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Le point sur la plainte de Rached Ghannouchi contre moi pour diffamation
h
5 novembre 2015 08:36
Le point sur la plainte de Rached Ghannouchi contre moi pour diffamation

La procédure pénale au niveau de l’enquête est close aux fins de transmission au juge d’instruction, étape que j’ai traversée sans l’assistance d’un avocat conseil officiel, mais avec l’assistance d’ami(e)s avocat(e)s et journalistes qui m’ont conseillé par messages Facebook, courriels et entretiens téléphoniques, ami(e)s qui se reconnaitront et à qui j’exprime mes plus profonds remerciements.

En outre, pour les besoins de la cause et en prévision de la plaidoirie devant le Tribunal (si procès il y a : la décision qu’il y ait procès ou non est entre les mains du juge d’instruction), après sa première édition, j’ai développé les arguments présentés dans l’article ci-dessous jusqu’à plus que tripler son contenu initial, article qui, soit dit en passant, a fait la Une de Mediapart et du journal "Anonymous France - Le Quotidien", des 8 et 9 octobre 2015.

Enfin, j’invite mes ami(e)s qui n’ont pas le temps de lire l’article en entier, dans cette nouvelle édition qui fait environ quinze pages standards, à se contenter de la lecture de son dernier paragraphe intitulé : «Médiatiser pour informer, alerter et se protéger».

[blogs.mediapart.fr]

Salah HORCHANI
h
6 novembre 2015 21:38
Les avocats de Rached Ghannouchi seraient ceux de :

Recep Tayyip Erdogan, président de la Répubique turque,
Sheikha Mozah bint Nasser Al Missned (épouse de l'ex Émir du Qatar),
Emmanuelle Béart,
Marion Cotillard,
Julie Gayet,
Arnaud Montebourg
Nicolas Sarkozy



Quel honneur pour moi, moi qui n’ai pas encore d’avocat !

Extrait de :

[blogs.mediapart.fr]

Salah HORCHANI
l
7 novembre 2015 00:03
7 novembre 2015 00:55
Bonjour,
Juste pour avoir une discussion juste et equitable et loin de toute affinite religieuse ou politique..J'ai toujours combattu dans tout le sens du mot (sans jamais aller a une confrontation corporelle ou au pire armee)en tant qu'etudiant et responsable politqique.Bien en tant qu'arabe et maghrebin j' etais attire positivement de ce que se passe en Tunisie.Pour moi la detronisation du dictateur Benali ( durant la periode etudiante j'avais beaucoup de contacts avec les etudiants tunisiens) est olus significative et symbolique pour l'emancipation du citoyen arabe et surtout maghrebi que la montee en pouvoir des islamistes de monsieur Rachid Ghannouchi.Une dictature islamiste rempace une dictature laique car Benali quoi qu'il soit un dictateur il a suiv a l'aveuglette la politque moderniste et laique du feu Bourguina qui'il a detrone.En tant que marocain je ne peux me permettre de savoir la situation politique sous le regne des islamistes Al Nahda plus qu'un tunisien ou encore plus monsieur Salah Horchani que j'ai deja entendu parler delui avant le proces intente par monsieur Ghannouchi contre lui.Mais je tiens en toute conscience rectifier ce que monsieur Horchani a ecrit et dit au sujet de monsieur Ghannouchi.je suis convaincu que Monsieur Ghannouchi a le droit de porter plainte contre monsieur Horchani a moins que ce dernier peut nous convaincre de ses accusations contre AlNahda et son president.
Traçons le chemin de monsieur Ghannouchi apres le depart de benali.
A mon avis bien qu'il avait la majorite du peuple derriere lui il n'a pas commis un coup d'etat mais il a accepte et meme aide a avoir une election la plus democratique du monde arabe et meme dans le tiers monde .il est sorti vainqueur des urnes il n 'a jamais exige la presidence bien que le vote des tunisiens lui donne ce droit.Anahada a accepte de partager le pouvoir avec monsieur Moncef marzouki quia fonde le Congrès pour la République (CPR) suite
7 novembre 2015 01:16
suite....
, Ce meme Moncef marzouki a ete elu par les membres de l'Assemblée constituante, au poste de président de la République tunisienne et qui est battu a son tour au second tour de l'élection présidentielle de 2014 par Béji Caïd Essebsi. Et ceci se passait sans aucune interferrance du parti Anahda et sans que Monsieur Ghannouchi accalmait la presidence.
Et Parlons de ce que pense faire Ghannouchi pour le futur de la Tunisie.
: le chef d'Ennahda encourage les jeunes à épouser des femmes divorcées
Le chef du parti islamiste tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi, a exhorté mercredi les jeunes Tunisiens à épouser les divorcées et les femmes de plus de 30 ans, en appelant ces dernières à ne pas perdre l'«espoir de se marier». «Nous voulons attirer l’attention sur des déséquilibres dans la famille, sur l’augmentation du taux de divorce, le recul de l’âge du mariage», a déclaré Rached Ghannouchi dans un enregistrement audio diffusé par la radio privée Mosaïque FM.
Droit de la femme Tunisienne
la femme a le droit de se voiler ou de ne pas se voiler»

