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la poésie arabe
h
15 janvier 2005 00:11
MYSTERE

A celui qui comprend intérieurement
Le sens de nos paroles, tu répondras ceci :
Il est bon sur un tel sujet de ménager
ses mots, car toute explication serait sans fin.

Et puis va ton chemin sans excès de souci
car, par Dieu, je sais des gens fiers de leur savoir
qui ont dû rentrer leur cou entre leurs épaules
pour avoir achoppé sur de moindres obstacles !

Commençons par toi : peux-tu seulement connaître
ta propre personne ? Tu ignores qui tu es
et par quels détours de route tu parviendras
à ce que tu persistes à appeler ton but.

Tu ne sais pas au juste de quels éléments
ton corps est composé, éléments qui nous sont
en tous points si obscurs que la raison s'égare
à vouloir explorer leurs principes cachés.

Et puis d’où vient ton âme et quelle est son essence ?
En vois-tu seulement les contours, la substance ?
Et tes sens captent-ils en leur acuité ?
les divers mouvements qui l’agitent en sous-fond ?

Ce souffle qui dans ta poitrine va et vient,
le peux-tu à ton gré arrêter sans danger ?
Et sais-tu l’heure enfin où il te quittera,
L’issue étant venue, pour ne plus revenir ?
Dis-moi, ô ignorant, ce que devient aussi
la puissance éveillée de la claire raison
et de l’intelligence aux heures où le sommeil
a aveuglé en toi l’œil de la vigilance ?

Tu te nourris de pain mais serais bien en peine
De t’expliquer comment cet aliment commun
qui s’insinue en toi se transforme en liquide
et comment ta vessie l’évacue en urine !

Connais-tu beaucoup mieux ce que plie et replie
ton ventre en ses méandres, mystérieux chemin
dans ta simple conscience n’a visiblement cure
d’éclairer les cavernes, de percer le secret ?

Comment peux-tu dès lors essayer de connaître
<< Celui qui s’est un jour établi sur le Trône >>
et chercher à savoir comment s’est établie
Son assise et comment il en pourrait descendre ?
Car Il est sans << comment >>. De même que pour Lui
n’existe le mot << où >>. Il gouverne en seigneur
le règne du << comment >> qui sous Lui et par Lui,
sans cesse en mouvement, dans l’instant se transforme.

Etant << dessus >>, il est au dessus du dessus,
ce qui fait que pour Lui il n’est point de dessus.
De même habite-t-Il toutes les directions
Ensemble, n’étant point soumis aux lois du << lieu >>.

Qu’Il manifeste à nous en sa pure essence,
qu’Il soit à la fois << élevé >> et << exalté >>,
ce Seigneur qui est nôtre : voilà qui est certain
- et qui pourtant échappe au pouvoir de tes mots.



AL-GHAZALI

C’est l’un des maîtres de la mystique musulmane, issu de la double tradition persane et arabe. Né à Toûs, dans le Khourasâne, il voyagea en Syrie et en Arabie, et se retira dans sa ville natale, où il mena l’existence d’un soûfi – c’est-à-dire d’un chercheur de vérité par la voie ésotérique. Son œuvre majeure, Ihya’ ‘ouloôm al Dîne (La Revivification des sciences religieuses), est l’un des classiques de la gnose islamique. A un théologien qui lui demandait ce qu’il pensait de cette phrase du Qoran (XX, 5) : << le Maître de miséricorde s’est établi sur son trône, il répondit par ce poème.
r
15 janvier 2005 09:44
oh c magnifik hux

il savait parler al ghazali winking smiley

mrsi mon cher hux winking smiley
r
17 janvier 2005 09:32


<B>
Apparaissant aux balcons et coupoles
mon voile n’est impénétrable pour personne
ma maison c’est l’étendue de l’esapce
le plafond c’est le ciel de Dieu
ou des portions de nuages
si tu le veux, quant à toi
tu peux entrer, me saluant,
dans ma maison sans porte
car je ne trouve pas de battant de porte
qui tienne entre les nuages et le ciel.


