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La musique n'a pas sa place en Islam
1
11 décembre 2010 23:47
Citation
as300 a écrit:
Comment peut-on respecter quelqu'un qui dit qu'il n'ya que quarante hadith sahih? Les livres de boukhari et de muslim, on les a, on peut vérifier directement les dires de tel ou tel savant
Comment peut-on respecter quelqu'un qui traite les autres d'extremistes quand il n'est pas d'accord avec lui?
Comment peut-on respecter quelqu'un qui cherche à imposer une opinion sous couvert de la liberté d'expression?
Comment peut-on repsceter quelqu'un qui ne respecte pas la divergence d'opinions alors qu'il réclame la liberté d'expression?

Tu n'es pas à ta première incohérence Sakki

Salam aleykoum mon frère as300 ,visiblemen cest de toi qui parle cest ca ?? lol
calme toi as300 cool ,cest un frère ,malgré ses convictions ,il fo respecter meme si il te di kté un extremiste ,il fo respecter car cest un frère ,un muslim !!! kALLAH nous vienne en aide !
a
12 décembre 2010 00:06
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


Je mets en partage cette fatwa ou déclaration de cheikh al-Qardaoui sur le statut du chant et de la musique en Islam, dans ce lien :

http://www.tunisia-sat.com/vb/showthread.php?t=870813&page=2]musique[/url]


Puisque le texte est en arabe, je vais essayer d’en donner un résumé :

Les savants musulmans sont d’accord sur l’interdiction de tout chant dont le contenu est mauvais, et la permission de tout chant exempt de toute excitation et d’instruments, dans les occasions de fête, à condition que la chanteuse ne soit pas une femme en la présence d’étranges.
A part ça, ils ont eu beaucoup de divergence, il y a ceux qui ont permis tout chant avec ou sans instrument, et ceux qui l’ont catégoriquement interdit avec ou sans instrument.
Vu l’importance du sujet, il est nécessaire de lui donner plus d’éclaircissements, pour que le musulman puisse y discerner le licite de l’illicite, en suivant la preuve claire, et sans imitation d’une quelconque parole. »
Ensuite, il cite en détail les preuves de ceux qui disent de l’interdiction du chant, comme le verset coranique parlant du discours plaisant, et un autre parlant de « laghw »…
Parmi ces preuves, il cite aussi le hadith du sahih la-Boukhari :
« Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront licites (yastahilloune) l’adultère, le vin, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique ("ma'âzif"winking smiley»
Sur ce hadith, il dit qu’il est cité dans le sahih al-Boukhari parmi les hadiths suspendus, c.à.d. dont la chaîne est interrompue et non continue.
De même, il n’y a pas eu accord sur la signification du mot « ma’âzif », est-ce « distractions » (tout ce qui distrait) ou instruments de musique.
Aussi, le verbe « yastahilloune » mentionnée dans ce hadith, peut avoir deux sens ; soit un sens réel : croire ou rendre licite, soit un sens figuré, et si dans ce hadith le sens voulu était le sens réel, ce serait du koufr, car rendre licite ce qui est tranché comme illicite, comme le vin et l’adultère, globalement c’est du koufr .
Et même si on suppose que le sens voulu est le sens réel d’interdiction, est-ce que cette interdiction va sur l’ensemble de ces choses mentionnées dans ce hadith : l’adultère, le vin, la soie, les ma’âzif, ou sur chaque élément ? Le plus susceptible c’est le premier (c.à.d. sur l’ensemble). En fait, le hadith reproche sur des gens qui se laissent aller dans le luxe et les nuits « rouges », et dans la consommation du vin, ils sont entre vin et femmes, distraction et chant, c’est pourquoi Ibn Mâjah a rapporté ce hadith de abou Mâlik al-Ash’ari avec ces paroles :
« Apparaîtront des gens de ma communauté qui boiront l’alcool en lui donnant un autre nom. On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Dieu les engloutira alors dans la terre et il fera d’eux des singes et des porcs »
De même Ibn Habbâne l’a rapporté (de cette façon) dans son sahih, Boukhari dans son « histoire » (livre).
Et tout ceux qui ont rapporté ce hadith par une chaîne où ne se trouve pas Hicham Ibn ‘Ammâr (se trouvant dans la chaîne du premier hadith de Boukhari, sachant que les avis des savants divergent à son sujet), il (le hadith) a fait la menace sur la consommation du vin, alors que les ma’âzifs ne viennent que comme complémentaires et tributaires.
Il a discuté d’autres hadiths, mais je me contente de donner la conclusion dans laquelle il dit :
Les textes sur lesquels se sont appuyés ceux qui ont dit de l’interdiction (al-tahrîm) sont soit sahih (authentiques) mais non explicites, soit explicites mais non sahih, et il n’y pas un seul hadith, attribué au prophète (s.s.p), pouvant être valable comme preuve d’interdiction, qui soit exempt (de critique à propos de son authenticité), et tous leurs hadiths (mentionnés comme preuves d’interdiction) sont estimés faibles par un groupe de Dhâhiria (comme Ibn Hazm), Mâlikia, Hanâbila, Châfi’ia.
Al-Qâdi Abou Bakr Ibn al-‘Arabi a dit dans son livre (al-Ahkâm) : « Dans l’interdiction rien n’est valide (comme hadith) »
De même al-Ghazali et Ibn Nahoui dans son livre (al-‘oumada)…
On remarque que les savants suivants resserrent plus sur cette question (et sur d’autre questions) que les savants premiers, ceci est dû à trois facteurs :
Donner la primauté à la précaution plus qu’à la simplification.
Se référer aux hadiths faibles, surtout quand ils sont nombreux.
La pression du contexte dans lequel l’on se trouve aujourd’hui, avec les déviations et les dépassements que connaît le chant (et l’art en général) , ce qui a eu son effet pour donner plus de poids au tahrim et à l’interdiction.

Salam cher frère,

Sache que l'interdiction explicite des instruments de musique repose sur l'affaiblissement du hadith le plus clair la-dessus qui est le hadith d'Abou Malik Al Ashari sur l'interdiction du vin, du porc, des instruments de musique, de la soie (pour les hommes)

Tu sembles faire de même, ainsi qu' 1seulDieu.
J'ai déjà mis sur le site maison-islam une explication à cela que je remets ici:

L'explication sur le site maison-islam:
"Il y aura dans ma communauté des gens qui déclareront permis l'adultère, la soie, l'alcool et les "ma'âzif"" (al-Bukhârî, 5268). Que signifie le terme "ma'âzif" ? Ibn ul-Qayyim écrit : "Le terme "ma'âzif" désigne tous les instruments de musique ; il n'y a pas de divergence entre les spécialistes du vocabulaire à ce sujet" (Ighâthat ul-lahfân, 1/392). Ibn Hajar a écrit des lignes très voisines (Fat'h ul-bârî, commentaire du hadîth n° 5268).
le hadîth n° 5268 rapporté par al-Bukhârî est bel et bien authentique. Hishâm ibn 'Ammâr est un transmetteur tout à fait fiable. Al-Bukhârî lui-même, dans son livre Al-Jâmi' us-sahîh, n'a pas rapporté de Hishâm ibn 'Ammâr que le hadîth qui concerne la musique (le n° 5268), mais également 3 autres hadîths différents, n° 1972, n° 3461 et n° 3951, considérés comme authentiques. De plus, an-Nassâ'ï a rapporté de lui plus de 15 hadîths différents dans son Sunan. Abû Dâoûd a rapporté de lui plus de 16 hadîths dans son Sunan, at-Tirmidhî 1 hadîth dans son Jâmi', et Ibn Mâja plus de 330 dans son Sunan. D'un autre côté, la chaîne de transmission de ce hadîth est tout à fait continue (muttasil). En effet, Hishâm ibn 'Ammâr est un des professeurs de al-Bukhârî. Parmi les 4 hadîths que al-Bukhârî tient de Hishâm, il y en a 2 (les n° 1972 et 3461) qui sont cités avec, en début de chaîne, la formule "Hishâm nous a rapporté que…" ("Haddathanâ Hishâm ibn 'Ammâr"winking smiley. Ceci montre bien que al-Bukhârî a rencontré Hishâm, qui est son professeur direct. Et même à supposer que, pour ce hadîth n° 5268 précisément, la chaîne de transmission citée par al-Bukhârî ne soit pas continue entre lui et Hishâm mais interrompue (mu'allaq), il ne faut pas oublier que d'autres auteurs de recueils de hadîths ont mentionné le même hadîth avec la même chaîne de transmission reposant sur Hishâm ibn 'Ammâr, mais où la chaîne est explicitement continue (muttasil). Ainsi Ibn Hibbân, at-Tabarânî et al-Bayhaqî ont cité, dans leur recueil respectif de Hadîths, ce même hadîth avec la même chaîne de transmission reposant sur Hishâm ibn 'Ammâr, et qui est explicitement continue (muttasil) (voir Fat'h ul-bârî, et Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 1/186). Enfin, d'autres auteurs de recueils de hadîths ont mentionné le même hadîth avec une chaîne de transmission qui ne passe pas par Hishâm ibn 'Ammâr : voir ce qu'a rapporté Ibn Mâja, n° 4092. Bref, ce hadîth est authentique et indique que les instruments de musique sont interdits puisqu'il dénonce le fait que des gens les considèreront permis.

L'explication par Al Albani
L’article suivant est tiré de l’ouvrage “Ghâyatu-l-Marâm Fî Takhrîj Ahâdîth Al Halâl Wal Harâm ”. Ecrit par le grand savant et spécialiste des sciences du hadîth Muhammad Nâsiruddîn Al Albâni, ce livre s’intéresse à la citation et à la vérification des sources contenues dans l’ouvrage du docteur égyptien Yûsuf Al Qardâwi intitulé : “ Le licite et l’illicite en Islam ”.

