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Nouveau camouflet pour l’Algérie
l
18 octobre 2006 19:24
Citation
azl95 a écrit:
Une toute petite question , lui citoyen Algèrien , quel est son interrêt dans cette histoire , mais pour l'amour de Dieu une réponse d'un citoyen et non d'un diplomate en poste????

Moi personnellement, je n'ai aucun intérêt, mais quand je vois des mensonges gros gros comme la mosquée de H2, Je ne peux que saisir mon clavier pour apporter quelques corrections.

Ce journal est une insulte pour le lecteur marocain.
a
18 octobre 2006 19:27
P L alors que ce que tu nous proposes comme source d'information? ptetre almojahid?
l
18 octobre 2006 19:36
Citation
auscasa a écrit:
P L alors que ce que tu nous proposes comme source d'information? ptetre almojahid?

Non, je n'aime pas la propagande, d'ou qu'elle vient. Les articles que je poste sont tout le temps de la presse internationale, j'aimerai bien que certains font de même sur ce forum, et qu'ils arrêtent de nous souler avec la propagande. winking smiley
z
18 octobre 2006 20:07
Une autre rien que pour toi P-L smiling smiley Tjs pas de reponse sur les questions posees ci-haut par les intervenants?


Sahara : le Portugal pour une solution consensuelle et démocratique dans le cadre de l'Onu

18.10.2006 | 17h57

Le Portugal soutient une solution à la question du Sahara acceptable par toutes les parties, démocratique et dans le cadre des Nations unies, a déclaré l'ambassadeur du Portugal à Rabat, Joao Rosa La. A l'issue d'un entretien, mercredi à Rabat, avec le président du Conseil Royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORCAS), Khalihenna Ould Errachid, le diplomate portugais a indiqué que cette rencontre a porté sur le projet d'autonomie proposé par le Maroc.

«Je suis venu discuter avec la direction du Corcas pour recueillir des informations sur ce projet, à la veille du débat qui doit avoir lieu au Conseil de sécurité de l'ONU concernant le rapport du secrétaire général des Nations unies sur le Sahara», a-t-il dit.

Il a rappelé que le Portugal, au même titre que plusieurs autres pays, s'était abstenu lors du vote de la résolution sur l'autodétermination à la 4e Commission de l'ONU, déplorant «qu'il ne puisse pas y avoir un texte de consensus entre le Maroc et l'Algérie».
| MAP
l
19 octobre 2006 18:46
Tout le monde est pour une solution dans le cadre de l'ONU, même le Polisario winking smiley

Pendant ce temps: [www.un.org]


Kofi Annan recommande des négociations directes pour assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental


18 octobre 2006 – Dans un rapport publié aujourd'hui, le Secrétaire général a recommandé au Conseil de sécurité d'inviter le Maroc et le Front POLISARIO à engager des « négociations directes, sans conditions préalables, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette d'assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

« Les pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie, devraient être également invités à ces négociations et seraient consultés séparément sur les questions qui les touchent directement, conformément au format qui avait été appliqué au cours du mandat de mon précédent Envoyé personnel, James A. Baker III », affirme le Secrétaire général dans son dernier rapport sur la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), établi sur la base de l'évaluation des activités de son Envoyé personnel Peter van Walsum.

« Une fois que les parties auront répondu favorablement à l'appel du Conseil, je formulerai d'autres propositions concernant le format des négociations, le rôle de l'Organisation des Nations Unies et d'autres modalités », dit Kofi Annan, qui recommande au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la Mission pour une nouvelle période de six mois, jusqu'au 30 avril 2007.

« Si aucune des deux parties ne peut accepter cette approche ouverte à tous, il n'y aura pas de négociations. Il s'agirait là d'un sérieux revers pour le Maroc, qui souhaite vivement que la communauté internationale reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara occidental », souligne le Secrétaire général.

Mais, insiste le rapport, « un revers pour l'un n'est toutefois pas automatiquement une victoire pour l'autre, et le Front POLISARIO ne devrait pas se réjouir non plus, car à mesure que se prolonge l'impasse, la communauté internationale s'accoutume inévitablement de plus en plus à l'exercice d'un contrôle du Maroc sur le Sahara occidental ».

« L'accord de pêche conclu en juillet 2006 entre l'Union européenne et le Maroc en est un excellent exemple. Après avoir consacré juste un peu plus d'un an à sa mission, mon Envoyé personnel est convaincu que le Front POLISARIO serait bien inspiré d'entamer des négociations maintenant, tant qu'il règne au Conseil de sécurité un consensus autour de l'idée selon laquelle une solution politique négociée doit prévoir l'autodétermination du peuple du Sahara occidental », souligne Kofi Annan.

« Durant la visite qu'il a récemment effectuée dans la région, mon Envoyé personnel a demandé à ses interlocuteurs laquelle des deux options avait leur préférence, de la poursuite de l'impasse ou de négociations sans conditions préalables. Des responsables du Front POLISARIO ont répondu qu'ils opteraient pour la poursuite de l'impasse, en ayant pleinement conscience que cela ne pouvait que mener à la reprise de la lutte armée », souligne le rapport.

« Certains d'entre eux ont ajouté que même si les dirigeants du Front POLISARIO devaient continuer à appeler à la retenue, il pourrait devenir impossible de résister à la pression exercée par les jeunes Sahraouis frustrés qui voulaient se battre. Ces déclarations ont apporté un éclairage quelque peu différent sur le sentiment qu'avait mon Envoyé personnel quant à l'existence d'une large tendance à la résignation eu égard au statu quo concernant la question du Sahara occidental », indique Kofi Annan.

Au plan militaire, le rapport rappelle que « le cessez-le-feu est entré en vigueur le 6 septembre 1991. Aujourd'hui, 15 ans plus tard, les parties militaires n'ont toujours pas de contacts directs, ce qui continue d'avoir un effet négatif sur la confiance mutuelle et d'empêcher l'adoption de procédures qui pourraient aider à stabiliser la situation pendant les périodes critiques », souligne le Secrétaire général, qui a engagé les parties à coopérer avec la MINURSO et à lever les entraves à ses activités.

