Or, quand c’est l’âme qui souffre moralement, une peine du coeur, la peur, l’angoisse etc. c’est le corps qui subit les effets (amaigrissement, blanchiment prématuré des cheveux, et ainsi de suite. La preuve même de liaison très étroite nous la trouvons dans le Noble Coran :
Par ceux qui arrachent violemment ! Et par ceux qui recueillent avec douceur ! (Q.79/1-2)
Il s’agit des anges qui arrachent les âmes des mécréants, avec une extrême violence, tandis que pour les croyants, leurs âmes sont enlevées avec une grande douceur.
A titre d’exemple, nous pouvons comprendre cela quand une personne doit enlever un sparadrap et demande à une autre personne de le faire doucement car l’arrachement est douloureux.
L’ampoule, à l’intérieur de laquelle on trouve plusieurs composants, ressentirait son existence seulement quand le courant électrique la traverserait. Ce courant la vivifie en son intérieur, et la conséquence immédiate, est celle d’éclairer son extérieur. Si on mettait cette ampoule à l’intérieur d’un cristal coloré, la couleur de ce dernier se répandrait dans son entourage. L’analogie avec l’âme est très visible ;
En effet, la figure (A) est à l’image d’une âme inanimée tandis que la figure (B) nous montre une âme bien vivante grâce à la présence en elle de l’Energie/Conscience. Enfin, quand l’âme se trouve à l’intérieur d’un corps, figure (C), elle le vivifie, l’anime par cette même Energie/Conscience.
Dans l'histoire d'Adam et Ève, on peut observer que le Paradis symbolise le Coeur pur, l’arbre interdit symbolise l’Ego, et l’être humain, symbolise les éléments. En goûtant aux fruits de cet arbre, il a été contaminé par la maladie (Égoïsme), laquelle lui a fait tomber le vêtement (protection) pour lui rendre visible sa nudité.
« Ô enfants d'Adam! Nous avons fait descendre sur vous un vêtement pour cacher vos nudités, ainsi que des parures. - Mais le vêtement de la piété voilà qui est meilleur - C'est un des signes (de la puissance) d'Allah. Afin qu'ils se rappellent. » (Q.7/26)
O enfants d'Adam ! Que le diable ne vous tente point, comme il a fait sortir du paradis vos père et mère, leur arrachant leur vêtement pour leur rendre visibles leurs nudités. Il vous voit, lui et ses suppôts, d'où vous ne les voyez pas. Nous avons désigné les diables pour alliés à ceux qui ne croient point. (Coran 7:27)
La maladie se propageant dans le Cœur, a touché tous les éléments et ceux-ci, ont perdu au fur et à mesure leur protection réciproque. Dans les brèches ainsi faites, d’autres maladies se sont introduites, touchant les éléments restés sans défense.
Finalement, la maladie principale (Egoïsme), en s’attaquant aux défenses du Coeur, a grandement facilité l’accès d’autres maladies, qui ont poussé (par la séduction) l’Homme, à acquérir des voiles/péchés qui constituent une épaisseur appelée : « Moi illusoire », lequel renferme peu à peu l’élément du Coeur dans une prison, qui est son isolement.
Le Moi illusoire constitue les « murs de la prison » où l’élément est enfermé, et chaque brique s’est formée grâce à l’acquisition des voiles/péchés, à travers l’accomplissement de mauvaises actions, fruit des mauvaises influences venant de l’Ego.
En effet, il faut savoir, qu’en contaminant initialement les éléments du Coeur, par la maladie appelée « Égoïsme », le vêtement de protection s’est fragilisé, et étant ainsi peu à peu tombé, les éléments sont devenus sensibles, et par conséquent « réceptifs » aux mauvaises inspirations, les poussant à désirer telle ou telle chose.
Dans cette société décadente, la famille musulmane se doit de protéger ses enfants ; Malheureusement, les tentations extérieures sont nombreuses et les mauvaises compagnies, peuvent influencer négativement le comportement des enfants.
On vit dans une société très malade, qui veut montrer qu’elle est l’exemple à suivre, alors que son cancer, ne cesse de ravager ses entrailles. L’issue ne peut être que fatale. C’est tout de même un comble, celui de la part d’une personne atteinte d’un cancer du poumon, de dire à une autre personne plus saine de faire comme elle. Sa méthode a échoué, il a le cancer, et ne peut pas être un bon exemple pour les autres.
Les éléments du Cœur touchés par la lumière de la Foi, savent très bien que l’unique méthode pour suivre le chemin de la guérison, est celle de suivre le Coran et les enseignements du Prophète Muhammad (saws).
Sans aucun doute, au cours du chemin, il y a des épreuves, des hauts et des bas, comme pour tout traitement médical, car comme pour les antibiotiques et les anti inflammatoires, qui s’attaquent au mal, de même, ceux qui subissent des séances de chimiothérapie, elles sont lourdes à supporter certes, mais sont faites en vue d’une rémission.
