Sa vie est une rose A première vue très belle Mais quand on la touche On se pique et on saigne.
Sa vie est une rose Que quelqu'un a cueillie Et a posé dans un vase En lui coupant ses racines.
Il lui fait croire qu'elle n'est pas seule La rose qui fane dans le vase La rose qui pleure ses pétales La rose à l'amour mort, la rose en deuil.
Sa vie est une rose Que quelqu'un a cueillie Il avait mis des gants Et ne s'est pas piqué.
Lui, il n'a pas saigné Son amour n'est pas mort Puisqu'il n'est jamais né Lui, il n'aime pas Il possède, il isole mais il n'aime pas.
Il lui fait croire à la rose Que lui aussi, il souffre Qu'il voudrait qu'elle soit belle Il voudrait qu'elle chante Mais elle ne chante pas Une rose ne chante pas Une vie ne chante pas C'est celle à qui elle appartenait qui chantait Celle a qui il a volé la vie Cet homme qui possède la rose Celle a qui il a volé la vie Et qu'il a oubliée.
Je suis devant toi, je te regarde et je t’écoute. Tes confidences m’ouvrent une autre route, Je retiens mon souffle et je garde mon calme Pour cacher l’agitation de mon âme. Tes mots transportent bien des désirs Jamais osés par mon imagination ou mon plaisir. Tu t’ouvres et à travers toi, je me délivre Je suis figé et je n’ai pourtant qu’une envie : vivre. Montre moi les chemins de l’amour que j’ai manqués « Existe moi » pour que je cesse d’être parqué Dans ce qui ressemble à des semblants de vie. Aide moi à faire naître et vivre mes envies. J’ai le désir d’exister par toi et pour toi, Je souhaite enfin être entièrement moi. C’est avec toi que je veux explorer l’amour originel. Un amour intense, passionné, partagé, osé et sensuel Mais tu m’impressionnes et je perds mon assurance J’ai peur de te décevoir, de ne plus être ton évidence.
J'aimerais mourrir près de la lune qui me protègera du soleil et ne me brulera pas les ailes J'aimerais renaitre près du soleil pour qu'il me donne l'energie de vivre et un rayon d'espèrance J'aimerais t'aimer près du ciel pour atteindre le septième et dire bonjour aux anges Et enfin dans la voie lactée devenir ta bonne étoile Je brillerais pour toi je guiderais tes pas et je te ramenerais jusqu'a moi.
Une fois de plus la tristesse se lit Une fois de plus les liens se délient. Elle souhaite qu’il réponde à ses désirs, Et lui, voit ses chances se réduire.
Il sait qu’il doit réagir Mais préfère laisser le temps partir. Son travail lui remplit la tête A se déplacer, en Sicile, en Crête…
Il s’évade de la réalité Son problème n’est plus dans ses pensées Il refuse d’être aidé Et oublie l’être aimé.
Il fut le berceau de son amour Et distingue le tombeau en retour. Vivre ou mourir de tristesse ? Tout ça par manque de caresses.
Elle rêve de grands frissons De renouer avec la passion Vivre de nuits câlines, coquines, Vibrer sous les lèvres masculines.
Pourtant elle lui a promis un enfant, Mais il s’en moque à présent. Elle ne voit pas le bout du tunnel, Et souhaite un autre ciel.
le jour est-il mieux que la nuit ? ou la nuit est-il mieux que le jour? qu'ils ailent l'un et l'autre à la ruine si on n'est pas uni avec ceux qu'on aime
La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur, Un rond de danse et de douceur, Auréole du temps, berceau nocturne et sûr, Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée, Roseaux du vent, sourires parfumés, Ailes couvrant le monde de lumière, Bateaux chargés du ciel et de la mer, Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d'une couvée d'aurores Qui gît toujours sur la paille des astres, Comme le jour dépend de l'innocence Le monde entier dépend de tes yeux purs Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Le regard de tes yeux reflète la Lune impitoyable Accrochée là-haut sur ce fond miraculeusement noir Telle qu’elle se dessine fièrement, attisant son pouvoir Au milieu de cette mare divinement exécrable.
