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Antigone* a écrit:
Bah oui, je suis d'accord, on évalue ce qu'on peut modifier, on est toujours, pour la plupart je suppose, dans une objectif d'amélioration... en tout cas quand on est sur un cheminement spirituel. Accepter n'est pas forcément se résigner, c'est juste accepter là où on est pour le moment et le temps qu'il nous faut pour évoluer. Je crois que le problème c'est quand ce jugement fait mal... tu sais, si on craint que l'autre nous trouve nul, ou faible, c'est que c'est ce qu'on pense de soi-même non?
Je pense pas que ce soit constructif, enfin pour moi ça ne l'est pas. Et puis il y a des choses qu'on ne peut pas changer, on très peu, comme la sensibilité dont tu parlais, parce que si on change ça, on se perd, on n'est plus soi-même.
Et puis c'est compliqué aussi de discerner ce qu'on veut changer pour soi, pour son cheminement personnel, et ce qu'on veut changer parce qu'on n'accepte pas son propre regard ou le regard des autres, alors qu'en fait, ce n'est pas forcément mauvais, c'est juste différent, tu vois?
mais j'ai jamais été mince. Et toute ma vie on m'a critiqué à ce sujet. Donc j'ai grandi avec l'idée que j'étais pas une belle fille/femme parce que j'étais grosse. Et que le fait d'être grosse me rendait moins bien que les autres. Cela a fait que durant des années j'ai douté de moi et je détestais qui j'étais. J'ai tout fait pour changer afin d'entrer dans le moule, mais il s'avère que mon corps n'a jamais voulus se soumettre. J'ai tt fait absolument tout fait. Citation
Antigone* a écrit:
Salam, bonjour,
J'espère que vous allez bien
Petite réflexion, question du jour:
Pourquoi est-ce si difficile de s'accepter tel que l'on est, avec nos défauts, nos faiblesses et nos qualités aussi...
Pourquoi on focalise sur nos défauts et nos faiblesses plutôt que de les accepter et d'en faire des qualités, pourquoi on ne valorise pas nos qualités? comme si c'était de l'orgueil ou que sais-je?... on a l'impression que les autres sont parfait, mais personne ne l'est, chacun fait son chemin. Les gens équilibrés, vraiment, ce sont ceux qui ont cessé de se juger, qui se sont regardé en face et qui se sont aimé tels qu'ils sont. Comment est-ce qu'on pourrait espérer évoluer en se fustigeant sans arrêt, en se disant je suis trop ceci, pas assez cela...
On veut rentrer dans des moules que la société à bien ajuster pour que nous soyons de gentils citoyens qui servent le système (capitaliste)... alors que chacun est différents et que ce sont nos différences qui devraient faire la force d'une société, non? Nous avons chacun nos forces spécifiques, nos qualités que nous pouvons développer et mettre au service de la communauté...
bref, dès qu'on ne rentre pas dans le moule, c'est difficile de s'accepter, on craint d'être jugé, mais le pire c'est qu'on se juge soi-même très durement, alors qu'il serait tout à fait possible de s'accepter et d'être imperméable aux jugement des autres...
Alors pourquoi c'est si difficile? Pourquoi on est si dur avec soi-même parfois?
Merci pour vos réponses...
Je vous souhaite une très belle journée, dans l'amour, la grâce et la bénédiction du Très Haut.
Prenez bien soin de vous
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Antigone* a écrit:
Salam, bonjour,
J'espère que vous allez bien
Petite réflexion, question du jour:
Pourquoi est-ce si difficile de s'accepter tel que l'on est, avec nos défauts, nos faiblesses et nos qualités aussi...
Pourquoi on focalise sur nos défauts et nos faiblesses plutôt que de les accepter et d'en faire des qualités, pourquoi on ne valorise pas nos qualités? comme si c'était de l'orgueil ou que sais-je?... on a l'impression que les autres sont parfait, mais personne ne l'est, chacun fait son chemin. Les gens équilibrés, vraiment, ce sont ceux qui ont cessé de se juger, qui se sont regardé en face et qui se sont aimé tels qu'ils sont. Comment est-ce qu'on pourrait espérer évoluer en se fustigeant sans arrêt, en se disant je suis trop ceci, pas assez cela...