Le chemin de la guérison du croyant, le conduit peu à peu vers l’acquisition progressive de la vue, et c’est par celle-ci (quand le Cœur sera purifié par Dieu après le Jugement Dernier), qu’il pourra Le voir. Quand le Cœur (et par conséquent ses éléments), se trouve enveloppé par le Moi illusoire, ne recevant aucune lumière de la part de la Foi, il est aveugle.
Dans cette obscurité totale, les éléments sont égarés, et empruntent des voies qui les mènent vers la dispersion. La peur de l’inconnu (comme jadis engendrait les mythes), engendre les superstitions, et l’ignorance due à cette obscurité, pousse vers des chemins qui ne mènent nulle part.
Malheureusement, l’ignorance et la haine, sont les attributions des ténèbres issues de l’Ego, tandis que les attributions de la Foi et plus précisément de sa lumière, sont la connaissance et l’amour.
Dans l’écran de la vie, l’ignorance pousse les êtres humains à se comporter d’une manière archaïque, suivant des coutumes jugées barbares et indignes d’un être humain.
C’est un comportement égoïste qui les pousse à agir de la sorte.
Déjà à l’époque du Prophète (saws) il y avait la coutume d’enterrer les filles vivantes, parce que c’était une honte pour une famille désireuse d’avoir des garçons, car une fille nécessitait plus d’attention, plus de dépenses et ne rapportait rien.
i le soleil représente la vie en ce monde, la Foi aussi est le soleil de l’âme, car grâce à sa lumière il unit dans un grand rassemblement les éléments du Coeur.
Si cette lumière s’éteignait, les éléments se trouveraient inexorablement dans les ténèbres et peu à peu se disperseraient, car, comme nous l’avons souligné, l’unité intérieure de l’être se réalise grâce à la vitalité de la Foi, qui à son tour, est vitalisée grâce à la certitude de la connaissance au sujet de Dieu, à travers Ses signes et symboles.
Manière différente de voir : La 1ère : Sa Lumière est l’Esprit (Science) En dévoilant Son Visage éblouissant (Sa Nature, Ses Noms), il est issue Son Image (Esprit/Science), et de celle-ci Sa lumière (Connaissance) qui achemine Son Reflet (Sens, Valeur) qui est Son Empreinte, Sa Signature, vers le Principe/Essence de la Création qui (à l’image d’un diamant) reçoit ce Reflet (Sens, Valeur), et le diffuse à l’intérieur d’Elle (Essence) où toutes les facettes (essences de la Création) en reçoivent les aspects.
Manière différente de voir : La 2ème : Sa lumière est l’odeur du Parfum
En dévoilant Son Visage éblouissant (Sa Nature, Ses Noms), Il a exhalé Son Parfum (Image) et de celui-ci est issu Son Odeur, Son Souffle, qui achemine Sa Fragrance (Valeur, Signature, Sens) vers le Principe/Essence de la Création qui (à l’image d’un diamant) le diffuse à l’intérieur d’elle où toutes les facettes (essences de la Création) en reçoivent les aspects.
L’Image divine issue de Son premier témoignage au sujet de Lui-même, de Son Visage/Nature) dont la Lumière (Connaissance) reflet par reflet, s’est répandue à l’intérieur de la Création ainsi qu’à l’extérieur, c’est Son « Parfum d’Amour » exhalé, lequel répand « Son Odeur/Souffle d’Amour».
Un auteur a dit : « Les parfums sont toujours et même peut-être plus que jamais « l’odeur de Dieu », mais leurs effets enivrants sur l’esprit et sur les sens ne sont plus du tout directement d’ordre divin : Ils « mènent » à Dieu ».
Quand on médite et on pense à Dieu à Ses Noms, à Ses Attributs et on pense à Sa Grandeur et à Sa Perfection, on s’aperçoit que les mots et notre langage sont impuissants à décrire à sa juste valeur ce qui nous dépasse.
« Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque? Puis, retourne ton regard à deux fois : le regard te reviendra humilié et frustré ». (Q.67/3-4)
Ce que notre Essence a reçu comme trésor, est une attribution, notre « quota part », que nous devons décrypter, interpréter, traduire, connaître.
C’est donc à travers le système de construction, qui se forme, dans le Cœur « l’unité » et celle-ci, représente notre décryptage, notre traduction, notre interprétation du Trésor caché, notre témoignage et selon la grandeur acquise, elle déterminera notre degré de Vision, notre degré de compréhension, notre degré de capacité.
Notre unité symbolise non seulement notre amour pour Dieu, mais aussi notre témoignage qui confirme la présence du Reflet (Sens) dans notre Essence et la vérité concernant notre Créateur. La Création est un miroir où Dieu se reflète.
Ce miroir comporte plusieurs couches et celles-ci constituent une épaisseur. L’Essence est la première couche, celle qui reçoit le Reflet de l’Image divine.
Nous pouvons considérer qu’au niveau spirituel, notre premier instant c’est quand on a reçu pour la première fois l’aspect du Reflet (Sens) et que ce dernier est l’Empreinte divine qui s’est imprimée dans notre Essence.