Abou Chamakma Poète de l'époque Abasside(2ème siècle de l'hégrie) .
</b>
r
17 janvier 2005 10:03
"Tu demeures dans mon coeur et il contient le mystère de Toi.
Que la demeure se réjouisse et que se réjouisse le voisin!
Il ne contient aucun mystère que je connaisse sauf Toi
Regarde avec Ton oeil: y a-t-il un autre dans la demeure?
Que la nuit de la séparation s'allonge ou s'écourte
L'espoir et le souvenir de Lui me tiennent compagnie.
Ma perte me convient qui Te convient, ô mon Tueur
Et je choisis ce que Tu choisis"

(muqatta’a, 23, traduction Sami-Ali).

Husayn Mansour Hallâj est né en 244 de l'ère musulmane (857) à Beïza, centre très arabisé dans la province perse d'Ahwâz. Son père était cardeur. Son premier maître en mystique fut Sahl de Tustar, puis, à vingt ans, il reçut du grand maître 'Amr Makki, l'habit monastique de sûfi à Basra. Il se maria dans le même temps et eut quatre enfants. Sa belle famille avait des accointances shî'ites extrémistes (zanj) qui le firent suspecter, bien qu'il fût rigoureusement sunnite.


winking smiley
a
17 janvier 2005 13:20
A JRADA MALHA
FINE KOUNTI SARHA
FI J'NANE ASSALHA
WACH TAKLI
WACH TCHARBI
GHIR ATTAFFAH WA NAFFAH

etc etc.

Ben c'est quand même de la poésie hei ! Le poétpoéte est anonyme hélas.

J' espère que c'est bien le sujet demandé .
r
17 janvier 2005 14:20
bien sur mon cher abou salma winking smiley

du moment ke sa parle arabe winking smiley
f
22 janvier 2005 13:44
bonjour a tous!
je suis une lycéenne française et j'écris une anthologie sur la poésie de l'inconcevable qui se base sur la poésie des personne ayant connu la shoah.
pour élargir a l'inconcevable j'aimerai taité de l'esclavage, crime contre l'humanité, et inséré un poème ou deux de personne ayant connu l'esclavage.
en esperant que vous pourriez m'aider
merci d'avance
clara
i
22 janvier 2005 15:38
rifia1 a écrit:
-------------------------------------------------------
> je laisse cette page pour receuillir un max de
> poéisie en arabe traduit en francais , d'ailleurs
> je vous en dédie une ke j'aime énormément
>

j'aurai freferai que ça soi en arabe car j'en ai ecrit pas mal (en arabe). la traduction fait perdre le charme et un peu le sens du poeme. mais si j'a un peu de tps j'essayerai de les traduire et les poster sur ce sujet. vous me direz apres qui ce que vous en pensez. OK ;-)
f
22 janvier 2005 17:00
j'aimerai savoir si parmis la profusion de poème de ce site, il y en a certaine plus éloquente que d'autre.
personellement j'ai séléctionné "après une execution capitale" ais j'aimerai avoir vos suggestion, vos choix.
si vous pouviez m'aider a choisir,merci.
r
22 janvier 2005 17:21
ilhamon a écrit:
-------------------------------------------------------
> rifia1 a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > je laisse cette page pour receuillir un max
> de
> > poéisie en arabe traduit en francais ,
> d'ailleurs
> > je vous en dédie une ke j'aime énormément
> >
>
> j'aurai freferai que ça soi en arabe car j'en ai
> ecrit pas mal (en arabe). la traduction fait
> perdre le charme et un peu le sens du poeme. mais
> si j'a un peu de tps j'essayerai de les traduire
> et les poster sur ce sujet. vous me direz apres
> qui ce que vous en pensez. OK ;-)
>


tu as totalement raison en ce qui conecerne la traduction smiling smiley
mais c le seul moyen pour ke tout le monde puissent les comprendre mm sil perd un peu de son charme winking smiley

mais bon nous attendons tes traductions qui j'en suis sure nous plairont winking smiley

mrsi de ton intention smiling smiley

rifia1 ...
r
22 janvier 2005 17:23
freefall a écrit:
-------------------------------------------------------
> j'aimerai savoir si parmis la profusion de poème
> de ce site, il y en a certaine plus éloquente que
> d'autre.
> personellement j'ai séléctionné "après une
> execution capitale" ais j'aimerai avoir vos
> suggestion, vos choix.
> si vous pouviez m'aider a choisir,merci.



