Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
Il convient, en tant que Musulmans, de rester lucide dans les sociétés occidentales dans lesquelles nous évoluons. Ce qui semble être la "normalité" dans les pays à tendance catholique et chrétienne en général ne doit pas devenir une contrainte dans la construction identitaire de nos enfants en matière de croyance religieuse. En dehors de l’aspect commercial qu’il y a autour de ces moments de "fêtes", il faut briser la logique du message subliminal qui se cache derrière ces campagnes de "rappel" pour ne pas dire "propagande religieuse". Que ce soit à Noël ou à Pâques, ces messages subliminaux sont relayés par la télévision, la publicité, l’école puis l’Eglise.
En Occident, les enfants Musulmans n’associent en général pas Jésus à Dieu car la notion de Trinité n’a pas de sens pour eux. Le conflit de conscience intervient lorsque l’enfant est confronté à deux discours qui s’opposent. Dans les familles où l’éducation religieuse est forte en termes d’apprentissage, de découverte et de pratique, la question ne se pose pas vraiment. Par contre, dans les familles où la religion n’est qu’un principe comme un autre, il est plus que jamais nécessaire de faire le point, particulièrement à ces moments clés que sont Noël et Pâques. Il faut donc aider l’enfant à faire le tri des informations qu’il reçoit et dont il est l’objet. Il reçoit des informations en tant que Pâques est une fête religieuse et qu’elle est importante aux yeux des Chrétiens. Il est également sensibilisé au lien qu’il y a entre Pâques et Jésus-Christ puisqu’il s’agit de commémorer sa "Résurrection" supposée. Et il est objet de ces informations puisqu’il participe, dans le cadre d’un programme bien établi, à des activités directement liées à cet événement religieux.
Dans ce contexte, il convient – et c’est un devoir de tout parent – de définir la place qu’occupe Jésus (Îssa – AS) dans l’Islam, et de rappeler à ses enfants ce qu’il représente aux yeux des Musulmans, tel qu’énoncé dans le Coran. Notamment que Îssa n’est pas le fils de Dieu, qu’il n’est pas Dieu sur Terre, qu’il n’a pas été crucifié et qu’il n’a donc pas ressuscité. Puis leur rappeler ou leur enseigner que Îssa (AS) était le fils de Mariam (AS), un Prophète envoyé par Allah aux Juifs, qu’il n’associait rien à Allah et qu’il appelait à Son Unicité exclusive.
C'est ça la neutralité?Citation
a écrit:
« le pèlerinage », tel qu’il est écrit dans le Coran, permet de comprendre une croyance, d’expliquer le Coran ainsi que la lente élaboration de son écriture (environ trois siècles).
Citation
couleurdujour a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
Il convient, en tant que Musulmans, de rester lucide dans les sociétés occidentales dans lesquelles nous évoluons. Ce qui semble être la "normalité" dans les pays à tendance catholique et chrétienne en général ne doit pas devenir une contrainte dans la construction identitaire de nos enfants en matière de croyance religieuse. En dehors de l’aspect commercial qu’il y a autour de ces moments de "fêtes", il faut briser la logique du message subliminal qui se cache derrière ces campagnes de "rappel" pour ne pas dire "propagande religieuse". Que ce soit à Noël ou à Pâques, ces messages subliminaux sont relayés par la télévision, la publicité, l’école puis l’Eglise.
En Occident, les enfants Musulmans n’associent en général pas Jésus à Dieu car la notion de Trinité n’a pas de sens pour eux. Le conflit de conscience intervient lorsque l’enfant est confronté à deux discours qui s’opposent. Dans les familles où l’éducation religieuse est forte en termes d’apprentissage, de découverte et de pratique, la question ne se pose pas vraiment. Par contre, dans les familles où la religion n’est qu’un principe comme un autre, il est plus que jamais nécessaire de faire le point, particulièrement à ces moments clés que sont Noël et Pâques. Il faut donc aider l’enfant à faire le tri des informations qu’il reçoit et dont il est l’objet. Il reçoit des informations en tant que Pâques est une fête religieuse et qu’elle est importante aux yeux des Chrétiens. Il est également sensibilisé au lien qu’il y a entre Pâques et Jésus-Christ puisqu’il s’agit de commémorer sa "Résurrection" supposée. Et il est objet de ces informations puisqu’il participe, dans le cadre d’un programme bien établi, à des activités directement liées à cet événement religieux.