On veut rentrer dans des moules que la société à bien ajuster pour que nous soyons de gentils citoyens qui servent le système (capitaliste)... alors que chacun est différents et que ce sont nos différences qui devraient faire la force d'une société, non? Nous avons chacun nos forces spécifiques, nos qualités que nous pouvons développer et mettre au service de la communauté...
bref, dès qu'on ne rentre pas dans le moule, c'est difficile de s'accepter, on craint d'être jugé, mais le pire c'est qu'on se juge soi-même très durement, alors qu'il serait tout à fait possible de s'accepter et d'être imperméable aux jugement des autres...
Alors pourquoi c'est si difficile? Pourquoi on est si dur avec soi-même parfois?
Merci pour vos réponses...
Je vous souhaite une très belle journée, dans l'amour, la grâce et la bénédiction du Très Haut.
Prenez bien soin de vous
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Antigone* a écrit:
On fait comment pour développer sa force intérieure?
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Antigone* a écrit:
Salam, bonjour,
J'espère que vous allez bien
Petite réflexion, question du jour:
Pourquoi est-ce si difficile de s'accepter tel que l'on est, avec nos défauts, nos faiblesses et nos qualités aussi...
Pourquoi on focalise sur nos défauts et nos faiblesses plutôt que de les accepter et d'en faire des qualités, pourquoi on ne valorise pas nos qualités? comme si c'était de l'orgueil ou que sais-je?... on a l'impression que les autres sont parfait, mais personne ne l'est, chacun fait son chemin. Les gens équilibrés, vraiment, ce sont ceux qui ont cessé de se juger, qui se sont regardé en face et qui se sont aimé tels qu'ils sont. Comment est-ce qu'on pourrait espérer évoluer en se fustigeant sans arrêt, en se disant je suis trop ceci, pas assez cela...
On veut rentrer dans des moules que la société à bien ajuster pour que nous soyons de gentils citoyens qui servent le système (capitaliste)... alors que chacun est différents et que ce sont nos différences qui devraient faire la force d'une société, non? Nous avons chacun nos forces spécifiques, nos qualités que nous pouvons développer et mettre au service de la communauté...
bref, dès qu'on ne rentre pas dans le moule, c'est difficile de s'accepter, on craint d'être jugé, mais le pire c'est qu'on se juge soi-même très durement, alors qu'il serait tout à fait possible de s'accepter et d'être imperméable aux jugement des autres...
Alors pourquoi c'est si difficile? Pourquoi on est si dur avec soi-même parfois?
Merci pour vos réponses...
Je vous souhaite une très belle journée, dans l'amour, la grâce et la bénédiction du Très Haut.
Prenez bien soin de vous
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SDreams Away a écrit:
Je t'aime bien toi. Chaque fois que je te lis, j'ai juste envie de te faire un bisou et un gros câlin
La première fois que l'on pose un regard critique sur soi c'est lorsque qu'on reçoit des critiques de l'extérieur. Et si on est sensible ou fragile émotionnellement à ce moment là on prend les paroles des autres pour argent comptant.
Alors on se remet en question. Malheureusement quand on se sent mal cela a tendance à attirer l' attention des gens mal intentionnés qui prennent plaisir à critiquer. Et la on reçoit encore des critiques. Ce qui augmente la doute de soi et puis le cycle infernal prend forme.
Même si nos doutes sont infondées, ils sont devenus notre réalités. Et donc on devient dur vis à vis de soi.
Je vais prendre mon exemple, j'ai tjs été grosse aujourd'hui plus qu'avant
Puis, une année, j'ai été entouré de gens bienveillant. Des gens qui ne m'ont jamais fait la moindre réflexion sur mon corps. Des gens qui l'apprécient pour moi et avec qui j'étais en bon terme. Je suis tombé sur un groups d'edutiant(e)s focalisé sur l'être humain et non son apparence, son statut.