Rached Ghannouchi s’exprimait à l’occasion de la Journée de la femme, un jour férié en Tunisie commémorant la promulgation le 13 août 1956 du Code du statut personnel (CSP), qui avait accordé aux femmes plusieurs droits et aboli notamment la polygamie et la répudiation. «Nous assurons de notre détermination à réaliser davantage d’égalité entre les hommes et les femmes», a aussi affirmé M. Ghannouchi.

Vers une economie sociale
e programme du gouvernement sous Ben Ali était tourné à 80 % vers le développement des zones côtières et 20 % vers l'intérieur. Aujourd'hui c'est l'inverse. On s'oriente vers une économie sociale. Il ne faut pas se contenter des efforts de l'État: l'argent des familles Trabelsi-Ben Ali doit être investi dans ces régions.
suite
la representation de la femme en politique
7 novembre 2015 01:20
la representation de la femme en politique

Gouvernements Ghannouchi I
Article détaillé : Gouvernement Mohamed Ghannouchi (1).

Néziha Zarrouk
Ministre-déléguée de la Famille et des Femmes, auprès du Premier ministre, en 1999.
Ministre de la Famille et des Femmes, auprès du Premier ministre, entre 1999 et 2001.
Ministre de la Famille et des Femmes, en 2001.
Ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, entre 2001 et 2003.
Faïza Kefi
Ministre de l’Environnement et de la Planification territoriale, entre 1999 et 2001.
Ministre de la Formation professionnelle et de la Gestion publique, en 2001.
Samira Khayach
Secrétaire d’État auprès du ministère de l’Équipement, chargée de l’Habitat, entre 1999 et 2004.
Ministre de l’Équipement, de l’Habitat et de l’Aménagement territorial, entre 2004 et 2008.
Néziha Ben Yedder
Ministre des Affaires de la femme, de la Famille et de l'Enfance, entre 2001 et 2004.
Néziha Escheikh
Secrétaire d’État chargée de la Santé publique, entre 2001 et 2011.
Najeh Belkhiria Karoui
Secrétaire d’État chargée des Affaires sociales, entre 2001 et 2004.
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger, chargée de la Promotion sociale, entre 2004 et 2011.
Saïda Chtioui
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires américaines et asiatiques, entre 2002 et 2011.
Saloua Ayachi Labben (1956- )
Secrétaire d’État chargée de la Femme, de la Famille et des Enfants, entre 2002 et 2003.
Ministre des Affaires de la femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, entre 2004 et 2007.
Chadlia Boukchina
Secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires de la femme, de la Famille et de l’Enfance, chargée de l'Enfance,
Sarra Kanoun Jarraya
suite
h
7 novembre 2015 22:23
Vous confondez de "CHANNOUCHI" : le prénom de l'islamiste est Rached et non Mohammed !
Citation
derbsultan a écrit:
la representation de la femme en politique

Gouvernements Ghannouchi I
Article détaillé : Gouvernement Mohamed Ghannouchi (1).

