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Salam
Je vous soumets un certain nombre de questions type sondage, assez psychologiques. Merci à ceux qui répondront.

Que conseilleriez-vous à un nouveau converti, pour ne pas qu'il tombe dans le fanatisme religieux (d'ailleurs, considérez-vous qu'un "fanatisme religieux" puisse exister) ? Y a t-il des limites à la pratique de sa religion ? Y a t-il une façon de "bien pratiquer" ?
Quelle place la religion occupe t-elle dans votre vie ? Jusqu'où impacte t-elle votre quotidien ? À chaque décision de votre vie, préside t-il une réflexion religieuse ?

Dernière question, si une personne (ou vous-mêmes) allait mal psychologiquement, vous seriez favorables :

1/ à ce que la personne sollicite une aide extérieure, d'un professionnel (type psy)

2/ non, elle doit pouvoir se suffir de sa religion coûte que coûte, ça la soignera tôt ou tard (donc douas, patience, etc..).

Salam,

Que conseilleriez-vous à un nouveau converti, pour ne pas qu'il tombe dans le fanatisme religieux (d'ailleurs, considérez-vous qu'un "fanatisme religieux" puisse exister) ? Y a t-il des limites à la pratique de sa religion ? Y a t-il une façon de "bien pratiquer" ?

La religion nous enjoint justement de ne pas aller vers les extrêmes, car il est dit dans le coran que nous sommes (sensés être) une communauté du juste milieu. Donc même dans les pratiques religieuses il y a des limites (on ne doit pas être que dans la pratique religieuse h24, par exemple jeuner plusieurs jours d'affiler, ou prier les nuits à s'en rendre malade par manque de sommeil, etc.., il y a des hadiths à ce sujet)

Quelle place la religion occupe t-elle dans votre vie ? Jusqu'où impacte t-elle votre quotidien ? À chaque décision de votre vie, préside t-il une réflexion religieuse ?

Tout dépend ce qu'on met derrière le mot religion. Je dirais plus que mes décisions autant que possible sont guidées par une éthique musulmane.

Dernière question, si une personne (ou vous-mêmes) allait mal psychologiquement, vous seriez favorables :

1/ à ce que la personne sollicite une aide extérieure, d'un professionnel (type psy)
oui, naturellement

2/ non, elle doit pouvoir se suffir de sa religion coûte que coûte, ça la soignera tôt ou tard (donc douas, patience, etc..).

Salam

Le Problème de l’origine des Religions n’existe pas, la religion apparaît dans dans l’histoire comme répondant à un besoin universel des êtres humains, c’est l’origine psychologique qui constitue le seul problème à résoudre.
Henri BERR. La Monté de L’Esprit.

Citation
Mielou94 a écrit:
Salam
Je vous soumets un certain nombre de questions type sondage, assez psychologiques. Merci à ceux qui répondront.

Que conseilleriez-vous à un nouveau converti, pour ne pas qu'il tombe dans le fanatisme religieux (d'ailleurs, considérez-vous qu'un "fanatisme religieux" puisse exister) ? Y a t-il des limites à la pratique de sa religion ? Y a t-il une façon de "bien pratiquer" ?
Quelle place la religion occupe t-elle dans votre vie ? Jusqu'où impacte t-elle votre quotidien ? À chaque décision de votre vie, préside t-il une réflexion religieuse ?

Dernière question, si une personne (ou vous-mêmes) allait mal psychologiquement, vous seriez favorables :

1/ à ce que la personne sollicite une aide extérieure, d'un professionnel (type psy)

2/ non, elle doit pouvoir se suffir de sa religion coûte que coûte, ça la soignera tôt ou tard (donc douas, patience, etc..).

assalam alaykom, d abord le fanatisme religieux n est du qu a une seule cause; l igorance de la religion,autre chose ALLAH est notre refuge quand on a besoin d aide et le seul qui nous laisse pas tomber quand tout le monde nous laisse tomber, peut etre je n ai pas bien repondu mais ce que je ressens et je n ai jamais ete decu par ALLAH ASSALAM

Wa Alikoum Salam,

Que conseilleriez-vous à un nouveau converti, pour ne pas qu'il tombe dans le fanatisme religieux ?(d'ailleurs, considérez-vous qu'un "fanatisme religieux" puisse exister) ?

