Citation
☀️ a écrit:
Selem ines
Allahi chafi kheir inshallah
Je pense qu'il y a plusieurs étapes dans la maladie incurable.
D'abord le déni, le rejet, et puis tant que le corps suit alors on s'oublie on oublie, on fait abstraction du mal qui nous ronge.
Puis on prend le temps de comprendre, de rechercher, d'assimiler.
On se soigne, on va voir les docteurs, on s'implique.
Puis on accepte.
Parce que de toute façon, qu'on l'accepte ou non, elle restera là. Alors à quoi bon se faire du mal en la rejetant ? Elle fait partie de nous. Il faut apprendre à vivre avec, à écouter son corps.
À demander de l'aide quand ça ne va pas.
Kheir inshallah ☺️
Citation
Temporelle* a écrit:
Il faut savoir mettre des mots sur tes maux, après oui, tu peux avancer vers la guérison, si ce n'est celle du corps, c'est celle de l'âme.
Citation
ineslilas a écrit:
Amine ?
Je te remercie pour ton message Sun. Je suis persuadée que le schéma que tu as décrit c'est ce qui va se passer, ça prend juste du temps...
En l'occurence, il ne s'agit pas d'une maladie incurable mais d'une maladie qui handicape grandement la personne au quotidien et elle parvient quand même à faire comme si de rien n'était... Ça fait mal au coeur...
"Il faut apprendre à vivre avec, à écouter son corps.
À demander de l'aide quand ça ne va pas."
C'est exactement ça, mais pour lui c'est compliqué.
Mais Kheyr inshaAllah, je garde espoir
Citation
Petit Beurre a écrit:
Salam
Ce que tu ressens je l’ai vu et voit souvent.
En gros, comme je dis tout le temps, cette étape est similaire aux moments lorsque on était jeunes et que c’est la rentrée, où Adultes lorsqu’on commence un nouveau emploi dans une nouvelle entreprise.
On a le trac , mais une fois lancé, car on est obligé , on s’est forcé à y aller, ben des la première matinée tout se passe bien et le trac et retissances ont disparues.
Fais le premier pas et tu verras par la suite comment se dérouleront les événements.
Mais tant que tu n’a pas franchie la première étape, tu ne sauras jamais,tu te feras des projections, des suppositions, mais jamais tu en auras la certitude.
Citation
ineslilas a écrit:
Il ne s'agit pas de moi encore une fois mais de quelqu'un qui compte pour moi, pour ma famille et dont la situation nous préoccupe. On ne peut rien faire pour l'aider, à part se rendre disponible pour lui et implorer Dieu de l'aider.
J'ai toutefois compris ta métaphore et il y a du vrai dans ce que tu dis.
"Mais tant que tu n’a pas franchie la première étape, tu ne sauras jamais, tu te feras des projections, des suppositions, mais jamais tu en auras la certitude."
C'est exactement ça. Mais c'est justement franchir ce cap qui prend du temps dans son cas. Je crois savoir le pourquoi mais pas le comment qui arriverait à l'aider à dépasser ça et je ne pense pas que je puisse véritablement l'aider, il faut que ça vienne de lui-même.
Je te remercie pour ton commentaire.
Citation
☀️ a écrit:
Mais de rien Ines
Il y a plusieurs types de réactions de patients. Certains restent dans le déni, certains deviennent combatifs, d'autres non.
Il faut l'accompagner.
Même si il ne se plaint pas, il faudra être une main tendue. Parce que les patients dans le déni ne prennent pas assez au sérieux leur maladie. Ils pensent que ce n'est rien. Syndrome du super héros ?
Quand ça se compliquera malheureusement, il prendra conscience et de manière brutale, qu'il est vraiment malade.
Il faudra être là parce que ça risque d'être très dur. Ils se sentent comme des poids, ils perdent confiance en eux, ils perdent le goût à la vie. C'est le revers de la médaille quand on prend conscience trop tard des faiblesses de son corps..
Bon courage, ca va le faire inshallah, keep your smile on ??
Citation
Hamiiiid a écrit:
Wahlakisalam
Le mental a un impacte énorme dans le fait d'avoir une maladie mais surtout ce qui ns pousse à mieux cerner la maladie c'est
Que tout ce que l'on a pu avoir c'était de se dire que c'était un bien
Car quand tu te dis que tt ce qui tarrive est un bien venant du très haut la tu peux affronter tout
Absolument tout psuique à ce moment là cest ta foi qui te dirige
On ne peut qu'accepter les'decrets qu'avec un accord du cœur avec le tt puissant
À hamdoulilah Ala koulli Hal.
Citation
ineslilas a écrit:
SubhanaAllah, t'as vraiment cerné ce qu'il se passe et ce qu'on redoute un peu mais qu'on sent qui va arriver... Et si on redoute ça aujourd'hui alors qu'on a une faible compréhension de ce qu'il se passe dans sa petite tête, j'ai vraiment peur de ce que ça va lui couter ce retour brutal à la réalité...
