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Blagueur* a écrit:
Salam,
Il suffit de se pencher sur les écoles renommées à travers le monde, en Grande Bretagne, au Japon pour être favorable à un tel système de port de vêtement distinctif en milieu scolaire.
Jadis, à l'école primaire de la mission universitaire et culturelle de Rabat au Maroc, nous étions tenus de porter un tablier de couleur bleu (achat de deux tabliers par an au même titre que les fournitures scolaires).
Des tabliers qui couvrant nos habits nous rendaient semblables, indépendamment de la qualité de ces derniers : plus de différences entre enfants issus de milieux favorisés ou non, plus de marques et de griffes à la mode, voyantes, en signe ostentatoires.
La mentalité dans les classes était autre : le respect des instituteurs, le silence nécessaire à l'écoute s'installait dans des classes. Un ordre régnait même pour les plus turbulents ou hyperactifs, avec les retenues, les colles, les punitions contraignant à réécrire des règles de conduites ou de grammaire.
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citronnette a écrit:
1) Le tablier n'empêchait pas la discrimination. J'en ai parlé au dessus.
2) Tu parles de quelle rigueur ? Celle où on attachait les enfants sur leur chaise, ou celle qui permettait de les tabasser avec une règle en fer, de les humilier, de les gifler ?
(ceci dit, y'a sans doute que ça qui fonctionne pour certains, mais quand même !)
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Blagueur* a écrit:
Salut,
Tu t'adresses à un "initié" en matière de réception d'un coup à la règle en aluminium qui a eu les racines des cheveux écrasées durablement : un rail déplumé.
A l'école de la Tour Hassan, un instituteur rugbyman, M. Colle avait perdu un match le dimanche et le lundi il était sur les nerfs. Mon voisin (Robert Ohayon ?) m'avait posé une question, le temps à peine de lui répondre que j'ai eu droit à un coup de règle mémorable. Mon père s'est borné à recevoir les explications en ne prenant aucune mesure et donnant raison à l'instituteur.
La mission d'un instituteur est difficile quand il a en face de lui une classe mouvementée d'au minimum 32 éléves, avec le recul, M. Colle a été l'un de nos meilleurs instituteurs, il a réussi à boucler son programme : apprentissage de plus de 300 règles de grammaire et surtout en calcul et mathématiques il nous a conféré l'assurance et les connaissances de bases nécessaires à la poursuite des études.
Faire le pied de grue au coin, des punitions ... Mais aussi des gratifications, des bons-points, des livres pour les premiers prix, des questions (calcul mental et autres), qui incitaient à la participation et à l'excellence.
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citronnette a écrit:
Je comprends. Mais j'ai aussi connu des profs qui prenaient du plaisir à humilier et frapper les élèves. Et ce n'est pas admissible non plus.
Traumatisant même. Surtout que je n'ai pas été éduquée comme ça à la maison.
C'est d'ailleurs pour ça qu'on a interdit ce genre de pratiques à l'école.
Bon après, je suis d'accord avec toi, là, c'est devenu du n'importe quoi. Mais ne me dis surtout pas que tu méritais ce coup de règle sur la tête à l'époque.
Une punition doit être juste. Frapper pour frapper, humilier pour humilier, ce n'est pas ça l'éducation. C'est de la maltraitance à ce niveau. Et il y avait beaucoup de maltraitances autrefois dans les écoles et ... les familles ...
Faut un juste milieu. Et il n'était pas atteint à ton époque, et il a basculé à l'opposé aujourd'hui, donc ça ne va pas non plus.