Dans le domaine humanitaire, le rapport se félicite du fait que les échanges de visites familiales entre le territoire et les camps de réfugiés de la région de Tindouf reprendront bientôt. « Les communautés comptent sur ces visites pour maintenir le contact entre les membres de familles qui ne se sont pas vues depuis plus de 30 ans ».

Il appuie aussi la recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) tendant à ce que « tout soit mis en ?uvre pour assurer le respect, par tous les acteurs, des droits de l'homme du peuple du Sahara occidental ».

La question du Sahara occidental a été abordée récemment à la Quatrième Commission de l'Assemblée générale (voir le compte-rendu de la séance).

[www.un.org]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/10/06 18:47 par peace_and_love.
19 octobre 2006 19:37
"car à mesure que se prolonge l'impasse, la communauté internationale s'accoutume inévitablement de plus en plus à l'exercice d'un contrôle du Maroc sur le Sahara occidental ».


"Des responsables du Front POLISARIO ont répondu qu'ils opteraient pour la poursuite de l'impasse,"
"Avec un H majuscule"
z
19 octobre 2006 19:44
Pour resumer, Annan demande au Polisario d'exercer leur autodetermination en abandonnant le referendum. mmm, pkoi cela s'apparente-t-il a l'exercice d'une autonomie? smiling smiley



Annan asks Sahrawis to drop referendum demand

afrol News, 18 October - In his last action on Western Sahara as UN Secretary-General, Kofi Annan today told Sahrawis they should drop their demand for negotiating with Morocco that there must be a referendum with independence as an option. The UN has recognised Western Sahara's right of self-determination and an independence referendum for thirty years.

Morocco and the Western Sahara's exiled Polisario government should "drop any preconditions and begin negotiations" to try to find a lasting solution to their long-standing conflict Mr Annan says, calling in a report for a six-month extension of the UN's peacekeeping mission in the disputed territory.

Such preconditions – Morocco's demand that its sovereignty over Western Sahara be recognised and Polisario's demand that there must be a referendum with independence as an option – "can be discussed within the negotiations instead," Mr Annan says in his latest report to the UN Security Council on the work of the UN Mission, known as MINURSO.

"Obviously such demands could be raised by the respective parties in the course of the negotiations," Mr Annan writes. "[But] such negotiations will not get off the ground unless the Security Council makes it absolutely clear that the exercise of self-determination is the only agreed aim of the negotiations."

The UN's Security Council and its General Assembly on uncountable occasions have treated Western Sahara as a decolonisation case, and since the Moroccan occupation in 1975, it has demanded a referendum over independence among Sahrawi citizens. Morocco and Polisario also have signed several agreements handing over the organisation of such a referendum to the UN, which has constituted the mission of MINURSO for 15 years.

A call for the Sahrawis to give up their that there must be a referendum with independence as an option will undoubtedly provoke the Polisario leadership, whose President Mohamed Abdelaziz only on Sunday had sent a message of congratulations to the new UN Secretary General, Ban Ki-moon, reminding him of the Sahrawis' "legitimate right to self-determination and independence in accordance with the UN Charter."

Further in Mr Annan's last report on Western Sahara before he steps down at the end of this year, he warns that new fighting could erupt in the disputed territory. Mr Annan said Polisario leaders had told his Personal Envoy to Western Sahara, Peter van Walsum, that they preferred continued impasse to unconditional talks, "realising full well that this could only lead to renewed armed struggle."

"Some of them added that even if the leadership of the Polisario Front should continue to call for restraint, the pressure of frustrated young Sahrawis who wanted to fight might become impossible to resist," the report warned. Most of the Saharawi population has been living in desolate conditions in three refugee camps close to the Algerian desert town of Tindouf for three decades.

Given the role MINURSO plays in maintaining the ceasefire, Mr Annan recommended that its mandate be extended until 30 April 2007, six months beyond its current expiration date. MINURSO was established in 1991 to monitor the ceasefire and organise a referendum on self-determination in the former Spanish colony.

By staff writer

© afrol News
k
19 octobre 2006 19:46
Citation
peace_and_love a écrit:
Tout le monde est pour une solution dans le cadre de l'ONU, même le Polisario winking smiley

Pendant ce temps: [www.un.org]


Kofi Annan recommande des négociations directes pour assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental


18 octobre 2006 – Dans un rapport publié aujourd'hui, le Secrétaire général a recommandé au Conseil de sécurité d'inviter le Maroc et le Front POLISARIO à engager des « négociations directes, sans conditions préalables, afin de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette d'assurer l'autodétermination du peuple du Sahara occidental ».

« Les pays voisins, l'Algérie et la Mauritanie, devraient être également invités à ces négociations et seraient consultés séparément sur les questions qui les touchent directement, conformément au format qui avait été appliqué au cours du mandat de mon précédent Envoyé personnel, James A. Baker III », affirme le Secrétaire général dans son dernier rapport sur la Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO), établi sur la base de l'évaluation des activités de son Envoyé personnel Peter van Walsum.

« Une fois que les parties auront répondu favorablement à l'appel du Conseil, je formulerai d'autres propositions concernant le format des négociations, le rôle de l'Organisation des Nations Unies et d'autres modalités », dit Kofi Annan, qui recommande au Conseil de sécurité de proroger le mandat de la Mission pour une nouvelle période de six mois, jusqu'au 30 avril 2007.

« Si aucune des deux parties ne peut accepter cette approche ouverte à tous, il n'y aura pas de négociations. Il s'agirait là d'un sérieux revers pour le Maroc, qui souhaite vivement que la communauté internationale reconnaisse sa souveraineté sur le Sahara occidental », souligne le Secrétaire général.

Mais, insiste le rapport, « un revers pour l'un n'est toutefois pas automatiquement une victoire pour l'autre, et le Front POLISARIO ne devrait pas se réjouir non plus, car à mesure que se prolonge l'impasse, la communauté internationale s'accoutume inévitablement de plus en plus à l'exercice d'un contrôle du Maroc sur le Sahara occidental ».