Néziha Zarrouk
Ministre-déléguée de la Famille et des Femmes, auprès du Premier ministre, en 1999.
Ministre de la Famille et des Femmes, auprès du Premier ministre, entre 1999 et 2001.
Ministre de la Famille et des Femmes, en 2001.
Ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, entre 2001 et 2003.
Faïza Kefi
Ministre de l’Environnement et de la Planification territoriale, entre 1999 et 2001.
Ministre de la Formation professionnelle et de la Gestion publique, en 2001.
Samira Khayach
Secrétaire d’État auprès du ministère de l’Équipement, chargée de l’Habitat, entre 1999 et 2004.
Ministre de l’Équipement, de l’Habitat et de l’Aménagement territorial, entre 2004 et 2008.
Néziha Ben Yedder
Ministre des Affaires de la femme, de la Famille et de l'Enfance, entre 2001 et 2004.
Néziha Escheikh
Secrétaire d’État chargée de la Santé publique, entre 2001 et 2011.
Najeh Belkhiria Karoui
Secrétaire d’État chargée des Affaires sociales, entre 2001 et 2004.
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger, chargée de la Promotion sociale, entre 2004 et 2011.
Saïda Chtioui
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires américaines et asiatiques, entre 2002 et 2011.
Saloua Ayachi Labben (1956- )
Secrétaire d’État chargée de la Femme, de la Famille et des Enfants, entre 2002 et 2003.
Ministre des Affaires de la femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, entre 2004 et 2007.
Chadlia Boukchina
Secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires de la femme, de la Famille et de l’Enfance, chargée de l'Enfance,
Sarra Kanoun Jarraya
suite
h
7 novembre 2015 23:00
@ derbsultan

Je vous invite à lire mon article où vous trouverez toutes mes réponses à toutes vos questions et objections.

À titre d’exemple, concernant les femmes, il est écrit dans mon article :

« [Le regard porté par Rached Ghannouchi sur la femme] est parfaitement porté par son analyse suivante de la nature féminine où il réduit la femme à un simple objet sexuel :

"La différence entre les deux sexes repose, essentiellement, sur les fonctionnalités sexuelles, et les spécificités de la femme tournent autour de ses fonctions sexuelles. Chaque spécificité de la femme a un lien avec sa fonction sexuelle ou est le résultat de cette fonction, essentielle chez la femme (...) et qui est le fondement de la nature féminine, alors que toute autre caractéristique reste secondaire, fluctuante,tout aussi fondamentale soit-elle" (sic), texte traduit de l’arabe par moi-même, à partir du livre de Rached Ghannouchi.

Dans ce contexte, il convient de rappeler que l’opinion de Madame Rached Ghannouchi «vis-à-vis du statut de la femme tunisienne aujourd’hui» ne contredit point celle de Monsieur Rached Ghannouchi, puis qu’elle a déclaré:

"La femme n’a pas lutté pour avoir sa liberté. Mais, cette liberté lui a été accordée par ce Statut [le Code du Statut Personnel]. Alors, elle n’a pas su bien œuvré et elle abuse de cette liberté (…) je ne suis pas contre [la polygamie] parce que, à mon avis, la monogamie a abouti à une mauvaise situation pour les hommes, parce qu’elle a abouti à l’adultère, la débauche".