Je lui conseillerai d’apprendre le sens de «la ilaha illa Allah». Le Prophète (que la paix et le salut soient sur lui) a mis 23 ans pour nous enseigner sa signification. Ensuite je lui conseillerai de ne pas prendre sa religion de n’importe qui et d'être très prudent à ce sujet.

Dirige-nous dans le chemin droit : le chemin de ceux que tu as comblés de bienfaits, non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère ni celui des égarés. Sûrate Al Fatiha.
C’est un verset que le musulman récite au minimum 5 fois par jour > Non, le fanatisme n’a pas sa place dans la religion musulmane et elle condamne cela.

Y a t-il des limites à la pratique de sa religion ? Y a t-il une façon de "bien pratiquer" ?

L’une des particularités de l’islam, c’est le juste milieu et l’équilibre dans toute chose. “facilitez et ne compliquez pas, annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir. Vous avez été envoyés pour faciliter, non pas pour rendre les choses difficiles.” Le Prophète. [Rapporté par An Nassa’i, n°3057, Ibn Maja n°3029, Ibn Khouzayma n°2867]

La bonne façon de pratiquer c’est celle du prophète et ses compagnons, mais comme nous serons jamais à la hauteur de ces montagnes, nous devons nous efforcer de faire de notre mieux et garder une bonne opinion d’Allah : Le Miséricordieux.

Quelle place la religion occupe t-elle dans votre vie ?

Dans la logique des choses, la religion occupe une place importante dans la vie du musulman. L’islam, un mode de vie : avec des codes à respecter.

Jusqu'où impacte t-elle votre quotidien ?

Beaucoup plus qu'une simple foi ou une attitude religieuse, l’islam se caractérise par un ensemble de conduites et de comportements, individuels et collectifs. En d’autres termes, elle occupe une place importante dans notre quotidien.

À chaque décision de votre vie, préside t-il une réflexion religieuse ?

Naturellement.

1/ à ce que la personne sollicite une aide extérieure, d'un professionnel (type psy)

Il y a ce qu’on appelle communément dans la religion, ‘les causes’, ou encore ‘asbab’ en arabe, c’est des causes qui peuvent varier et que tout musulman confronté aux difficultés et/ou qui désire obtenir quelque chose doit entreprendre. Par ailleurs, il n’y a aucun mal de solliciter une aide extérieure, néanmoins nous devons veiller à ne pas outrepasser les limites.

L’islam a commencé par ‘Iqra’, ‘Lis’, par définition nous devons rechercher la science : mondaine et religieuse. En outre, c’est la seule façon de pouvoir barrer la route à toute forme de dérives, d’obtenir la quiétude, et c’est l’unique façon de connaître ses droits et devoirs.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 16/05/20 12:01 par Qamar*.

Que conseilleriez-vous à un nouveau converti, pour ne pas qu'il tombe dans le fanatisme religieux ?

D'apprendre le minimum pour commencer la prière le plus tôt possible et par la suite surtout apprendre l'Arabe, c'est un outil indispensable pour pas ce faire avoir par des groupe ou traduction moi même j'apprend encore.
suivre simplement le Coran et la sunna
il ya 4 imams sunnite de référence pour la majorité des musulmans et 2 rapporteur de hadith de référence a ma connaissance rien que ça ça t'apportera l'essentiel si ce n'est plus.
Prendre connaissance des grand péchés.

 (d'ailleurs, considérez-vous qu'un "fanatisme religieux" puisse exister) ?

oui et depuis bien lomgtemps même au temps des compagnon c'est pas nouveaux

Y a t-il des limites à la pratique de sa religion ?

s'il y a danger de mort j'imagine

Y a t-il une façon de "bien pratiquer" ?

personne n'est parfait mais il y a un certains comportement que tout les musulmans devrait avoir, un savoir être.