Dans ce contexte, il convient – et c’est un devoir de tout parent – de définir la place qu’occupe Jésus (Îssa – AS) dans l’Islam, et de rappeler à ses enfants ce qu’il représente aux yeux des Musulmans, tel qu’énoncé dans le Coran. Notamment que Îssa n’est pas le fils de Dieu, qu’il n’est pas Dieu sur Terre, qu’il n’a pas été crucifié et qu’il n’a donc pas ressuscité. Puis leur rappeler ou leur enseigner que Îssa (AS) était le fils de Mariam (AS), un Prophète envoyé par Allah aux Juifs, qu’il n’associait rien à Allah et qu’il appelait à Son Unicité exclusive.
La propagande est l'action de propager et de faire connaître, voire d'influencer l'opinion publique.
Parfois de manière insidieuse. La France et les français chrétiens sont au fait de leurs croyances et
de leur culture, il n'y a pas lieu de parler de propagande pour une culture qui leur est propre.
Ni parler de propagande à l'endroit des autres religions.
Effectivement à partir de là, à chaque parent de faire son travail.
Mais le terme de "propagande" n'a pas sa place ici.
Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:Citation
couleurdujour a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
Il convient, en tant que Musulmans, de rester lucide dans les sociétés occidentales dans lesquelles nous évoluons. Ce qui semble être la "normalité" dans les pays à tendance catholique et chrétienne en général ne doit pas devenir une contrainte dans la construction identitaire de nos enfants en matière de croyance religieuse. En dehors de l’aspect commercial qu’il y a autour de ces moments de "fêtes", il faut briser la logique du message subliminal qui se cache derrière ces campagnes de "rappel" pour ne pas dire "propagande religieuse". Que ce soit à Noël ou à Pâques, ces messages subliminaux sont relayés par la télévision, la publicité, l’école puis l’Eglise.
En Occident, les enfants Musulmans n’associent en général pas Jésus à Dieu car la notion de Trinité n’a pas de sens pour eux. Le conflit de conscience intervient lorsque l’enfant est confronté à deux discours qui s’opposent. Dans les familles où l’éducation religieuse est forte en termes d’apprentissage, de découverte et de pratique, la question ne se pose pas vraiment. Par contre, dans les familles où la religion n’est qu’un principe comme un autre, il est plus que jamais nécessaire de faire le point, particulièrement à ces moments clés que sont Noël et Pâques. Il faut donc aider l’enfant à faire le tri des informations qu’il reçoit et dont il est l’objet. Il reçoit des informations en tant que Pâques est une fête religieuse et qu’elle est importante aux yeux des Chrétiens. Il est également sensibilisé au lien qu’il y a entre Pâques et Jésus-Christ puisqu’il s’agit de commémorer sa "Résurrection" supposée. Et il est objet de ces informations puisqu’il participe, dans le cadre d’un programme bien établi, à des activités directement liées à cet événement religieux.
Dans ce contexte, il convient – et c’est un devoir de tout parent – de définir la place qu’occupe Jésus (Îssa – AS) dans l’Islam, et de rappeler à ses enfants ce qu’il représente aux yeux des Musulmans, tel qu’énoncé dans le Coran. Notamment que Îssa n’est pas le fils de Dieu, qu’il n’est pas Dieu sur Terre, qu’il n’a pas été crucifié et qu’il n’a donc pas ressuscité. Puis leur rappeler ou leur enseigner que Îssa (AS) était le fils de Mariam (AS), un Prophète envoyé par Allah aux Juifs, qu’il n’associait rien à Allah et qu’il appelait à Son Unicité exclusive.