salam winking smiley

j'essayerai dans la mesure de mes possibilités ainsi que les autres yabiladien(e)s de t'aider

insha allah winking smiley

rifia1 ...

w
22 janvier 2005 19:35
abou salma a écrit:

AJRADA MALHA
FINE KOUNTI SARHA
FI J'NANE ASSALHA
WACH TAKLI
WACH TCHARBI
GHIR ATTAFFAH WA NAFFAH



Ababa zaâtar zaâtar
aâtini gouffa zaâtar
bach nâachi wlidati
wlidati fejena
ou jena mahloula
hallalha moulana
moulana moulana
latekhtaâ rjana
mohammed ou shabo
fejana yatsabo


explication pour rifia:

quant j'étais enfant ,pendant la achoura,on faisait le tour des maisons du quartier en chantant cette chanson...et les gens nous donner des étrennes ou nous offraient des bonbons.

w
22 janvier 2005 19:56
pour freefal...si ça peut t'aider!



VOULOIR VIVRE



S'il arrive au peuple,un jour,de vouloir vivre,
Il faudra bien que le destin réponde,
Il faudra bien que s'ouvre la nuit,
Il faudra que cèdent les chaines.
Celui que le désir de vivre n'a pas étreint à bras le corps,
Sévapore et disparait au grand ciel de la vie,
Ainsi m'ont dit les êtres,tous les êtres,
Ainsi m'a parlé leur esprit caché.

Au sommet des montagnes,au plus secret des arbres,
Dans la mer déchainée,écoute murmurer le vent;
"Que je me tourne vers un lieu du monde,
Et je m'habille d'espoir,et me dépouille de prudence.
Je ne crains la rigueur des sentiers,
Ni le feu le plus altier.
Refuser la montagne haute,
N'est-ce point vivre,à jamais,au fossé?"


Aboulkassem Al-Chabbi,Tunisien (1909-1934)



r
28 janvier 2005 16:18
baraka allaho fik wasmen winking smiley


orchidée

Je porte le temps brûlé dans mes yeux et je voyage vers vous.
Je porte Beyrouth, poème poignardé, sur la paume de ma main
et je présente son corps à tous
comme le témoignage d’une époque arabe qui fait profession d’assassiner les poèmes.

*******************************************

parfum d'une fleur

L’orange
L’amour comme la Prophétie me surprend
quand je m’endors
et dessine sur mon front
un croissant de lumière et un couple de pigeons
Il dit: Parle!
Mes larmes coulent et je ne peux parler
Il dit: Souffre!
Je réponds: Ne reste-t-il dans la poitrine que les os
Il dit: Apprends.
Je réponds: O mon maître et intercesseur
depuis cinquante ans
j’essaie de conjuguer le verbe aimer
mais j’ai échoué à chaque leçon
je n’ai réussi ni dans la guerre
ni dans la paix

*******************************************

péron

O femme
qu’ils ont inscrite sur les livres de magie
avant toi tout l’univers était prose
tu es venue et la poésie fut
Donne-moi le temps
de contenir ce sein courant vers moi comme le poulain
ton sein est rond comme le point sur la ligne
bédouin comme les grains de cardamome
et le café sur la braise
et ancien comme le cuivre de Damas
et les temples de l’Egypte
Ma pensée se nourrit de l’Histoire
d’une époque qui me fait sortir de cette époque
Je suis un bédouin, j’amasse dans mes poumons le vent
et le soleil sur mes lèvres
et la vengeance dans mes nerfs
Brise-toi sur le lit de l’amour, brise-toi
comme l’encrier
et répands-toi comme le parfum indien
Je suis la chair, tu es les ongles

