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Une nation dégoûtée
m
20 mars 2006 02:05
Citation
Obs2006 a écrit:
Desole , le lien est proteger par le site , alors j essais ceci

allez a cette page :

[moroccanmp3.com]

regardez 2 eme colonne a gauche , une photo sous le nom de NOUHA .

On devrait utiliser nos ressource a notre profit , un audit americain avait trouver que l espagne gagner 8 fois plus que nous grace a notre poisson ,

J espere que le lien marchera cette fois ci

Si c'était aussi simple, pourquoi le maroc refuse de gagner 8 fois plus ?
m
20 mars 2006 02:08
Citation
Obs2006 a écrit:
Citation
a écrit:
lahlimi, c'est toi ?

non mais un observateur averti .

chapeau pour tes yeux alors grinning smiley rien qu'en observant tu nous sors des statistiques, ben dis donc.

Moi aussi je suis observateur, au début je disais 1% 25% 74%, aprés je me suis dis non, c'est 20% 40% 40% et derniérement je vais vers 10% 50% 40%.
O
20 mars 2006 02:09
Citation
a écrit:
Si c'était aussi simple, pourquoi le maroc refuse de gagner 8 fois plus ?

tu es sur la bonne voie smiling smiley

qui controle les bateaux de peche au maroc ?
m
20 mars 2006 02:11
Citation
Obs2006 a écrit:
Citation
a écrit:
Si c'était aussi simple, pourquoi le maroc refuse de gagner 8 fois plus ?

tu es sur la bonne voie smiling smiley

qui controle les bateaux de peche au maroc ?

Ah je vois grinning smiley et pourquoi ils ne veulent pas gagner 8 fois plus ?
O
20 mars 2006 02:13
parce que c est gerer a l ancienne , ils ne veulent pas gerer ce business a l americaine ou ne savent pas et en faire un empire , ils veulent simplement vendre le poisson frais et laisser les autres faire le business internationale .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/06 02:13 par Obs2006.
m
20 mars 2006 02:18
Citation
Obs2006 a écrit:
parce que c est gerer a l ancienne , ils ne veulent pas gerer ce business a l americaine ou ne savent pas et en faire un empire , ils veulent simplement vendre le poisson frais et laisser les autres faire le business internationale .

Faire du biz, c'esty faire du biz. Si la possibilité est offerte pour maximiser les gains, elle serait engagée. Donc ç'aurait été "eux" ou d'"autres", l'équation serait similaire. LE poisson est une industrie qui obeit à des techniques mais surtout à la maitrise des circuits de commercialisation du produit fini, si on veut créer plus de valeur ajoutée et donc de rentabilité. Je te conseille de lire le rapport mckinsey sur ce secteur, il est trés instructif.
O
20 mars 2006 02:37
je ne possede pas de bateaux de peche smiling smiley

Mais je me rappelle bien de cet audit d une firme americaine qui disait que le maroc ne gagnait pas assez d argent vis a vis de l espagne alors qu elle utilisait notre poisson et savait bien le commercialiser dans le monde entier .
m
20 mars 2006 02:50
Citation
Obs2006 a écrit:
je ne possede pas de bateaux de peche smiling smiley

Mais je me rappelle bien de cet audit d une firme americaine qui disait que le maroc ne gagnait pas assez d argent vis a vis de l espagne alors qu elle utilisait notre poisson et savait bien le commercialiser dans le monde entier .

Je te crois et c'est sûrement vrai. Mais entre le constat et prendre le marché aux espagnols, c'est un gouffre. Ce n'est pas aussi simple.
M
20 mars 2006 07:03
Citation
Obs2006 a écrit:
Desole , le lien est proteger par le site , alors j essais ceci

allez a cette page :

[moroccanmp3.com]

regardez 2 eme colonne a gauche , une photo sous le nom de NOUHA .

