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Al mo3tazila
11 février 2005 04:24
en arabe veut dire ceux qui se mettent a l'ecart.

ceux qui ne pensent pas comme la majorité.

ce sont des gens qui au temps des abassides(al 3abbassione) se sont mis a l'ecart des autres musulmans dans la mosquée et ont commencer a pensser et a reflechire sur l'islam et sur dieu.

ile avaient fait des adeptes et le plus celebre parmis eux l'un des fils de harou arrachide,le kalif "Al mou'mine".

ils ont etaient persécutés.

les questions qu'ils posaient sont d'actualité aujourd'hui.

ils etaient en avance philosophiquement parlant sur tout le monde meme sur ceux qui pretendent detenire le vrai islam aujourd'hui.

vous connaissez les Almou3tazila?
:o
S
11 février 2005 10:25
Assalamu 'Alaykûm

Je ne crois pas qu'ils étaient en avance sur quoi que ce soit, si ce n'est sur l'égarement et l'innovation.

Je ne vais pas poémiquer sur ce groupe mais je vais juste te donner une de leurs caracteristique qui devrait te faire reflechir :

Les Mou'tazalites disent : Celui qui commet un grand péché n'est ni musulman ni croyant. Mais il séjournena eternellement en enfer.


PS : Abu-Hassan Al-Ash'ary faisait partie de cette secte avant de l'abandonner et de se convertir au sunnisme.
12 février 2005 04:39
ce que je n'arrive pas a comprendre c'est que dans ce forum-- islam-- on se dispute entre musulmans salafistes,malikite, chi3ites,wahabites...
on se pose des questions sur des choses qui ne sont meme pas mentionés dans la parole de dieu(le 9oraane) et il y a toujours quelqu'un qui ammene une reponse tres souvent d'apres des hadiths mais quand il s'agit de parler des gens qui ont vu l'islam d'une façon intelligente on les traite de mecreants.

d'apres ce que j'ai lu sur "Almou3tazila"ils n'ont jamais mis l'existence de dieu en question.

par contre, celui qui est devenu le chouchou des orientalistes,Al Hallage,lui etait un débile.





Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/05 04:43 par amir.
:o
S
12 février 2005 11:34
Salam

Mon frère, on ne se chamaille pas on discute. Je te dis juste ce que je pense de cette secte et ce qu'en ont rapportés les savants.

Al-Hallaj, Ibn Al 'Arabi...les mêmes.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/05 17:52 par Sibawayh.
F
12 février 2005 17:23
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Le prophète a prophétisé la division de la Oummah. Il dit:

«Les Juifs se sont divisés en 71 sectes, les Chrétiens se sont divisés en 72 sectes, et ma Oummah se divisera en 73 sectes, elles sont toutes dans le feu de l’enfer excepté une seule.». Les Compagnons dirent : «De qu’elle secte s’agit-il, ô messager d’Allah?» Il dit :«Celle qui suivra ce que je suis aujourd’hui, ainsi que ce que suivent mes compagnons.» . Et dans une autre version : «C’est la Jamaa’ah» (c’est-à-dire, le groupe)

Hadith authentique (Hasan), voir dans Jami’ as-Sahih No. (5219). Et d’autres versions de ce Hadith sont rapportées dans as-Silsilah al-Ahadith as-Sahihah No. (203-204).

En ce qui concerne les Mou’tazilahs, ils croient que ceux qui commettent des péchés graves ne sont ni croyants, ni mécréants. Selon eux, ils sont dans une catégorie entre les deux dans cette vie. Mais en ce qui concerne l’au-delà, ils s’entendent avec les Khawaarijs pour dire qu’ils seront dans l’enfer pour l’éternité. Leur secte est basée cinq points fondamentaux :

• At-Tawhid : qui consiste, selon eux, à retirer à Allah tous Ses attributs. Ils disent que le Qor’an n’est pas la parole incréée d’Allah. Ils nient qu’Allah parle, aime, déteste et qu’Il s’est élevé (Istawaa) au-dessus de Son Trône d’une manière qui Lui convient.

• Al-‘Adl (la justice) : qui consiste à nier Al-Qadar (la prédestinée).

• Al-Wa’iid : qui consiste à dire que tous ceux qui font de graves péchés sont dans l’enfer pour l’éternité.

• Al-Manzilah bainal-manzilatain : qui consiste à dire que ceux qui font un péché grave sont ni des croyants, ni des mécréants, comme nous l’avons expliqué.

• Al-Amr bil-Ma’rouf wan-nahi ‘anil-Mounkar : qui consiste selon eux, à prendre les armes contre les dirigeants s’ils font de l’injustice ou des péchés comme les Khawaarijs. Contrairement aux gens de la Sounnah, qui interdisent de prendre les armes contre les dirigeants injustes et ordonnent la patience pour éviter la Fitnah et de faire couler le sang des musulmans.