Il est à noter que cette déclaration est faite dans la langue de Molière».
8 novembre 2015 01:10
Bonjour,
merci de m'avoir corrige, encore une fois en tant que maghrebin mon souhait c'est que la democratie reussisse en Tunisie sans effusion de sang.La revolution tunisienne a le merite d'etre le precurseur de l'emancipation de l'arabe et surtout du maghrebin malgre la periode et situation difficile ou le monde arabe se trouve aujourd'hui.Bien sur je lirais votre article et j'encourage d'autres maghrebins a le lire.Je crois que nous avions une fois ou deux discute via Facebook et comme je l'ai deja explique bien je n'ai aucune sympathie pour les islamistes y inclus ceux qui sont au pouvoir au Maroc et en Turquie mais le peuple a vote pour eux et nous devons eviter le drame de la chasse des islamistes comme ce que s' etait passe en Algerie et en Egypte.Encore une fois quelque soit mon niveau de connaissance je ne peux savoir plus qu'un tunisien meme des regions isolees de la Tunisie.je peux me tromper su Ghannouchi que je trouvais au debut comme ridicule autant que notre ministre president benkirane oui selon la constitution il est president mais a entendre ses discours il ne merite meme pas etre un coiffeur.,mais il faut le reconnaitre que le gouvernement islamiste en place a ose faire des progres dans beaucoup de domaines ce que nos partis progressites n'ont fait pendant 50 ans.est ce que monsieur ghannouchj et Alnahda comme parti ou mouvement est une dictature peut etre mais en doceur amon avis.merci



Citation
derbsultan a écrit:
la representation de la femme en politique

Gouvernements Ghannouchi I
Article détaillé : Gouvernement Mohamed Ghannouchi (1).

Néziha Zarrouk
Ministre-déléguée de la Famille et des Femmes, auprès du Premier ministre, en 1999.
Ministre de la Famille et des Femmes, auprès du Premier ministre, entre 1999 et 2001.
Ministre de la Famille et des Femmes, en 2001.
Ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, entre 2001 et 2003.
Faïza Kefi
Ministre de l’Environnement et de la Planification territoriale, entre 1999 et 2001.
Ministre de la Formation professionnelle et de la Gestion publique, en 2001.
Samira Khayach
Secrétaire d’État auprès du ministère de l’Équipement, chargée de l’Habitat, entre 1999 et 2004.
Ministre de l’Équipement, de l’Habitat et de l’Aménagement territorial, entre 2004 et 2008.
Néziha Ben Yedder
Ministre des Affaires de la femme, de la Famille et de l'Enfance, entre 2001 et 2004.
Néziha Escheikh
Secrétaire d’État chargée de la Santé publique, entre 2001 et 2011.
Najeh Belkhiria Karoui
Secrétaire d’État chargée des Affaires sociales, entre 2001 et 2004.
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et des Tunisiens à l’étranger, chargée de la Promotion sociale, entre 2004 et 2011.
Saïda Chtioui
Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires américaines et asiatiques, entre 2002 et 2011.
Saloua Ayachi Labben (1956- )
Secrétaire d’État chargée de la Femme, de la Famille et des Enfants, entre 2002 et 2003.
Ministre des Affaires de la femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, entre 2004 et 2007.
Chadlia Boukchina
Secrétaire d’État auprès de la ministre des Affaires de la femme, de la Famille et de l’Enfance, chargée de l'Enfance,
Sarra Kanoun Jarraya
suite



Modifié 2 fois. Dernière modification le 08/11/15 01:44 par derbsultan.
h
8 novembre 2015 01:17
Bonsoir,

Merci pour votre intérêt pour le devenir de mon pays, devenir qui aura certainement un impact non négligeable sur notre Maghreb et même au-delà !
X
8 novembre 2015 09:21
La seule chose que je reproche à Ghannouchi dans cette affaire c'est de donner de l'importance à des adversaires inconnus qui brassent du vent derrière un clavier et dont le destin aurait dû rester dans l'anonymat complet au lieu de pavoiser sur les forums en s' ennorgueillant d'avoir contre soi le même avocat avec qui défend Sarkozy et Béart.
i
8 novembre 2015 10:08
.



Une petite question d'ordre social

j'ai commencé à visiter ce pays à l'époque de Bourguiba. j'y suis retourné des dizaines de fois

j'ai constaté que
Les tunisiens sont enfermés sur eux même
Les tunisiens ne sont pas francs
Les tunisiens ne se font pas de cadeaux entre eux
Les tunisiens se disent plus civilisés que les algériens et marocains
Beaucoup de marocains dans les queues de l’aéroport de Tunis.
Au Maroc contrairement aux algériens, je n'ai jamais vu de tunisiens dans les aéroports internationaux marocains ? ? ? C'est peut être pour cette raison qu'ils disent que la Tunisie est le beau pays d'Afrique ? ? ?

j'aimerais avoir l'avis d'un tunisien sans arrières pensées.