La question abordée ici par l’auteur est celle du chant et de la musique, et plus particulièrement, du jugement prononcé par le célèbre docteur quant au statut qui leur est attaché.
Elle fait suite à l’évocation du hadîth suivant, rapporté d’après ‘Â’isha selon qui “ Abû Bakr (Qu’Allah l’agrée) entra chez elle pendant les jours de Mina. Il la trouva en compagnie de deux jeunes filles qui chantaient en s’accompagnant d’un tambourin (Duff) et les réprimanda. Le prophète (salallahu’ alayhi wasalam), qui s’était entièrement recouvert de son manteau, découvrit son visage et lui dit alors : ‘‘Laisse-les, ô Abû Bakr ! Nous sommes un jour de fête.’’ ”
(Le Traducteur)

Voici donc les commentaires du sheikh Al Albâni :

“ Authentique. Rapporté par Al Bukhâri (T1/242 et 251), Muslim (T3/22), An-Nasâ’i (T1/236) et Ahmad (T6/33, 84, 99, 127 et 134).

Avertissement :

L’auteur, puisse Allah le préserver, relate d’après Al Ghazâli que le hadîth constitue un texte explicite quant au caractère licite du chant. Avis qu’il admet et soutient même en disant : ‘‘On a d’ailleurs rapporté qu’un grand nombre de compagnons et de Tâbi‘ûns écoutaient le chant sans n’y voir aucun mal. Quant aux hadîths prophétiques qui ont été cités pour l’interdire, ils sont tous sujets à la critique et il n’en est pas un que les savants et spécialistes de cette science n’aient pas mis en doute. Ainsi le juge Abû Bakr Ibn Al ‘Arabi a-t-il dit : “ Rien, concernant l’interdiction du chant, n’est authentique. ”, alors qu’Ibn Hazam a pour sa part affirmé que “ tout ce qui a été rapporté pour l’interdire est faux et apocryphe. ”’’

Or, ce sont plutôt les propos d’Ibn Hazam qui sont faux. En effet, il existe plusieurs hadîths authentiques et avérés relatifs à l’interdiction du Duff et des instruments de distraction. Ainsi nous est-il rapporté que (le messager d’Allah (صلى الله عليه وسلم)a dit) : “ Des gens de ma communauté rendront certes licites [...], ainsi que les instruments de distractions (Al Ma‘âzif). ” [1] Et j’aurai aimé que le professeur ne s’aligne pas sur l’opinion exprimée par Ibn Hazam dans ses propos dont le caractère infondé ne saurait échapper aux véritables spécialistes du hadîth tels qu’Ibn Al Qayyam, Al ‘Asqalâni et autres Muhaqqiqûns.
D’autant plus qu’il a été vivement critiqué pour ce jugement dénué de tout argument et prononcé sur un récit figurant -comme cela est exposé dans les ouvrages de cette science au chapitre traitant des “ accrochés ” [2] (Al Mu‘allaqâtes)- dans le “Sahîh ” d’Al Bukhâri.
Et toutes les critiques qui se sont penchées sur ce hadîth se sont accordées à souligner l’erreur qu’il a commise en le décrétant “ faible ”, et l’ont déclaré “ authentique ”. Je me suis moi-même associé au démenti de ses propos dans “ Silsilatu-l-Ahâdîth As-Sahîha ” (n°91) où j’ai mentionné, pour ce récit, une chaîne de transmission authentique dont il ne disposait pas.
J’y ai par ailleurs évoqué l’avis de certains spécialistes de cette science le concernant, et insisté sur le fait qu’il était fréquemment sujet aux “ idées fausses ” dans ses jugements relatifs au degré d’authenticité des hadîths. On pourra donc s’y référer.

Quant aux propos que l’auteur rapporte d’Ibn Al ‘Arabi, (je dirai), tout en reconnaissant la science et l’éminence de ce dernier, qu’il ne se comporte pas mieux qu’Ibn Hazam lorsqu’il s’exprime sur les hadîths.
Je l’ai d’ailleurs repris sur plus d’un hadîth dont il a récusé, dans son livre : “Al ‘Awâsim Min Al Qawâsim”, le fondement ou l’authenticité. Je citerai ici, à titre d’exemple (ce propos du prophète) : “ Celle d’entre vous qui sera aboyée par les chiens de Haw’ab.” Je m’en suis d’ailleurs exprimé en détail dans mon livre “ Silsilatu-l-Ahâdîth As-Sahîha ” (n°469), dont j’espère la sortie prochaine.



J’ai également chez moi un autre livre dans lequel j’apporte un démenti à l’épître écrite par ce même Ibn Hazam au sujet de l’autorisation des instruments de divertissements. Etudiant de près l’ensemble des hadîths qui ont été mentionnés relativementà leur interdiction, j’en fais une analyse critique scientifique pour ensuite démontrer que les jugements de “ faiblesse ” prononcés par l’auteur à l’encontre d’un grand nombre d’entre eux sont erronés. Et si je le conserve (pour l’instant) auprès de moi, j’espère avoir l’occasion d’y jeter à nouveau un oeil afin d’en éclaircir certains points et qu’il soit fin prêt pour sa diffusion.

Voilà ce qu’il y avait à dire sur le plan de la science du hadîth. D’un point de vue strictement juridique à présent, le caractère infondé du propos d’Al Ghazâli [3] n’échappera pas à tout véritable juriste. En effet, nous sommes là dans le cadre spécifique du chant de jeunes filles s’accompagnant d’un tambourin, le jour de l’une des deux fêtes islamiques annuelles.
C’est donc cela que le prophète (salallahu’ alayhi wasalam) a admis. Par contre, c’est s’éloigner de la juste voie et interpréter faussement le hadîth que d’en déduire l’autorisation du chant de femmes pubères et “ étrangères ”, ainsi que la possible utilisation d’instruments de divertissement tels que le luth ou autres, en dehors d’un jour de fête.
En effet, comment une telle déduction pourrait-elle être juste avec ce blâme d’Abû Bakr à l’égard du chant accompagné d’un tambourin : “ La flûte du diable aurait-elle sa place dans la demeure du messager d’Allah ? ”
Or, ce dernier (salallahu’ alayhi wasalam) n’a pas totalement désapprouvé ce propos. Bien au contraire, il l’a globalement approuvé, sauf en ce qui concerne le chant évoqué ici, lors des jours de fête, ce qui constitue donc une exception.
Ainsi, en disant :
“ Laisse-les, ô Abû Bakr ! Chaque peuple à une fête, et celle-ci est la notre. ”, le prophète صلى الله عليه وسلم justifie l’autorisation d’une pratique qu’Abû Bakr avait blâmée en des termes généraux. Ce qui signifie par conséquent que ladite pratique n’est pas permise en dehors des jours de fêtes religieuses, exception faite de ce qui l’a été dans d’autres textes comme l’utilisation du tambourin lors des célébrations de mariages.

Voilà donc, d’après ce que je sais, tout ce que le messager d’Allah صلى الله عليه وسلم a rendu licite : le tambourin, uniquement, les jours de fêtes et lors des célébrations de mariages. Et en dehors de ce cadre, c’est l’interdiction que les hadîths ont mentionnée qui prévaut.

Peut-être l’auteur réexaminera-t-il les propos qu’il a rapportés d’Ibn Hazam et d’Ibn Al ‘Arabi, pour étudier ensuite la question selon une démarche rigoureusement scientifique. Car affirmer l’autorisation d’une chose unanimement reconnue illicite par les quatre principales écoles juridiques, textes de la sunna authentique à l’appui, ne convient ni ne sied à un savant de valeur. ”
Post-Scriptum :
Source :
Ghâyatu-l-Marâm Fî Takhrîj Ahâdîth Al Halâl Wal Harâm
Auteur :
Shaikh Muhammad Nâsiruddîn Al Albâni
Traduction :
Abou Anas
Notes :

[1] Hadîth que nous évoquerons plus bas lors de la citation de ses sources et du jugement qu’en a donné Ibn Hazam en le considérant “ faible ”.

[2] Le propos suivant ne fait pas initialement partie de cet article mais est tiré d’un autre ouvrage du sheikh intitulé “ Tahrîm Âlâtes At-Tabl ” (p38-40). Nous avons jugé bon de l’insérer ici en ce sens qu’il permet au lecteur de se faire une idée plus claire de l’erreur commise par Ibn Hazam. (Le Traducteur) Ainsi le sheikh a-t-il dit : “ Abû ‘Âmir -ou Abû Mâlik- Al Ash‘ari a entendu le prophète (صلى الله عليه وسلم) dire : ‘‘Des gens de ma communauté rendront certes licites l’adultère, la soie, le vin et les instruments de distractions (Al Ma‘âzif). [...]’ ’

Al Bukhâri l’a “ accroché” dans son “ Sahîh ” en l’énonçant à la forme active et en s’appuyant dessus en tant qu’argument. Ainsi a-t-il dit dans le chapitre “ des boissons ” (Cf : “ Fath Al Bâri ; T10/51/5590) : “ Hishâm Ibn ‘Ammâr a dit : Sadaqa Ibn Khâlid nous a relaté --- ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Yazîd Ibn Jâbir nous a relaté --- ‘Atiyya Ibn Qays Al Kullâbi nous a relaté --- ‘Abd Ar-Rahmân Ibn Ghanm Al Ash‘ari m’a relaté et a dit : Abû ‘Âmir, ou Abû Mâlik, Al Ash‘ari -par Allah, il ne m’a pas menti- m’a relaté avoir entendu le prophète dire : [...] ” Et de citer ensuite le hadîth.

