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DE QUOI PARLE-T-ON
F
2 septembre 2018 21:39
La fin des temps
Poème écris et publié à l'origine en 2008

De quoi parle-t-on

Les femmes parlent de beauté, de taille fine, de leur mari et j’en passe
Les hommes parlent de leur voiture, leur salaire et leurs maîtresses

Les vieilles dames de bigoudis de leurs amours et leur jeunesse
Les pauvres femmes de solitude de malheur et leur détresse

Les filles de mecs sympas, de mots gentils, et de tendresse
Les garçons de leur bécane, leur ordi et leurs godasses

Les ouvriers de fin de moi, de salaires gelés et de tristesse
Les patrons de comptes en banques, de profits et de richesse

Les fonctionnaires de carrières, de primes et de paresse
Les chômeurs de dettes, de soucis et du temps qui passe

Les policiers de quota, de PV et de voyous coriaces
Les bandits de coups montés, de cachettes et tours de passe-passe

Les politiques de leur parti, d’ambitions, de trahisons et de bassesses
Les syndicats d’actions, d’unité, de lutte et de classe

Les députés de loi, de taxes, de déficits, pousse toi je prends ta place
Les ministres de décrets d’application, de médias et voyages en liesse

Les préfets d’arrêtés d’expulsion, reconduites aux frontières et débarrasse
Les militaires de discipline, de canons, d’avions, de drones et de culasse

Les juges de pièces à convictions, de prisons et de redresse
Les avocats de procès bâclés, de garde à vue et maladresses

Les étudiants de logement, jobs d’été, petite amie, et rue Cujas
De librairies, bouquins, TD, Paris1 Paris2 et rue d’Assasses


Les fermiers de moutons, de cochons, du prix du lait qui baisse
Les artisans de chantiers à l’arrêt, de manque d’argent et de détresse

Les chanteurs de joie de vivre, de jouissance et de liesse
Les acteurs de rôles de bons et de méchants, de cachets en liasses

Les poètes d’amour perdu, de nostalgie, d’itinéraires et quelques traces
Le Deux Magots, le Flore, la Rotonde, la Coupole et Montparnasse

Les écrivains du prix Goncourt, succès de librairie, notoriété et angoisse
Des années folles, des jours sans soucis et de nuits blanches et de liesse

Les artistes de tableaux, de galeries, de paysages sublimes et de finesse

Regardant Paris du haut de la colline, les monuments, les ponts, la Seine qui passe
Emportant secrets intimes, souvenirs, remords, regrets et promesses

L’étranger parle de Paris sa bienaimée qu’il quitte avec regret et tristesse
Le cœur serré murmurant des mots, des noms et quelques adresses

Ainsi va le monde qui tourne en rond qui marche la tête basse
Sans boussole, sans repères, sans limites et sans sagesse

Les uns sont joyeux, insouciants, et bons vivant, ça passe ou ça casse
Les autres prévoyants sonnent le tocsin, alertent et s'agacent

Le rabbin se tait, le curé murmure et l’imam menace
Contre un monde fou, qui tourne en rond la tête dans la nasse

Marianne se marre, se défoule la tête nue et se lâche
Marie voilée pleure, crie, sermonne mais se lasse

Le ciel est gris, la lune a disparu le soleil se voile la face
La tonnerre gronde et s’approche abritez-vous le ciel menace

Que fait-on pour s’en sortir, sauver son âme et sa carcasse

Le mal est là que faites-vous, le ciel se fend le dôme se casse
L'heure a sonné, le Christ revient, préparez-vous le jour se lève

Que les gentils se dressent, se mettent en avant pour la relève
Que les méchants se rangent au fond regardent et crèvent
m
2 septembre 2018 21:42
Malheureusement en général, mais il y a des exceptions, comme moi haha ptdr
Citation
FAHL1 a écrit:
La fin des temps
Poème écris et publié à l'origine en 2008

De quoi parle-t-on

Les femmes parlent de beauté, de taille fine, de leur mari et j’en passe
Les hommes parlent de leur voiture, leur salaire et leurs maîtresses

Les vieilles dames de bigoudis de leurs amours et leur jeunesse
Les pauvres femmes de solitude de malheur et leur détresse

Les filles de mecs sympas, de mots gentils, et de tendresse
Les garçons de leur bécane, leur ordi et leurs godasses

Les ouvriers de fin de moi, de salaires gelés et de tristesse
Les patrons de comptes en banques, de profits et de richesse

Les fonctionnaires de carrières, de primes et de paresse
Les chômeurs de dettes, de soucis et du temps qui passe

Les policiers de quota, de PV et de voyous coriaces
Les bandits de coups montés, de cachettes et tours de passe-passe

Les politiques de leur parti, d’ambitions, de trahisons et de bassesses
Les syndicats d’actions, d’unité, de lutte et de classe

Les députés de loi, de taxes, de déficits, pousse toi je prends ta place
Les ministres de décrets d’application, de médias et voyages en liesse

Les préfets d’arrêtés d’expulsion, reconduites aux frontières et débarrasse
Les militaires de discipline, de canons, d’avions, de drones et de culasse

Les juges de pièces à convictions, de prisons et de redresse
Les avocats de procès bâclés, de garde à vue et maladresses

Les étudiants de logement, jobs d’été, petite amie, et rue Cujas
De librairies, bouquins, TD, Paris1 Paris2 et rue d’Assasses


Les fermiers de moutons, de cochons, du prix du lait qui baisse
Les artisans de chantiers à l’arrêt, de manque d’argent et de détresse

Les chanteurs de joie de vivre, de jouissance et de liesse
Les acteurs de rôles de bons et de méchants, de cachets en liasses

Les poètes d’amour perdu, de nostalgie, d’itinéraires et quelques traces
Le Deux Magots, le Flore, la Rotonde, la Coupole et Montparnasse

Les écrivains du prix Goncourt, succès de librairie, notoriété et angoisse
Des années folles, des jours sans soucis et de nuits blanches et de liesse

Les artistes de tableaux, de galeries, de paysages sublimes et de finesse

Regardant Paris du haut de la colline, les monuments, les ponts, la Seine qui passe
Emportant secrets intimes, souvenirs, remords, regrets et promesses

L’étranger parle de Paris sa bienaimée qu’il quitte avec regret et tristesse
Le cœur serré murmurant des mots, des noms et quelques adresses

Ainsi va le monde qui tourne en rond qui marche la tête basse
Sans boussole, sans repères, sans limites et sans sagesse

Les uns sont joyeux, insouciants, et bons vivant, ça passe ou ça casse
Les autres prévoyants sonnent le tocsin, alertent et s'agacent

Le rabbin se tait, le curé murmure et l’imam menace
Contre un monde fou, qui tourne en rond la tête dans la nasse

Marianne se marre, se défoule la tête nue et se lâche
Marie voilée pleure, crie, sermonne mais se lasse

Le ciel est gris, la lune a disparu le soleil se voile la face
La tonnerre gronde et s’approche abritez-vous le ciel menace

Que fait-on pour s’en sortir, sauver son âme et sa carcasse

Le mal est là que faites-vous, le ciel se fend le dôme se casse
L'heure a sonné, le Christ revient, préparez-vous le jour se lève

Que les gentils se dressent, se mettent en avant pour la relève
Que les méchants se rangent au fond regardent et crèvent
l
2 septembre 2018 21:45
"L'heure a sonné le Christ revient"?
2 septembre 2018 22:01
Le rabbin se tait, le curé murmure et l’imam menace !!
ptdr j adore!!!

le ton monte en flèche!!! thumbs up

une belle chanson pour Renaud !! perplexe
 
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