.
8 novembre 2015 12:38
un homme de bon sens mr Rached Ghannouchi

ainsi que sa femme .

j'adhere totalement a ce qui est ecrit en gras

je pense qu'on devrait meme supprimer le droit de vote des femmes

en tunisie , elles doivent voter massivement contre l'islam

leur vision etriquée de la chose politique va plonger le pays

dans l'abime des LGBT et autres aberrations .

mais c'est peut etre le but de certains ( suivez mon regard )
Citation
horchani a écrit:
@ derbsultan

Je vous invite à lire mon article où vous trouverez toutes mes réponses à toutes vos questions et objections.

À titre d’exemple, concernant les femmes, il est écrit dans mon article :

« [Le regard porté par Rached Ghannouchi sur la femme] est parfaitement porté par son analyse suivante de la nature féminine où il réduit la femme à un simple objet sexuel :

"La différence entre les deux sexes repose, essentiellement, sur les fonctionnalités sexuelles, et les spécificités de la femme tournent autour de ses fonctions sexuelles. Chaque spécificité de la femme a un lien avec sa fonction sexuelle ou est le résultat de cette fonction, essentielle chez la femme (...) et qui est le fondement de la nature féminine, alors que toute autre caractéristique reste secondaire, fluctuante,tout aussi fondamentale soit-elle" (sic), texte traduit de l’arabe par moi-même, à partir du livre de Rached Ghannouchi.

Dans ce contexte, il convient de rappeler que l’opinion de Madame Rached Ghannouchi «vis-à-vis du statut de la femme tunisienne aujourd’hui» ne contredit point celle de Monsieur Rached Ghannouchi, puis qu’elle a déclaré:

"La femme n’a pas lutté pour avoir sa liberté. Mais, cette liberté lui a été accordée par ce Statut [le Code du Statut Personnel]. Alors, elle n’a pas su bien œuvré et elle abuse de cette liberté (…) je ne suis pas contre [la polygamie] parce que, à mon avis, la monogamie a abouti à une mauvaise situation pour les hommes, parce qu’elle a abouti à l’adultère, la débauche".

Il est à noter que cette déclaration est faite dans la langue de Molière».
i
8 novembre 2015 12:53
Bravo ....super ton idée.ptdr
Pourquoi ne pas interdire le vote aux hommes qui sont moins intelligents que les femmes, ils ne sont pas fins et qui foncent comme les animaux sauvages ?



.
Citation
FlyingDoctor a écrit:
Je pense qu'on devrait meme supprimer le droit de vote des femmes en Tunisie



Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/11/15 12:54 par imtiyaz.
8 novembre 2015 13:09
@privilège

tout simplement parce qu'elles ne savent pas ce qu'est aller faire

la guerre , travailler dans le batiment et toutes les duretés de la vie

je n'ai pas encore vu de femmes derriere un camion a ramasser les poubelles

a 5 h du mat . etc
h
8 novembre 2015 23:59
Un texte éclairant de Ali Mezghani, sur la soi-disant métamorphose d’Ennahdha (1/3)
publié sur la page Facebook de Fethi Benslama, le 14 juin 2015.

" Ce texte argumenté de Ali Mezghani sur le supposé changement du mouvement Ennahda en Tunisie.

Ennahdha a changé ?