*****************************************************

silence

Respecte mon silence, je t’en prie
Le silence est mon arme la plus puissante
N’as-tu senti mon éloquence quand je me tais
la beauté de ce que je dis
quand je ne dis rien
****
C’est moi qui t’ai appris le nom des arbres
le dialogue des grillons de la nuit
et t’ai donné l’adresse des étoiles lointaines
C’est moi qui t’ai introduite à l’école du printemps
et t’ai appris le langage des oiseaux
et l’alphabet des sources
C'est moi qui t’ai inscrite sur les cahiers de la pluie
les draps de la neige et les pommes de pin
Je t’ai appris comment parler aux lapins et aux chacals
et comment peigner la laine nouvelle des moutons
C'est moi qui t’ai fait lire
Les lettres jamais publiées des oiseaux
et t’ai donné les cartes de l’été et de l'hiver
pour que tu apprennes comment les épis lèvent et pépient les poussins
et s accouplent les poissons
et jaillit le lait du sein de la lune
Lorsque Dieu a réparti les femmes entre les hommes et t’a donnée à moi...
j’ai senti qu’il était de mon côté
Il a contredit tous les livres saints
qu’Il a écrits
Il m’a versé le vin, il leur a versé le blé
Il m’a vêtu de soie, il les a vêtus de coton
Il leur a donné la branche, il m’a donné la fleur
***
Je ne serai pas le dernier homme dans ta vie
mais le dernier poème écrit en lettres d’or
accroché sur le mur de tes seins
et le dernier prophète qui a révélé aux hommes l’existence d’un autre paradis derrière tes paupières



Nizar kabbani winking smiley
h
28 janvier 2005 22:45
LE VAGABOND


Il m'a changé en vagabond,
ah! comment m'a-t-il traité!
Il m'a chassé de mon pays.

Il m'a jeté vers l'Occident,
me séparant de tous mes proches.
Oui, à errer là-bas sans cesse
Il m'a vertement condamné.
Oui, jeté loin vers l'Occident!
Tout cela, afin qu'il paraisse
alors que moi je disparais;
afin qu'il me réduise à rien,
et que Lui seul se manifeste.

Il a visité ma demeure,
après quoi Il a pris congé,
me laissant en vain essayer
de Lui rendre à mon tour visite.

M'abandonnant à mon retrait,
Il a eu pour moi ces mots:
Désormais tu ne verras plus
ce que tes yeux regarderont,
à moins que tu ne m'aperçoives
dans tout ce que tu verras.


ABOU'L-HASANE AL-NOURI (mort en 295/908)
Le terme Noûrî peut indiquer que sa famille est originaire de Noûr, petite ville de Turkestan, ou bien qu'il appartient à une tribu. Grand poète et mystique, il excelle à capter les correspondances secrètes du monde visible. Il passa toute sa vie à Baghdâd et sut se faire des amitiés sincères et durables dans la ville, troublée alors par la révolution des Qarmates.
r
28 janvier 2005 22:47
magnifik smiling smiley


mrsi mon cher hux winking smiley
h
28 janvier 2005 23:20
de rien ma chère rifiawinking smiley
h
29 janvier 2005 00:09
SOURIRE DES FLEURS

Ô Nuit de l'étreinte! Ô coupe de vin précieux!
Limpides, sans voiles,
vous m'avez appris comment rejeter le masque.

Fais du plaisir ton butin avant qu'il n'échappe;
suis la traîne frangée des garçons, des beaux gamins,
et bois, car les coupes de nectar sont douces au coeur.

Les fleurs de grenadier éclosent sur les joues
fardées d'un or pâle.
Beauté, d'un duvet de myrte, les a brodées.

Le vin, sans aucun doute, est la vie en nos âmes;
ornes-en sans répit les coupes orphelines,
réclame la boisson comme épouse aux convives.

Elle paraît à ses fiancés dans une robe
d'or pur tout entière;
elle offre aux invités ses bulles pour présents.

Ne vois-tu pas briller la face de la terre?
L'oiseau gai de l'aurore a chanté sa chanson;
les gouttes de rosée ont orné le jardin.

Parfais ton jeu badin, en nous passant la coupe,
offre l'éclat brillan
de sourire des fleurs luisant après la pluie.