Ce Reflet (Sens), au niveau essentiel, est le plus profond, le véritable, et il se colore selon les degrés qui composent l’épaisseur du miroir (de la Création). Donc, de l’apparent jusqu’au plus caché.
Dans la sourate « La Caverne », nous avons vu que le personnage accompagné par Moïse (as) avait un savoir nettement supérieur à ce dernier, en montrant donc, qu’il y avait effectivement des degrés dans l’échelle du Sens, par rapport à telle ou à telle action.
Le Sens le plus profond est le sens original, le vrai et que la coloration jusqu’au sens apparent ce ne sont que des copies reflets.
Le Coeur, est dans sa multitude, un puzzle où chaque élément possède essentiellement une partie du dessin original (le Reflet), et afin qu’Il soit connu, il doit le refléter.
Le Coeur est aussi le siège des sentiments, et ceux-ci sont exprimés tantôt avec douceur, et tantôt avec dureté, selon les situations qui se présentent.
Ce n’est pas la diversité des éléments, (dont chacun possède un aspect du Dessin) qui est vraiment la cause des conflits, mais l’Ego, ce virus qui contamine les éléments, et les pousse à acquérir ce qui le satisfait, et en même temps, cet acquis se révèle être néfaste.
L’acquisition des voiles/péchés, enveloppe d’une épaisseur les éléments, les trompant sur leur véritable raison d’être et d’exister. Cette épaisseur s’appelle : « Moi illusoire ». Tous les éléments sont touchés par cette maladie qu’on peut appeler « égoïsme », et celui-ci, altère considérablement l’expression de ces derniers.
Par exemple, une personne qui a goûté par curiosité à la drogue, au fur et à mesure, il en devient esclave rentrant ainsi dans un cercle vicieux, la poussant à commettre des délits, voir des crimes, pour d’avoir de quoi se payer ce produit destructeur, pour sa santé d’abord, et ensuite pour son entourage.
La Création (et tout son contenu) est virtuelle, holographique, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune réalité, aucuns attributs, aucune existence qui lui soit propre, et par conséquent, aucune identité « intrinsèque ».
Son essence étant pure, elle est « heureuse » de recevoir le Reflet divin, comme un coffre serait heureux de contenir un trésor, le coffre n’étant qu’un support. (A cet égard, je pense que l’essence de la Création est le Trône divin, car bien qu’il se trouve au-dessus du Paradis, il est créé).
Elle (essence) reçoit par attribution une identité qui n’est pas la sienne, à l’image d’un miroir qui reçoit le reflet d’une image, ou bien, d’une surface qui reçoit une empreinte, ou encore, d’une feuille blanche qui reçoit un texte.
Essayons d'imaginer que nous sommes dans une salle de cinéma où est projété un film autoportrait, faisant connaître le contenu d'un "Trésor caché" jusque là, afin que les spectateurs, puissent (à travers les voiles apparents et cachés, et les événements sous toutes leurs formes), essayer d'en connaître le "Sens" qui nous rapprocherait de l'idée et de la connaissance de ce que l'Auteur se fait de lui-même, au sujet de lui-même.
Imaginons que ce qui est projeté soit tellement beau, à tel point qu'on voudrait vivre ce qui est projeté, afin de nous rapprocher davantage de l'auteur pour essayer (à notre niveau), de le comprendre.
Et voilà, que notre souhait se réalise, armés de nos cinq sens et de l'intellect, nous voici projetés à l'intérieur de la projection devenant ainsi spectateurs et acteurs dans ce film universel.
Un hadith rapporte que l’envoyé d'Allah a dit : « Entre Allah et nous il y a soixante dix mille voiles de lumière et de ténèbres. Si Allah enlevait ces voiles, la majesté du Visage d'Allah brûlerait les créatures sur lesquelles parviendrait son regard ».
Les voiles pourraient correspondre aux différentes dimensions faisant partie de la Création. Celle-ci semble être donc, une "projection", un "rêve", un "hologramme".
Dans cette expérience qu'on vit en ce monde, nous sommes censés être des "explorateurs", et des "chercheurs".
Réunissant toute matière, tout indice, par l'expérience et par l'étude, cela nous permet à travers l'unité des éléments dans notre Coeur, de faire paraître comme dans un puzzle, un début d'identité concernant l'Auteur. Cela serait notre "témoignage".
Tous les sens qu'Allah nous a prêtés, physiques et spirituels, sont les moyens par lesquels, ils nous permettent de vivre l'expérience en ce monde.
Ils sont les "têtes chercheuses" de l'aspect du Reflet (Sens) qui se trouve dans chaque essence individuelle.
Si on se base sur l’apparence, nous pouvons constater qu’il y a plusieurs volontés ou plutôt, une multitude de causes et d’effets, liées à la nature de ce monde et à ses paramètres. L’Univers physique est à l’image du corps humain, doué d’une complexité incroyable ; Les Cieux pourraient correspondre à une partie de l’âme.
On observe à l’intérieur d’un corps humain comme on observe à l’intérieur de l’espace. On dit souvent avec justesse, que l’être humain est le microcosme du macrocosme. Il est la maquette de la Création.
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