Et de nos jours, il y a un courant moderniste qui cours parmi les musulmans (et surtout les universitaires) en occident et dans les pays Musulmans, qui tentes a faire revivre les idées des Mou’tazilahs et qui donne à la raison une place plus grande qu’elle ne le mérite.

Le Kahlifah Al-MaMoun, qui à été la cause de la traduction des écrits grecques et d'autres cultures en arabe! Si seulement ils s'étaient limités aux affaires du monde visible! Et non! Il a fallut qu'ils entrent leur conjectures sur l'invisible dans la religions aussi!

C'est bien sur en niant les attributs d'Allah et en niant la prédestination qu'il voulait faire entrer son peuple dans la Bid'ah! Sans oubliez la Fitnah ou l'inquisition sujet du Coran qu'il a commencer avec la secte Mou'tazilah qui ont torturer, battu, et exécuter des savants de l'Islam pour les forcer à dire QUE LE CORAN N'EST PAS LA PAROLE D'ALLAH, mais une parole créé!

Des milliers de savants y sont passé, jusqu'à ce que l'Imam Ahmad Ibn Hambal (rahimahoullah) l'Imam que les savants ont surnommé l'Imam de Ahlous-Sounnah, résiste aux Mou'tazilahs et tienne tête à ses égarés! Ils a réfuter leur arguments et Allah lui à donner le dessus! L'Imam Ahmad a survécu à tous les Khoulafahs qui avaient été influencer par les Mou'tazilah; Al-Mamoun est mort l'année ou il a commencer l'inquisition (218 hijri), Puis l'Imam Ahmad a été amené a Baghdad et mis en prison (220 Hijri). C'est là qu'il eu les débats avec Al-Mou'tasim et qu'il les a réfuter! Al-Mou'tasim mourut (227 Hijri), puis Al-Waathiq (232 Hijri)! Ces trois Khoulafah furent les Khoulafah qui menèrent l'inquisition Mou'tazilite contre les savants de l'Islam durant 14 ans! Jusqu'à ce qu'Allah donne la victoire aux gens de la Sounnah à l'époque de Al-Moutawakkil (232-247).

Le Sheikh Ibn Taymiyyah dit a ce sujet: (Puis à l'époque de Al-Moutawakkil, l'Islam reprit sa puissance, il ordonna au Dhimmis les conditions de Omar Ibnoul-Khattab, et il restèrent humiliés, et la Sounnah et la Jamaa'ah fut élevé et les sectes hérétiques des Jahmiyyahs, des Rafidahs et autres furent écrasées. De même durant l'époque de Al-Moutadid (279-289) puis Al-Mahdi (157-169) et Al-Qadir (381-422) ainsi que d'autres parmi les Khoulafah qui furent plus glorifiables certains. L'Islam fut durant leur époque, plus respecter, et la Sounnah de même.) (voir Majmou'ou Al-Fataawa : 4:21-22)

De vouloir faire paraitre les Mou'tazilah comme étant des exemples de rationalisme est une des pires trahisons pour l'histoire Islamique!

áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
12 février 2005 19:24
choukran mon frere fourkaan.
:o
h
13 février 2005 00:09
Salam,
Al mihna dont tu parles Fourqaan a touché d'autres théologiens à d'autres époques. Ibn Taymiyyah, par exemple, a lui aussi été persécuté et jugé par des cadis qui étaient des sunnites comme lui.
Pour revenir aux Mu'tazilites, leurs principes sont des interprétations théologiques comme d'autres. Si sur certains points ils peuvent se rapprocher effectivement des kharijites, ils étaient moins rigoristes que ces derniers et ils adoptèrent également une neutralité dans le conflit entre Ali et ses ennemis. Ils estimaient en effet que l'un des deux groupes adeverses était dans le tort mais qu'on ne pouvait savoir lequel.
13 février 2005 03:54
mais d'apres ce que fourkaan a écrit peut -on les considerer comme musulmans?
:o
F
13 février 2005 05:02
Bismillah

As-Salamou 'alaikoum

Ibn Taymiyyah a été persécuté par des Juges et des Shouyoukhs de la sectes des Asha'irahs.

Les Mou'tazilahs et les Asha'irahs ne sont toutefois pas considéré comme étant des mécréants, contrairement à la secte de Al-Jahmiyyah qui nient totalement tout les noms et les attributs d'Allah!
áÇ íÈáÛ ÇáÚÏæ ãä ÌÇåá ãÇ íÈáÛ ÇáÌÇåá ãä äÝÓå
13 février 2005 05:48
donc se sont des musulmans?

et si c'est le cas ils sont alors des gens qui feflechissent au lieu de gober tout ce que les les pseudos imams veulent que le musulman croient sans reflechire.

la reflexion doit etre interdite en islam pour le commun des mortels?


personnelement je reflechis.
:o
h
13 février 2005 13:10
Salam,
Ibn Taymiya était poursuivi trois fois et chaque fois par un cadi d'une école juridique différente! l'école hanafite, l'école chaféite et la troisième fois par la famille des Subki qui était des défenseurs du chaféisme et de l'acharisme.