Cueille les doux fruits tant convoités de l'étreinte;
mélange si tu peux, la boisson de ta coupe
à la salive douce, au fruit délicieux.

Prunelle plus hardie encore que Dhou'l-Fiqâr,
noirceur éclatante,
paupière triomphante en sa feinte clôture!

Ô visite rompant les noeuds de tyrannie:
le voici d'un pas fier, en sa robe candide!
J'ai dit à mon Amour, en cet instant limpide:

Ô Nuit, laquelle il m'a rendu visite,
pur Soleil du jour,
sois longue, auprès de lui...et soient courtes les autres!

CHIHAB AL-DINE AL-'AZAZI
---------------------------------------------------

DEPART

La caravane est partie, emportant
ma bien-aimée en son bagage
et la charge de l'amour intense m'est restée
en partage, avec ma vie en fuite.

Ils sont partis
et mon coeur avec eux
tandis que mon corps restait à l'affût
de la voix d'amour.

Nul moyen d'atteindre à présent
à la jonction désirée,
fussé-je porté par l'éclair, ou par Bouraq,
la monture du Prophète!

Svelte comme roseau;
roses et jasmins répandus
sur ses joues, dans l'éclat
de la lune pleine!

Sa longue chevelure noire
de déploie sur ses épaules,
noire comme la nuit aveugle
à l'heure de la séparation.

Elle est venue me visiter
à pas menus et balancés,
blanche nuée, lueur folâtre:
reflet de soleil dans la nuit!

Le censeur habité par sa haine secrète
a manqué de noter sa visite,
et je m'etonne encore de son inattention,
fruit d'un hasard étrange.

A elle mon bras pour oreiller,
la nuit dans le jardin des roses!...
A moi le vien distillé par ses lèvres,
pur miel liquide!

Si l'avait goûté un malade
atteint du mal de langueur,
nul doute qu'il n'eût repris vie, le souffle,
lui reveant par soudaines bouffées.

A peine m'eût-elle vu,
terrassé, aspirant à longs traits
l'eau de ses lèvres, qu'elle se récria:
<< Attention! tu froisses mes joues!... >>

A quoi j'ai répondu: << Vois cet assoiffé!...
Sache qu'il ne se désaltérera de toi,
sous le couvert d'une paisible de nuit,
qu'en soulevant bien haut tes jambes!


ANONYME

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LE Mouwachah est un genre lyrique qui se développa surtout en Espagne musulmane, en suivant des règles que certains rhétoriciens considéraient comme défectueuses ou peu classiques. Si l'on croit pourtant les recherches de Mohammed Bencheneb (Encyclopédie de l'Islam), elles doivent remonter à la plus haute antiquité arabe, précédant même l'apparition des mètres classiques. Composé en dialecte ou en arabe littéraire, le mouwachah se compose de vers doubles formant stances, un refrain de même rime (en tercet) courant tout le long du poème. On a retrouvé certaines pièces qui comportaient une sorte d'Envoi (en dialecte roman quelquefois), à la manière des rondeaux ou virelais des troubadours du Moyen Age occitan. Cette disposition, particulière du zadjal (poème d'amour), a été adoptée par Guillaume IX, duc d'Aquitaine, et à sa suite par Cercamon et Marcabrun, les cours du Midi de la France, que la guerre de frontière menée sur les marches d'Espagne avait depuis longtemps mises en contact avec la civilisation musulmane, ayant intégré au fil des siècles maints emprunts à la culture, infiniment raffinée, qui rayonnait depuis Coroue.
r
29 janvier 2005 00:13
magnifik winking smiley


mais ou trouves tu ces merveilleux poèmes? smiling smiley
h
29 janvier 2005 00:26
Cherche ce recueil " la poésie arabe " si tu le trouves chez un libraire ou bouquiniste car pour l'instant il est épuisé chez l'éditeur. En plus, il n'est pas cher (moins de 12 euro), du moins l'édition de poche chez phébus libretto

Poésie arabe
Anthologie traduite et présentée par René R. Khawam

chez Phébus libretto
Emission spécial MRE
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