On devrait utiliser nos ressource a notre profit , un audit americain avait trouver que l espagne gagner 8 fois plus que nous grace a notre poisson ,

J espere que le lien marchera cette fois ci

je viens de voir ca. Ici en Amerique, il y a des restaurants du monde entier. ils font le McDonald style de business(je ne said pas si vous connaissez le Mc Business en detail). le government marocain est parmi les meilleurs mondial governments, mais il faut renverser l'echele. ils sont abscent et ne peuvent jamais faire quelque chose. ils sont occuppes de ce qu'ils vont voller au Maroc et ils ne s'interessent jamais au business.

si on ouvre une company de restauration Marocaine Ici on Amerique, les Americains vont monger tous le poisson Marocain qui n'existent pas dans le marchet Americain. c'est quelquechose faisable mais malheuresement les embassateurs marocain ne sont pas la pour le benefit du Maroc.

par contre la chine a un system de restauration qui porte different noms come "china town" "chinese restaurant"... et n'ont pas ce que le maroc a. j'ai lit l'autre fois les japonaises fishent le poison au maroc.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/03/06 07:12 par Moroccan_sherif.
z
20 mars 2006 07:51
Moroccan_Sherif, arretez le massacre mon ami smiling smiley
V
20 mars 2006 08:44
Citation
zaki7 a écrit:
Moroccan_Sherif, arretez le massacre mon ami smiling smiley


Zaki a raison ; utilise le langage des signes , et laisse cette pauvre langue de moliére tranquille ClapClap
y
20 mars 2006 11:09
Salam à tous,

Je lance un appel à tous les volontaires, ceux qui veulent que les choses avancent, que cette situation change, à vous tous :

- Connaissez-vous des contacts, des associations (ONG) qui peuvent nous donner des infos concretes sur le problème des Etudiants, des Chomeurs diplomés au Maroc ?


Merci de répondre concretement...


Le débat d'idées peut être interessant.. Celui de savoir qui a tort ou raison aussi... Mais là il s'agit d' URGENCE .


Avec quelques uns qui se reconnaitront, nous essayons d'obtenir des infos concretes.

Merci de nous aider, d'aider Khalid et les autres, de vous aider vous même !


PS : Merci Siryne, Larbi_batma et toutes les bonnes volontés !
PS : Au fur et à mesure que nous aurons des infos, nous les communiquerons... A chacun de faire selon ce sa conscience et ses possibilités...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/03/06 13:21 par yassy37.
s
20 mars 2006 13:32
Les données concernant le Maroc

L’enseignement post-baccalauréat au Maroc à la rentrée 2005-2006 comprend 375.000 étudiants que va-t-il leur advenir quand ils auront leurs diplômes d’enseignement supérieur ? That is the question ?

Les jeunes Marocains détenteurs de diplômes universitaires sont touchés par le chômage à hauteur de 27% et le secteur privé est devenu le principal employeur au Maroc, avec 76,6% dans le milieu urbain. Les compétences marocaines, à l’intérieur et encore bien plus à l’extérieur, ne sont pas structurées pour travailler en réseaux et n’exploitent pas tous les potentiels des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Chiffre donné par le Premier Ministre lors des Assises de l’Emploi tenu à Skhrirat les 22-23 septembre 2005

Plus de 60 % des lauréats des écoles d’ingénieurs partent à l’étranger - l’exode des informaticiens en particulier s’accélère.

Le taux de chômage au Maroc, en milieu urbain, est aux alentours de 20%. La tranche d’âges la plus touchée est celle de 15 à 24 ans. Celui des diplômés de l’enseignement supérieur 33% et celui des non diplômés 8% (1999 Direction des Statistiques).