« L'accord de pêche conclu en juillet 2006 entre l'Union européenne et le Maroc en est un excellent exemple. Après avoir consacré juste un peu plus d'un an à sa mission, mon Envoyé personnel est convaincu que le Front POLISARIO serait bien inspiré d'entamer des négociations maintenant, tant qu'il règne au Conseil de sécurité un consensus autour de l'idée selon laquelle une solution politique négociée doit prévoir l'autodétermination du peuple du Sahara occidental », souligne Kofi Annan.

« Durant la visite qu'il a récemment effectuée dans la région, mon Envoyé personnel a demandé à ses interlocuteurs laquelle des deux options avait leur préférence, de la poursuite de l'impasse ou de négociations sans conditions préalables. Des responsables du Front POLISARIO ont répondu qu'ils opteraient pour la poursuite de l'impasse, en ayant pleinement conscience que cela ne pouvait que mener à la reprise de la lutte armée », souligne le rapport.

« Certains d'entre eux ont ajouté que même si les dirigeants du Front POLISARIO devaient continuer à appeler à la retenue, il pourrait devenir impossible de résister à la pression exercée par les jeunes Sahraouis frustrés qui voulaient se battre. Ces déclarations ont apporté un éclairage quelque peu différent sur le sentiment qu'avait mon Envoyé personnel quant à l'existence d'une large tendance à la résignation eu égard au statu quo concernant la question du Sahara occidental », indique Kofi Annan.

Au plan militaire, le rapport rappelle que « le cessez-le-feu est entré en vigueur le 6 septembre 1991. Aujourd'hui, 15 ans plus tard, les parties militaires n'ont toujours pas de contacts directs, ce qui continue d'avoir un effet négatif sur la confiance mutuelle et d'empêcher l'adoption de procédures qui pourraient aider à stabiliser la situation pendant les périodes critiques », souligne le Secrétaire général, qui a engagé les parties à coopérer avec la MINURSO et à lever les entraves à ses activités.

Dans le domaine humanitaire, le rapport se félicite du fait que les échanges de visites familiales entre le territoire et les camps de réfugiés de la région de Tindouf reprendront bientôt. « Les communautés comptent sur ces visites pour maintenir le contact entre les membres de familles qui ne se sont pas vues depuis plus de 30 ans ».

Il appuie aussi la recommandation du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) tendant à ce que « tout soit mis en ?uvre pour assurer le respect, par tous les acteurs, des droits de l'homme du peuple du Sahara occidental ».

La question du Sahara occidental a été abordée récemment à la Quatrième Commission de l'Assemblée générale (voir le compte-rendu de la séance).

[www.un.org]



adios sahara amigos et maintenant je vais changé de nationnalité et tu peut me considéré comme algerien cher hamid!!!
m
20 octobre 2006 00:07
Priere d´eviter les insultes et attaques personnelles, et de recentrer les echanges sur le vif sujet.
Merci de votre comprehension.
"Marocainement vôtre"The moderator [url]http://www.yabiladi.com[/url]
b
20 octobre 2006 02:32
Je ne connais pas spécialement ce sujet, bien qu'il soit trés important, je voudrai savoir si à l'heure actuelle le maroc est gagnant, ou si c plutôt l'algérie qui en tire un bénefice plus grand.
c
20 octobre 2006 02:45
le maroc dépensent des milliards pour le sahara
t
20 octobre 2006 08:53
si le Maroc dépensent des milliards au Sahara c´ est pour ameliorer les infra-structures et augmenter le niveau de vie de la population du sud du Royaume, alors que l´ algerie pratique la diplomatie de valises de dollars en depensant des milliards de dollars seulement pour acheté les petit pays à reconnaitre le "Polisario".
Alors Mr creazysmiling smiley tu vois maintenat la difference entre le Maroc et l´ algerie.
a
20 octobre 2006 16:32
Une analyse tres interessante de Francois Soudan (Redacteur en chef du magazine Jeune Afrique l´intelligent) sur le dernier rapport du HCDH sur les droits de l´hommes dans le Sahara:

__________________________________________________
Tempête du désert
MAROC - 15 octobre 2006 - par FRANÇOIS SOUDAN

Un rapport du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) sur la situation au Sahara occidental et dans les camps du Polisario à Tindouf, en Algérie, provoque un imbroglio diplomatique.

C’est l’histoire d’un rapport, qui, en principe, aurait dû demeurer confidentiel, mais dont la divulgation, à quelques jours d’une échéance importante pour les acteurs du conflit saharien - le dépôt par le Maroc auprès du Conseil de sécurité des Nations unies de son projet d’autonomie -, déclenche une vraie tempête de sable entre Rabat, Alger et Genève


Pourquoi Genève ? Parce que c’est là que siège le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme (HCDH) que dirige la Canadienne Louise Arbour. Souvent critiquée pour son manque d’efficacité, cette institution s’efforce depuis quelques années de s’imposer sur un marché où les ONG tiennent le haut du pavé. D’où l’idée, lancée à la mi-2005, d’une enquête sur la situation des droits humains au Sahara occidental sous administration marocaine et dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf, en Algérie.

Après plusieurs mois de négociations avec les parties concernées, la « mission Sahara » du Haut-Commissariat commence son travail. Trois spécialistes la composent : le Suisse Christophe Giraud, un ancien de la Croix-Rouge, l’Allemande Karine Lick, coordonnatrice monde arabe du HCDH, et la Libanaise Roueida el-Haj, chargée du Maghreb. Le 15 mai dernier, l’équipe est à Rabat. Elle se rend ensuite à Laayoune, puis à Tindouf, jusqu’au 23 mai. Curieusement, alors que sa feuille de route initiale prévoyait une étape à Alger, elle rentre alors directement à Genève. La visite de la mission dans la capitale algérienne n’aura lieu que le 19 juin, le temps d’un aller-retour dans la journée.

Le 8 septembre, les enquêteurs achèvent leur copie et remettent un rapport de seize pages, en anglais, au haut-commissaire (voir fac-similé ci-contre). « Ce rapport n’est pas public, précisent-ils à deux reprises dans le texte, il est exclusivement destiné à l’Algérie, au Maroc et au Front Polisario. » Le 5 octobre, pourtant, l’APS, l’agence de presse officielle algérienne, en publie de larges extraits, relayée deux jours plus tard par les quotidiens El País et Le Monde, puis par le site Internet du Polisario, qui en diffuse l’intégralité - y compris les recommandations de confidentialité.

