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Sherasou90 a écrit:
Salam,
C'est intéressant. Dans les témoignages que je lis la principale raison me semble la peur d'être seule.
La culture nous a tellement ancré dans la tête qu'une femme seule est une femme vulnérable fragile. Elles préfèrent rester avec le dernier des crétins juste pour ne pas faire face à l'éventualité de finir seule.
) ceux que tu as cité tirent leur source dans le psychologique, selon moi. 
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JusteCjuste a écrit:
Les vraies raisons c’est :
1- Celles qui n’ont pas une activité professionnelle qui permettrait de se loger et se nourrir
2- Celles qui ont des enfants à bas âges et restent pour le bien-être des enfants
3- Celles qui restent pour l’honneur familial
4- Celles qui pensent que c’est normal de souffrir avec son conjoint
5- Celles qui sont habituées à la souffrance
Juste c’est juste ??
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OursBrun a écrit:
Selon notre cher Doctossimo: "Lorsque vous voulez quitter l'autre sans y parvenir c'est souvent parce que vous cherchez à vous épargner une souffrance [...]".
Suite aux posts de toutes ces âmes malheureuses en couple qui ne parviennent pas pour autant à y mettre un terme, je me suis amusée à faire quelques recherches internet pour identifier les raisons de cette difficulté.
Voici donc une compile de ce qui m’apparaît être des éléments de réponse:
- la peur de souffrir : loin d'être une expérience uniquement corporelle elle peut être psychique. Ainsi selon notre source de confiance, wikipédia:
" [...] lorsqu'un individu souffre psychiquement, c’est l’être tout entier, à savoir toutes les dimensions de son esprit, qui sont concernées [...]. Ce mal-être qui accapare l’individu prend dans le même temps une forme presque physique en ce sens que l'individu ressent des sensations désagréables, pénibles, comme le cœur qui fait « mal », la sensation d’une boule dans le ventre, etc "
- la peur de faire souffrir / sentiment de culpabilité/ peur de le regretter : je mets ces trois la ensemble même s'ils peuvent être analysées distinctement.
" la culpabilité est une émotion utile dans notre vie. Elle nous permet de ne pas agir égoïstement, de faire preuve d’empathie envers l’autre, de respecter les autres, de tenir compte des autres dans nos actions. Le souci, c’est que nous utilisons cette émotion de manière inappropriée. L’empathie que nous ressentons pour quelqu’un peut nous faire prendre des décisions qui sont mauvaises pour nous. Certains hommes ou femmes savent très bien utiliser ce sentiment de culpabilité pour vous faire rester auprès d’eux et pour vous rendre responsable de leur bonheur ou de leur malheur. Ils vous manipulent et vous tombez dans le jeu."
- la peur de l'échec : d'après le site du psychologue 2.0, psychologies.com
" [...] accentué par l’idéal social [...] il y a aussi la difficulté à renoncer à l’illusion du couple idéal. Cette image-là, nous l’avons formée dans notre enfance, notre adolescence. Nous nous étions juré de faire mieux – ou aussi bien, en tout cas – que nos propres parents. Face à l’échec de notre couple, le surmoi, notre juge intérieur, tonne : « Tu as raté, donc tu n’es qu’un raté."
- une faible estime de soi-même : selon le site bienveillant, reussir-ses-relations.com
" [...] on fait passer le bonheur de l’autre avant le notre. C’est nous qui voulons le quitter, pas lui qui veut nous quitter. Quelque part, on pourrait donc dire que l’on se sacrifie, que l’on décide de ne pas vivre notre vie pleinement et que l’on préfère rester dans une situation qui ne nous satisfait pas. On ne se respecte pas, on ne répond pas à nos besoins et on s’oublie ! Le pire, c’est que l’on est capable d’endurer cette situation sur le long terme. De nombreuses femmes et hommes vivent des relations longues sans amour, sans respect ou sans joie et bonheur au quotidien. Toutes vos peurs sont liées au fait que vous ne vous faites pas confiance. Ne pas faire de choix est aussi un choix."
- l'espoir d'un changement futur : toujours selon ce super site bienveillant
" Vous êtes insatisfaite aujourd’hui mais vous restez car vous pensez qu’il va changer. C’est ce que toutes les femmes se disent quand elles sont dans une relation qui ne les rends pas heureuses. Soyons honnête : un homme (ou une femme) peut évoluer dans son comportement mais vous ne changerez pas qui il est. Vous ne devez pas être trop exigeante mais vous devez vous faire respecter humainement dans la relation. Si votre compagnon s’en fout de vous, c’est de sa faute mais si vous restez avec lui, c’est de votre responsabilité."