Il y aurait actuellement 200.000 licenciés chômeurs selon le Secrétaire général de l’Association Nationale des Diplômés Chômeurs au Maroc (M. Abdelwahad Al Qadil - Mai 2005) et de celui du Groupement des Cinq Hauts Cadres Chômeurs (M. Moha El Idrissi) que j’ai interviewé à la fin d’avril 2005. Il y a plus d’une dizaine d’associations au Maroc pour la défense des diplômés chômeurs qui sont souvent maltraités par les forces de l’ordre lors des manifestations qu’elles organisent.

Les recommandations des Assises de l’Emploi tenues récemment à Skhrirat, sous la présidence du Premier Ministre, sont motivées par des considérations utilitaires celles de la création des postes et d’une adéquation entre les besoins en main d’œuvre et la formation universitaire. Ceci sous la pression d’instances internationales telles que la Banque Mondiale. La soi-disant réforme de l’enseignement universitaire est, à mes yeux, une catastrophe nationale dont les effets néfastes dureront au moins 10 à 15 ans si on la reprend à neuf dès maintenant. Une des recommandations de ces Assises concerne la création d’un Observatoire de l’Emploi. Beaucoup d’observatoires ont été créés par le passé et on attend encore des résultats.

L’utilitaire n’est pas à négliger mais il doit être une conséquence non pas une finalité de l’enseignement supérieur. La constitution de l’Union Internationale des Universités met en exergue sa constitution, « Le droit de poursuivre la connaissance pour la connaissance et de suivre sa quête là où elle peut mener ».

Le danger qui guette les universités du Tiers monde c’est le non-respect de ce principe fondamental. On parle déjà de « connaissances utiles, pratiques orientées vers les besoins de l’emploi ». Il n’appartient pas au savoir de suivre l’emploi mais plutôt à l’emploi de suivre l’évolution du savoir et ses besoins.

Lorsque j’étais avec vous il y a quatre ans les responsables de l’AMGE m’ont informé qu’au cours des quatre années précédentes aucun Marocain diplômé de Polytechnique n’était retourné au Maroc. Le Président de l’AMGE, M. Imad Bouziane, en réponse à un message électronique que je lui ai envoyé il y a quelques jours m’écrit :

En ce qui concerne le nombre d’étudiants ayant terminé leurs études en grandes écoles (la notion de grande école étant aussi à revoir, ici, je ne vous donnerais que les chiffres des parisiennes), il est possible de tabler sur 140/150 chaque année à Paris (ingénieurs et commerciaux...), donc 700/800 diplômés en 5 ans. Pour ce qui est de ceux qui reviennent, à court terme, même pas le quart, la plupart préférant passer 2/3/4 ans à l’étranger avant de rentrer ... un bon tiers des diplômés, à fort potentiel, préférant s’éloigner du marché de l’emploi marocain définitivement... Ces chiffres sont approximatifs mais très réalistes.

Le Maroc, classé 124ème au monde pour son développement humain (Rapport PNUD 2005) d’où le retard énorme qu’il a à rattraper quoique disent les communiqués officiels. Il est 131ème sur 194 pays en matière de respect de la liberté de la presse (Freedom House, 2004) et 77ème sur 194 pays selon l’Index de Corruption de Transparency International de 2004.

A noter, aussi, une détérioration du respect de l’état de droit et de liberté d’expression. Je crois pouvoir en parler en connaissance de cause ayant été interdit pour la sixième fois à donner une conférence en juin dernier à Tétouan dont le thème était « Démocratie et Droits de l’Homme au Maroc ? » C’est à la suite de cette interdiction qu’est né le mouvement « BARAKA » au Maroc. (Voir, [www.elmandjra.org])

Un autre indice de la qualité de la vie est celui du nombre de Marocains qui essaient de quitter le territoire clandestinement (al harraga) - ceux qui brûlent leurs papiers d’identification. Ce chiffre est supérieur à 25.000 par an (les brûleurs). Selon l’Organisation Internationale des Migrations 21.000 marocains auraient été refoulés de l’Espagne en 2001. Si on indexait les taux d’humiliation par pays on figurerait dans les premières tranches. (Voir, Mahdi Elmandjra, Humiliation à l’Ere du Mega-Imperialisme, Ed. Ennajah Al Jadida, Casablanca, 2003).