Vive émotion au Maroc, où Mohamed Benaïssa, le ministre des Affaires étrangères, se fend d’une longue lettre de protestation adressée à Louise Arbour (avec copie à Kofi Annan, le secrétaire général) dans laquelle il met en cause à la fois la méthode employée et le contenu du rapport. On est d’autant plus agacé à Rabat que le sujet est ultrasensible. Le 4 octobre, la veille donc de la divulgation du document, les autorités marocaines avaient en effet annulé in extremis le déplacement que devait faire au Sahara occidental une petite délégation de parlementaires européens. Elles avaient découvert que trois députés sur cinq étaient membres de l’intergroupe des amis du Polisario…

La grosse colère marocaine, ainsi que les raisons qui ont incité l’Algérie et les indépendantistes sahraouis à rendre public un rapport destiné à un cercle restreint de diplomates, s’expliquent clairement à la lecture dudit document, consacré pour l’essentiel à la situation des droits de l’homme au Sahara marocain. À en juger par le nombre d’activistes, d’ex-détenus, d’avocats et d’ONG de sensibilité indépendantiste reçus à Laayoune par les enquêteurs - et qui, tous, se sont ouvertement plaints de « harcèlements » et d’« intimidations » de la part des autorités marocaines -, la délégation du HCDH a manifestement pu travailler en toute liberté du côté occidental du mur. « Ses membres ont pu rencontrer toute personne avec qui ils ont jugé utile de s’entretenir », reconnaît le rapport. En revanche, les quelques paragraphes consacrés aux droits de l’homme dans les camps de Tindouf en disent long sur l’atmosphère très coréenne (du Nord) qui semble y régner. « Tous les rassemblements publics auxquels la délégation a assisté ont été organisés soit par le Front Polisario, soit par ses organisations de masse », notent les enquêteurs, qui reconnaissent n’avoir jamais « entendu qu’un seul point de vue ». Résultat : pas une seule voix discordante, « aucune plainte » ni « aucune allégation de violation » des droits élémentaires. Quant aux entretiens du 19 juin avec des responsables du ministère algérien des Affaires étrangères, ils n’ont manifestement été que de pure forme : « Les autorités algériennes ont réitéré […] qu’en dépit de la présence des réfugiés sur son territoire, la responsabilité des droits humains est assumée par le gouvernement de la RASD. »

Le problème est que, s’agissant des camps de la Hamada de Tindouf, le rapport du HCDH s’en tient à ce simple descriptif. Au lieu de reconnaître explicitement ce qui se lit, en creux, à chaque ligne - à savoir l’impossibilité d’enquêter dans un contexte aussi opaque et verrouillé - et d’avaliser sans distance les explications du Polisario, lequel justifie son statut de parti unique et l’absence de toute élection démocratique par « les circonstances extraordinaires » et « la nature temporaire » (depuis trente ans !) de la situation, les enquêteurs ont incontestablement rendu un rapport à la fois déséquilibré et politiquement engagé.

Les autorités de Rabat n’ont eu en outre aucun mal à souligner qu’en préconisant « dans les meilleurs délais » la mise en œuvre « du droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental » (en d’autres termes : le référendum, solution incontournable, selon Alger et le Polisario), la mission du HCDH s’était largement écartée des termes de sa feuille de route initiale.

Le fait que les enquêteurs, qui ont manifestement écouté avec beaucoup d’attention les doléances des Sahraouis indépendantistes de Laayoune, exigent de l’administration marocaine un respect plus attentif et plus assidu des libertés de réunion, d’expression et d’association est évidemment une bonne chose. Nul n’ignore après tout dans le territoire que la dure répression de l’« Intifada » de mai 2005 et des manifestations qui ont suivi a donné lieu à des débordements coupables de la part des forces de l’ordre. Mais que ces mêmes enquêteurs ignorent délibérément la situation des droits de l’homme dans les camps du Polisario et fassent l’impasse sur les rapports publiés ces dernières années par Amnesty International, France Libertés ou l’U.S. Refugees Committee pose problème.

Pour Louise Arbour et pour l’organisme onusien qu’elle dirige, c’est une question de crédibilité. Pour le gouvernement marocain, c’est un peu la rançon des « cent fleurs » et de l’ouverture voulues par Mohammed VI : plus un État se veut démocratique, plus on exige de lui. Le cas d’Aminatou Haydar est la parfaite illustration de cette évolution et de ses conséquences. Sahraouie indépendantiste de Laayoune, elle achève en cette fin octobre une tournée européenne et américaine entièrement sponsorisée par le Front Polisario, dont elle est un peu l’égérie. Mais c’est avec un passeport marocain qu’Aminatou Haydar voyage. Et c’est le Sahara sous administration marocaine qu’elle s’apprête à regagner, une fois terminé son travail de sensibilisation sur le thème de la violation des droits de l’homme dans les « provinces du Sud ». Imagine-t-on une seconde un dissident du Polisario quitter Tindouf, dénoncer la situation dans les camps, puis y revenir ? Deux obstacles rédhibitoires à cela, tous deux relevés dans le rapport du HCDH. Le premier, tout à fait exact, est qu’à l’exception des membres de la nomenklatura titulaires de passeports diplomatiques algériens, les quatre-vingt-dix mille Sahraouis de Tindouf « ne détiennent aucun document identitaire reconnu dans le monde » - ils ne peuvent donc pas voyager. Le second, surréaliste, est que la mission « n’a pas été en mesure » de repérer un seul opposant au Polisario dans les camps. La question ne se pose donc pas. CQFD.
z
20 octobre 2006 18:32
Pkoi ne laissent-ils meme pas une semaine a Alger pour feter une pseudo-victoire diplomatique? smiling smiley

Nouveau rapport depose a l'ONU:



Ducarme : "Le Polisario doit rendre des comptes"

20.10.2006 | 16h20


Denis Ducarme, député libéral belge, estime que le Polisario doit rendre des comptes pour les crimes qu’il a commis envers les populations de Tindouf. Membre de la commission d'enquête qui vient de soumettre un rapport à l'ONU, il déclare que l'Europe doit assumer ses responsabilités.