Quelle place la religion occupe t-elle dans votre vie ?
Jusqu'où impacte t-elle votre quotidien ? À chaque décision de votre vie, préside t-il une réflexion religieuse ?

Elle est central tout est rellié a elle d'une manière ou d'une autre, il y a un minimum d'obligation religieuse a faire et de grand péchés a ne pas faire, je m'y tiens a ça en essayant de m'amélioré à mon rythme.
autre chose ce faire un rappel de la mort chaque jours est important pour pas que l'insouciance nous emporte, ce rappel permet aussi que la pratique ne devienne pas une habitude vide de sens.

Dernière question, si une personne (ou vous-mêmes) allait mal psychologiquement, vous seriez favorables :

1/ à ce que la personne sollicite une aide extérieure, d'un professionnel (type psy)

2/ non, elle doit pouvoir se suffir de sa religion coûte que coûte, ça la soignera tôt ou tard (donc douas, patience, etc..).

Cela dépend de la personne, moi la 2 est amplement suffisante mais des personnes on besoins de ce faire aide et elle doivent ce faire aidé si elle en ressent le besoins !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/05/20 13:30 par hmd47.

Salam,

Les réponses aux questions par ordre d'apparition :

1. Le fanatisme renvoie vers l'extrême avec une connotation négative. Le degré de fanatisme dépend de la compréhension que tu as de la religion voir même du monde. C'est une forme de renfermement sur soi-même.

2. La limite est l'excès. La religion n'est pas censée nous fatiguer aussi bien physiquement que mentalement. Il doit y avoir un temps pour tout (la famille, le travail, les loisirs, le culte, le social etc...) C'est une réelle gestion de projet dans laquelle il faut savoir organiser son quotidien, prévoir ses ressources pour concrétiser ses objectifs (spirituels ou personnels).

3. On pratique bien à partir du moment que les points 1 & 2 régulent notre pratique et qu'en parallèle nous développons une connaissance approfondie de la religion et du monde dans lequel on vit.

4. Elle définit les limites et donne le cadre à suivre.

5. Tout dépend du sens que l'on donne à "Chaque décision de votre vie" et "Réflexion religieuse". En général nous prenons des décisions qui répondent au mieux à nos intérêts. La réflexion religieuse ne se manifeste que lorsque la problématique interfère avec la morale ou l'éthique prônées par l'Islam, ou encore lorsque notre intérêt s'y rattache.

6. Que veut dire se suffire de sa religion coûte que coûte ? L'Islam c'est le bon sens, si tu as mal quelque part tu vas chez le médecin, si tu as des difficultés particulières il faut en parler pour essayer de diagnostiquer la cause de ton mal-être. Si celui-ci est lié à un manque de cohérence entre la foi et notre mode de vie quotidien il nous incombe de faire les changements nécessaires. Si celui-ci relève de notre quotidien uniquement alors une oreille avisée et attentionnée peut être libératrice (pas forcément un psychologue). C'est ce qu'on appelle "faire les causes" et en parallèle nous demandons à Dieu de nous libérer du mal / gène qui pèse sur nous.

Citation
Mielou94 a écrit:
Salam
Je vous soumets un certain nombre de questions type sondage, assez psychologiques. Merci à ceux qui répondront.

Que conseilleriez-vous à un nouveau converti, pour ne pas qu'il tombe dans le fanatisme religieux (d'ailleurs, considérez-vous qu'un "fanatisme religieux" puisse exister) ? Y a t-il des limites à la pratique de sa religion ? Y a t-il une façon de "bien pratiquer" ?
Quelle place la religion occupe t-elle dans votre vie ? Jusqu'où impacte t-elle votre quotidien ? À chaque décision de votre vie, préside t-il une réflexion religieuse ?

Dernière question, si une personne (ou vous-mêmes) allait mal psychologiquement, vous seriez favorables :

1/ à ce que la personne sollicite une aide extérieure, d'un professionnel (type psy)

2/ non, elle doit pouvoir se suffir de sa religion coûte que coûte, ça la soignera tôt ou tard (donc douas, patience, etc..).

Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/05/20 10:16 par Kempo.