On craint et on combat les compétences telle est la meilleure indication d’une situation de sous-développement et on ne tient pas à renouveler ses connaissances à un moment où l’ensemble des connaissances de l’humanité double tous les sept ans et où 90% de ce savoir aurait été produit au cours des trente dernières années selon Richard Knight. Comment faire face à une explosion d’un savoir qui produit plus de 6.000.000 d’articles publiés dans 65.000 revues spécialisées tous les ans. Plus de 2500 titres de nouveaux livres sont publiés tous les jours.Cette estimation de Richard Knight date de 1995.

Selon Alvin Toffler l’analphabète d’aujourd’hui est celui qui « ne sait pas désapprendre pour pouvoir apprendre à réapprendre. » Je pense que la nécessité de mettre à jour ses connaissances est une cause majeure de l’exode des compétences. Jamais la définition du Général de Gaulle du savant n’a été aussi pertinente. Il disait qu’ « un savant est celui qui connaît l’étendu de son ignorance." Je crois que le sous-développement peut se définir aujourd’hui comme une situation où l’on combat les compétences nationales innovatrices et créatrices et où l’on encourage la somnolence professionnelle et la médiocrité docile qui facilitent la corruption, l’abus des droits humains et la servilité aux Grandes Puissances. Une des conséquences négatives de la libéralisation à outrance et de la privatisation concerne la recherche scientifique qui ne trouve plus de masse critique (budget national) et qui se voit transférer dans les pays acquéreurs des grandes entreprises de l’Etat. Parmi les meilleurs exemples citons les cas de Maroc Telecom et de Redal (eau et électricité).

Malheureusement, les importantes sommes transférées au Maroc par les travailleurs migrants ne sont pas redéployées en faveur de la recherche mais sont surtout placées dans l’immobilier et d’autres investissements spéculatifs. En 2003 ces transferts en devises s’élevaient à 35 millions de dirhams soit près de 10% du PIB. Le Maroc se place au 4e rang mondial après l’Inde, le Mexique et les Philippines dans ces transferts. (Voir « Mohammed Nadif, Migration et développement au Maroc : Quelles Perspectives ? », Communication au Parlement Européen le 30-01-2005). Selon Lahcen Mahraoui, qui est Président de L’Association des biologistes marocains -Biomatec, les jeunes chercheurs formés en France partent s’installer ailleurs, notamment aux Etats Unis, parce que la recherche française n’est plus à même de leur offrir une situation stable, un salaire décent, même après 8 - 10 ans d’étude, et encore moins des conditions de travail satisfaisantes. Le budget de la recherche biomédicale aux Etats-Unis est 50 fois supérieur à celui de l’INSERM.


Les défis

Les défis se situent à la fois au niveau de la solidarité dans l’ « espace » et dans le « temps ». La solidarité dans l’espace c’est la participation et la démocratie ; celle dans le temps c’est l’anticipation. Lorsqu’on additionne les deux on obtient l’innovation et la créativité.

Sans l’élimination de l’analphabétisme et une sérieuse réduction de la pauvreté on ne saurait lutter contre l’exode des compétences.

Un défi que l’on doit souligner c’est celui d’apprendre à avoir confiance en soi et à compter sur soi-même. Cela facilite la détermination d’un parcours et de ses finalités. Sans finalités il n’y a pas de système ou comme le dit Von Bertalanfy « If there is a purpose there is a system » (On Systems, 1942).

Faire face à un système d’éducation délabré dont la qualité baisse jour après jour et rechercher des palliatifs à ses insuffisances. Lutter en faveur d’une plus grande liberté d’expression et de la défense de la dignité humaine sans lesquelles il est difficile sinon impossible de progresser.