Le Sheikh Al Islâm IbnTaymiyya dit, dans son ouvrage “ Al Istiqâma ” (T1/294) : “ Quant aux instruments de divertissement, le hadîth qu’Al Bukhâri a “ accroché ” à ce sujet, en l’énonçant à la forme active, et qui remplit ses conditions est authentique.”

Précisons ici que ce type "d’accrochage " n’a que la forme de "l’ accrochage " classique, ainsi que l’a affirmé Al Hâfiz Al ‘Irâqi, lors de la citation des sources de ce hadîth, dans “ Al Mughni ‘An Haml Al Asfâr ” (T2/271). En effet, les hadîths dits “ accrochés ” souffrent, dans la plupart des cas, d’une interruption entre l’un des maillons de leur chaîne de transmission et la personne même qui recourt à ce procédé, et possèdent par ailleurs de nombreuses formes connues. Or, celui-ci ne répond pas à l’une de ces formes car Hishâm Ibn ‘Ammâr compte parmi les professeurs d’Al Bukhâri sur lesquels ce dernier s’est appuyé dans plus d’un hadîth de son “ Sahîh ” ; ce qui est d’ailleurs exposé dans la présentation qu’a faite Al Hâfiz Ibn Hajar de ce Hishâm dans son introduction de “ Fath Al Bâri ”.
Et qu’Al Bukhâri ne soit pas reconnu dissimulateur attribue à son propos ‘‘Il a dit. ’’ le même statut que les formules : “ D’après... ”, “ Il m’a relaté... ”, ou encore “ Il m’a dit... ”. [...]

Ibn As-Salâh à tenu, dans “ Muqaddimatu ‘Ulûm Al Hadîth ” un propos similaire à celui, cité ci-dessus, d’Al Hâfiz Al ‘Irâqi. Ainsi a-t-il dit : “ Sa forme est celle d’un hadîth interrompu, mais il n’en possède pas le statut et ne quitte pas la sphère de l’“ authentique ” pour celle du “ faible ”. ” [...]

Le but de notre propos est d’affirmer que le hadîth n’est pas interrompu entre Al Bukhâri et son sheikh Hishâm Ibn ‘Ammâr, ainsi que l’ont prétendu Ibn Hazam et ceux qui l’ont suivi parmi les contemporains. [...]
Et quand bien même nous supposions que cela soit avéré, une telle déficience n’est que relative, et l’on ne peut s’y raccrocher sachant que le hadîth nous est parvenu, selon d’autres voies dites “ liées ” (Mawsûla), par tout un groupe de rapporteurs, jugés de confiance et érudits, et l’ayant tous entendu de ce même Hishâm Ibn ‘Ammâr.
Par conséquent, s’agripper dans de telles conditions à un tel (hypothétique) défaut, c’est clairement faire preuve du même entêtement que celui qui jugerait “ faible ” un hadîth dont la chaîne est authentique en se rattachant pour cela à une autre de ses chaînes répondant effectivement à un tel statut. [...] ”

[3] selon qui le hadîth constitue un texte stipulant que le chant n’est pas illicite.

[www.sounna.com]
a
12 décembre 2010 00:18
Frères Faqir, 1seulDieu

Nâfi' raconte qu'un jour, Ibn Umar entendit sur son chemin le son de la flûte d'un berger. Il mit alors les doigts dans ses oreilles et écarta sa monture du chemin. Il ne cessa de demander à Nâfi' si le son était toujours audible, et c'est lorsque Nâfi' lui répondit négativement qu'il enleva les doigts de ses oreilles. Il dit alors qu'un jour, alors qu'il était en compagnie du Prophète, celui-ci entendit un son semblable et fit de même (Abû Dâoûd, 4924).

Ibn Hazm disait de ce hadith authentique qu'il n'était pas une preuve formelle
Réponse:
Quant au hadîth rapporté par Abû Dâoûd (n° 4924), si le Prophète n'a pas dit à Ibn Umar de se boucher les oreilles et si, plus tard, Ibn Umar n'a pas non plus dit à Nâfi' de le faire, c'est parce qu'ils ne faisaient que passer et ils n'écoutaient pas (istimâ'), ils entendaient (simâ') sans avoir cherché à le faire : or, c'est écouter qu'il faut éviter, mais quand on n'a pas d'autre choix que celui de passer en un tel lieu, on n'est pas obligé de se boucher les oreilles ; c'est pourquoi si le Prophète a choisi de le faire lui, il n'a pas ordonné à Ibn Umar de le faire aussi ; plus tard Ibn Umar a agi de même sans ordonner à Nâfi' de le faire : ce n'était pas obligatoire (Majmû' ul-fatâwâ, 30/212-213, Al-Mughnî, 14/55-56).
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l y a aussi un hadîth qui parle de "la clochette" ("al-jaras"winking smiley (Muslim, 2114).
Hadith sahih, personne ne l'a critiqué

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Le Prophète a aussi interdit "al-kûba" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1708, n° 1806), "al-qanîn" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1708). D'après certains savants, "al-kûba" désigne le tambour (Nayl ul-awtâr, 8/240, Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/285 et 422), et "al-qanîn" désigne un instrument à six cordes (Nayl ul-awtâr, 8/240) ou le luth (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/285)

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voilà pour certains hadith interdisant la musique
a
12 décembre 2010 00:21
Citation
1seulDieu! a écrit:
Citation
as300 a écrit:
Comment peut-on respecter quelqu'un qui dit qu'il n'ya que quarante hadith sahih? Les livres de boukhari et de muslim, on les a, on peut vérifier directement les dires de tel ou tel savant
Comment peut-on respecter quelqu'un qui traite les autres d'extremistes quand il n'est pas d'accord avec lui?
Comment peut-on respecter quelqu'un qui cherche à imposer une opinion sous couvert de la liberté d'expression?
Comment peut-on repsceter quelqu'un qui ne respecte pas la divergence d'opinions alors qu'il réclame la liberté d'expression?

Tu n'es pas à ta première incohérence Sakki

Salam aleykoum mon frère as300 ,visiblemen cest de toi qui parle cest ca ?? lol
calme toi as300 cool ,cest un frère ,malgré ses convictions ,il fo respecter meme si il te di kté un extremiste ,il fo respecter car cest un frère ,un muslim !!! kALLAH nous vienne en aide !

Je ne me suis pas senti particulièrement visé. J'ai répondu car c'est ce que je pense de lui?
a
12 décembre 2010 00:30
Au frère 1seulDieu

Pour les hadith semblant permettre la musique

Ils sont authentiques et je les cite et sont tirés de ces sites:
[www.maison-islam.com] (que j'ai cités dès le début)
[www.muslimfr.com]

Chant et musique sont-il autorisés en islam ou non ?
Par Anas • 14 mai, 2008 • Catégorie: O- La vie quotidienne

Question :

Nous avons entendu dire qu'il y a, chez certains savants musulmans, une opinion disant que le chant et la musique sont autorisés en islam. Que pouvez-vous nous en dire ?

-
Réponse :

En islam, il y a certaines catégories de musiques qui sont autorisées à l'unanimité, d'autres musiques qui sont interdites à l'unanimité, enfin certaines musiques qui font l'objet de divergences d'opinions parmi des ulémas.

-
A) Ce qui fait l'unanimité et n'est pas concerné par ce débat :

Ce qu'il faut d'emblée dire c'est que ce qui fait débat est seulement la question de savoir s'il est permis de faire ou d'écouter des chants ou de la musique en tant que divertissement, donc en tant qu'acte permis (mubâh) en soi, acte pour lequel il ne peut y avoir de récompense dans l'au-delà que par rapport à l'intention de se reposer pour pouvoir à nouveau mieux agir dans le bien. Cependant, il n'y a pas débat à propos du fait d'écouter ou de faire du chant ou de la musique en tant qu'actes cultuels en soi, en tant qu'actes qui serviraient directement à se rapprocher de Dieu : il n'y a pas débat car une telle perception est erronée à l'unanimité des savants (Islâm aur mûssîqâ, Muftî Muhammad Shafî', avec annotations de Cheikh Abd ul-Mu'izz, p. 291, p. 294).

Cette précision faite, il faut aussi dire que, même lorsque chant et musique sont adoptés comme divertissements, les cas suivants sont eux aussi hors du cadre du débat car faisant l'unanimité chez les ulémas. En effet, attachés à un cadre éthique et à une certaine vision de la vie, les musulmans sont d'accord pour dire que les cas suivants (qu'ils concernent le chant seul ou l'instrumentation musicale seule ou le chant accompagné d'une instrumentation musicale) sont hors du cadre éthique :
1) quand le contenu du chant manque aux principes musulmans (appel à la violence, grossièreté, obscénité, éloge de l'alcool, invitation à l'adultère, etc.) ;
2) quand, à côté du chant ou de la musique, se trouve un ou plusieurs éléments qui contreviennent aux principes de l'islam (ambiance malsaine, nudité, scènes obscènes, etc.) ;
3) quand chanter ou écouter le chant ou la musique est fait à un moment ou d'une façon qui entraîne un manquement dans ses devoirs vis-à-vis de Dieu ou de ses parents, etc. (pas de respect pour les horaires des prières obligatoires, délaissement des parents, manquements aux devoirs de son épouse ou de ses enfants, etc.) ;
4) quand on se laisse aller à une inversion dans l'échelle de ses valeurs et qu'au lieu que le divertissement reste un moment temporaire et secondaire permettant de se prélasser pour pouvoir ensuite mieux et de nouveau se consacrer à l'objectif de la vie (se souvenir de Dieu, L'aimer, développer sa spiritualité, agir pour le bien de la société), c'est le chant qui prend, dans l'esprit, le cœur et les actes de sa vie, la place qui est réservé à d'autres choses.