La propagande est l'action de propager et de faire connaître, voire d'influencer l'opinion publique.
Parfois de manière insidieuse. La France et les français chrétiens sont au fait de leurs croyances et
de leur culture, il n'y a pas lieu de parler de propagande pour une culture qui leur est propre.
Ni parler de propagande à l'endroit des autres religions.
Effectivement à partir de là, à chaque parent de faire son travail.
Mais le terme de "propagande" n'a pas sa place ici.
Ce que vous écrivez peut tout à fait s'entendre et se comprendre. Il reste cependant discutable. Sans m'étendre sur le caractère généralisant qu'induit votre référence à "la France et les Français", la problématique qui se pose est bien plus complexe autant qu'elle semble a priori anodine. Je dirais même que c'est là danger et que c'est là qu'il convient de parler de propagande. La vraie problématique réside dans le caractère laïcisant d'un événement religieux "transmis" et expliqué par des enseignants exerçant dans le système d'enseignement public, gratuit et obligatoire.
Si l’instruction religieuse ne relève pas des programmes de l’Education Nationale, les enseignants en revanche, eux, s’autorisent de véhiculer certains principes qui, bien qu’à leur fait propre, ne devraient pas être abordés - en tout cas sous cet angle - c’est-à-dire par le biais d’activités artistiques et ludiques où la frontière entre le religieux et le laïc reste floue, voire disparait complètement.
Il en aurait été autrement si l’Education Nationale avait inclus des "temps de formation" où il serait expliqué, le moment venu, les différents événements religieux indépendamment de toute croyance. C’est donc le contexte qui fait défaut.
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couleurdujour a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:Citation
couleurdujour a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
Il convient, en tant que Musulmans, de rester lucide dans les sociétés occidentales dans lesquelles nous évoluons. Ce qui semble être la "normalité" dans les pays à tendance catholique et chrétienne en général ne doit pas devenir une contrainte dans la construction identitaire de nos enfants en matière de croyance religieuse. En dehors de l’aspect commercial qu’il y a autour de ces moments de "fêtes", il faut briser la logique du message subliminal qui se cache derrière ces campagnes de "rappel" pour ne pas dire "propagande religieuse". Que ce soit à Noël ou à Pâques, ces messages subliminaux sont relayés par la télévision, la publicité, l’école puis l’Eglise.
En Occident, les enfants Musulmans n’associent en général pas Jésus à Dieu car la notion de Trinité n’a pas de sens pour eux. Le conflit de conscience intervient lorsque l’enfant est confronté à deux discours qui s’opposent. Dans les familles où l’éducation religieuse est forte en termes d’apprentissage, de découverte et de pratique, la question ne se pose pas vraiment. Par contre, dans les familles où la religion n’est qu’un principe comme un autre, il est plus que jamais nécessaire de faire le point, particulièrement à ces moments clés que sont Noël et Pâques. Il faut donc aider l’enfant à faire le tri des informations qu’il reçoit et dont il est l’objet. Il reçoit des informations en tant que Pâques est une fête religieuse et qu’elle est importante aux yeux des Chrétiens. Il est également sensibilisé au lien qu’il y a entre Pâques et Jésus-Christ puisqu’il s’agit de commémorer sa "Résurrection" supposée. Et il est objet de ces informations puisqu’il participe, dans le cadre d’un programme bien établi, à des activités directement liées à cet événement religieux.
Dans ce contexte, il convient – et c’est un devoir de tout parent – de définir la place qu’occupe Jésus (Îssa – AS) dans l’Islam, et de rappeler à ses enfants ce qu’il représente aux yeux des Musulmans, tel qu’énoncé dans le Coran. Notamment que Îssa n’est pas le fils de Dieu, qu’il n’est pas Dieu sur Terre, qu’il n’a pas été crucifié et qu’il n’a donc pas ressuscité. Puis leur rappeler ou leur enseigner que Îssa (AS) était le fils de Mariam (AS), un Prophète envoyé par Allah aux Juifs, qu’il n’associait rien à Allah et qu’il appelait à Son Unicité exclusive.