Essayer de contribuer par tous les moyens possibles à la réduction des énormes écarts dans les revenus et de la corruption qui est favorisée par le népotisme et le clientélisme. Tenter de rehausser la crédibilité afin d’abaisser la démoralisation. Eviter l’aliénation sans se braquer en maintenant un minimum de souplesse et en évitant la rigidité sans abandonner son propre système de valeurs.

Un modèle de développement totalement inadéquat et sans pertinence politique, économique ou socioculturelle. Le problème majeur de la communication culturelle à l’intérieur du pays et avec les autres pays.


Valeurs

Braudel : « On reconnaît une civilisation à ce qu’elle refuse d’emprunter ». Gandhi : « Je veux que toutes les cultures du monde soufflent autour de ma maison aussi librement que possible mais je refuse qu’aucune d’entre elles me déséquilibre »

Question de l’allégeance aux valeurs : il ressort d’une enquête récente menée par un institut de sondage américain (PEW) que les pays arabes accordent une bien plus grande allégeance à l’Islam qu’à celle de la nation. Dans le cas du Maroc cette préférence représentait l’avis de 80% de la population.

Le pluralisme linguistique favorise la diversité. Evolution de l’utilisation des langues dans le monde. A l’heure actuelle 90% des résultats des principales recherches scientifiques sont publiés en anglais et même en France à peu près la même proportion des chercheurs français publient en anglais.

Ayant suivi le problème de l’exode des compétences depuis plus de trente ans, j’ai finalement changé d’attitude à l’égard des universitaires et chercheurs marocains à l’étranger cela fait une dizaine d’années compte tenu de mes fréquents contacts avec eux et d’un échange de plus de 1000 messages électroniques sur cette question. Aujourd’hui je leur dis : « votre pays est là où vous vous épanouissez et où l’on encourage la recherche scientifique ». J’ai vu ce qu’il advenait à la majorité de ceux qui étaient retournés et comment on les traitait, d’après leur correspondance, au point où beaucoup d’entre eux revenaient là ou ils se trouvaient.

Mahdi Elmandjra Paris, le 30 septembre 2005


Tanmia, le portail du développement au Maroc
siryne
c
20 mars 2006 15:12
si cruel ce maroc, quant tu vois des notables analphabétes à des postes de deputés ou de conseillers régionnaux, tu te dis, ce n'est pas pourrien qu'on fait partie du tiers monde
H
20 mars 2006 15:33
Citation
Moroccan_sherif a écrit:
Obs, if I come to open something in Morocco and they do for me what they did for that guy in the clip. I will comeback and buy me an F16 and bomb shit out of them grinning smiley


I’ll pay for the missiles grinning smiley
H
20 mars 2006 16:09
Le Maroc est malheureusement dans un attentisme cruel pour nos jeunes. Des industries hautement créatrice d’emplois sont délibérément laissées de coté ou très mal exploitées. Je prends deux exemples :

1- Les centres d’appel. Le Maroc a attendu que des opérateurs européens voient notre potentiel et viennent proposer du business pour nos hommes d’affaires et des emplois pour nos jeunes. Nous n’avons pris le devant que très tard, à tel point que nous sommes aujourd’hui largement dépassé par des pays comme la Tunisie ou l’inde. Des marocains qui ouvrent leurs centres d’appels et vont chercher des contrats à l’étranger reste u phénomène rare et qui date seulement des deux dernières années. Un créneau très prometteur et très créateur d’emploi que l’état peut encourager et guider, et que notre bourgeoisie peut exploiter.
2- L’autre exemple dont je veux parler est celui de la pêche que Obs a soulevé précédemment. Encore un autre secteur très créateur d’emploi mais géré de façon atrocement artisanal. A l’exception de quelques hauts gradés de l’armée, le secteur reste pour sa grande majorité entre les mains de petits propriétaires d’embarcations ne profitant que d’une infime partie de ce que ce secteur peut générer comme revenu pour le Maroc. Même les hauts gradés gèrent leurs affaires dans ce milieu comme de petites fermes familiales.

