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Fleur de lotus** a écrit:
En effet, je n'ai jamais eu de vrais liens d'amitié, des copines, parfois de très bonne copines, mais pas de vraie amie.
D'ailleurs je privilégie les liens familiaux car il y a ce lien sur la durée, on est lié à vie.
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Fleur de lotus** a écrit:
A quoi est-ce dû ?
Pour l'instant ça ne me demande ni force ni courage, je ne fais rien pour que ça change lol.
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Fleur de lotus** a écrit:
D'un côté j'ai l'impression que je ne vis pas la vie à hauteur de mon potentiel, ou de son potentiel.
Je rêve, je lis, mais je ne me confronte que peu à la réalité.
D'un autre côté techniquement je suis limité par les moyens financiers, les déplacements, la responsabilité que j'ai de ma famille et de mon foyer.
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Petite Antigone a écrit:
Salam,
il m'arrive un peu la même chose que toi.
A la base, c'est vrai que je ne suis pas très sociable, mais j'ai toujours eu besoin de voir des gens extérieurs, etc...
Quand j'ai déménagé, il y a un an et demi, ma soeur m'a dit de faire connaissance avec ma voisine, de me faire des amies dans le village, etc... c'est là que je me suis rendue compte qu'en fait, je n'en ressens absolument pas le besoin, si n'est pour avoir quelqu'un vers qui me tourner en cas de problème, mais vu que je ne suis pas du genre à copiner par intérêt, bah ce n'est toujours pas fait. Heureusement que ma voisine est adorable et qu'on se croise de temps dans le jardin ou devant la maison, parce qu'en fait, ça me toujours du bien de papoter avec elle.
Pour ma part, je crois que c'est le fait que je n'ai pas de vie sociale depuis plus de 10 ans... ça me manquait au début, et maintenant plus. J'ai pris conscience que l'important, ce sont les personnes proches, parents, enfants, famille et mes trois amies avec qui je m'efforce de rester en contact parce que sont des personnes rares. Préserver ces liens prends du temps, surtout pour qu'il restent de qualité et j'ai tout misé là-dessus...
Mais je crois que c'est important aussi d'avoir une toute petite vie sociale, une activité extérieure, sport, bénévolat, cours ou autre... enfin, je ne sais plus trop mdr... mais rester en contact avec la réalité...
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DB & PP a écrit:
Je crois que c'est transitoire.
C'est un cycle qui se ferme. Tu as tant donne en tant que mere et epouse.
La t'es en train de te centrer sur toi. Le jour ou tu vas trouver la nouvelle voie, tu vas agir, personne pourra t'arreter.
T'es juste en attente psychologiquement. C'est normal pas toutes les voies sont bonnes.
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Fleur de lotus** a écrit:
Salam aleikoum,
Je remarque que plus le temps passe, moins je parle.
Comme si je n'avais plus vraiment envie d'échanger mes pensées avec d'autres personnes.
Même sur le forum je suis sûre qu'on pourrait remarquer une nette différence entre mes intervention s'il y a quelques années et celles de maintenant, plus courtes, et moins fréquentes.
Je fréquente de moins en moins de monde, seulement la famille, et je n'ai pas spécialement envie de faire l'effort d'avoir d'autres relations sociales.
Je préfère consacrer mon temps à mes proches et à moi même.
Puis je n'arrive pas vraiment à m'investir dans des relations amicales, par méfiances et de trop hautes attentes.
Aussi, je sors le moins possible, si je n'avais pas les enfants je pourrais rester sans sortir pendant des semaines sans que ça me dérange le moins du monde
Est-ce que ça peut être mauvais pour moi à long terme d'être fermée comme ça ?
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SauceKetchup a écrit:
Salam
Le risque est d'être complètement déconnectée de la réalité. Tu sais, un peu comme ces personnes âgées qui à force de vivre cloîtrées chez elles ne se rendent plus compte de l'évolution de la société et des technologies, elles deviennent complètement dépassées par les événements.
Je pense que le plus risqué, c'est ça.
Après, pour ma part parce que je suis aussi comme toi, c'est de finir par avoir peur de l'extérieur. Je sais que plus je m'enferme, moins j'ai envie de sortir et quand je décide de sortir, ça me tourne plutôt la tête et le moindre bruit a tendance à me faire sursauter. J'exagère, mais à peine quoi.
D'ailleurs, ne pas avoir la même vie que la plupart des gens, tu finis par voir les autres comme des êtres bizarres, aux envies et besoins incompatibles avec les tiens et ça peut te mettre dans le clan des bizarres à plus ou moins long terme toi aussi ...
Bon après, moi j'aime ça malgré tout. Mais si un jour je dois être amenée à retrouver du travail à l'extérieur et à recôtoyer les gens, ça risque d'être très très pénible à supporter pour moi. Je vais être complètement déconnectée par la réalité des choses ...
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schweitzer a écrit:
Salam,
Au début cela gêne en rien et on est même content de cette solitude "désirée, recherchée", cela permet de se retrouver, de faire le point, et de se retrouver avec soi même, on en a besoin de temps à autre surtout quand on se sent dispersé.
A la longue , ça peut avoir de l' impactr sur le caractère qui peut s'avérer moins sociable, plus irritable ...surtout si on ne travail pas.
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