La propagande est l'action de propager et de faire connaître, voire d'influencer l'opinion publique.
Parfois de manière insidieuse. La France et les français chrétiens sont au fait de leurs croyances et
de leur culture, il n'y a pas lieu de parler de propagande pour une culture qui leur est propre.
Ni parler de propagande à l'endroit des autres religions.
Effectivement à partir de là, à chaque parent de faire son travail.
Mais le terme de "propagande" n'a pas sa place ici.
Ce que vous écrivez peut tout à fait s'entendre et se comprendre. Il reste cependant discutable. Sans m'étendre sur le caractère généralisant qu'induit votre référence à "la France et les Français", la problématique qui se pose est bien plus complexe autant qu'elle semble a priori anodine. Je dirais même que c'est là danger et que c'est là qu'il convient de parler de propagande. La vraie problématique réside dans le caractère laïcisant d'un événement religieux "transmis" et expliqué par des enseignants exerçant dans le système d'enseignement public, gratuit et obligatoire.
Si l’instruction religieuse ne relève pas des programmes de l’Education Nationale, les enseignants en revanche, eux, s’autorisent de véhiculer certains principes qui, bien qu’à leur fait propre, ne devraient pas être abordés - en tout cas sous cet angle - c’est-à-dire par le biais d’activités artistiques et ludiques où la frontière entre le religieux et le laïc reste floue, voire disparait complètement.
Il en aurait été autrement si l’Education Nationale avait inclus des "temps de formation" où il serait expliqué, le moment venu, les différents événements religieux indépendamment de toute croyance. C’est donc le contexte qui fait défaut.
La laïcité ne signifie pas éradiquer sa culture profonde sous prétexte que d'autres religions sont venues
se greffer. Ou la "fourguer" aux oubliettes.
C'est je crois ce qu'une catégorie de musulmans refuse d'intégrer.
Nous sommes dans un pays laïc mais de culture chrétienne. C'est ainsi.
Respecter cela est la moindre des choses.
Pour mes parents ça n'a jamais posé un réel problème. Pour moi, mon mari et nos enfants non plus.
Tout dépend de la façon dont on vit sa religion.
Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
RAHINA19 : "toi tu vas pas faire long feu y"en n'a marre des associables"
Tu as sans doute voulu dire "asocial" . Toi, tu n'as pas dû voir le bout du tunnel de ton LP.
leveilleur : "Pour qui nous prends avec ton salam ?! tu travesties ta foi, Chrétien ! "
C'est bien d'avoir mis une majuscule. Tu es un bon Musulman !
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Sanhaja-Upon-Thames a écrit:Citation
couleurdujour a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:Citation
couleurdujour a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
Il convient, en tant que Musulmans, de rester lucide dans les sociétés occidentales dans lesquelles nous évoluons. Ce qui semble être la "normalité" dans les pays à tendance catholique et chrétienne en général ne doit pas devenir une contrainte dans la construction identitaire de nos enfants en matière de croyance religieuse. En dehors de l’aspect commercial qu’il y a autour de ces moments de "fêtes", il faut briser la logique du message subliminal qui se cache derrière ces campagnes de "rappel" pour ne pas dire "propagande religieuse". Que ce soit à Noël ou à Pâques, ces messages subliminaux sont relayés par la télévision, la publicité, l’école puis l’Eglise.
En Occident, les enfants Musulmans n’associent en général pas Jésus à Dieu car la notion de Trinité n’a pas de sens pour eux. Le conflit de conscience intervient lorsque l’enfant est confronté à deux discours qui s’opposent. Dans les familles où l’éducation religieuse est forte en termes d’apprentissage, de découverte et de pratique, la question ne se pose pas vraiment. Par contre, dans les familles où la religion n’est qu’un principe comme un autre, il est plus que jamais nécessaire de faire le point, particulièrement à ces moments clés que sont Noël et Pâques. Il faut donc aider l’enfant à faire le tri des informations qu’il reçoit et dont il est l’objet. Il reçoit des informations en tant que Pâques est une fête religieuse et qu’elle est importante aux yeux des Chrétiens. Il est également sensibilisé au lien qu’il y a entre Pâques et Jésus-Christ puisqu’il s’agit de commémorer sa "Résurrection" supposée. Et il est objet de ces informations puisqu’il participe, dans le cadre d’un programme bien établi, à des activités directement liées à cet événement religieux.