Nos milieux d’affaires sont frileux et ne font pas confiance à notre économie et l’état se contente des déclarations de principe et des beaux discours. Pendant ce temps la des générations entières se jettent à la mer, ou sont perdu dans leur désespoirs à tous jamais.
m
20 mars 2006 19:09
Citation
Hichamo a écrit:
Le Maroc est malheureusement dans un attentisme cruel pour nos jeunes. Des industries hautement créatrice d’emplois sont délibérément laissées de coté ou très mal exploitées. Je prends deux exemples :

1- Les centres d’appel. Le Maroc a attendu que des opérateurs européens voient notre potentiel et viennent proposer du business pour nos hommes d’affaires et des emplois pour nos jeunes. Nous n’avons pris le devant que très tard, à tel point que nous sommes aujourd’hui largement dépassé par des pays comme la Tunisie ou l’inde. Des marocains qui ouvrent leurs centres d’appels et vont chercher des contrats à l’étranger reste u phénomène rare et qui date seulement des deux dernières années. Un créneau très prometteur et très créateur d’emploi que l’état peut encourager et guider, et que notre bourgeoisie peut exploiter.
2- L’autre exemple dont je veux parler est celui de la pêche que Obs a soulevé précédemment. Encore un autre secteur très créateur d’emploi mais géré de façon atrocement artisanal. A l’exception de quelques hauts gradés de l’armée, le secteur reste pour sa grande majorité entre les mains de petits propriétaires d’embarcations ne profitant que d’une infime partie de ce que ce secteur peut générer comme revenu pour le Maroc. Même les hauts gradés gèrent leurs affaires dans ce milieu comme de petites fermes familiales.

Nos milieux d’affaires sont frileux et ne font pas confiance à notre économie et l’état se contente des déclarations de principe et des beaux discours. Pendant ce temps la des générations entières se jettent à la mer, ou sont perdu dans leur désespoirs à tous jamais.

tu te plante largement, le Maroc est la 1ére destination des centres d'appels en afrique loin devant la tunisie ou l'ile maurice.
z
20 mars 2006 19:41
Masque86, t'es rapide smiling smiley

Effectivement, le Maroc a devancé de loin la tunisie en quelques années seulement, il est la destination numéro 1 francophone pour les centres d'appels. La comparaison avec l'Inde n'est pas utile car l'Inde n'est pas un pays francophone, elle ne concurrence pas le Maroc et le Maroc ne la concurrence pas. Ce n'est pas le meme marché...
b
20 mars 2006 19:43
Citation
zaki7 a écrit:
Masque86, t'es rapide smiling smiley

Effectivement, le Maroc a devancé de loin la tunisie en quelques années seulement, il est la destination numéro 1 francophone pour les centres d'appels. La comparaison avec l'Inde n'est pas utile car l'Inde n'est pas un pays francophone, elle ne concurrence pas le Maroc et le Maroc ne la concurrence pas. Ce n'est pas le meme marché...

T'as une preuve de ce que tu dis?
H
20 mars 2006 19:54
Mon message etait pourtant clair.
Le Maroc s'est fait guidé dans ce chemin. Il n'a pas pris les devant même l'énorme potentiel humain. On attend que les operateurs europeens viennent nous voir.

L'inde est un concurent pour le Maroc mais j'en ai parlé comme model et non comme conccurent. Pour ton information zaki l'inde a formé récemment 3000 personnes à parler francais pour attirer des opérateurs francophones. Les indiens prennent le devant pour attirer les clients. L'inde forme également des agents anglophones parlant avec l'accent de la région qu'il cible. Un appel venant du texas sera dirigé vers un agent qui parle avec l'accent du sud etc. Un politique active et non pas passive comme la notre.
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