On apprend aujourd'hui que parmi les victimes de ce drame, on a identifié essentiellement de jeunes institutrices et des élèves qui se rendaient sur le lieu de leur travail/scolarité pour la rentrée scolaire de ce lundi ... Le conducteur a arrêté le véhicule et descendu pour dépanner une connaissance, mais le véhicule a "glissé" dans le ravin avec ses occupants qui n'ont rien pu faire à part crier leur horreur pendant la descente infernale !!! On ne sait pas encore si le frein de stationnement a lâché sous le poids du véhicule ou bien le conducteur a oublié de l'enclencher.
Un retour sur le drame de l'année dernière: sur les 24 morts, l'assurance ne reconnait que 6 passagers à indemniser, tous les autres étaient "de trop", donc illégalement installés dans le véhicule, donc aucun dédommagement pour leur familles ... la double peine.
Ce qui accentue encore plus la gravité de ces accidents, c'est qu'on apprend à chaque fois que beaucoup de victimes représentent les seules sources de revenues pour leur famille. C'est le cas aujourd'hui de certaines institutrices: en plus du chagrin insupportable de perdre un proche dans un accident grave (et bête), s'ajoute le chagrin de se retrouver sans ressources et inquiet pour l'avenir. La hawla Wal 9owata Illa billah.
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