Et durant cette année là, je me suis rendu compte que mon rejet de moi même était à cause moi car je laissais les autres avoir le pouvoir sur moi. Je cherchais à ressembler à ce que les autres attendaient de moi et non pas à ce que j'étais au fond de moi.
Et je me suis rendu compte que mon corps même si il est gros n'était pas le problème, mais le pouvoir que je laissais aux autres sur moi. Quand j'ai compris que l'opinion des autres ne concerne qu'eux-mêmes. J'ai eu un énorme poids qui m'est tombé des épaules.
Désormais, qu'importe les remarques des autres, leurs arguments à mon encontre. Leurs paroles n'ont aucun impact sur moi. Pdt que ces gens crachent leur venins, moi je vis ma vie.
Et ce qui me plais, c'est que je vis de belle chose en étant moi pdt qu'eux passent leur temps à s'occuper des autres.
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~Tanzanite~ a écrit:
Tout d'abord cela nécessite de faire abstraction du regard de l'autre.
Puis, on réalise un travail sur soi et au plus profond de soi.
C'est celui-ci qui permet à chacun de se connaître véritablement. Il en résulte une mise en lumière de nos défauts, de nos qualités, de nos limites, de nos capacités, de nos échecs, de nos réussites, notre force, notre valeur. C'est un vrai travail sur soi pour lequel il faut être objectif, neutre et en capacité de s'auto critiquer...
Il faut pouvoir être capable objectivement et sans l'intervention d'une tierce personne de réaliser tout cela, d'en tenir compte, de l'admettre en vue d'améliorer ce qui peut l'être tout en acceptant que l'on ne peut rien concernant ce qui fait partie du passé et qui est révolu.
Tout ce travail permet de te connaître véritablement et ne pas te focaliser sur le regard de l'autre qui n'est pas toujours objectif et bienveillant, mais sur cette personne qui edt toi et qu'a présent tu connaîs sous le bout des doigts.
Il faut également pouvoir réaliser ce que ta présence apporte aux autres...ce quelle provoque chez les autres... ce que tu es capable de soulever comme montagnes comme ce qui ne t'es pas permis..
Travailler sur sa force intérieure c'est un véritable cheminement que personne d'autre ne peut effectuer à notre place mais quil est important de réaliser tout d'abord pour soi en vue de se connaître et d'atteindre l'épanouissement personnel, le bonheur qui, que nous le voulions ou non, passent d'abord par nous et ce que nous acceptons comme tel.
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Antigone* a écrit:
Honnêtement, personne ne me reproche rien, on ne me critique pas, en tout cas pas en face...
C'est moi qui me fustige bêtement , tu sais par exemple, je vois un post d'une maman qui fait ceci ou cela pour ses enfants, je me dis mince, moi je fais pas ça, je suis pas une bonne mère. Ou le fait d'être au foyer, je me dis je me la coule douce alors que tout le monde cumule travail et vie de famille, alors que je pourrais juste kiffer ma vie et en profiter... tu vois, c'est bête, je peux même pas mettre la faute sur les autres, c'est juste dans ma tête... et à force de cogiter, je ne sais même plus ce qui est juste... Parce que je ne serais pas qui je suis si j'avais pris un autre chemin, et est-ce que j'aurais aimé celle qui aurait pris un autre chemin? je ne sais même pas ce que je veux vraiment... ou alors je le sais, mais j'ai encore du mal à l'accepter...
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SDreams Away a écrit:
Tu ne peux pas te flageller ainsi sans avoir été au préalable critiqué ou alors tu as été témoin de critique à l'encontre des mamans qui font pas comme les autres et tu agis par associations.
C'est comme ces cultures qui estiment que la femme doit être ceci et cela et si elle sort du cadre elle est regardé de travers. Ce genre de critique même si elle n'est pas dite directement, s'enfonce sournoisement dans l'esprit des gens. Et quand on atteint pas l'excellence imposé par les autres on se croit inférieur.
Tout ceci est dans la tête.
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Antigone* a écrit:
Sans le regard des autres, c'est le plus difficile, parce que c'est qu'on pense qu'ils vont penser de nous qui nous embrouille
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Antigone* a écrit:
Salam, bonjour,
J'espère que vous allez bien
Petite réflexion, question du jour:
Pourquoi est-ce si difficile de s'accepter tel que l'on est, avec nos défauts, nos faiblesses et nos qualités aussi...