Couchée sous ta pauvre fenêtre ternie par le temps, Tu entends le souffle du vent qui se vante d’éventrer Cette Sorcière qui sort les cierges pour t’implorer: Cesses ainsi de l’adorer de tes grands yeux admirant.
Ces pauvres pierres que la Dame te lance sur tes paupières Détournent ton regard contourné sur ses belles rondeurs Le fantôme éventant repousse en un instant sa blondeur.
Ce sombre tableau doucement s’éclaircit par tes prières, Tu rêves de ciel bleu mais les nuages bien assombris Couvrent puis recouvrent tes mauvais rêves d’une insomnie.
J’ai toujours été celle qui écoutait Les confidences et les peines des autres J’essayais de les conseiller du mieux que je pouvais Et de trouver les mots qui réconfortent
J’ai toujours été celle qui aimait En secret un homme qui ne se doutait de rien Je savourais les quelques instants de complicité En espérant qu’un jour il serait mien
J’ai toujours été celle qui rêvait De rencontrer un homme qui la comprenne Un homme tendre, sensible et discret Qui chasserait au loin toutes mes peines
J’ai toujours été celle qui était Rejetée par tant de personnes si cruelles Celle qui avait tellement de choses à donner Et qui avait juste besoin d’amour pour se sentir belle
J’ai toujours été celle qui attendait Patiemment que l’on remarque sa présence J’avais toujours peur de déranger Si bien que cette présence devenait absence
J’ai toujours été celle qui restait Seule, sans personne pour partager sa vie Attendant que l’amour vienne me trouver Mais il n’est pas venu éclairer mes nuits
Alors je suis toujours celle qui attend Qui espère et qui rêve de ce jour merveilleux Où je rencontrerai celui qui sera mon tendre amant Et qui fera de ma vie une succession de jours heureux
Toi & Moi Un amour au-delà des mots Un amour dans mon coeur et si beau Partout ton visage me poursuit Ton sourire est un souffle sur ma vie Quand je souffre d'absence C'est encore ta présence Qui vient troubler mes pensées Me donnant l'envie de m'envoler Comme l'oiseau vers sa destinée Tu es ma source et ma joie Le fruit d'amour que je cueille ici-bas Quand tu caresses ma peau Je frissonne j'en oublis tous mes maux Quand tu m'offres un baiser C'est du ciel bleu pour la journée Avec toi l'amour est splendeur C'est le parfum du bonheur Cet amour est protégé par un écrin Seulement ouvert par le pouvoir de nos mains Je savoure avec toi nos moments calins Nos plaisirs interdits et coquins Au delà de la passion Tu repeinds mon horizon Tel un ange ou un démon Tu enflammes mes sens et ma raison Je te dépose ces mots du bonheur Comme un brin d'amour comme une fleur Cueille les en douceur Qu'ils viennent s'échouer sur ton coeur Puisque l'amour avec toi n' est que douceur Réinventons le à chaque fois qu'il se meurt
Cette rose embaumée Que de toi j’ai gardée Déjà toute fanée Dans mes doigts va mourir Au cours morne des heures Dans ma triste demeure Ses pétales m’effleurent Comme des souvenirs...
Qu’il est lourd le silence De ces nuits où je pense A ta chère présence Au doux son de ta voix Lorsque après riant d’ivresse De bonheur, de tendresse Ses pétales m’effleurent Comme des souvenirs...
Dans mes veines s’écoulent ces flots démontés, Cet amour de toi en mon âme si enraciné, L’ignoble abcès de mes sentiments sans retour, Toi qui te moques bien de mon cœur qui saigne toujours.
L’ivresse de Toi qui m’obsède et me projette dans l’abîme, Le spectre de ma vie dont tu ne seras jamais la rime, A chaque instant le mal d’avantage qui se propage, Ton ombre continue à semer en moi ses sombres ravages.
