette jeune Marocaine, cette survivante mérite une attention particulière pour comprendre qu'il ne s'agit pas d'un cas isolé et au Maroc et ailleurs. Son courage de témoigner et de parler dans un langage cru est exemplaire. Non seulement elle dit ce qu'on refuse d'entendre mais elle brise un silence violent sur des faits monstrueux dans lesquels toute personne vulnérable aux influences et aux manipulations surtout des jeunes filles pourrait vivre le pire. J'espère que les autorités Marocaines agissent en direction de son appel au secours pour la sauver. Le grand chemin est déjà fait par elle-même.
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