ALM : Quelle suite, d'après vous, sera donnée au rapport préparé par la commission d'enquête dont vous êtes membre ?

Denis Ducarme : L’objectif du rapport s’inscrit tout d’abord dans une volonté de sensibiliser la Communauté internationale à la vie de femmes et d’hommes qui ont vu leurs droits humains méprisés au profit d’intérêts politiques. Ce rapport est d’abord la photographie de la vie de ces victimes. C’est dans ce sens que nous avons souhaité que cette publication soit fondée sur le recueil d’un très grand nombre de témoignages. C’est pour cette raison que le travail a été aussi long et a nécessité de multiples rencontres tant à Bruxelles, Madrid, Rabat et Laâyoune.

Afin d’éveiller le plus grand nombre de nations à cette situation, le rapport sera transmis aux Parlements des pays membres de l’Union européenne, à la Commission européenne, au Parlement européen, au Congrès des Etats-Unis d’Amérique mais également aux pays du Maghreb et aux principaux pays ayant reconnu la RASD. J’estime qu’il est du devoir de l’Europe d’assumer pleinement son rôle de puissance internationale, de veiller au respect des droits de l’Homme et de s’investir plus largement dans les processus de règlement des conflits. Dans le sens du processus Euro-Méditerranée, l’Europe doit donc être plus active dans sa relation au Maghreb, cela vaut aussi pour le dossier du Sahara occidental et pour ce qui concerne ses volets humanitaire et politique.

Les suites, elles, devraient être multiples. Primo, il faut savoir que le Front Polisario dispose de centaines d’associations à travers toute l’Europe, il était important que les représentants de ces Etats soient pleinement informés des témoignages de ces victimes et des violations des droits de l’Homme dont ces dernières accusent le Front Polisario. Secundo, j’ai veillé très particulièrement à ce que ce rapport fasse la lumière sur les droits de l’Enfant dans les écoles placées sous autorité du Front Polisario dans la région des camps de Tindouf. J’ai pu recueillir de multiples témoignages de jeunes personnes qui ont suivi un cursus dans ces écoles et mettre à jour de multiples méthodes éducationnelles en parfaite contradiction avec la Convention internationale des droits de l’Enfant. Ces méthodes vont de l’embrigadement politique à des cours de théorie militaire selon les témoins. Plus grave encore, à partir de dix ans, des enfants sont régulièrement sélectionnés afin d’être envoyés sur l’île de la jeunesse à Cuba où ils reçoivent un enseignement politique, sont mis au travail dans les champs de canne à sucre et de tabac et sont maintenus à Cuba, parfois plus de dix ans, sans contact avec leur famille. Le manque de moyens financiers du Front Polisario pour son programme éducationnel ne justifie naturellement de telles violations de la Convention internationale des droits de l’Enfant. Le représentant du Polisario que j’ai pu rencontrer à de multiples reprises à Bruxelles m’a confirmé que 1000 à 2000 jeunes Sahraouis étaient actuellement installés à Cuba et que plusieurs centaines y avaient encore été envoyés en 2005-2006. Dans ce cadre, il est utile de noter que l’aide humanitaire européenne en faveur des populations sahraouies repose sur une aide alimentaire, pour la santé et relative en faveur de l’éducation. Ce troisième volet consiste en une aide européenne qui vise à la réhabilitation et à la construction d’écoles. La poursuite de l’aide européenne en la matière devrait être conditionnée à l’évolution conforme des méthodes éducationnelles dispensées par le Polisario.
Tertio, la question du respect des droits de l’Homme dans cette région, si elle est fondamentale, me semble également être un rappel utile à la situation politique.
Le statu quo dans le dossier du Sahara occidental est en lui-même un blocage à l’évolution positive de la question des droits de l’Homme dans la région, mais également aux perspectives politiques, même lointaines, de constitution d’un Maghreb politique.

Dans ce rapport, vous affirmez en substance avoir été empêché de vous déplacer à Tindouf. Pourquoi, à votre avis, une telle attitude de l'Algérie ?

A ce stade, je n’estime pas avoir été empêché de quoi que ce soit par l’Algérie. Ma dernière entrevue avec l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles laisse plutôt présager un déblocage du dossier et la possibilité qui me sera donnée de visiter les camps de Tindouf.

Le rapport que vous avez présenté à la quatrième commission de l'ONU est "tombé" presque au même moment que celui du Haut conseil des droits de l'Homme qui a véhémentement critiqué le Maroc et sans le moindre reproche au Polisario. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

Je me rangerai à ce propos, assez volontiers, à l’opinion publiée par François Soudan dans le dernier numéro de «Jeune Afrique». L’ouverture démocratique dont fait preuve le Royaume du Maroc en fait à mes yeux le pays arabe le plus avancé politiquement. L’IER, qui n’était pas une démarche facile, a vu le Maroc reconnaître les crimes de son passé. Seul le Chili ou l’Afrique du Sud s’étaient jusque-là engagés dans une démarche similaire. Les efforts faits pour ce qui concerne le Code de la famille mettent également le Maroc sur la voie du progrès.

La plus grande liberté d’expression qui réside aujourd’hui au Maroc a fait, tel que le rapport du HCDH le reconnaît explicitement, sans doute une partie de la différence.
Les habitants des camps de Tindouf étaient-ils aussi libres de leurs propos que les Marocains de Laâyoune ? Il faut oser cette question. Après avoir reçu l’accord des témoins que j’ai rencontrés, je transmettrai au HCDH une copie des témoignages que j’ai pu recueillir concernant les violations relatives aux droits de l’Enfant. Ceux-ci complèteront et éclaireront sans doute davantage l’analyse du HCDH. Mais au-delà de la contestation ou des recours que le Maroc peut produire à l’égard du rapport du HCDH, j’estime que la voie royale sur laquelle il peut s’engager afin de faire les démonstrations qui s’imposent, réside en sa volonté encore plus prononcée à avancer dans les grands chantiers de démocratisation.