Tu m'as mis les larmes aux yeux...
Merci beaucoup, je vais garder tes précieux conseils en tête et les partager avec la famille.
Citation
ineslilas a écrit:
C'est une belle et bonne façon de faire face aux évènements de la vie. Tout est surmontable lorsqu'on garde en tête cette certitude mais ce n'est pas tous le monde qui parvient à relativiser de la sorte ou à prendre le recul nécessaire malheureusement.
Mais ça peut faire l'objet d'un déclic j'imagine et il le faudrait.
Merci !
Citation
☀️ a écrit:
Je me projette. Les hommes sont parfois si fiers.. en fait j'imagine si demain on apprenait que mon père avait alzeihmer ou tout autre maladie incurable. B3id el charr
Je pense qu'il réagirait avec un rejet brutal "j'ai rien du tout je vais très bien" "laissez moi tranquille j'ai rien du tout". Comme il le fait à chaque fois.
L'autre jour il a vomi toutes ses tripes. Refus catégorique d'aller aux urgences.
Il faut "deal with" ce genre de tempéraments. Nos pères/frères sont fiers. Ils n'acceptent pas que leur propre corps les lâche.
Peut être que pour eux la maladie est un grand signe de faiblesse.
Alors ils préfèrent se voiler la face, même quand ils sont en train de crever.
Ça fait partie d'eux. Moi je dis "oui oui" et je reste à coté pour aider.
Je sais que c'est pas vraiment comparable mais du coup on lui avait mis un seau à coté, je lui ai demandé de s'allonger en pls (sur le côté), je lui ai donné un vogalib un smecta et un paracétamol, je lui ai mis un gant de toilette imbibé d'eau froide sur le front et j'ai attendu 10-20 mn de voir si ça allait mieux avant de repartir me coucher. J'ai demandé à ma mère de m'appeler si il y avait le moindre souci. Puisque lui ne le ferait pas.
Il faut parfois prendre les devants et s'adapter au patient pour l'aider au mieux. ??
Si il ne veut pas parler de sa maladie ne lui en parlez pas. Il sera plus heureux ainsi. Et si lui même ne veut pas se dire qu'il est malade ça lui fera du mal que vous parliez de lui comme un "malade". Il faut juste s'adapter et faire comme si de rien n'était, même quand il aura besoin de vous. L'aider avec humilité sans jamais lui reprocher ses faiblesses, auquel cas vous lui feriez grand mal.
You can do it my dear
Mais c'est uniquement pour le préserver par amour et c'est très beau ! Citation
☀️ a écrit:
Je me projette. Les hommes sont parfois si fiers.. en fait j'imagine si demain on apprenait que mon père avait alzeihmer ou tout autre maladie incurable. B3id el charr
Je pense qu'il réagirait avec un rejet brutal "j'ai rien du tout je vais très bien". Comme il le fait à chaque fois.
L'autre jour il a vomit toutes ses tripes. Refus catégorique d'aller aux urgences.
Il faut "deal with" ce genre de tempéraments. Nos pères/frères sont fiers. Ils n'acceptent pas que leur propre corps les lâchent.
Peut être que pour eux la maladie est un grand signe de faiblesse.
Alors ils préfèrent se voiler la face, même quand ils sont en train de crever.
Ça fait partie d'eux. Moi je dis "oui oui" et je reste à coté pour aider.
Je sais que c'est pas vraiment comparable mais du coup on lui avait mis un seau à coté, je lui ai demandé de s'allonger en pls (sur le côté), je lui ai donné un vogalib un smecta et un paracétamol, je lui ai mis un gant de toilette imbibé d'eau froide sur le front et j'ai attendu 10-20 mn de voir si ça allait mieux avant de repartir me coucher. J'ai demandé à ma mère de m'appeler si il y avait le moindre souci. Puisque lui ne le ferait pas.
Il faut parfois prendre les devants et s'adapter au patient pour l'aider au mieux. ??
Si il ne veut pas parler de sa maladie ne lui en parlez pas. Il sera plus heureux ainsi. Et si lui même ne veut pas se dire qu'il est malade ça lui fera du mal que vous parliez de lui comme un "malade". Il faut juste s'adapter et faire comme si de rien n'était, même quand il aura besoin de vous. L'aider avec humilité sans jamais lui reprocher ses faiblesses
You can do it my dear
Citation
ineslilas a écrit:
Merci Temporelle
Il ne s'agit pas de moi mais ton conseil est intéressant et important (et dit de façon poétique).
Honnêtement, jusqu'à aujourd'hui, je ne pensais pas que ça pouvait être si dure de poser des mots, de décrire ce qui ronge surtout quand le corps te trahit.
chargement...
+ 