Amir, les mutazilites étaient des musulmans sauf que leur doctrine n'était pas en phase avec leur époque. Personnellement, leur prinicipe du libre arbitre est un concept qui me convient.
13 février 2005 20:55
merci hux02 de ta precision et surtout de ta lucidité.
:o
A
13 février 2005 23:54
Assalamo 3alikom,

Dans le cadre de se debat j'ai trouver un text interessant sur les differentes tendances interprétatives:

%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%

Il n'est pas rare d'entendre dans les médias l'emploi de certains mots (que le public a ensuite intégré) tels que "musulmans fondamentalistes" ou "musulmans intégristes", différents des "musulmans modérés" "musulmans qui vivent avec leur temps"… Le problème c'est que ce public ne sait plus très bien quel mot veut dire quoi : le barbu ne serait-il pas un "intégriste", tandis que seules les musulmanes qui ne se voilent pas seraient émancipées, les autres ne pouvant "pas être modérées".
En amont de ces considérations figure la question de savoir si les musulmans peuvent, veulent lire leurs textes à la lumière du contexte. S'ils peuvent et veulent employer librement leur raison dans sa lecture des textes de la révélation.


Les musulmans veulent tout simplement être croyants et agir en fonction de ce que leur dit leur conscience, nourrie aux sources du Coran et de la Sunna, dont ils sont convaincus qu'elles contiennent ce que Dieu agrée et qui oriente les humains pour leur vie sur terre. Or les textes de ces sources n'entendent pas répondre à chaque question devant se passer jusqu'à la fin des temps : nous avons déjà rappelé maintes fois sur ce site qu'en l'absence de texte et de principe extrait d'un texte, l'islam affirme la permission originelle pour toute nouvelle chose ne relevant pas de ce qui est purement cultuel, même si cette nouvelle chose n'a pas été pratiquée par le Prophète. La question que nous évoquons ici est celle de la latitude offerte à la raison en cas de présence d'un texte : jusqu'où peut-elle aller pour comprendre ce texte à la lumière du contexte ?
Nous vous proposons d'entrevoir la réponse à cette question par un petit tour d'horizon (très simplifié, il est vrai), de quelques grandes tendances apparues à ce propos, hier et aujourd'hui, dans l'aire de la civilisation musulmane.


A. Quelques grandes tendances interprétatives hier

1. La libre pensée ("zandaqa"winking smiley

Le terme "zandaqa" désignait, aux premiers siècles de l'islam, l'adepte du manichéisme et, par extension, l'athée. Mais il s'est mis ensuite à désigner aussi le "libre penseur", celui qui se dit musulman mais déclare ne pas avoir besoin de se référer aux sources de la révélation. Cette tendance ne correspond pas du tout à l'islam et à l'essence même de ce qu'il enseigne (ma'lûm min ad-dîn bi-dh-dharûra).

2. La tendance mutazilite

Les textes sont bien considérés, comme le nécessite l'essence même de l'islam, comme la référence supérieure, qui oriente la raison ; cependant, à la différence des tendances 3, 4 et 5 que nous allons voir ci-après, le rapport est ici différent : c'est la tradition pré-établie dans la raison qui fait effet de prisme à travers lequel les textes sont perçus. Dès lors, si les données d'un texte ne correspondent pas aux idées premières de la tradition rationaliste, on en fera une interprétation (ta'wîl) pour les faire correspondre à cette tradition. Un exemple : croyant – à tort, puisque le contraire est démontré aujourd'hui – que tout ce qui n'est pas matériel ne peut pas être mesuré, les mutazilites étaient d'avis que les actions humaines ne seront pas pesées le jour du jugement. Des Hadîths du Prophète affirmant le contraire, ils disaient qu'ils s'agissaient de paroles rapportées par un homme ou deux, et qu'elles ne pouvaient pas être considérées comme authentiques. (Depuis leur époque, les faits ont montré que bien des choses non matérielles peuvent être mesurées : la température, le degré d'humidité dans l'air, jusqu'à la tension artérielle, et j'en passe.)
La tendance mutazilite se veut musulmane, et elle s'opposa d'ailleurs à la libre-pensée. Ibn Taymiyya a établi que cette tendance n'était pas sortie de la communauté musulmane ("lam yakfur"winking smiley. Elle n'est cependant pas conforme à l'authenticité sunnite sur laquelle se trouvaient le Prophète et ses Compagnons.