Ennahdha prétend avoir changé, sans dire si le changement affecte le fond ou seulement le discours. L’imprécision maintient l’incertitude sur la réalité.
Pour être sûr qu’Ennahdah a changé il faut lire R. Ghannouchi dans un dernier livre entretien destiné aux occidentaux ; Entretiens d’Olivier Ravanello avec Rached Ghannouchi : Au sujet de l’islam et de ses rapports avec la France, Plon, Paris 2015. Il faut aussi lire l’interview accordée au quotidien Le Maghreb le 9 juin 2015.
Celui qui est qualifié de penseur de l’islam politique, qui « parle pour la première fois » (sic) ne revient pas, malgré quelques efforts, sur les fondamentaux de l’islamisme : la nouvelle constitution exprime, selon lui, la modernité de la société mais dans « le cadre des beaux principes de l’islam (p. 139). Parlant des victimes de la révolution, il réactive l’esprit du système vindicatoire en subordonnant l’application de la loi et l’engagement des poursuites à leur pardon ou à celui de leur famille (pp. 129 et 130). La lapidation n’est qu’une partie du système légal et chaque pays peut en choisir un, à titre d’exemple la peine de mort ; la loi étant l’expression de la volonté du peuple (p.79). Il n’est donc pas question, pour lui de dire, qu’elle ne peut être acceptée, qu’il s’agit d’une sanction contraire aux droits humains, qu’elle est obsolète. Il est contre l’avortement estimant qu’il appartient à la femme de prendre ses précautions pour ne pas tomber enceinte (pp. 120 et 121).

(à suivre)
h
9 novembre 2015 00:12
Un texte éclairant de Ali Mezghani, sur la soi-disant métamorphose d’Ennahdha (2/3)

(suite)

La famille est toujours la cellule de base de la société et non pas l’individu. Reprenant Sartre (sic) l’individualisme est pour lui l’enfer. L’allégorie, la parabole, est parlante puisqu’il en découle que l’individualisme, qu’implicitement il assimile à l’égoïsme, est l’Autre, il est un Autre, étranger à son mode de pensée. (pp. 114 et 118). Ailleurs il reconnaît un autre ‘’Autre’’ dont la présence est indispensable : la femme, puisqu’elle est nécessaire à l’homme, comme l’homme est nécessaire à la femme (p. 119). L’homme est en toute logique le chef de la famille (p. 115). Les femmes ne peuvent être les égales de l’homme. N’ayant pas les mêmes devoirs et droits dans la société ; ils sont seulement égaux en valeurs humaines et non en droit (p.114). Où est donc passée la nouvelle constitution, adulée par ailleurs (p. 139) qui en proclame le principe ? Tout au long de cet entretien Ghannouchi ignore le droit positif et parle au nom de la religion. Ainsi pour justifier l’inégalité successorale il ne connaît que la règle du fiqh qui n’oblige pas la femme à participer à l’entretien du ménage et à celui de ses enfants. Il ne sait pas ou oublie que tel n’est plus le cas en droit tunisien (pp. 113 et s).
(à suivre)

Citation
horchani a écrit:
Le point sur la plainte de Rached Ghannouchi contre moi pour diffamation

La procédure pénale au niveau de l’enquête est close aux fins de transmission au juge d’instruction, étape que j’ai traversée sans l’assistance d’un avocat conseil officiel, mais avec l’assistance d’ami(e)s avocat(e)s et journalistes qui m’ont conseillé par messages Facebook, courriels et entretiens téléphoniques, ami(e)s qui se reconnaitront et à qui j’exprime mes plus profonds remerciements.

En outre, pour les besoins de la cause et en prévision de la plaidoirie devant le Tribunal (si procès il y a : la décision qu’il y ait procès ou non est entre les mains du juge d’instruction), après sa première édition, j’ai développé les arguments présentés dans l’article ci-dessous jusqu’à plus que tripler son contenu initial, article qui, soit dit en passant, a fait la Une de Mediapart et du journal "Anonymous France - Le Quotidien", des 8 et 9 octobre 2015.

Enfin, j’invite mes ami(e)s qui n’ont pas le temps de lire l’article en entier, dans cette nouvelle édition qui fait environ quinze pages standards, à se contenter de la lecture de son dernier paragraphe intitulé : «Médiatiser pour informer, alerter et se protéger».