Ces points-ci sont donc hors du cadre du débat. Ce sont les autres types de chants et de musique qui font l'objet du débat que nous allons évoquer.

-
Cool Ce qui est concerné par le débat à propos du chant et de la musique :

Pourquoi y a-t-il débat ? L'islam interdirait-il les divertissements ? Non, cependant il demande que les musulmans le fassent dans une mesure saine et équilibrée. Or, le divertissement a ceci de particulier par rapport à d'autres activités que, ne causant que du plaisir et de la détente, il peut facilement mener peu à peu le joueur à devenir paresseux et insouciant de ses devoirs (vis-à-vis des hommes ou vis-à-vis de Dieu). On peut ainsi remarquer qu'il est des divertissements qui, une fois qu'une personne se met à les pratiquer, se mettent – pour reprendre l'expression de Ben Halima – à occuper une bonne partie de sa "mémoire vive" : même après le temps passé dans ces divertissements, il devient très difficile à cette personne de se concentrer dans la prière, les invocations et la lecture du Coran, ces activités spirituelles perdant leur goût et devenant "lourdes" (voir Six leçons pour les jeunes, inspirées de Sourate Youssef, Ben Halima Abderraouf, Le Figuier, p. 8). De plus, ces divertissements absorbent une bonne partie du temps de la personne, détournant celle-ci d'activités infiniment plus profitables – telles que la pratique d'un sport, les visites, les activités associatives – voire même d'activités essentielles – devoirs scolaires, service de la famille, etc. C'est pour lui éviter cela que l'islam a offert au musulman un cadre orientant ses divertissements.
"… Tout ce par quoi le musulman se divertit est "bâtil" sauf le fait qu'il tire à l'arc, le fait qu'il éduque son cheval, et le fait qu'il joue avec sa famille, car cela relève de la vérité ("al-haqq"winking smiley" (at-Tirmidhî, 1637). Certains musulmans ont cru que le terme "bâtil" signifiait ici "interdit", alors qu'il est ici employé par opposition à "haqq" ("vérité"winking smiley et qu'il signifie donc "inutile", dans le sens où le divertissement autre que ces trois-là n'est ni interdit, ni déconseillé, ni recommandé ni obligatoire, il reste juste permis en soi et ne rapporte aucune récompenses auprès de Dieu (voir ce que ash-Shawkânî a écrit à ce sujet : Nayl ul-awtâr, 8/248). D'ailleurs il n'y a pas que ces trois divertissements qui fassent exception : tout divertissement qui contribue lui aussi à atteindre un objectif voulu par l'islam fait exception et n'est pas inutile ; ainsi le Prophète a-t-il invité Aïcha à regarder le jeu des Abyssiniens, fait autre que les trois divertissements sus-cités. Un autre hadîth dénombre ainsi quatre divertissements qui font exception. Cet autre hadîth emploie d'ailleurs, pour qualifier des divertissements autres que ceux qui font exception, le terme "lahw" au lieu de "bâtil" (voir Silsilat ul-ahâdîth is-sahîha, n° 315). Il est vrai que, parmi ces divertissements autres que ceux faisant exception, il en est qui sont "interdits en soi" et sont donc à délaisser systématiquement ; cependant, les autres restent "lahw", c'est-à-dire "futiles" – dans le sens de "neutres" : ils ne rapportent ni récompense ni péché –, et restent donc purement autorisés en soi. Lire notre article au sujet des principes à propos des loisirs et divertissements.

La question qui se pose est seulement de savoir si le chant et la musique sont des divertissements qui relèvent de la catégorie "à délaisser systématiquement" ou qui relèvent de la catégorie "neutres, purement autorisés en soi du moment qu'ils sont utilisés avec modération" :
– s'ils sont à délaisser systématiquement (harâm mutlaqan), cela est à rapprocher du cas du jeu de trictrac tel qu'il est compris par la majorité des ulémas : ce jeu est systématiquement à éviter parce que susceptible de créer chez celui qui se met à y jouer un fort attachement (huwa mazinna lis-sadd 'an dhikr-illâh wa 'an-is-salât – yad'û qalîluhû ilâ kathîrih) ; même si quelqu'un se sent capable de ne pas en devenir accro, la règle est qu'il doit s'en abstenir ;
– par contre, s'ils sont permis en soi (mubâh fî nafsih, yahrum bi-l-'âridh), cela veut dire qu'en soi on peut les pratiquer mais qu'il faut arriver à le faire dans le cadre éthique voulu et avec modération ; cela est alors à rapprocher du cas du jeu de trictrac comme le perçoivent ces quelques ulémas shafiites qui pensent que ce jeu est en soi permis et qu'il ne devient interdit que dans le cas où on le joue avec une mise d'argent, ou bien où on le joue d'une façon qui détourne concrètement de l'orientation de la vie, ou bien où on y devient accro.

Pour reprendre les mots de Muftî Muhammad Shafî', la question du chant et de la musique "a fait l'objet de longs débats entre des ulémas de ces derniers siècles" (Islâm aur mûssîqâ, p. 87). Ici, nous allons aborder d'abord le cas du chant en tant que tel, ensuite celui de l'instrumentation musicale...

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B.1) Le chant seul (al-ghina-l-mujarrad) :

Par "chant seul", il faut comprendre "le chant sans accompagnement musical". Mais, déjà, qu'entend-on par "chant" ?
B.1.1) Il y a le fait de seulement prononcer des vers ou des phrases présentant des assonances et de les prononcer en modulant harmonieusement sa voix ; ce genre de poèmes est aussi parfois appelé "chant".
B.1.2) Et puis il y a le "chant" véritable, à propos duquel on s'exerce à améliorer sa voix, et que l'on chante parfois seul, parfois en public, mais qui ne contient aucun propos et aucun accompagnement contraire à l'éthique musulmane.
B.1.3) On désigne aussi parfois sous le nom de "chant" ce qui est destiné à réveiller certaines pulsions chez l'homme : il s'agit de chants dont les propos sont contraires à l'éthique musulmane (et qui relèvent donc du point A, cité au tout début).

Le type de "chant" B.1.1 est autorisé à l'unanimité (Islâm aur mûssîqâ, p. 340).

Parallèllement, le type B.1.3 est interdit à l'unanimité.

C'est le type B.1.2 qui fait l'objet d'avis divergents entre les ulémas...

– Certains ulémas hanafites et hanbalites pensent que cela est interdit, d'autres que cela est fortement déconseillé (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, 4/2664). Ces savants se fondent sur le Hadîth : "Le chant fait croître l'hypocrisie dans le cœur" (Abû Dâoûd, 4927). Certes, cette parole n'est pas authentique en tant que Hadîth du Prophète (comme l'a écrit al-Irâqî, dhayl al-ihyâ, 2/444), mais son contenu est approuvé par cette parole de Aïcha : "Abû Bakr s'est rendu chez nous alors que deux petites filles ansarites chantaient en répétant ce que les Ansârs avaient dit lors de la campagne de Bu'âth. Elles n'étaient pas des chanteuses. Abû Bakr dit : "Le son du diable dans la maison du Messager de Dieu ?" Cela se passait un jour de fête (Eid), et le Prophète lui dit : " Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (al-Bukhârî, n° 909 etc., Muslim, n° 892). Voyez : si Aïcha a tenu à préciser qu'elles chantaient mais qu'elles n'étaient pas des chanteuses, c'est parce qu'elle savait que le chant [type B.1.2] est interdit ou fortement déconseillé ; elle voulait donc dire qu'elles ne faisait que réciter d'une voix mélodieuse mais naturelle des poèmes [donc que c'était un "chant" de type B.1.1] et non un chant tel qu'en font les professionnels (type B.1.2), lequel est justement interdit ou déconseillé. De plus, Abû Bakr a bien qualifié ce chant de "son du diable", ce qui montre comment il considérait le chant. Enfin, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, il a simplement toléré ce type de chant parce que c'était un jour de fête.

– Certains autres ulémas sont d'avis qu'en soi ce type de chant est autorisé ; Wahba az-Zuhaylî a relaté cet avis de "certains autres ulémas hanafites, hanbalites et malikites" (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, 4/2664). En l'absence de texte authentique, disent ces savants, c'est la règle de la permission originelle qui s'applique. Or la parole "Le chant fait croître l'hypocrisie dans le cœur" n'est effectivement pas authentique en tant que hadîth rapporté du Prophète. Quant à la parole de Aïcha "et elles n'étaient pas des chanteuses", cela désigne le chant de type B.1.3 (c'est une des explications : voir Fat'h ul-bârî, Shar'h Muslim). Et même à considérer que cela désigne effectivement le chant de type B.1.2 (ce qui est une autre des explications : voir Fat'h ul-bârî, Shar'h Muslim), alors cela est dû à un fait particulier, qui fait aussi l'unanimité : un homme ne peut pas écouter le chant d'une femme qui n'est pas sa femme ni sa proche parente (mahram) (Al-Ihyâ, 2/438, Islâm aur mûssîqâ, p. 76, p. 270, p. 279, p. 284) ; c'est pourquoi le Prophète a interdit les chants de femmes [devant des hommes] (voir le hadîth rapporté par Ibn Mâja, n° 2128 : hassan : note de bas de page sur Al-Mughnî, 5/673). Quant à la parole de Abû Bakr "le son du diable", elle ne peut pas – d'après l'interprétation que les savants du premier avis ont donnée – être appliquée au chant de ces deux petites filles, puisque ces savants tenants du premier avis ont dit eux-mêmes qu'il s'agissait d'un "chant de type B.1.1" ; or le type B.1.1 est permis à l'unanimité (Islâm aur mûssîqâ, p. 287) ! En fait le chant de type B.1.2, fait par des hommes ou des petites filles, est permis en soi, mais il faut rester vigilant vis-à-vis de soi-même pour qu'il n'entraîne pas des choses interdites (en termes de propos, etc.), car c'est alors que cela devient "le son du diable" (Ahkâm ul-qur'ân, Ibn ul-'Arabî, 3/207). C'est donc pour cela que, d'une part, le Prophète n'a pas nié que le chant mérite ce qualificatif, et que d'autre part il l'a toléré ; s'il était systématiquement "son du diable", le fait qu'il s'agissait d'un jour de fête n'aurait eu aucune incidence. En temps normal, ce genre de chant est autorisé, mais il faut rester vigilant car cela peut devenir un "son du diable" ; cependant le jour de fête demande une plus grande tolérance et un assouplissement de la vigilance, l'accent étant alors mis sur le caractère autorisé.