3. L'école des "gens de l'interprétation" (ahl ar-ra'y)

Cette école est, bien entendu, conforme à l'orthodoxie sunnite (cf. Raf'ul-malâm 'an il-aïmmat il-a'lâm, Ibn Taymiyya). Un des savants le plus connu et le plus représentatif de cette tendance a été Abû Hanîfa. Dans cette école aussi la raison va, comme dans l'école dite "des gens du hadîth" (que nous allons évoquer ci-après), pratiquer le "raisonnement par analogie", qui consiste en un mouvement qu'effectue la raison du particulier vers le particulier qui lui ressemble. Mais la différence porte ici sur la recherche du sens que le texte véhicule : ici la raison cherche à se référer à plusieurs textes, où se trouvent des éléments particuliers, et à en extraire, par extrapolation, le principe général (al-kulliyya) qui est à la base de ces éléments particuliers. Et si un texte existe qui communique une règle contredisant apparemment cette règle générale, il est interprété (ta'wîl) de façon à correspondre à cette règle générale. De même, en cas de présence de Hadîths qui sont apparemment divergents (mukhtalif ul-hadîth), ce n'est pas systématiquement le Hadîth qui est techniquement le plus authentique qui a priorité, mais bien celui qui correspond le plus à la règle générale extraite des textes connus du Coran et des autres Hadîths.
Si l'école "ahl ar-ra'y" a aussi recours à l'interprétation (ta'wîl) pour faire correspondre un texte isolé à un principe plus général, elle est différente de la tendance mutazilite à plus d'un titre : premièrement l'école "ahl ar-ra'y" n'a pas recours à ce genre d'interprétation à propos de ce sur quoi les Compagnons étaient unanimes (comme la possibilité de voir Dieu dans l'au-delà, les qualités de Dieu, la pesée des actions dans l'au-delà). Deuxièmement, le principe général à la lumière duquel les textes du Coran et de la Sunna sont lus est extrait, pour l'école "ahl ar-ra'y", de l'ensemble des textes du Coran et de la Sunna eux-mêmes, la raison ayant une grande latitude d'interprétation mais se laissant finalement orienter par les sources. Au contraire de la tendance mutazilite, où c'est la tradition rationaliste pré-établie qui servait de prisme à la lecture du Coran et de la Sunna.
Et quand on dit "ahl ar-ra'y" et "ahl al-hadîth", il est faux de penser que le terme "ra'y" désignerait ici le "raisonnement personnel basé sur la seule raison et non sur les Hadîths". Pour plus de détails, lire mon article "Ahl ar-ra'y" et "ahl al-hadîth" : deux écoles interprétatives.

4. L'école des "gens du hadîth" (ahl al-hadîth)

Cette tendance aussi est bien entendu sunnite. Ici aussi la raison a une autonomie : la règle première dans tout ce qui n'est pas purement cultuel restant la permission, la raison va extraire du texte qui parle d'un cas donné, le principe (illa) qu'elle va ensuite appliquer aux cas nouveaux : c'est le "raisonnement par analogie". Mais avant d'en extraire un principe (illa), comment la raison va-t-elle comprendre le sens du texte lui-même ? Dans l'école de Ahmad, c'est le sens apparent (zâhir) qui est privilégié. Dans celle de Ash-Shâfi'î, c'est également le sens premier qui est privilégié, même si ce n'est pas le sens aussi apparent que chez Ahmad (comme pour "takfîru-lladhî lâ yusallî", ou "idhâ marra kalb as'wad amâma-lladhî yusallî"winking smiley. En cas de présence de Hadîths qui sont apparemment divergents (mukhtalif ul-hadîth), c'est cependant, chez ash-Shafi'î également, le Hadîth qui est le plus authentique du point de vue technique qui est considéré en priorité.
C'est bien pourquoi ces écoles de Shâfi'î et de Ahmad sont appelées "ahl al-hadîth" : elles recherchent le Hadîth le plus authentique, et le prennent avec son sens qui apparaît. L'intervention de la raison est moindre que dans l'école de Abû Hanîfa, mais sans aller non plus jusqu'à son écrasement et sa négation.

5. L'école des "gens du sens apparent" (ahl az-zâhir)

Cette tendance est également sunnite, mais a été très minoritaire. Ses deux plus célèbres représentants furent Dâoûd az-Zahirî et Ibn Hazm. Cette tendance ne dit pas que les textes du Coran et des Hadîths seraient contraires à la raison, mais affirme que le "raisonnement par analogie" n'est possible que lorsque le texte mentionne explicitement le principe juridique qu'on ira appliquer ensuite ailleurs. En cas d'absence de principe, la raison n'a pas à aller extraire des principes juridiques (illa) à partir des textes.
Le manque de regroupement entre choses semblables (al-jam' bayn al-mutamâthilyan) qui s'ensuit conduit parfois à des règles pour le moins singulières. Ainsi, selon cette école, à cause du Hadîth explicite sur le sujet, le fait qu'un chien mette sa gueule dans un petit récipient rend l'eau présente dans ce petit récipient impure (najis). Par contre, si un porc met sa gueule dans un récipient, l'eau de ce récipient ne devient pas impure car aucun texte n'existe déclarant cette eau impure, et le raisonnement par analogie par rapport au texte concernant le chien est impossible.