Dans ce contexte, il convient – et c’est un devoir de tout parent – de définir la place qu’occupe Jésus (Îssa – AS) dans l’Islam, et de rappeler à ses enfants ce qu’il représente aux yeux des Musulmans, tel qu’énoncé dans le Coran. Notamment que Îssa n’est pas le fils de Dieu, qu’il n’est pas Dieu sur Terre, qu’il n’a pas été crucifié et qu’il n’a donc pas ressuscité. Puis leur rappeler ou leur enseigner que Îssa (AS) était le fils de Mariam (AS), un Prophète envoyé par Allah aux Juifs, qu’il n’associait rien à Allah et qu’il appelait à Son Unicité exclusive.
La propagande est l'action de propager et de faire connaître, voire d'influencer l'opinion publique.
Parfois de manière insidieuse. La France et les français chrétiens sont au fait de leurs croyances et
de leur culture, il n'y a pas lieu de parler de propagande pour une culture qui leur est propre.
Ni parler de propagande à l'endroit des autres religions.
Effectivement à partir de là, à chaque parent de faire son travail.
Mais le terme de "propagande" n'a pas sa place ici.
Ce que vous écrivez peut tout à fait s'entendre et se comprendre. Il reste cependant discutable. Sans m'étendre sur le caractère généralisant qu'induit votre référence à "la France et les Français", la problématique qui se pose est bien plus complexe autant qu'elle semble a priori anodine. Je dirais même que c'est là danger et que c'est là qu'il convient de parler de propagande. La vraie problématique réside dans le caractère laïcisant d'un événement religieux "transmis" et expliqué par des enseignants exerçant dans le système d'enseignement public, gratuit et obligatoire.
Si l’instruction religieuse ne relève pas des programmes de l’Education Nationale, les enseignants en revanche, eux, s’autorisent de véhiculer certains principes qui, bien qu’à leur fait propre, ne devraient pas être abordés - en tout cas sous cet angle - c’est-à-dire par le biais d’activités artistiques et ludiques où la frontière entre le religieux et le laïc reste floue, voire disparait complètement.
Il en aurait été autrement si l’Education Nationale avait inclus des "temps de formation" où il serait expliqué, le moment venu, les différents événements religieux indépendamment de toute croyance. C’est donc le contexte qui fait défaut.
La laïcité ne signifie pas éradiquer sa culture profonde sous prétexte que d'autres religions sont venues
se greffer. Ou la "fourguer" aux oubliettes.
C'est je crois ce qu'une catégorie de musulmans refuse d'intégrer.
Nous sommes dans un pays laïc mais de culture chrétienne. C'est ainsi.
Respecter cela est la moindre des choses.
Pour mes parents ça n'a jamais posé un réel problème. Pour moi, mon mari et nos enfants non plus.
Tout dépend de la façon dont on vit sa religion.
Dit comme ça, ça peut paraître impressionnant, voire convainquant. Mais ce n’est pas tombé dans l’oreille sourd et encore moins d’un inculte. Mettre la culture et la religion sur un même pied d’égalité est trop simpliste. Il faut savoir de quoi on parle. Ceci dit, doit-on rappeler que la laïcité, en France, c’est le principe de base de la séparation de l’Eglise et de l’Etat faisant l’objet d’une loi, celle de 1905. Ce principe s’est étendu à toutes les religions, par extension. Rappelons donc à notre couleurdujour que, si la nuit tous les chats sont gris, ils n’en gardent pas moins une vision claire.