En Belgique, une initiative de Pierre Galland à la fin des années 1970, en faveur des Khmers rouges, a suscité un grand scandale à Bruxelles. Comment aujourd'hui une partie de la classe politique belge se permet-elle de cautionner et défendre une organisation comme le Polisario ?

La démocratie libérale européenne implique de permettre à chacun d’avoir et d’exprimer ses choix politiques, même les plus tranchés, en toute liberté. Si je désapprouve le sénateur Pierre Galland qui est président de la coordination européenne de soutien au Polisario, je ne comprends pas non plus comment le Parti socialiste belge peut être en accord avec les thèses défendues par ce Monsieur Galland. Le Mouvement réformateur (droite) auquel j’appartiens est historiquement le premier parti libéral démocrate constitué en Europe. Les origines de notre philosophie politique reposent sur une promotion des droits humains, des libertés et de l’émancipation individuelle. Nous n’avons sur cette base que peu de points communs avec le Polisario et ses origines doctrinales… L’Internationale Libérale se réunira d’ailleurs entre le 9 et le 11 novembre à Marrakech afin de prendre de nouvelles positions dans le dossier du Sahara occidental, j’y présenterai mes conclusions.
Le lobbying intense du Polisario en Europe a néanmoins convaincu bon nombre de représentants politiques européens. C’est le cas en Belgique, en Italie, dans les pays scandinaves et naturellement en Espagne. Lesquels s’impliquent souvent de manière très militante au sein de diverses associations. Je suis convaincu que le rapport que nous avons produit réveillera l’esprit critique d’un certain nombre d’entre eux.

Plusieurs sources évoquent également des ressortissants mauritaniens exécutés de manière sommaire par le Polisario. Pourrait-on envisager, le cas échéant, une autre enquête là-dessus ?

Toute situation par rapport à laquelle des questions relatives aux droits de l’Homme se posent nécessite de la rigueur, mérite examen, vérification des sources et enquête. Je me tiens à l’écoute du gouvernement mauritanien.

Est-ce que vous, en tant que politique belge, seriez partant pour soutenir une action en justice en Europe, par exemple, contre le Polisario sur la base de plaintes documentées et bien ficelées ?

Naturellement. Au-delà du rapport de notre commission, au-delà de mon exposé devant les Nations unies ou encore du travail opéré au sein de l’Internationale Libérale, la logique veut que cette action politique relative à la reconnaissance de ces violations des droits de l’Homme se prolonge devant les instances qui ont vocation à faire la vérité. Cette instance, c’est la Justice. Elle, seule, est fondamentalement habilitée à reconnaître les violations des droits de l’Homme, à en condamner les auteurs et à reconnaître aux personnes ayant subi ces violences les droits inhérents au statut de victime. Mes contacts avec Maître Ziane, bâtonnier de Rabat et ancien ministre des Droits de l’Homme, déboucheront peut-être sur une action semblable. En outre, une particularité du système judiciaire belge dénommée de «Compétence universelle» permet à toute victime qui peut prouver un lien suffisant avec la Belgique de déposer une plainte devant les juridictions nationales même si l’objet de cette plainte est de droit international. Ici encore, j’ai fait savoir ma disponibilité à l’égard des victimes sahraouies.

On remarque aussi que l'affaire du Sahara devient aussi un enjeu politique en Belgique avec l'implication des communautés immigrées du Maghreb. Qu'en est-il d'après vous ?

C’est un enjeu politique en Belgique au sens où mon pays, qui est un des six pays fondateurs de l’Union européenne, entend demeurer un moteur de cette Union politique dans la vocation qu’elle a à porter davantage à travers le monde les valeurs européennes de liberté, de solidarité, de tolérance et de justice.
C’est un enjeu politique en Belgique au sens où mon pays vient d’être élu pour deux ans au Conseil de sécurité des Nations unies et c’est pourquoi j’ai choisi de présenter ce dossier devant l’ONU le mois dernier. C’est en première ligne que la Belgique traitera du règlement politique de la question du Sahara occidental. C’est donc dès aujourd’hui, qu’au titre de député belge, j’entends me mobiliser.
Pour bien connaître les représentants des communautés immigrées du Maghreb que je côtoie régulièrement pour ce qui concerne les dossiers relatifs à l’organisation de l’Islam en Belgique que je traite au Parlement belge, je dirai que l’intensité de leur implication au niveau du dossier du Sahara est variable selon les milieux et les générations. Je suis néanmoins convaincu d’une chose à ce propos, l’intérêt et le travail de représentants politiques européens en faveur de dossiers touchant au Maghreb, a également vocation à resserrer encore les liens entre ces communautés et leur pays d’accueil.

Question un peu "spéciale" : est-ce que vous envisagez, par exemple, la Belgique "amputée" de la Flandre comme le revendiquent les partisans de l'extrême droite flamande ?

La majorité des Belges, qu’ils soient francophones ou néerlandophones, tiennent à l’Etat belge. Une partie non négligeable de la classe politique flamande aspire par contre à l’évolution du fédéralisme belge vers le confédéralisme ou encore à une indépendance de la Flandre. Ceux-ci arrêteront le niveau de leurs ambitions le moment venu. Si dans l’avenir, la majorité des Flamands souhaite cette indépendance et la prend, je n’ai rien contre.
A l’heure supranationale portée par l’Union européenne, ce type de modifications territoriales nationales ne constitue pas une grande difficulté à surmonter. Avec Bruxelles, la Belgique francophone est un projet politique et collectif viable tant dans une dynamique européenne qu’à travers une coopération renforcée avec notre voisin francophone.

Le Maroc se prépare à soumettre à la communauté internationale un plan d'autonomie pour le Sahara dans le cadre de son intégrité territoriale nationale. Quel regard portez-vous sur une telle initiative comme éventuelle issue à ce conflit ?