Un post mélangeant informations pratiques et conseils. Il est écrit avec un peu de légèreté même si le quotidien de ces femmes et hommes est loin d'être drôle. Il faut une dose de courage pour quitter quelqu'un et de folie car je pense qu'il ne faut pas trop réfléchir pour pouvoir le faire (je parle des cas où il y a de la violence physique u psychologique).
Je ne suis pas pour banaliser le divorce parce que le but du mariage est qu'il dure mais c'est autorisé dans notre religion, c'est un droit. Ne rendons pas haram un droit.
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pourvous2021 a écrit:
C'est surtout la peur de ne pas trouver mieux ou équivalent.
Cordialement.
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OursBrun a écrit:
Je crois que tu as raison, les vraies raisons sont celles que tu as cité MAIS pour défendre mon post (
Le psychologique détaillé plus haut
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OursBrun a écrit:
Tu penses ?
Dans le cadre de ce post je pensais plus aux couples "dysfonctionnels" donc je ne pense pas que la.çrainte de ne pas.trouver mieux ailleurs se pose mais dans d aitre cas oui ça peut rentrer en.compte.
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OursBrun a écrit:
Selon notre cher Doctossimo: "Lorsque vous voulez quitter l'autre sans y parvenir c'est souvent parce que vous cherchez à vous épargner une souffrance [...]".
Suite aux posts de toutes ces âmes malheureuses en couple qui ne parviennent pas pour autant à y mettre un terme, je me suis amusée à faire quelques recherches internet pour identifier les raisons de cette difficulté.
Voici donc une compile de ce qui m’apparaît être des éléments de réponse:
- la peur de souffrir : loin d'être une expérience uniquement corporelle elle peut être psychique. Ainsi selon notre source de confiance, wikipédia:
" [...] lorsqu'un individu souffre psychiquement, c’est l’être tout entier, à savoir toutes les dimensions de son esprit, qui sont concernées [...]. Ce mal-être qui accapare l’individu prend dans le même temps une forme presque physique en ce sens que l'individu ressent des sensations désagréables, pénibles, comme le cœur qui fait « mal », la sensation d’une boule dans le ventre, etc "
- la peur de faire souffrir / sentiment de culpabilité/ peur de le regretter : je mets ces trois la ensemble même s'ils peuvent être analysées distinctement.
" la culpabilité est une émotion utile dans notre vie. Elle nous permet de ne pas agir égoïstement, de faire preuve d’empathie envers l’autre, de respecter les autres, de tenir compte des autres dans nos actions. Le souci, c’est que nous utilisons cette émotion de manière inappropriée. L’empathie que nous ressentons pour quelqu’un peut nous faire prendre des décisions qui sont mauvaises pour nous. Certains hommes ou femmes savent très bien utiliser ce sentiment de culpabilité pour vous faire rester auprès d’eux et pour vous rendre responsable de leur bonheur ou de leur malheur. Ils vous manipulent et vous tombez dans le jeu."
- la peur de l'échec : d'après le site du psychologue 2.0, psychologies.com
" [...] accentué par l’idéal social [...] il y a aussi la difficulté à renoncer à l’illusion du couple idéal. Cette image-là, nous l’avons formée dans notre enfance, notre adolescence. Nous nous étions juré de faire mieux – ou aussi bien, en tout cas – que nos propres parents. Face à l’échec de notre couple, le surmoi, notre juge intérieur, tonne : « Tu as raté, donc tu n’es qu’un raté."
- une faible estime de soi-même : selon le site bienveillant, reussir-ses-relations.com
" [...] on fait passer le bonheur de l’autre avant le notre. C’est nous qui voulons le quitter, pas lui qui veut nous quitter. Quelque part, on pourrait donc dire que l’on se sacrifie, que l’on décide de ne pas vivre notre vie pleinement et que l’on préfère rester dans une situation qui ne nous satisfait pas. On ne se respecte pas, on ne répond pas à nos besoins et on s’oublie ! Le pire, c’est que l’on est capable d’endurer cette situation sur le long terme. De nombreuses femmes et hommes vivent des relations longues sans amour, sans respect ou sans joie et bonheur au quotidien. Toutes vos peurs sont liées au fait que vous ne vous faites pas confiance. Ne pas faire de choix est aussi un choix."