B. Quelques grandes tendances interprétatives aujourd'hui

1. La libre pensée

Réfuter de façon absolue la nécessité pour les musulmans de se référer à leur sources (juhûd mutlaqi dharûrat it-tahkîm ila-sh-shar') est une conception des choses totalement contraire à l'islam (lire à ce sujet Fatâwâ mu'asira, Al-Qardhâwî, tome 2 pp. 701-704).

2. Le réformisme moderniste

Cette tendance correspond globalement aujourd'hui à ce que fut la tendance mutazilite hier : les textes du Coran et de la Sunna sont toujours considérés comme les références, mais c'est la tradition rationnelle pré-établie qui sert de prisme à travers lequel ils sont lus et compris. Hier les mutazilites percevaient les données de l'islam à travers leur tradition rationaliste, ne croyaient pas en la pesée des actions dans l'au-delà, et faisaient une interprétation forcée des textes parlant de cette pesée. Aujourd'hui certains musulmans perçoivent l'islam à travers la formation qu'ils ont reçue. "Les versets parlant du foulard de la musulmane sont vrais et nous y croyons", disent-ils. "Mais la règle est bien connue : le droit musulman permet une prise en compte du contexte. Le port du foulard fait partie de ces choses liées au contexte d'hier. Aujourd'hui il n'est plus nécessaire". Les savants Abd el-Qâder Awda, Al-Hudhaybî et Al-Qardhâwî l'ont écrit : la plupart de ces gens ne raisonnent pas ainsi parce qu'ils réfuteraient les textes de l'islam. Ils se basent sur un principe vrai – "le droit musulman permet une prise en compte du contexte" – mais ne savent pas où il est possible de modifier une règle en fonction du contexte et où cela n'est pas possible. Et s'ils agissent ainsi, ce n'est pas par refus des règles essentielles, mais c'est parce que s'ils ont reçu une formation poussée en pensée occidentale, ils n'ont par contre pas reçu une formation assez poussée en sciences de l'islam. Ils perçoivent donc l'islam à travers le prisme de leur formation, et se réfèrent certes aux sources mais en les lisant à travers la grille de lecture occidentale : les termes coraniques "religieux", "cultuel", "civil", "droit", par exemple, ne sont pas compris par eux selon le sens qu'ils ont en Islam, mais selon la signification qu'ils ont en Occident. Ceux qui ont reçu une formation poussée en sciences musulmanes doivent convaincre ces frères par une prédication adaptée. Pour plus de détails, consulter : Al-islam bayn jahli abnâ'ih wa 'ajzi 'ulamâ'ih, Abd el-Qâder Awda, pp. 39-63 - Al-ijtihâd al-mu'âsir bayn al-indhibât wal-infirât, Al-Qardhâwî, p. 119 - Du'ât lâ qudhât, Al-Hudhaybî, pp. 109-111, pp. 122-123). Lire aussi ce qu'a écrit Al-Qardhâwî dans son livret Zâhirat al-ghuluww fit-takfîr.