Wahba az-Zuhaylî a donné préférence à ce second avis (Al-Fiqh ul-islâmî wa adillatuh, 4/2664).

Al-Albânî a quant à lui écrit que le chant qui en soi ne comporte rien d'interdit et qui est fait sans accompagnement musical (est autorisé et que) c'est en faire trop ou en écouter trop (al-ikthâr minhu) qui est mauvais (mak'rûh) (Silsilat ul-ahâdîth idh-dha'îfa, 1/246) : je ne sais cependant pas si son propos concerne le type B.1.1 ou le type B.1.2.

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B.2) L'instrumentation musicale (al-âlât al-mûssîqiyya) :

Nous avons vu plus haut, en A, qu'il y a des cas où certaines musiques sont interdites à l'unanimité. Nous n'y reviendrons pas. Ce que nous allons voir maintenant concerne les cas autres que ceux cités en A. Et ce que nous pouvons dire c'est que certaines catégories de musiques sont autorisées à l'unanimité, tandis que d'autres font l'objet de divergences d'opinions parmi des savants musulmans.

B.2.1) Un premier groupe de hadîths, qui paraît interdire les instruments de musique :

"Il y aura dans ma communauté des gens qui déclareront permis l'adultère, la soie, l'alcool et les "ma'âzif"" (al-Bukhârî, 5268). Que signifie le terme "ma'âzif" ? Ibn ul-Qayyim écrit : "Le terme "ma'âzif" désigne tous les instruments de musique ; il n'y a pas de divergence entre les spécialistes du vocabulaire à ce sujet" (Ighâthat ul-lahfân, 1/392). Ibn Hajar a écrit des lignes très voisines (Fat'h ul-bârî, commentaire du hadîth n° 5268).

Nâfi' raconte qu'un jour, Ibn Umar entendit sur son chemin le son de la flûte d'un berger. Il mit alors les doigts dans ses oreilles et écarta sa monture du chemin. Il ne cessa de demander à Nâfi' si le son était toujours audible, et c'est lorsque Nâfi' lui répondit négativement qu'il enleva les doigts de ses oreilles. Il dit alors qu'un jour, alors qu'il était en compagnie du Prophète, celui-ci entendit un son semblable et fit de même (Abû Dâoûd, 4924).

Il y a aussi un hadîth qui parle de "la clochette" ("al-jaras"winking smiley (Muslim, 2114).

Le Prophète a aussi interdit "al-kûba" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1708, n° 1806), "al-qanîn" (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 1708). D'après certains savants, "al-kûba" désigne le tambour (Nayl ul-awtâr, 8/240, Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/285 et 422), et "al-qanîn" désigne un instrument à six cordes (Nayl ul-awtâr, 8/240) ou le luth (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/285). Il faut cependant dire que ce hadîth n'est pas formel (sarîh) quant à ces instruments, car d'autres savants sont quant à eux d'avis que "al-kûba" désigne le trictrac (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/422) et "al-qanîn" un jeu de hasard pratiqué à l'époque par les Byzantins (Nayl ul-awtâr, 8/240).

B.2.2) Un second groupe de hadîths, qui semble autoriser des instruments de musique :

Le Prophète a dit : "La différence entre (la relation) permise et (celle) interdite est le tambourin et la voix" (at-Tirmidhî, n° 1088, an-Nassâ'ï, n° 1896).

Alors que Aïcha avait fait l'organisation d'un mariage, le Prophète lui dit : "Aïcha, n'aviez donc vous pas de divertissement ? Les Ansâr aiment le divertissement" (al-Bukhârî, n° 4868). Dans une autre version : "Si vous aviez envoyé une petite fille qui jouerait du tambourin et chanterait !" "Qui dirait quoi ?" "Qui dirait : "Nous sommes venus à vous, nous sommes venus à vous, salut à nous, salut à vous"" (Fat'h ul-bârî, commentaire de ce hadîth). As-Suyûtî a écrit que le terme "jâriya" désigne la fille non-pubère, comme le mot "ghulâm" indique le garçon non pubère (Islâm aur mûssîqâ, p. 189).

Amir ibn Sa'd raconte s'être rendu auprès de deux Compagnons, Qurza ibn Ka'b et Abû Mas'ûd, à l'occasion d'un mariage. Il vit des petites filles qui chantaient. Il leur dit alors : "Vous êtes deux Compagnons du Prophète, des gens de Badr [de surcroît], et on fait cela près de vous !" Qurza lui répondit : "Assieds-toi si tu le veux et écoute, et pars si tu le veux. Il nous a été autorisé de pratiquer le divertissement ("lahw"winking smiley lors d'un mariage" (an-Nassâ'ï, n° 3383). Le terme employé ici par Qurza, "lahw", ne désigne pas le divertissement en tant que tel, puisque ce n'est pas uniquement lors de mariages que les divertissements "neutres" sont permis ; ce terme désigne ici "la musique", car c'est un des noms donnés à la musique (Ighâthat ul-lahfân, 1/360). Le Compagnon voulait dire que l'emploi du tambourin a été autorisé lors des mariages.

Rubayyi' bint Mu'awwidh raconte que le lendemain de son mariage, elle reçut la visite du Prophète. Elle raconte : "Quelques petites filles jouaient du tambourin et faisaient les éloges de mes parents morts à Badr. Tout à coup l'une d'entre elles dit : "Et parmi nous se trouve un prophète qui sait ce qu'il adviendra demain". Le Prophète fit : "Délaisse ce propos et dis plutôt ce que tu étais en train de dire"" (al-Bukhârî, n° 4852, Ibn Mâja, n° 1924).

Un jour de Eid, deux petites filles ("jâriya"winking smiley chantaient et jouaient du tambourin dans l'appartement de Aïcha, alors que le Prophète était allongé et s'était recouvert le visage. Abû Bakr entra et reprocha à Aïcha cet état des choses en disant : "Un son du diable dans la maison du Messager de Dieu ?" Mais le Prophète lui dit : "Laisse-les, Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (al-Bukhârî, n° 3337 etc., Muslim, n° 892).

Après que le Prophète soit revenu d'une campagne, une servante noire vint le voir et lui dit : "J'avais fait le vœu de jouer du tambourin et de chanter devant toi si Dieu te faisait retourner sain et sauf." Le Prophète lui dit : "Si tu en avais fait le vœu, joue en, sinon ne le fais pas". Elle se mit donc à le faire. Abû Bakr entra alors qu'elle le faisait, puis Alî entra alors qu'elle le faisait, puis Uthmân entra alors qu'elle le faisait toujours, puis Omar entra, elle déposa le tambourin et s'assit dessus (at-Tirmidhî, n° 3690).

Le Prophète passait dans un lieu de Médine ; des petites filles jouaient du tambourin et chantaient ; elles disaient : "Nous sommes des petites filles de Banu-n-Najjâr ; comme il est bien que Muhammad soit notre voisin !" Le Prophète dit alors : "Dieu sait que j'ai de l'affection pour vous" (Ibn Mâja, n° 1926). D'après Cheikh Abd ul-Mu'izz, cet événement s'est passé quand le Prophète est arrivé à Médine (Islâm aur mûssîqâ, pp. 217-218, note de bas de page).

J'espère que tu ne diras plus après cela que je fais semblant de les éviter.

L'explication:
Maison-islam:
Bref, disent ces ulémas, la règle générale est que l'utilisation des instruments de musique n'est pas autorisée. Cependant, poursuivent ces ulémas, les hadîths du second groupe (B.2.2) fondent, par rapport à cette règle générale, une exception à propos du tambourin. C'est donc le tambourin seulement qui est autorisé : il constitue une exception parmi les autres instruments. Quatre avis existent ici quant aux occasions concernant cette exception :
– l'exception à la règle générale reste limitée au cas précis du mariage, exactement comme l'a souligné le Compagnon Qurza : "Il nous a été autorisé de pratiquer le divertissement ("lahw"winking smiley lors d'un mariage" ; c'est l'avis de certains ulémas (Islâm aur mûssîqâ, p. 311) ;
– l'exception à la règle générale reste limitée aux cas précis du mariage et du jour de fête (Eid) ; c'est l'avis de al-Albânî (Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, 4/142) ; cela semble aussi être l'avis de Ibn ul-Qayyim (Ighâthat ul-lahfân, 1/387) ;
– l'exception à la règle générale reste limitée aux occasions de joie : mariage, jour de fête, lendemain de mariage, retour de voyage…; c'est un avis minoritaire au sein de l'école malikite (Islâm aur mûssîqâ, p. 311) ;
– l'exception concerne le tambourin en tant que tel, et son utilisation est donc en soi permise sans précision des occasions ; c'est l'avis du 'âlim shafi'ite al-Harawî (Islâm aur mûssîqâ, p. 285).
Qu'est-ce donc que ce "tambourin", ce "duff" dont parlent des hadîths et qu'évoquent ces avis ? Il s'agirait, d'après un avis, d'une sorte de petit tambour disposant de seulement une face que l'on frappe avec la main (voir Islâm aur mûssîqâ, p. 308).

