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oumjanna a écrit:
En fait, cette histoire de tuteur n'existe même pas dans toutes les écoles juridiques... Je peux comprendre qu'un père, ou un grand frère à la limite interfère dans le choix de l'époux d'une jeune femme... mais je trouve qu'on en fait beaucoup trop autour de ce tuteur et comme toujours, ça finit par dériver... Encore une fois, on infantilise les femmes!
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Fleurdhiver a écrit:
le fils qui devient le tuteur de sa mère ?
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MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Si le pere est décède c'est soit le fils ( à partir de 15 ans), le frère ou alors l'oncle.
Donc une femme de 25 ans.....ne peut pas se marier si son frère de 15 ans ne veut pas ?
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Juhayna a écrit:
Ya plus de dayouth ojd que de mahram qui assume leur rôle !
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Lasdessss a écrit:
Je suis d'accord.
Beaucoup de dayouth comme beaucoup de Fatima fourest aussi
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Al Hersini a écrit:
Oui et il y a eu un cas sur yabi où le frère plus jeune faisait blocus et il fallait porter l'affaire devant le qaadi
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MNO-PQR (ex HIJ-KLM) a écrit:
Purée quand j'ai vu que tu répondais...non je m'avance dans mes conclusions.....il va me reprendre de volée![]()
Sérieux.... ça va pas un peu loin l'histoire...? et c'est islamiquement réglementaire ce genre de chose ? ça a été quoi le verdict ?
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SauceKetchup a écrit:
Et si la femme n'a plus d'hommes vivant autour d'elle, elle retourne vivre chez quel wali ? Je pense au cas des veuves qui n'ont pas ou qui n'ont plus de fils vivant autour d'elles.
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CHN-W a écrit:
Assalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
Le wali n'impose pas ce qu'il veut. Bien au contraire, il est un serviteur, un gardien des intérêts de la femme dont il s'occupe en matière de mariage. Selon la Shari'a, il ne peut juger que sur 2 critères : le niveau de religion et la moralité.
D’après Abou Hourayra رضي الله عنه , le Messager d’Allah ﷺ a dit :
« Si un homme dont la religiosité et la moralité vous donnent satisfaction s’adresse à vous pour demander à se marier, répondez-lui (favorablement). Sinon, la tentation et une grande corruption se répandront sur terre ». (Rapporté par at-Tirmidhi)
S'il abuse, il peut être démis de sa mission. Détails ici.
Et les misogynes inventent des règles de religion selon lesquelles la femme ne peut rien décider sans accord de son wali, même pas conduire une voiture ou se promener. Le wali passe du statut de serviteur/garde du corps à celui de tyran/geôlier.
Allah nous a créé pour choisir et être jugé pour nos choix. Qui ose se dresser contre le dessein d'Allah sans aucun droit ?
Wassalāmou 'alaykoum wa rahmatoullāh.
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LastFirstTime a écrit:
Salam
J aimerai si possible avoir une définition du rôle du tuteur/mahram en ce qui concerne une fille ?
Si il y a des preuves à l appui je ne dirais pas non
Dans quelle conditions le tuteur est il en droit t interfère dans la vie de couple de la femme ?
Seulement en cas de violence , danger explicite pour la femme , ou dans un divorce ?
Dans quelle autre cas , n a t il aucun droit d intervention ( une dispute banal comme les frais du ménages ou autre ) ?
Concrètement quelles sont les limites du tuteurs à partir du moment où la femme devient épouse ?
Merci à tous ceux qui répondrons
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SauceKetchup a écrit:
Et si la femme n'a plus d'hommes vivant autour d'elle, elle retourne vivre chez quel wali ? Je pense au cas des veuves qui n'ont pas ou qui n'ont plus de fils vivant autour d'elles.
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elmakoudi a écrit:
salam
l’interdiction pour la femme de voyager, sauf avec un Mahram ou son mari
Abû Sacîd Al-Khudhrî rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de faire un voyage de trois jours ou plus sans son père, son fils, son mari, son frère ou un Mahram. » (Muslim : 1340)
‘Abd Allah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Âs rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La femme ne peut voyager deux jours sans son mari ou un Mahram. » (Ibn Khuzaymah)
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Il n’est pas permis à la femme musulmane de voyager d’une distance [parcourue] en une nuit sans un homme qui lui soit interdit [au mariage]. » (Muslim : 1339)
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de voyager d’une distance [parcourue] en un jour et une nuit sans un homme qui lui soit interdit [au mariage]. » (Muslim : 1339, Al-Bukhârî : 1088)
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La femme ne peut voyager d’une distance d’un barîd sans un homme qui lui soit interdit [au mariage]. » (Abû Dâwûd)
Ce que l’on tire des hadiths :
1 – Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au Jour dernier d’accomplir un quelconque voyage sans son mari ou un Mahram comme son père, son frère, son fils, ou un autre homme qui lui est indéfiniment interdit au mariage.