Ma faiblesse qui me condamne à retomber, Dans cette passion tenace dont je voudrais m’échapper. S’effrite sous mes pas ce sol qui ne pourra tenir, Le temps qui s’égraine et pourtant je continue à défaillir.
Où puiser la force d’aborder cet autre avenir, Passer mon chemin et retrouver enfoui ce doux rire, Quitter ce linceul qui m’emprisonne au fond de moi, Et me retourner sans avoir peur de guérir de toi.
N'as-tu pas senti mon coeur t'effleurer ? Je perds haleine à courir pour l'éternité. Je sais. Je rêve. Et alors ? J'ai le droit. Après tout, l'amour n'a pas de couleur, je crois. Tu m'ignores, vaniteuse, avec ton air supérieur. Vas-y tire droit. Vise moi en plein coeur ! Prends-toi pour Cupidon, ôte-lui son beau rôle. C'est ce que tu fais je crois, presque drôle. Tu te joues de moi. Tu sais que je suis à toi, Qu'il n'y a pas d'autres femmes comme toi. Tu en profites. Tu me fais languir hiver comme Été, jouant avec les ombres, clichés de tes formes, Tes décolletés, coups de grâce de trop, fatals. J'ai chaud. Ma langue traîne, je suis ton vasal. Ma reine de toujours. Ose un instant me regarder Droit dans les yeux, et me dire cette vérité, Ces mots que je prononce et dont tu te détournes, Comme par peur de perdre juste après ta couronne. Ose me dire devant que je ne suis pas ton homme, Toi qui m'as donné ce teint animal, cette pomme. J'attends. Si le désir ne peut suffir, mourir Pour tes yeux, c'est quelque part revivre. Si l'écho de ces mots, de cette vaine faiblesse, Ne sortant pas de ta bouche, au coeur me blessent, Je crierai ton nom, vagabond sur tous les chemins, Qui mènent à Hadès, terres creuses sans besoin. Alors, ma mort sur la conscience, tu traîneras Ma peine, sans le moral, dans tout tes états. Je t'en voudrais pas même si tu es coupable. C'est moi qui est à plaindre, le responsable, De cette tragédie dont tu tais tous les mots, De peur que le Monde entende et répande leur écho. Je t'aime au-delà de ces beaux mots pour les mortels. Après la mort, sans ton amour, au pied de l'autel, De la citadelle, belle Alézia, je disposerais Des fleurs, réciterais poèmes pour ta beauté. Car des deux côtés du miroir, du pale monde, Tu resteras la seule, dont l'âme non féconde, N'aura jamais connue l'amour de la vie ensemble, Qui enfante joies, cris, vies qui nous ressemblent. Je t'en veux pas, j'écris confus, sur la fin, Des mots, qui remplissent le creux de mes mains. Des larmes tombent. Tu en es la source. Je me tais. Tu n'es pas coupable. C'est ce qu'on appelle aimer.
J’ai tellement d’amour Qui coule dans mes veines Que je voudrai en ce jour Bannir toutes les haines Faire de ce monde Une grande ronde Ou l’amour prime sur les guerres Et recouvre toute la terre Aimer les gens Quelque soit leurs racines Aimer les gens Pour le plus beau des avenirs J’ai tellement d’amour Qui coule dans mes rêves Que je voudrai en ce jour Bannir toutes les haines Faire de ce monde Plus aucune honte Ou l’amour est plus fort que la misère Que les guerres ne soient plus nécessaires Aimer les gens Quelque soit leurs racines Aimer les gens Quelque soit leurs origines Aimer les gens Tout simplement
J’aimerais trouver la confiance qui se cache en moi pour ne plus souffrir en silence de ce manque d’amour propre pouvoir aimer sans difficulté et pardonné avec facilité que plus jamais ne revienne ces doutes qui m’harcèle trouver la notice de mon cœur pour aimer sans avoir peur et que le bonheur enfin m’ensorcelle