– D'autres ulémas encore sont de l'avis suivant : conformément aux hadîths du premier groupe, qui parlent des "ma'âzif", la règle générale est que les instruments de musique sont à délaisser. Cependant, les hadîths du second groupe fondent une exception par rapport à cette règle générale : l'utilisation du tambourin. Cette exception ne concerne cependant pas seulement le tambourin, mais tout instrument qui, comme lui, n'est pas employé que pour la musique et, de lui-même, ne ravit pas l'oreille quand il est utilisé ("lâ yut'rib"winking smiley, à l'instar du "qadhîb" (une sorte de baguette). Ici aussi, des interprétations différentes apparaissent quant aux circonstances d'utilisation :
– pour Ibn ul-Humâm, la permission d'utiliser de tels instruments est limitée au cas du mariage et aux occasions de joie ; hormis ces cas, l'utilisation de ces instruments est à délaisser (Islâm aur mûssîqâ, p. 265) ;
– l'utilisation de tels instruments est en soi permise sans précision des occasions ; cela semble être l'avis de Ibn Qudâma (Al-Mughnî, 14/56-57).
Reste maintenant à faire une recherche approfondie pour établir qu'est-ce qui, selon ces ulémas, entre dans la catégories de ces instruments qui sont "lâ yut'rib"…

Page de l'Islam
En effet, l'interdiction prononcée par le Qour'aane et le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à son égard tient du fait qu'elle détourne progressivement de la pensée d'Allah et même des choses essentielles de la vie. Cette interdiction porte donc sur les instruments qui n'ont pas d'autres fonctions que de produire de la musique et des sons mélodieux (comme la flûte etc...) et qui ne sont donc que des objets de divertissement ("lahw wa laïb"winking smiley , sans aucune utilité pratique au niveau matériel ou spirituel. De même, les chants qui ont pour effet de faire oublier à l'homme la vie future sont également concernés par l'interdiction, même s'ils ne sont pas accompagnés de musique. C'est en ce sens qu'il faut interpréter les Hadiths qui condamnent sévèrement la musique.

Par contre, en ce qui concerne les instruments qui ont aussi bien une fonction musicale qu'une autre fonction, comme c'est le cas du "douff" notamment, qui était employé également lors des proclamations et des annonces, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a autorisé leur emploi dans certaines situations et sous certaines conditions. Les Hadiths faisant allusion au caractère licite de certains instruments concerne donc ces cas spécifiques.

Cette classification lève ainsi toute contradiction entre les différents Hadiths et elle est tout à fait conforme à la logique islamique: Prendre le bon aspect de chaque chose, en délaissant ce qui pourrait nuire à l'être humain ou le détourner de l'essentiel.

Je ne peux vous obliger à lire les argumentations
1seulDieu, tu n'en as lu aucune
J'ai donc démontré que les hadith interdisant la musique sont sahih, sans aucune équivoque
J'ai aussi pris en compte les hadith semblant les permettre et en ayant montré que les instruments qui ont aussi une autre fonction musiclae et ne ravissant pas l'âme peuvent être autorisés sous certaines conditions
s
12 décembre 2010 10:18
Salam alaikoum


Citation
Salam aleykoum ma soeur tes dires son exact ,et kALLAH ten recompense ,jte rajouterai seulemen cest ken tan ke créature dALLAH il es importan de voir ALLAH tel kil est !!! etre mal diriger ou mal conseiller est un danger tres grave ,la plupar des freres et soeurs ke jai pu rencontrer dan differen forum ainsi ke dan la vrai vie se demande si le sheytan nessaye pa de nou tromper sur ALLAH ,et effectivemen la est le probleme de l'art ke souligne le frère Faqir , des gens a travers ses siecles on dedié leur travail et leur coeurs a ALLAH ,dan un art ou un travaill ,kel ki soit ,ils non pa fai sa pr la gloire ou les femme ou je ne sai koi encore ... mai lart a un lien avec le CREATEUR CAR CELUI KI A CREE LES ARTS ET LES DONS CEST ALLAH LE SUBLIME...le lien kon a avec notre CREATEUR depass notr imagination ! kALLAH TE GARDE MA SOEUR ! a écrit:

1seulDieu: Il faut que les frères et soeurs aient la conviction que shaytane ne les trompera pas si vraiment ils sont sincères. Iblis dit dans la sourate Al Hijr V 39/40 : Il dit: «ô mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous,à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus." Amine qu'ALLAH te garde également mon frère.

J'ai pas le temps de répondre à tous mais inchaAllah je reviendrai.
X
12 décembre 2010 10:31
Citation
soeur du sud a écrit:

1seulDieu: Il faut que les frères et soeurs aient la conviction que shaytane ne les trompera pas si vraiment ils sont sincères. Iblis dit dans la sourate Al Hijr V 39/40 : Il dit: «ô mon Seigneur, parce que Tu m'as induit en erreur, eh bien je leur enjoliverai la vie sur terre et les égarerai tous,à l'exception, parmi eux, de Tes serviteurs élus." Amine qu'ALLAH te garde également mon frère.

J'ai pas le temps de répondre à tous mais inchaAllah je reviendrai.

Bien mauvaise tournure =)

Pour le reste, mes frères et soeurs, si vous pouviez éviter les tartines de copier/coller.

Je m'étonne aussi qu'un sujet sur la musique s'étale sur 10 pages. Ibn Mas'ûd à dit que la musique fait naître l'hypocrisie dans le coeur. Cela suffit largement comme argument.

Ibn al-Qayyim dit qu'on n'a jamais vu personne dont le coeur se soit rempli à la fois d'amour pour le Coran et d'amour pour la musique. L'un chasse l'autre. On ne connait pas non plus de grand savant qui entre deux dourouss écoutait des chanteuses.
Le chant, ce n'est pas de la musique, certains savants l'ont autorisé (l'Imâm Ahmad, pour ce qui est du chant des pâtres)
s
12 décembre 2010 10:44
Citation
kims78 a écrit:
Citation
sakki a écrit:
si je comprends bien on impose une sorte de musique et on interdit les autres ce qui revient à dire nous nous avons le droit d'imposer ce que nous aimons et rendre illicite pour les autres
ici on part de la musique comme ART
ici on parle de la musique comme CULTURE
ici on parle de la musique comme symbole identitaire d'une Ouma ou Nation

bon week end

Al salam 3ala man itaba3a al hoda !

"ici on parle de la musique comme symbole identitaire d'une Ouma ou Nation "

== Simplement pour te dire, que l'identité de la Ouma de mohamad saws est LE CORAAN al kariim+la Sunna de son prophète saws...

En aucun cas, c'est la musique, pour nous musulmans!

Salam

al amdahe nabaoiya?
l'hymne nationale?
3achoura?
je hais l'hypocrisie
k
12 décembre 2010 10:49
Salam Alaykom wa rahmato lah,

as300 : baraka lah fik pour le détail et l'explication bien précise que tu nous a apporter...

Très franchement je n'ai rien à rajouter de plus, tu as complètement bien parler du sujet, et cité les avis dans leurs globalité, et tu as cité les choyoukhs les plus pertinents qui ont existé dans le monde musulman!!

MAIS.....MAIS.....MAIS.........c'est la que 1seulDieu arrive...et hurle haut et fort :NAN NAN NAN NAN, vous n'utilisez qu'une partie de la sunna....et il va reciter les deux hadiths qu'il a très mal interpreté , qu'il a compris à SA manière, et non pas d'après les tafsîr...ces deux hadiths d'ailleurs tu les as cités avec leurs explications (les deux fillettes+les ansars )....ET TOUT CELA PARCEQU'IL NE LIT PAS CE QUE LES AUTRES ONT ECRIT....

Rastapopûlos :

"Ibn Mas'ûd à dit que la musique fait naître l'hypocrisie dans le coeur. Cela suffit largement comme argument. "

Akhy, j'ai cité les avis de tout ces choyoukhs : Ibn Baz, Al-Fawzân, Hafiz ibn Hadjar, Ibn Al-Djawzî, Al-Hâfiz ibn Hadjar , An-Nawawî, Ibn Al-Qayyim, Ach-Chawkânî , Ach-Chawkânî.......et un frère les a tous renier, en disant qu'il ne fallait pas suivre l'avis des savants je cite " comme des moutons" et " qu'on avait un cerveau et un coeurs "..

Pour finir, comme le disent les choyoukhs " al halal bayin wal haram bayin", tout est bien clair sauf pour celui qui veut en faire qu' sa tete....et chacun choisit le chemin qu'il veut emprunter....wa lah al mosta3an!

Fi amani lah & salam 3alaykom
a
12 décembre 2010 11:09
Salam Rastatpopulos,

Ce sujet a fait coulé beaucoup d'encre comme pour le niqab, chaque groupe de savants affaiblissant des hadith
Simplement, la position n'est pas aussi équilibrée d'un point de vue juridique

Le hadith que tu as cité n'est pas authentique. (mais cela ne veut pas forcément dire qu'il n'a pas été prononcé par le Prophète)
Donc, on ne le retiendra pas comme preuve.