3. Le réformisme dans le cadre de l'orthodoxie

Cette tendance correspond aujourd'hui à ce que fut l'école "ahl ar-ra'y" hier. Cependant, elle veut d'abord revenir aux sources pour ensuite les lire selon la méthode des "ahl ar-ra'y". Avec fidélité – la raison se laissant orienter par les textes et non l'inverse – mais avec prise en compte de l'objectif de ces textes. Si cette tendance entend adopter une souplesse certaine – et pratiquer ainsi le "yassirû" que prônait le Prophète –, elle entend également se protéger du laxisme – la prise de libertés avec les sources, comme le fait le réformisme moderniste. Pour éviter de tout relativiser, elle se fixe donc comme garde-fou de se référer aux textes des sources, mais également aux interprétations faites par l'ensemble des pieux prédécesseurs (as-salaf as-sâlih), se refusant à s'écarter d'un consensus de ces derniers à propos d'une règle donnée (Zâhirat ul-ghuluww, p. 15, Sharî'at ul-islâm sâliha..., p. 105). Et même là où il n'y a pas eu consensus mais où il y a au contraire eu divergence entre les pieux prédécesseurs, cette tendance ne se permet pas de prendre n'importe quel avis existant ; au contraire, étant donné que certains savants se sont parfois trompés parce que le texte d'un Hadîth ne leur était pas parvenu (c'est la catégorie B1), cette tendance entend considérer de façon prioritaire les textes (Coran et Hadîths), puis, à l'intérieur de leur cadre, prendre en considération les interprétations et les avis des savants (Sharî'at ul-islâm sâliha..., p. 79). De plus, à propos d'une question donnée, elle entend étudier soigneusement les différents avis, avec les argumentations textuelles sur lesquelles chacun d'eux repose, et ce n'est qu'ensuite qu'elle donne préférence à l'un d'entre eux selon un ensemble de critères comprenant la validité de l'argumentation sur laquelle il repose, la correspondance avec les objectifs généraux de l'islam, la nécessité du contexte et la souplesse (Al-ijtihâd al-mu'âsir, p. 24). Ceci leur permet d'éviter de tomber dans le laxisme (tatabbu' ar-rukhas), ce contre quoi At-Taymî mettait en garde (Sifatu salât in-nabî, p. 42).
On peut lire, comme ouvrage reflétant cette tendance, Ash-sharî'a al-islâmiyya sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân.
Cette tendance allie donc le retour aux sources – ou assâla – et la prise en compte d'éléments de l'époque contemporaine – ou mu'âsara. le terme "salafi" désigne tout simplement "ceux qui veulent revenir aux sources et ne se cantonnent pas au cadre d'une des quatre écoles juridiques".

Ceci veut-il dire que tous les musulmans qui, eux, ont choisi de rester dans le cadre d'une école juridique précise (madh'hab) ne puissent, eux, pas être de tendance réformiste ? Je suis convaincu que non. Il est vrai que c'est parfois le cas (ce sont les traditionalistes madh'habi, que nous allons évoquer dans la tendance 4). Mais d'autres veulent eux aussi tenir compte du contexte contemporain : ils gardent le cadre d'une école juridique précise comme cadre général (ils sont soit hanafites, soit shafi'ites, soit malikite, soit hanbalites), mais à l'intérieur de ce cadre, suivent, en cas de texte authentique ou en cas de nécessité liée au contexte, les règlements d'une autre école juridique. En cas de changement de contexte par rapport à l'ancienne jurisprudence, ils formulent une règle qui resspecte le principe de leur école et tient aussi compte du nouveau contexte. Ainsi, à l'intérieur de l'école hanafite indienne, le savant musulman Khâlid Saïfullah entre tout à fait dans ce cas.

Nous avons deux donc deux groupes à l'intérieur du réformisme dans le cadre des sources : le réformisme salafi et le réformisme madh'habi.

4. Le traditionalisme

Aux deux groupes de la tendance 3 correspondent les deux groupes du traditionalisme salafi et du traditionalisme madh'habi.

Les premiers n'entendent pas rester dans le cadre général d'une école mais revenir aux sources du Coran et des Hadîths et se référer aux avis des pieux prédécesseurs (as-salaf) dans leur ensemble. Ils disent bien qu'en l'absence de texte, la règle première est la permission dans tout ce qui n'est pas purement cultuel et entendent bien chercher des réponses aux questions nouvelles. Mais en ce qui concerne la lecture des texte existant, ils n'entendent pas tenir compte des principes et des objectifs. Ils n'entendent pas, non plus faire la différence entre ce que le Prophète a fait par rapport au contexte de son époque et la différence qui peut apparaître par rapport au contexte d'aujourd'hui. Comme les "ahl al-hadîth" hier, la priorité est donnée au Hadîth le plus authentique. Les avis du défunt savant Al-Albânî sont par exemple classiques à ce sujet.

Le deuxième groupe est constitué du traditionalisme madh'habi : ceux qui appartiennent à cette tendance se réfèrent au cadre d'une école donnée, mais ne donnent pas d'avis différents. Ils expliquent chaque avis de l'école par rapport aux textes du Coran et de la Sunna. Certains d'entre eux refusent également que l'on change la jurisprudence que des savants de leur école ont établie dans le passé par rapport à un contexte donné. Les hanafites ne pourraient ainsi pas accomplir la prière de al-witr sous la direction des imams de La Mecque car eux accomplissent cette prière d'une façon différente de celle que décrit l'école hanafite. Certains frères de l'école hanafite justifient par exemple les avis de Abû Hanîfa basés sur le "ra'y" (que ceux d'autres écoles leur disent ne pas être conformes aux Hadîths) en disant qu'il a pris en compte l'objectif du Hadîth etc., mais refusent de faire avec les textes de l'école hanafite des siècles passés ce que leur école a fait avec… les textes des Hadîths. "C'est écrit donc c'est comme ça !"
Les choses bougent quand même. Cheikh Khâlid Saïfullâh me disait ainsi qu'il y a dix ans, des articles entiers étaient rédigés et paraissaient pour le critiquer, lui, "celui qui se prend pour un juriste de même niveau que ceux des siècles passés". Mais aujourd'hui, les auteurs de ces articles eux-mêmes écrivent à ce même Khâlid Saïfullâh pour lui demander les résultats de ses recherches à propos de telle ou telle question juridique.