Le premier élément qu’il faut naturellement regretter pour ce qui concerne la résolution politique du dossier du Sahara occidental est le blocage relatif à l’absence d’accord intervenu pour ce qui a trait à l’actualisation de la liste électorale du recensement espagnol. Un blocage qui ne permit pas de concrétiser l'option du référendum.
Deuxièmement, concernant la proposition marocaine qui a le mérite d’exister et de relancer le dossier, il est utile de noter que celle-ci devra rencontrer l’accord du Polisario et de l’Algérie pour être considérée comme une solution au problème.
La nature des relations entre les trois parties n’apparaît pas toujours avoir atteint le niveau de sérénité requis pour sortir du dossier par le haut. Une amélioration préalable des relations bilatérales semble donc essentielle.
Troisièmement, on peut estimer au regard de l’histoire politique du Maroc, qui est un Etat centralisé par nature, que le choix de cette régionalisation constitue une certaine prise de risque. Ceci doit être interprété comme une démonstration de la volonté du Maroc à aller de l’avant. Il faut souhaiter que les partenaires du Maroc dans le dossier du Sahara occidental soient sensibles à cette démonstration. Pour conclure, cette proposition marocaine, qui a naturellement tout son sens, pourrait encore voir sa légitimité politique internationale renforcée si elle s’appuyait sur une «consultation populaire» des Sahraouis habitant la province du Sahara occidental.

Source: Aujourd'hui le Maroc
l
20 octobre 2006 18:39
Cette Aminatou Haydar ,qui ne connait probablement rien de l'histoire de la région et qui croit défendre quelque chose rend au Maroc un immense service elle est la preuve indiscutable que les sahraouis vivant dans les provinces du Sud sont libres comme tous les autres farfelus du royaume elle ressemble à s'y méprendre à l'autre illuminée Nadia et tant d'autres arrivistes dans le domaine politique.ive le Maroc et vie le roi Mohamed VI.
z
20 octobre 2006 19:57
Aminatou Haidar ne le cache pas d'ailleurs, elle a declare hier qu'elle n'a jamais mis le pied a tindouf et qu'elle ne connait pas le Polisario smiling smiley Elle a un probleme de droits de l'homme avec le Maroc qu'elle veut exploiter en probleme de territorialite du pays. Une sorte de revanche. Et elle le fait avec un passeport marocain toujours en cours de validite smiling smiley Les choses ont bien change et c'est tant mieux pour la democratie du pays. A ces detracteurs on repond desormais avec des arguments et plus avec des emprisonnements, du moment qu'il n'y a pas de casse de biens publics.


Citation
lunik a écrit:
Cette Aminatou Haydar ,qui ne connait probablement rien de l'histoire de la région et qui croit défendre quelque chose rend au Maroc un immense service elle est la preuve indiscutable que les sahraouis vivant dans les provinces du Sud sont libres comme tous les autres farfelus du royaume elle ressemble à s'y méprendre à l'autre illuminée Nadia et tant d'autres arrivistes dans le domaine politique.ive le Maroc et vie le roi Mohamed VI.
z
20 octobre 2006 20:18
Surtout ne rigolez trop pas a la partie en gras smiling smiley

A. Haïdar : «Pour les droits de l’Homme, je suis pour l’autodétermination. Pour la cause,...

C’est une très belle femme qui sort du siège de la Fondation France-Libertés à Paris où elle a été reçue par Danielle Mitterrand, la veuve du président français.
ImageVêtue d’un jean, de bottes et d’une chemise sur laquelle elle a posé une melhfa -habit traditionnel des femmes sahraouies- Aminatou Haïdar est de passage en France dans le cadre de sa tournée internationale. Cette dernière l’a menée entre autres aux Etats-Unis, en Suède, en Afrique du Sud, en Espagne et en Italie. Agée de 40 ans, Aminatou Haïdar se positionne aujourd’hui comme l’un des leaders de cette nouvelle génération de militants sahraouis vivant au Sahara occidental. Son discours s’articule autour de deux arguments audibles à l’international : les abus des droits de l’Homme au Sahara occidental régulièrement dénoncés par les ONG et le droit à l’autodétermination des Sahraouis, acté par les Nations Unies. Aussi cynique que cela puisse paraître, sa légitimité, Aminatou Haïdar la doit en grande partie au… Maroc qui la lui a servie sur un plateau d’argent. D’abord en l’enlevant avec 70 personnes un 21 novembre 1987 à Laâyoune, à la veille de la visite d’une commission technique des Nations Unies. Elle ne sera libérée que 3 ans et 7 mois plus tard et a passé la quasi-totalité de sa détention arbitraire les yeux bandés dans des prisons secrètes. Elle a été torturée à de multiples reprises (coups, décharges électriques, attachée sur une planche…), notamment au PC de la Compagnie mobile d’intervention (CMI) de Laâyoune. Le 17 juin 2005, alors qu’elle manifestait à Laâyoune, aminatou Haïdar est de nouveau interpellée. Blessée lors de son arrestation, elle a dû se faire poser 12 points de suture sur la tête. Elle est condamnée en décembre 2005 à sept mois de prison pour divers chefs d’inculpation, pour la plupart liés à la participation et l’incitation à des protestations violentes. Elle a attendu son procès en prison à Laâyoune où, avec d’autres activistes sahraouis, tous appuyés par Amnesty International, elle a observé une grève de la faim de 51 jours. Aminatou Haïdar a été libérée le 17 janvier 2006. Pendant sa détention, le Parlement européen lui a décerné le prestigieux prix des droits de l’Homme Andreï Sakharov. Le Maroc lui a depuis restitué son passeport, ce qui lui permet de se faire la porte-parole des Sahraouis, oeuvrant pour l’autodétermination dans le monde entier. Son discours est sans ambiguïté, excepté sur un point : le Front Polisario. D’un côté, elle prend soin de souligner qu’elle n’en est pas membre, refusant de commenter les dissensions au sein du mouvement indépendantiste et évitant ainsi d’être associée à son actuelle direction. De l’autre, elle utilise la logistique internationale du Polisario pour porter son message. Et révèle la lutte de pouvoir qui s’annonce entre la vieille garde de Tindouf et les jeunes pousses du Sahara occidental.