Alors puisqu’on parle de "catégorie", il ne me déplait pas de faire partie de cette catégorie de Musulmans qui tiennent rigueur à ce qu’impose la loi. Quand on établit des règles, on se doit de les respecter. Et rien ne justifie d’imposer aux autres ce qu’on leur interdit de faire. Culture chrétienne ou pas, c’est l’Etat qui est laïc, pas le pays. C’est donc aux enseignants, qui sont les représentants de l’Etat laïc, de veiller à ce que la religion demeure dans la sphère privée, au lieu de s’autoriser des caprices sous prétexte d’appartenir à la culture chrétienne. Qu’ils laissent donc les supermarchés se charger de la vente des œufs en chocolat et qu’ils s’occupent de ce pourquoi ils sont payés.
Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
La vraie problématique réside dans le caractère laïcisant d'un événement religieux "transmis" et expliqué par des enseignants exerçant dans le système d'enseignement public, gratuit et obligatoire.
Citation
couleurdujour a écrit:
Je pense que vous faites un amalgame entre "laïcité" et "laïcisation" .
Citation
couleurdujour a écrit:
Laissez donc nos enseignants faire ce pour quoi ils sont payés.
Citation
couleurdujour a écrit:
Et je vois là une bonne raison d'adresser de votre part un joli hijab à Lalla Salma afin
qu'elle représente comme il se doit, tête couverte, l'état musulman dont son mari est le roi et ne l'oublions pas descendant et représentant du Prophète.
Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
La vraie problématique réside dans le caractère laïcisant d'un événement religieux "transmis" et expliqué par des enseignants exerçant dans le système d'enseignement public, gratuit et obligatoire.
Citation
couleurdujour a écrit:
Je pense que vous faites un amalgame entre "laïcité" et "laïcisation" .
Je ne fais pas d’amalgame, je fais un constat. Je m’étonne que vous n’ayez pas compris la clarté de mes propos. Car il semble, d’après votre maîtrise du français, que vous sortez un peu du lot. Ce qui n’est malheureusement pas le cas de la très grande majorité des petits français qui ne savent souvent pas aligner une phrase correctement à l’âge du baccalauréat général. Combien d’élèves arrivent en 6ème sans savoir lire ?
Cette "tradition" sur laquelle on a coutume, en France, de fermer les yeux est le simple fait d’enseignants. C’est une tradition religieuse dont le contexte, celui de l’école, lui confère un caractère laïcisant. En d’autres termes, on tente de nous faire croire qu’on le rend indépendant du domaine religieux. Or, la connotation religieuse de la célébration de Pâques à l’école publique est flagrante. Et en tant que fin connaisseur du système éducatif français, j’ai de bonnes raisons de me préoccuper de ce qui se passe chez vous, à l’instar d’un….Tariq Ramadan, par exemple, dont je n’ai pas la stature, mais auquel vous pouvez au passage reprocher la même chose. Plutôt que de critiquer sa chevelure…
Citation
couleurdujour a écrit:
Laissez donc nos enseignants faire ce pour quoi ils sont payés.
Ce pourquoi "vos" enseignants sont payés est clairement inscrit dans le Bulletin Officiel (B.O.E.N.) et le Recueil des Lois et Règlements de l’Education Nationale (RLR), que très peu d’entre vous connaissent mais que j’ai eu la faveur d’étudier. Je n’ai pas pris la mer, couleurdujour, mais sur ce terrain-là, je sais où je mets les pieds. Aucun texte officiel ne prescrit d’activités liées aux fêtes religieuses.
Citation
couleurdujour a écrit:
Et je vois là une bonne raison d'adresser de votre part un joli hijab à Lalla Salma afin
qu'elle représente comme il se doit, tête couverte, l'état musulman dont son mari est le roi et ne l'oublions pas descendant et représentant du Prophète.
Cette phrase est hors-sujet, mais je vous invite toutefois à lui faire part de vos remarques dans une lettre ouverte. Vous partagerez ainsi avec nous l’intérêt que vous portez au Maroc, à l’Islam et au Hijâb que vous devez apparemment porter tous les jours, et qui fait sans nul doute de vous une Princesse des Mille et Une Nuit.