5. Le littéralisme

Certaines tendances musulmanes existent aujourd'hui qui formeraient, d'après Al-Qardhâwî, ce qu'il appelle "les néo-littéralistes" (Mustaqbal al-usûliyya al-islâmiyya, pp. 27-28).


Conclusion

La question qui se pose aujourd'hui est la latitude qu'il est possible d'offrir à la raison dans la lecture que celle-ci fait des textes et dans sa prise en compte du contexte. Comme nous l'avons vu ci-dessus, trois grandes tendances peuvent aujourd'hui être distinguées à ce sujet : le réformisme moderniste, le réformisme fait dans le cadre de l'authenticité, et le traditionalisme. Les médias s'intéressent beaucoup à la tendance du réformisme moderniste, car il s'agit d'une pensée qui a intégré les schémas de penser occidentaux et qui désire, pour les pays musulmans, un islam à l'image de ce qu'est devenu le christianisme dans les pays occidentaux.
Mais la majorité des musulmanes et des musulmans de ces pays musulmans n'entend pas vouloir verser dans cette tendance moderniste, qui correspond en gros aujourd'hui à ce que la tendance mutazilite fut hier. La majorité de ces musulmanes et des musulmans veut au contraire s'orienter à la lumière de ce dont ils sont convaincus qu'il s'agit de ce que Dieu agrée. Il faut sans doute laisser du temps au temps pour que, entre les différentes tendances que nous avons vues, le dialogue se poursuive pour qu'apparaisse ce qui répondra à la fois à la fidélité aux sources et aux besoins d'aujourd'hui dans la communauté musulmane.

Wallâhu A'lam. Wa Huwa-l-muwwafiq.

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Mon humble avis c'est qu'il faut toujours garder l'esprit eveille et ne pas suivre un groupe a l'aveuglette (les humains peuvent se tromper ce sont des humains apres tout).

Les Sources Sures Sont le Quoran et La Sounna anabaouia acharifa, c'est la ou on a la grande partie de notre religion.

Il faut suivre ces sources a la lettre et prendre comme exemple notre cher prophete sala alaho 3alaihi wa salam et sahaba radya allahom.

Allahoma Hdina lma to7iboho wa tardaho wa ba3id bainana wa baina ma3siyatik, Amine

Salam




h
14 février 2005 00:21
Salam Arabi, merci pour l'article. Dans ce genre de ce débat personne n'est innocent! l'auteur de cet article est en train lui aussi de prêcher pour sa tendance en tapant sur les modernistes. L'essentiel, c'est d'avoir un évantail d'intérpretations et aux hommes, selon leurs âmes et consciences, de choisir.
A
14 février 2005 00:43
Assalamo 3alikom,

Salam hux02,

Je suis d'accord avec toi, il faut pas se baricader deriere un groupe ou un autre, mais essayer de chercher la meilleur voie.

Il y a tout de memes des limites a ne pas depasser, quand on a devant nous un texte claire que se soit du Quoran ou Sounna nabaouiya, ou actes de sahaba radya allaho 3anhom il n'y a pas lieux de chercher d'autres interpretations.

Autre chose tres importante c'est (dans le cas de doute sur quelque chose de particulier) de consulter l'avis des autres savants (anciens ou recents) afin d'avoir une image claire proche de la realite au lieux d'interpreter chaqu'un a sa facon un texte precit ce qui conduit a la multiplication des interpretations et a la divergence donc a l'egarement.

Allahoma Hdina lma to7iboho wa tardaho wa ba3id bainana wa baina ma3siyatik, Amine

Salam

h
14 février 2005 00:54
Arabi, si le coran est un texte dont tout le monde est d'accord comme source fiable, il n'en est pas de même pour les hadiths! tu sais aussi bien que moi que dans les hadiths, il y a divergeance et que même des hadiths qu'on trouve dans Bukhari par exemple sont sujets de discussion! je pense par exemple un hadith sahih de boukhari qui autorise zawaj al mout3a, alors que chez nous les sunnites il est formelement interdit ce type de mariage.
A
14 février 2005 01:23
Assalamo 3alikom,

Salam Hux02,

Dans les hadiths il y a des degres il y en a qui sont des hadith sahih dont la source est fiable et dont la chaine de tranmission est connus et raporte par plusieurs personnes dont les recits sont concordants ces hadiths ont la prorite sur des hadiths dit (da3if).