En quelques années, on a vu émerger au Sahara occidental une jeune génération d’activistes sahraouis dont vous faites partie avec Ali Salem Tamek. Comment votre génération est-elle née ?
En réalité, nous avons émergé en 1994, date à laquelle nous avons commencé à travailler sur la problématique des droits de l’Homme afin d’expliquer à l’extérieur ce que vivent les Sahraouis. Personne n’était au courant de ce qui se passait, compte-tenu du quadrillage militaire et médiatique de la zone depuis 25 ans. On a commencé à frapper aux portes des ONG marocaines et internationales de défense des droits de l’Homme. Au Maroc, la seule à nous avoir ouvert sa porte a été l’AMDH. Parmi cette génération figurent plusieurs des Sahraouis qui ont été emprisonnés pendant des années dans les bagnes et les prisons secrètes de Hassan II et qui ont été libérés en 1991. C’est mon cas. Nous sommes décidés à éclaircir le sort de ceux qui n’en sont jamais sortis et à faire juger les responsables de ces crimes. Aujourd’hui encore, plus de 500 Sahraouis sont portés disparus.

Quelles sont vos revendications politiques, surtout celles qui concernent l’avenir du Sahara occidental… ?
Nous revendiquons le respect de nos droits les plus élémentaires comme, par exemple, la liberté de nous réunir. Nous revendiquons également le respect de la légalité internationale, à savoir notre droit à l’autodétermination.

Etes-vous pour l’autodétermination ou pour l’indépendance du Sahara occidental ?
En tant que défenseur des droits de l’Homme, je suis pour l’autodétermination. En tant que citoyenne et militante sahraouie, je suis pour l’indépendance. Si les Sahraouis venaient à choisir l’autonomie, je quitterais le Sahara occidental.

En tant qu’activiste sahraouie, dans quelles conditions travaillez-vous au Sahara occidental ?
Pour nous contrecarrer, les autorités marocaines nous intimident : interdiction de voyager à l’extérieur, confiscation de passeports, licenciements professionnels abusifs, détentions arbitraires, confiscation de véhicules, mutations des fonctionnaires sahraouis vers le nord du Maroc, pressions sur nos proches et les gens que nous visitons, gel des salaires. J’étais employée de la municipalité de Boujdour depuis 2000 et l’on a arrêté de me verser mon salaire en 2005.

Mais vous avez récupéré votre passeport…
Je l’ai récupéré en mai 2005, après quinze années de confiscation, grâce à Amnesty International qui a exercé de fortes pressions sur les autorités marocaines. J’avais aussi introduit un recours auprès du tribunal administratif d’Agadir qui avait statué en ma faveur. Enfin, lorsque des membres du bureau des droits de l’Homme du Département d’Etat Américain nous ont visités, au Sahara occidental, nous leur avons parlé de ce problème de passeport.

Que pensez-vous du projet d’autonomie marocain ?
Cela ne m’intéresse pas d’en parler car les Sahraouis sont attachés à leur droit à l’autodétermination. Un soulèvement populaire a commencé au Sahara occidental le 21 mai 2005 et continue jusqu’à aujourd’hui. Le Maroc veut cacher cette réalité mais cela confirme que nous ne voulons rien d’autre à part l’autodétermination. Si le Maroc considère que les Sahraouis vivant au Sahara occidental veulent être marocains et que ceux de Tindouf sont pour l’indépendance, pourquoi empêcher une délégation du Parlement européen de se rendre au Sahara occidental ?


--Et du Corcas ?
Je n’accorde aucun intérêt au Corcas et considère que notre seul représentant est le Front Polisario.


--La direction actuelle du Front Polisario est contestée dans les campements de Tindouf (cf. encadré). On y accuse notamment Mohamed Abdelaziz de s’être accaparé tous les pouvoirs. Quel est votre avis ?

Je ne suis pas membre du Front Polisario et je ne me suis jamais rendue dans les campements de Tindouf. Je n’ai donc pas de critique ou de remarque à faire.


-- Mais vous estimez que le seul représentant des Sahraouis est le Front Polisario ?
Oui.



Au Sahara occidental, comment se passe la cohabitation entre Sahraouis et Marocains ?
Beaucoup de Marocains se sont installés au Sahara occidental et on en compte actuellement neuf pour un Sahraoui. Nous sommes tolérants et ouverts. Grâce à notre culture, nous avons pu nous adapter à nos frères marocains et entretenons de bonnes relations avec eux. Il n’y a d’ailleurs jamais eu d’assassinat d’un Marocain par un Sahraoui car nous n’avons pas de haine envers le peuple marocain. Notre problème est avec le régime du Maroc.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/10/06 20:20 par zaki7.
d
20 octobre 2006 22:27
Enfin c'est tout de même surprenant une femme sans envergure, sans appui (y compris du polisario) et de surcroît a été emprisonnée devient écoutée et même faisant l'objet d'interviews par des médias marocains. C'est de cette façon que les indépentistes gagnent du terrain. J'avoue que j'ai le présentiment que nous allons droit au mur avec une telle politique.
Le roi doit réagir avant qu'il soit trop tard.
m
21 octobre 2006 01:23
Citation
demo a écrit:
Enfin c'est tout de même surprenant une femme sans envergure, sans appui (y compris du polisario) et de surcroît a été emprisonnée devient écoutée et même faisant l'objet d'interviews par des médias marocains. C'est de cette façon que les indépentistes gagnent du terrain. J'avoue que j'ai le présentiment que nous allons droit au mur avec une telle politique.
Le roi doit réagir avant qu'il soit trop tard.

Bonjour à tous

La "démocratisation" du Maroc est à double tranchant on peut enttendre des choses qui nous déplaisent, néenmoins cette personne représente une minorité, une petite fraction du dixième d'habitants du sahara marocain, la réalité est bien là.

Maintenant, le Maroc supporte et supportera de mieux en mieux ce vent de démocratie qui soufflera bien inévitablement aussi dans les camps de Tindouf et là le préjudice pour la doctrine du polisario sera fatale, j'en suis convaincu.

A très court terme la liberté d'expréssion peut nous agacer au sahara marocain, c'est nouveau, à long terme se sera nôtre force indiscutable aux yeux du monde entier.

Amicalement.
z
21 octobre 2006 05:17
Ca panique de l'autre cote smiling smiley

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