- l'espoir d'un changement futur : toujours selon ce super site bienveillant
" Vous êtes insatisfaite aujourd’hui mais vous restez car vous pensez qu’il va changer. C’est ce que toutes les femmes se disent quand elles sont dans une relation qui ne les rends pas heureuses. Soyons honnête : un homme (ou une femme) peut évoluer dans son comportement mais vous ne changerez pas qui il est. Vous ne devez pas être trop exigeante mais vous devez vous faire respecter humainement dans la relation. Si votre compagnon s’en fout de vous, c’est de sa faute mais si vous restez avec lui, c’est de votre responsabilité."
Un post mélangeant informations pratiques et conseils. Il est écrit avec un peu de légèreté même si le quotidien de ces femmes et hommes est loin d'être drôle. Il faut une dose de courage pour quitter quelqu'un et de folie car je pense qu'il ne faut pas trop réfléchir pour pouvoir le faire (je parle des cas où il y a de la violence physique u psychologique).
Je ne suis pas pour banaliser le divorce parce que le but du mariage est qu'il dure mais c'est autorisé dans notre religion, c'est un droit. Ne rendons pas haram un droit.
Citation
mariamaria12*** a écrit:
Salam OursBrun,
Ce n’est les véritables causes qui poussent un couple à rester ensemble malgré un ou plusieurs dysfonctionnements….pour réussir à avoir le courage de mettre fin à un mariage ou bien à une relation de couple de longue durée….. Ça passe surtout par l’acceptation de 2 choses :
- Accepter de perdre (très gros) : une partie de notre vie (y laisser une part de sa propre personne, quand il y’a des enfants), de nos habitudes, d’un quotidien qui nous rassure et qui nous a demandé un investissement, des sacrifices et des efforts très important au jour le jour pour le solidifier et le bâtir (un peu comme un chef d’entreprise qui a lancé son projet avec ses tripes en lequel il croyait dur comme fer, une mise de départ qui représentait toutes ses économies et qu’après des années de labeurs…il se rendait compte que son modèle n’est plus viable…et que ses pistes de relance pour s’en sortir sont très, très limités).
- Accepter de devoir potentiellement tout recommencer : depuis le début (et peut-être encore plus durement que les fois d’avant) avec une part d’inconnu et de risques qui n’offre pas plus de garanties ou de sécurité que la première fois. La seule chose que tu sais sur toi, c’est que le bagage et l’expérience sont importants.
A mon sens, ce sont les personnes qui ont la capacité au final d’être des entrepreneurs de la vie, qui pourront sortir des situations qui ne conviennent plus et rebondir sur un nouveau chapitre. Sans acquérir cet état d’esprit, je pense que ce n’est pas possible….
Sur ceux, belle journée à toi !
(j'aime beaucoup l'Espagne...bon après, je n'ai pas encore eu la chance d'aller visiter le Mexique...si un jour je m'y rends...je te dirais quel accent je préfère enfin de compte..lol ...
Citation
OursBrun a écrit:
Aleikoum salem Mariiiiiiiiia ! (je kiffe le dire aveec un petit accent mexicain)
Je suis d'accord avec ce mot "acceptation". Même en dehors des relations dysfonctionnelles, c'est LE mot qu'il faut apprendre à conjuguer sans faute.
Avec ce mot j'associe celui du "deuil". On en parle que pour la mort. Alors que les frustrations et déceptions sont nombreuses. Il arrive de tirer un gros sac rempli de chose qui nous ont fait mal. On le tire parce qu'a aucun moment on les a regardé en face pour se dire que "oui j'aurai pas ce que je voulais" "oui j'ai été décu" "oui ca m'a mis en colère" "oui cette chose m'agace"....etc
Je ne suis pas du genre à passer mon temps à me plaindre mais il m'arrive de le faire et je me suis rendue compte que ca peut etre agréable d'être dans cette posture victimaire. Je comprends qu'on s'y plaise. Mais faut admettre avec ca, qu'on ne peut pas à la fois être dans cette posture et espérer du changement.
Du coup, faut pouvoir passer par ca:
1/ Regarder de manière honnete sa vie. Etre honnete sur le fait qu'on a fait les mauvais choix, que c'est en partie de ma faute si je suis la. (phase de deuil)
2/ Accepter que les choses ne se soit pas déroulé comme on le veut et accepter qu'on a le pouvoir de changer les choses.
Ps: je pense que c'est aussi une question de "prise de responsabilité" qui fait peur à bcp de monde. Changer sa vie c'est faire les choses seul et les assumer seul
Mercii à toi !
Bonne journée
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