Pour ce qui est de "zawaj al mout3a" il est interdit (il se peux qu'il ai ete tolere pendant une certaine periode ou circonstance particuliere) dans sahih al bokhari on peux lire l'interdiction de "zawaj al mout3a":


حدثنا ‏ ‏مالك بن إسماعيل ‏ ‏حدثنا ‏ ‏ابن عيينة ‏ ‏أنه سمع ‏ ‏الزهري ‏ ‏يقول أخبرني ‏ ‏الحسن بن محمد بن علي ‏ ‏وأخوه ‏ ‏عبد الله بن محمد ‏ ‏عن ‏ ‏أبيهما ‏ ‏أن ‏ ‏عليا ‏ ‏رضي الله عنه ‏
‏قال ‏ ‏لابن عباس ‏ ‏إن النبي ‏ ‏صلى الله عليه وسلم ‏ ‏نهى عن المتعة وعن لحوم الحمر الأهلية زمن ‏ ‏خيبر


Traduction aproximative:

...Ali (RA) a dit : le prophete (sala allaho 3alihi wa salam) a interdit le "zawaj al mout3a" et la viande de l'ane domestique lors de la bataille de khaibar.

Cette pratique a aussi ete interdite par Omar (radiya allaho 3anh):

نَهَى عَنْهَا عُمَر فِي شَأْن عَمْرو بْن حُرَيْثٍ " وَقِصَّة عَمْرو بْن حُرَيْثٍ أَخْرَجَه& amp;#1614;ا عَبْد الرَّزَّا& amp;#1602; فِي مُصَنَّفه بِهَذَا الْإِسْنَ& amp;#1575;د عَنْ جَابِر قَالَ " قَدِمَ عَمْرو اِبْن حُرَيْثٍ الْكُوفَة فَاسْتَمْ& amp;#1578;َعَ بِمَوْلَا& amp;#1577;ٍ فَأَتَى بِهَا عَمْرو حُبْلَى , فَسَأَلَه& amp;#1615; فَاعْتَرَ& amp;#1601;َ , قَالَ فَذَلِكَ حِين نَهَى عَنْهَا عُمَر


Wa allaho a3lam,

Salam





Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/02/05 01:24 par Arabi77.
x
14 février 2005 02:21
Salam Arabi,

"""Ibn Taymiyya a établi que cette tendance n'était pas sortie de la communauté musulmane ("lam yakfur"winking smiley. Elle n'est cependant pas conforme à l'authenticité sunnite sur laquelle se trouvaient le Prophète et ses Compagnons"""

Comment Ibn Taymiyah a réussi à établir que cette notion n'était pas originaire de la communauté musulmane?

14 février 2005 04:48
arabi a ecrit:


.....Mon humble avis c'est qu'il faut toujours garder l'esprit eveille et ne pas suivre un groupe a l'aveuglette (les humains peuvent se tromper ce sont des humains apres tout).

Les Sources Sures Sont le Quoran et La Sounna anabaouia acharifa, c'est la ou on a la grande partie de notre religion.

Il faut suivre ces sources a la lettre et prendre comme exemple notre cher prophete sala alaho 3alaihi wa salam et sahaba radya allahom.

Allahoma Hdina lma to7iboho wa tardaho wa ba3id bainana wa baina ma3siyatik, Amine

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mon frere ,

seule la parole de dieu est sure puisque tous seux qui se disent musulmans l'ont pour livre sacret.

je ne suis pas d'accord avec toi quand tu mis la souna et le corans a egalité.
:o
A
14 février 2005 09:01
Assalamo 3alikom,

Salam hux02,

Je voudrais juste completer ma reponse a hux02,

En effet ce qui te semble une contradiction n'en ai pas une, en effet c'est ce que les savants de l'islam appellent "anaskh".
c'est des cas particuliers quand deux textes se succedent apres un laps de temps l'un tolerant une pratique (pour une raison qu'allah sait) et l'autre l'interdisant c'est un exemple que on peu aussi trouver dans le Quoran a prpos le l'alcohol (al-khamr).
Tout le monde sais que sa prohibition a ete progressive vu que les gens developpent une dependance qui est tres dofficile a interempre instantanement.

Salam xara,

Je suis desole car je n'ai fait que raporter un texte, j'ai pas de reponse a ta question mais inchalah je pourrais essayer de faire des recherches ce soir.

Salam Amir,

Je suis d'accord avec toi que le Quoran est Le livre sacre des musulmans, mais il faut l'interpreter celon la sounna de notre cher Phophete (salla allaho 3alihi wa salam).
Aicha (radiya allaho 3anha) a dit que notre chere prophete etait un Quoran qui marche.
Le Quoran et la sounna sont inseparables il faut pas prendre l'un et laisser l'autre.

Salam
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