[blogs.mediapart.fr]

Salah HORCHANI
h
9 novembre 2015 00:31
Un texte éclairant de Ali Mezghani, sur la soi-disant métamorphose d’Ennahdha (3/3)

(suite)

Dans l’interview accordée au quotidien Le Maghreb, le même Ghannouchi confirme la permanence des fondamentaux islamistes. Alors que le débat a été conclu par la reconnaissance du caractère civil de l’Etat, le voici qui affirme que la Tunisie est, un Etat islamique. Il affirme encore que la séparation entre le religieux et le politique n’a de portée que d’un point procédural et technique et non sur le fond, ou d’un point de vue substantiel. En conséquence de quoi c’est au peuple de décider de ce qui relève de la religion et ce qui lui est extérieur. Il lui appartient de dire ce qu’est la Charia. Voici donc dorénavant le peuple invité à prendre des décisions théologiques. A propos des successions il rappelle que la famille risque la décomposition si le texte religieux n’est pas appliqué. Il a la franchise de reconnaître qu’il diffuse sur les réseaux et à destination des jeunes ses livres, ceux de Malek ibn Nabbi et de Qaradhawi, l’illustre chef des frères musulmans. Ennahdha a changé !

Ali Mezghani"

Citation
horchani a écrit:
Un texte éclairant de Ali Mezghani, sur la soi-disant métamorphose d’Ennahdha (2/3)

(suite)

La famille est toujours la cellule de base de la société et non pas l’individu. Reprenant Sartre (sic) l’individualisme est pour lui l’enfer. L’allégorie, la parabole, est parlante puisqu’il en découle que l’individualisme, qu’implicitement il assimile à l’égoïsme, est l’Autre, il est un Autre, étranger à son mode de pensée. (pp. 114 et 118). Ailleurs il reconnaît un autre ‘’Autre’’ dont la présence est indispensable : la femme, puisqu’elle est nécessaire à l’homme, comme l’homme est nécessaire à la femme (p. 119). L’homme est en toute logique le chef de la famille (p. 115). Les femmes ne peuvent être les égales de l’homme. N’ayant pas les mêmes devoirs et droits dans la société ; ils sont seulement égaux en valeurs humaines et non en droit (p.114). Où est donc passée la nouvelle constitution, adulée par ailleurs (p. 139) qui en proclame le principe ? Tout au long de cet entretien Ghannouchi ignore le droit positif et parle au nom de la religion. Ainsi pour justifier l’inégalité successorale il ne connaît que la règle du fiqh qui n’oblige pas la femme à participer à l’entretien du ménage et à celui de ses enfants. Il ne sait pas ou oublie que tel n’est plus le cas en droit tunisien (pp. 113 et s).
(à suivre)
h
10 novembre 2015 07:47
La blague de Rached Ghannouchi

«The Muslim Brotherhood youth in Egypt reject any form of violence, and I do not have any information about them ever using violence»* :

dixit Rached Ghannouchi, lors d’une intervention devant l'U.S. Institute of Peace, à Washington.

Source :

[www.middleeastmonitor.com]


Salah HORCHANI

*Comme Ennahdha, leur succursale tunisienne !

Ah ! « Taqiya », quand tu les tiens !
h
12 novembre 2015 00:04
Sur la nouvelle stratégie des Frères Musulmans en Occident : "Le Jihad par les tribunaux de la République"

"Très récemment, le « frère » tunisien Rached El Ghannouchi, le leader du mouvement frériste Ennahda, a porté plainte pour diffamation publique contre l’universitaire tunisien Salah Horchani, auprès du TGI de Paris en sollicitant, semblerait-il, les conseils d’un grand cabinet d’avocats londonien, spécialiste de la diffamation (lire ici et ici).

L’universitaire italienne Valentina Colombo (lire ici), qui enseigne la géopolitique dans le monde islamique à l’Université Européenne de Rome, a publié un article très instructif, en anglais (lire ici), décrivant la stratégie des Frères Musulmans en Occident, pour attenter des procès en diffamation contre des journalistes, des intellectuels, des blogueurs et des défenseurs des libertés, s’opposant à l’islam politique (l’islamisme) comme projet totalitaire et liberticide."



Extrait de :

[blogs.mediapart.fr]
 
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