Pourquoi on focalise sur nos défauts et nos faiblesses plutôt que de les accepter et d'en faire des qualités, pourquoi on ne valorise pas nos qualités? comme si c'était de l'orgueil ou que sais-je?... on a l'impression que les autres sont parfait, mais personne ne l'est, chacun fait son chemin. Les gens équilibrés, vraiment, ce sont ceux qui ont cessé de se juger, qui se sont regardé en face et qui se sont aimé tels qu'ils sont. Comment est-ce qu'on pourrait espérer évoluer en se fustigeant sans arrêt, en se disant je suis trop ceci, pas assez cela...
On veut rentrer dans des moules que la société à bien ajuster pour que nous soyons de gentils citoyens qui servent le système (capitaliste)... alors que chacun est différents et que ce sont nos différences qui devraient faire la force d'une société, non? Nous avons chacun nos forces spécifiques, nos qualités que nous pouvons développer et mettre au service de la communauté...
bref, dès qu'on ne rentre pas dans le moule, c'est difficile de s'accepter, on craint d'être jugé, mais le pire c'est qu'on se juge soi-même très durement, alors qu'il serait tout à fait possible de s'accepter et d'être imperméable aux jugement des autres...
Alors pourquoi c'est si difficile? Pourquoi on est si dur avec soi-même parfois?
Merci pour vos réponses...
Je vous souhaite une très belle journée, dans l'amour, la grâce et la bénédiction du Très Haut.
Prenez bien soin de vous
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Antigone* a écrit:
Je suis sûre que tu n'as pas ce problème toi
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freeAssange a écrit:
Jamais de la vie, depuis petit j'ai toujours eu la tête ailleurs, je ne pensais qu'à jouer jusqu'à mes 15 ans, pendant que les autres découvraient leur corps et ce qui va avec, c'est de là -à mon sens- que le problème s'est alimenté.
Il se pourrait que ça te paraisse hors sujet, mais tout prend forme dès l'enfance, on ignore souvent ce point focal.
Et pour ceux qui perçoivent la mise en avant des qualités comme étant de l'orgueil, ces gens manquent cruellement d'estime et de perspective.
C'est le rôle de tout un chacun, surtout des proches parents, de rappeler constamment à l'enfant combien il est ci où ça [unique et précieux].
D'ailleurs à cet effet, j'ai regardé un super documentaire que j'ai tant apprécié sur une tribu africaine du Malawi ou du Mozambique je m'en souviens pas précisément.
Donc, dans cette tribu spéciale, à chaque fois qu'un membre agissait mal ou faisait une bêtise, tout le clan se réunissait autour du feu le soir en présence du concerné, et tour à tour chaque membre se mettait à rappeler les qualités de la personne. À la fin de la séance, le personne se levait tête baissée, honteuse d'elle même.
N'est ce pas là l'une des meilleures perspectives?
S'il te semble que je m'éloigne du sujet tu m'excuseras, en principe je vais toujours à la source du problème.
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Antigone* a écrit:
Non tu ne t'eloignes pas, tout vient de l'enfance, c'est vrai...
Et c'est pas simple à réparer par après...
Citation
freeAssange a écrit:
Et je sais que c'est tabou.
Je m'adresse indirectement aux gens qui ont des enfants en bas âge, et ceux qui en auront incha Allah.
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Antigone* a écrit:
Merci d'enfoncer le couteau
Le problème, quand on est blessé, c'est qu'on blesse ses enfants sans le vouloir, on leur transmet nos blessures, c'est pas aussi simple que ce qu'on veut nous faire croire ?
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freeAssange a écrit:
Ah non, ma réponse a une visée générale et impersonnelle.
Si tu décides que c'est difficile ça le sera, le moindre soupçon de pensée te fera maintenir dans ce prisme, entends le bien.
Maintenant regarde l'autre façade du problème, regarde derrière le rideau, appréhende la situation autrement, tu verras.
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