Après, tu as bien remarqué que la discussion a duré aussi longtemps car 1seulDieu nous reproche de ne pas prendre en compte les contradictions apparentes, ce qui est bien entendu faux
La fin du sujet le démontre et j'ai été obligé de remettre point par point les preuves.
X
12 décembre 2010 11:22
Je n'ai pas cité de Hadith. C'est un athar attribué à Ibn Mas'ûd.

Pour ce qui est des gens comme "1seulDieu" et d'autres sur ce forum, je suis d'avis qu'il ne faille pas polémiquer avec eux, outre mesure. Il ne faut pas croire que tout le monde cherche la vérité. Certains ne sont là que pour la polémique stérile. Il y en a d'autres, et c'est plus subtile, qui défendent la vérité, mais parce que la vérité est conforme à leur passion. Si la vérité avait été autre, ils ne l'auraient pas forcément défendue.

Je suis contre le fait d'épiloguer avec les anti-Niqaab. Car leur position n'est pas dictée par la recherche de la vérité. Mais ils n'aiment pas le Niqaab, donc il argumente contre le Niqaab.

Idem pour ceux qui s'attaquent systématiquement aux Hadiths et aux recueils de textes, arguant du fait qu'un Hadith ne puisse être fiable à 100%. Ceux-là sont des malades.

Ceux qui sont là pour discuter, échanger, rechercher la vérité, ceux-là sont différents de ceux qui suivent leur passion.

Wa Allahu a'lam.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/12/10 11:24 par Rastapopûlos.
a
12 décembre 2010 11:54
Le propos attribué à Ibn Masud n'est pas authentique.
X
12 décembre 2010 12:04
J'avais lu dans un texte d'al-Munajjid que c'était un propos authentique. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas un Hadith, donc aucun savant ne prétend que le Prophète (saws) l'a prononcé. C'est une idée soutenue par d'autres Salafs et des savants dont Ibn al-Qayyim qui affirme que la musique fait naitre l'hypocrisie dans le coeur.
f
12 décembre 2010 12:40
Assalam alaikoum

Frère as300, hier je me suis contenté de donner un résumé de la fatwa (extrait) de Cheikh al-Qardaoui, pour éviter trop de détails, et pour celui qui veut la consulter en arabe, il peut voir le lien que j’ai donné (si ça marche pas, on peut faire copier coller du lien dans un autre onglet, ça marche). Suite à ton intervention, je vais essayer de donner plus de détails concernant cette fatwa d’al-Qardaoui.
Concernant le hadith :
"Il y aura dans ma communauté des gens qui déclareront permis l'adultère, la soie, le vin et les "ma'âzifs"
Effectivement al-Qardaoui a précisé qu’Ibn Hajar a relié ce hadith, c.à.d. rendu sa chaîne continue, par neuf voies, mais toutes ces voies passent par un narrateur au sujet duquel ont parlé les Imams de critique du hadith, qui est Hicham Ibn ‘Ammâr, savant de Damas et que Ibn Mou’îne et al’Ajli ont considéré de confiance, cependant Abou Dawoud a dit à son sujet d’avoir rapporté 400 hadiths non fondés. Abou Hâtim a dit à son sujet : « sadouq (véridique) et il a changé… », de même Ibn Sayyar. l’Imam Ahmad a dit de lui : « tayyâch (je ne sais comment la traduire, comme imprudent), léger ». An-Nassâ’i a dit de lui : « pas de mal sur lui (lâ ba’ça bihi) ». Hâfidh al-Dahbi, même qu’il l’a défendu, a dit de lui : « véridique moukthir (raconte trop de hadiths), il a de ce qui est inacceptable (lahou mâ younkar) ».
Et ils n’ont pas accepté de lui le fait qu’il ne racontait de hadith (youhaddith) qu’avec salaire.
Un comme celui-ci (je rapporte ce que al-Qardaoui) son hadith ne peut être accepté dans des questions qui font objet de divergence, surtout une question comme celle-là.
Maintenant, concernant l’interprétation et le contenu du hadith, et comme c’était mentionné, l’interdiction citée dans ce hadith peut avoir deux sens, soit qu’elle va sur chaque élément (adultère, soie, vin, ma’âzifs), soit sur l’ensemble de ces éléments. Pour al-Qardaoui , c’est la deuxième éventualité (d’interdiction) qui et la plus susceptible, soulignant par là que le hadith évoque une image (vécue de nos jours), celle de se trouver pris dans un état de lahw et moujoune, se caractérisant par l’adultère, le vin et la musique, et ce qui consolide cette interprétation, le même hadith rapporté à partir du même sahabi (que le premier hadith) qui est Abou Mâlik al-Ash’ari, avec d’autres paroles :
« Apparaîtront des gens de ma communauté qui boiront l’alcool en lui donnant un autre nom. On jouera pour eux des instruments de musique et des chanteuses chanteront pour eux. Dieu les engloutira alors dans la terre et il fera d’eux des singes et des porcs »
Ce hadith a été rapporté par Ibn Mâjah, et aussi Ibn habbâne dans son sahih, et Boukhari dans son histoire (livre), avec une chaîne ne contenant pas Hicham Ibn ‘Ammâr !
Concernant le hadith :
« Nâfi' raconte qu'un jour, Ibn Umar entendit sur son chemin le son de la flûte d'un berger. Il mit alors les doigts dans ses oreilles et écarta sa monture du chemin. Il ne cessa de demander à Nâfi' si le son était toujours audible, et c'est lorsque Nâfi' lui répondit négativement qu'il enleva les doigts de ses oreilles. Il dit alors qu'un jour, alors qu'il était en compagnie du Prophète, celui-ci entendit un son semblable et fit de même. »
Al-Qardoui rapporte que Abou Dâoûd a dit à son sujet : « hadith mounkar (non reconnu) »
Al-Qardaoui dit aussi que s’il était un hadith sahih, il serait contre ceux qui le prennent comme preuve d’interdiction, car s’il était interdit d’écouter la flûte, le prophète (s.s.p) n’aurait pas demandé à Ibn Umar de l’écouter (la flûte), pour lui faire savoir qu’elle n’est plus audible, de même Ibn Umar n’aurait pas demandé à Nâfi’ de l’écouter.
Al-Qardaoui dit que le Prophète a évité d’écouter la flûte, comme il a évité beaucoup de choses permises de Dounya.
Concernant le hadith rapporté d’Ibn mass’oud
« La musique fait naître l'hypocrisie dans le cœur. »
Il dit que ce hadith n’est pas du Prophète (s.s.p), mais d’un sahabi ou d’un tâbi’i.
Moi je dis, effectivement si on passe le temps à écouter la musique, et quand cette musique nous distrait de Dieu et de son souvenir, alors ceci va faire naître en nous l’hypocrisie et l’insouciance.
Donc, et pour résumer, tout dépend de nous, de notre attitude, de notre façon d’agir et de penser. La musique peut être utilisée dans un sens positif, comme dans un sens négatif.
Ceci dit, une telle question, comme la musique, est susceptible de divergence d’avis, cette diversité il faut l’accepter, et ne pas essayer d’imposer un avis et prétendre que c’est l’avis détenant toute la vérité, alors que c’est en cette diversité qu’elle peut se manifester.
a
12 décembre 2010 12:57
Je ne comprends pas la distinction que tu fais
Le hadith c'est juste une parole. Peut-être qu'il faut préciser qund il ne s'agit pas d'un hadith du prophète...?

Néanmoins, cette parole est du prophète mais il ne s'agit pas d'un hadith authentique

J'ai trouvé cela dans Sunan Abi Daoud
4929 حَدَّثَنَا مُسْلِمُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ، قَالَ حَدَّثَنَا سَلاَّمُ بْنُ مِسْكِينٍ، عَنْ شَيْخٍ، شَهِدَ أَبَا وَائِلٍ فِي وَلِيمَةٍ فَجَعَلُوا يَلْعَبُونَ يَتَلَعَّبُونَ -
يُغَنُّونَ فَحَلَّ أَبُو وَائِلٍ حَبْوَتَهُ وَقَالَ سَمِعْتُ عَبْدَ اللَّهِ يَقُولُ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ " الْغِنَاءُ يُنْبِتُ النِّفَاقَ فِي
الْقَلْبِ " .
1
12 décembre 2010 13:27
Citation
Rastapopûlos a écrit:
Je n'ai pas cité de Hadith. C'est un athar attribué à Ibn Mas'ûd.

Pour ce qui est des gens comme "1seulDieu" et d'autres sur ce forum, je suis d'avis qu'il ne faille pas polémiquer avec eux, outre mesure. Il ne faut pas croire que tout le monde cherche la vérité. Certains ne sont là que pour la polémique stérile. Il y en a d'autres, et c'est plus subtile, qui défendent la vérité, mais parce que la vérité est conforme à leur passion. Si la vérité avait été autre, ils ne l'auraient pas forcément défendue.

Je suis contre le fait d'épiloguer avec les anti-Niqaab. Car leur position n'est pas dictée par la recherche de la vérité. Mais ils n'aiment pas le Niqaab, donc il argumente contre le Niqaab.

Idem pour ceux qui s'attaquent systématiquement aux Hadiths et aux recueils de textes, arguant du fait qu'un Hadith ne puisse être fiable à 100%. Ceux-là sont des malades.

Ceux qui sont là pour discuter, échanger, rechercher la vérité, ceux-là sont différents de ceux qui suivent leur passion.