P.S. Pour répondre à votre question : Oui. Les rayons débordent d’œufs de "Pâques" de toutes tailles, aussi succulents les uns que les autres…Ils procurent un véritable plaisir à ma fille. On ne peut rien refuser aux enfants. Vous en conviendrez, j’espère.
Citation
a écrit:
L'OEUF en période de Pâques est à proscrire de la vue et surtout des écoles LAIQUES.
L'oeuf battu en omelette, cuit, mi-cuit, bref élaboré sous toutes ses formes culinaires doit
donc être tenu à l'écart des repas Surtout s'il est décoré dans l'assiette par toutes sortes d'astuces
insidieuses et hypocrites.
Donc, poursuivons la petite histoire. Le papa mécontent et la petite fille déçue de ne pas avoir obtenu
le succès escompté par son talent de décoratrice d'oeuf de Pâques cheminent jusqu'à la maison.
Citation
a écrit:
Passant devant la vitrine d'une pâtisserie où trônent lapins, poules, poissons et OEUFS en chocolat,
évidemment la petite fille porte un regard gourmand en direction des douceurs joliment exposées.
"Papa tu as vu les beaux chocolats, ils ont l'air "trop" bon!"
"Tu en veux un?" demande le père, soucieux de faire plaisir à son enfant.
"Ouiiiii!" s'exclame la petite.
Aussitôt dit, aussitôt choisi.
Le père et l'enfant sortent de la pâtisserie, cette dernière tenant fièrement une jolie boîte
enrubannée.
"Merci papa, il est trop beau l'OEUF de Pâques que tu m'as acheté!".
On ne peut rien refuser aux enfants. Vous en conviendrez, j’espère.
Citation
Sanhaja-Upon-Thames a écrit:
Non, je ne suis pas "rigoriste", je suis pédagogue. Ceci dit, je ne suis pas d'accord avec ça :
Citation
a écrit:
L'OEUF en période de Pâques est à proscrire de la vue et surtout des écoles LAIQUES.
L'oeuf battu en omelette, cuit, mi-cuit, bref élaboré sous toutes ses formes culinaires doit
donc être tenu à l'écart des repas Surtout s'il est décoré dans l'assiette par toutes sortes d'astuces
insidieuses et hypocrites.
Donc, poursuivons la petite histoire. Le papa mécontent et la petite fille déçue de ne pas avoir obtenu
le succès escompté par son talent de décoratrice d'oeuf de Pâques cheminent jusqu'à la maison.
Mais je le suis avec ceci :
Citation
a écrit:
Passant devant la vitrine d'une pâtisserie où trônent lapins, poules, poissons et OEUFS en chocolat,
évidemment la petite fille porte un regard gourmand en direction des douceurs joliment exposées.
"Papa tu as vu les beaux chocolats, ils ont l'air "trop" bon!"
"Tu en veux un?" demande le père, soucieux de faire plaisir à son enfant.
"Ouiiiii!" s'exclame la petite.
Aussitôt dit, aussitôt choisi.
Le père et l'enfant sortent de la pâtisserie, cette dernière tenant fièrement une jolie boîte
enrubannée.
"Merci papa, il est trop beau l'OEUF de Pâques que tu m'as acheté!".
On ne peut rien refuser aux enfants. Vous en conviendrez, j’espère.
Chez moi, la pédagogie commence avec le sourire. Et rien ne me fait plus plaisir que de voir ma fille joyeuse, alerte, cultivée et instruite. C'est ça aussi la culture. Connaître celle des autres pour mieux vivre la sienne. Pour les chocolats, je ne peux rien lui refuser (avec une certaine modération) car elle est pour moi une véritable princesse.
Citation
couleurdujour a écrit:
Je ne peux qu'abonder dans votre sens. Et je constate chez vous une évolution très positive
dont votre petite fille bénéficiera.
Il y a un certain temps, vous aviez affirmé avec force qu'une femme n'avait nul besoin de savoir compter
au-delà du minimum nécessaire à la vie de tous les jours. Mais ça se passait dans une autre
vie forumesque...