Wa Allahu a'lam.

salam aleykoum mon frère et specialemen pr toi pensan connaitr lintention des gens ,ALLAH CONNAIT PARFAITEMEN LE CONTENU DES POITRINES ,si tu veu instaurer une partie de la sunnah instaure la ,tu aura a rendre des comptes ,si le prophète saws laisse ses deu fillettes jouer du tambourin et chantan en un jour si sacré ké laid ,cest ke cett musique ne fai pa pousser lhypocrisie ...ALLAH seul détenteur de lénorme GRACE TRANCHERA et ke ceu ki contredisen nimporte kell hadith bn courage a vou car en vrai vou contrediez ni moi ni ki ke ce soit mai vou contredisez des HADITHS SAHIHS ET DONC LA PAROLE DU MEILLEUR DES HOMMES ...
ALLAH SUFFIT KOME TEMOIN ...
n
12 décembre 2010 13:48
1seulDieu!

ce que tu dis prouve vraiment que tu ne lis meme pas ce qu on dit

Abou Mâlik Al Ach'ari (radhia allâhou anhou) rapporte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a dit: "Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique ("ma'âzif"winking smiley comme étant licites." (Boukhâri)

ce hadith a ete affaibli par ceux qui autorise la musique par des excuses BIDON

il l otn affaibli parceque ce hadith est rapporté par un sahabi, soit Abû Amir, soit Abû Malik al-ashari . Donc on ne sait pas s’il s’agit de Abû Amir ou Abou Malik donc il ceux qui autorise comme il save pas c est lequel des 2 donc il le considere faible mais les 2 sont des compagnons
un compagnon ne ment pas deja un homme pieux ne ment pas alors imagine un compagnon
et les savant ont une regle c est de ne jamais verifier au niveau du compagnon
ce hadith fait partie de sahih al boubkhari le plus haut degre d autehneciter de hadith il ya que des hadith authentiques
sahih al boukhari est le livre le + authentique apres le coran

L’Imam Ibnu-l-qayyim,, dit en réponse à Ibnu Hazm : « Ibnu Hazm, en critiquant ce hadith, n’a fait que renforcer son « batil » (le mensonge). Il a critiqué en voulant chercher à appuyer son mensonge ; pour autoriser les instruments de musique, il a prétendu que le hadith dans Al-Boukhari est coupé entre Hicham ibnu Amar et Al-Boukhari. Cette critique est tout à fait mensongère. D’une part parce que Hicham ibnu Amar est le professeur de Al-Boukhari et d’autre part parce que Al-Boukhari a mis comme condition avant d’écrire son livre de n’y mettre que les hadiths authentiques.

donc ce hadith est AUTHENTIQUE

1seuldieu! REJETTE TU UN HADITH?REJJETE TU LA PAROLE DU MESSAGER D ALLAH?
tu nous accuse de prendre que cetaines hadith masi c est toi qui fait sa

moi le hadith des 2 petite filette je el conaiis aussi bien que toi
mais ce hadith etait 2 petite filette dans la maison de aicha un chant qui pale de guerre
tu crois vraiment que c est comparable avec la muisuqe d aujourdhui?

et dans ce hadith tu remaquera que
LE SEUL HOMME AUQUEL DIEU A TRANSMIS LE SALUT EST ABOU BKAR
CROIS TU AVOIR + DE SCIENCE QUE LUI?
ABOU BAKR A DIT DANS EL HADITH INSTRUMENT DU DIABLE
ET LE PROPHETE SALAH-ALLAH ALAYHI WA SALAM NE LA PAS CONTREDIT NE LA PAS CORIGER
SI LA MUSIQUE EST HALAL COMME TU EL DIS POURQUOI LE PROPEHTE N A TIL PAS CORIGER ABOU BAKR POURQUOI LA T IL LAISSER DIRE INSTRUMENT DU DIABLE?

CE HADITH A ETE RAPPORTER PAR L IMAM AL BOUKHARI REGARDE SA VIE TU VERRA QUE IL EST TRES LOIN DE LA TROMPERIE
CE HADITH EST AUTHENTIQUE REJETE TU UN HADITH AUTHENTIQUE?
f
12 décembre 2010 14:13
Citation
as300 a écrit:
Je ne comprends pas la distinction que tu fais
Le hadith c'est juste une parole. Peut-être qu'il faut préciser qund il ne s'agit pas d'un hadith du prophète...?

Néanmoins, cette parole est du prophète mais il ne s'agit pas d'un hadith authentique

J'ai trouvé cela dans Sunan Abi Daoud
4929 حَدَّثَنَا مُسْلِمُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ، قَالَ حَدَّثَنَا سَلاَّمُ بْنُ مِسْكِينٍ، عَنْ شَيْخٍ، شَهِدَ أَبَا وَائِلٍ فِي وَلِيمَةٍ فَجَعَلُوا يَلْعَبُونَ يَتَلَعَّبُونَ -
يُغَنُّونَ فَحَلَّ أَبُو وَائِلٍ حَبْوَتَهُ وَقَالَ سَمِعْتُ عَبْدَ اللَّهِ يَقُولُ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ " الْغِنَاءُ يُنْبِتُ النِّفَاقَ فِي
الْقَلْبِ " .


Assalam laikoum

Moi, je n'ai fait que rapporter ce que dit cheikh al-Qardaoui que ce n'est pas un hadith, mais une parole d'un des sahabas ou des tâbi'înes. De toute façon, et comme je l'avais souligné, la musique peut efectivement faire naître l'hypocrisie dans le cœur, si ce cœur se distrait par elle de Dieu.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/12/10 14:14 par faqir.
a
12 décembre 2010 14:36
Citation
faqir a écrit:
Citation
as300 a écrit:
Je ne comprends pas la distinction que tu fais
Le hadith c'est juste une parole. Peut-être qu'il faut préciser qund il ne s'agit pas d'un hadith du prophète...?

Néanmoins, cette parole est du prophète mais il ne s'agit pas d'un hadith authentique

J'ai trouvé cela dans Sunan Abi Daoud
4929 حَدَّثَنَا مُسْلِمُ بْنُ إِبْرَاهِيمَ، قَالَ حَدَّثَنَا سَلاَّمُ بْنُ مِسْكِينٍ، عَنْ شَيْخٍ، شَهِدَ أَبَا وَائِلٍ فِي وَلِيمَةٍ فَجَعَلُوا يَلْعَبُونَ يَتَلَعَّبُونَ -
يُغَنُّونَ فَحَلَّ أَبُو وَائِلٍ حَبْوَتَهُ وَقَالَ سَمِعْتُ عَبْدَ اللَّهِ يَقُولُ سَمِعْتُ رَسُولَ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَقُولُ " الْغِنَاءُ يُنْبِتُ النِّفَاقَ فِي
الْقَلْبِ " .


Assalam laikoum

Moi, je n'ai fait que rapporter ce que dit cheikh al-Qardaoui que ce n'est pas un hadith, mais une parole d'un des sahabas ou des tâbi'înes. De toute façon, et comme je l'avais souligné, la musique peut efectivement faire naître l'hypocrisie dans le cœur, si ce cœur se distrait par elle de Dieu.

Frère Faqir,

je parlais au frère Rastapopulos
Le hadith est bien rapporté selon prophète, je l'ai cité textuellement du sunan abi daoud.
Mais il n'est pas authentique

Mais la version la plus connue est celui attribué à Ibn Masoud

Ensuite,

à propos du hadith d'aBou malik al ashari
Boukhari a fixé les règles de son sahih. Et Hisham était son professeur. Donc, dire cela veut dire implicitement que la chaine est continue. Je fais appel au sens critique: nous naviguons entre les avis des savants par notre raison.
Boukhari est quand meme mieux placé que Al Qardawi pour dire que ce hadith est sahih selon ses critères. Personnellement, si Boukhari dit que ce hadith est sahih et qu'il ne cite pas le lien explicite avec son professeur, c'est que cela est tellement évident....
Ce hadith est indubitablement authentique. Maintenir le contraire est une erreur et un entêtement avec autant d'argumnets
Affaiblir comme l'a fait le sheik al qardawi les autres voies de transmission explicitement continues est un argument annexe de ce dernier, mais il n'a pas affaibli la chaine de Boukhari.

Ensuite, dans l'autre version, on ne parle pas du porc ou de la soie.
Mais surtout,quel est le besoin d'énumerer le porc et la soie, avec les instruments de musique, s'ils n'étaient pas interdits?
Ceci aussi est assez clair. Et lorsque l'on a un autre hadith appuyant uniquement sur les instruments de musique de manière isolée, cela devient évident.

Tout cela pour dire que la divergence est minime chez les savants.
Mais, Ne commence pas à m'accuser de ne ps respecter la divergence des avis.
a
12 décembre 2010 14:51
La musique de toute manière et même sans parler de source religieuse n'est pas une distraction comme les autres
Même quand l'effet disparait, son effet persiste et occupe une place dans l'attention, qiu est plus ou moins grande
ceci est à mon sens, incompatible avec le fait de maintenir présente en permanence la conscience de Dieu. Ceci n'est pas du tout un argument contre le divertissement. Mais là où l'effet de permanence sur la conscience est moindre pour d'autres choses, il est quasi constant avec la musique. Et tout le monde a des expériences où on se met à ferdonner tel air de musique, ou telle chanson
Même lorsqu'il s'agit d'anashid, c'est plus la musique qui sera à la conscience plus que les belles paroles d"éloge à Dieu ou au Prophète.C'est un argument pour l'interdiction selon l'effet néfaste de la musique (Je ne parle pas de l'effet thérapeutique de la musique)
C'est la raison pour laquelle on ne peut être sûr de l'effet que la musique va avoir sur soi, ce qui constitue alors un argument pour l'interdiction de sécurité
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