C’est pourquoi les savants ont dit que les différents hadiths n’avaient pas pour but de fixer des distances. Parmi ces savants, Ibn Khuzaymah dans son Sahîh et Ibn Hibbân qui dit en commentaire du hadith de Abû Hurayrah (2732) : « Il a montré que la femme ne pouvait voyager, que la distance soit longue ou courte, sauf avec un Mahram. »
Al-Hâfizh dit dans Fath Al-Bârî (4/75) : « La majorité des savants ont considéré qu’il s’agissait d’une interdiction globale en raison des différentes distances [rapportées dans les hadiths]. An-Nawawî a dit : « Ce n’est pas la distance exacte qui est visée, mais au contraire la femme ne peut parcourir toute distance considérée comme un voyage sans Mahram. Les distances n’ont été données qu’en fonction des différents évènements et ne doivent pas être prises en considération pour elles-mêmes. » »
2 – Al-Baghawî a dit dans Sharh As-Sunnah (7/20) : « Ce hadith montre que le pèlerinage n’est pas obligatoire à la femme si elle ne trouve pas de Mahram qui puisse l’accomplir avec elle, et c’est là l’avis de An-Nakhacî, Al-Hasan Al-Basrî, At-Thawrî, Ahmad, Ishâq... D’autres ont été d’avis qu’elle devait l’accomplir en compagnie d’un groupe de femmes, comme Mâlik et As-Shâfi’î. Mais le premier avis est plus fort en raison du sens apparent du hadith. »
3 – Al-Baghawî a dit (7/21) : « Quant à la mécréante qui embrasse l’islam sur une terre de mécréance, ou l’esclave musulmane qui fuit les mécréants, elles doivent quitter la terre de mécréance même sans Mahram, et même si elle est seule si elle ne craint rien. »
Al-Hâfizh dit dans Fath Al-Bârî (4/76) : « D’autres ont ajouté : ou une femme qui s’est détachée de la caravane et qui est trouvée par un homme de confiance. Il lui est permis de voyager avec elle jusqu’à ce qu’il l’amène jusqu’à la caravane. »
Je dis : ce sont là des voyages de nécessité (Safar Ad-Darûrah), et celle qui est contrainte par la nécessité ne commet aucun péché, mais la nécessité doit être clairement définie.
4 – Ceux qui ont permis à la femme de voyager sans son époux ou un Mahram ont utilisé des arguments qu’il faut indiquer afin que les gens
Citation
elmakoudi a écrit:
salam
l’interdiction pour la femme de voyager, sauf avec un Mahram ou son mari
Abû Sacîd Al-Khudhrî rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de faire un voyage de trois jours ou plus sans son père, son fils, son mari, son frère ou un Mahram. » (Muslim : 1340)
‘Abd Allah Ibn ‘Amr Ibn Al-‘Âs rapporte que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La femme ne peut voyager deux jours sans son mari ou un Mahram. » (Ibn Khuzaymah)
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Il n’est pas permis à la femme musulmane de voyager d’une distance [parcourue] en une nuit sans un homme qui lui soit interdit [au mariage]. » (Muslim : 1339)
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au jour dernier de voyager d’une distance [parcourue] en un jour et une nuit sans un homme qui lui soit interdit [au mariage]. » (Muslim : 1339, Al-Bukhârî : 1088)
Abû Hurayrah rapporte que le Messager d'Allah (salallahu ‘alayhi wasalam) a dit : « La femme ne peut voyager d’une distance d’un barîd sans un homme qui lui soit interdit [au mariage]. » (Abû Dâwûd)
Ce que l’on tire des hadiths :
1 – Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au Jour dernier d’accomplir un quelconque voyage sans son mari ou un Mahram comme son père, son frère, son fils, ou un autre homme qui lui est indéfiniment interdit au mariage.
C’est pourquoi les savants ont dit que les différents hadiths n’avaient pas pour but de fixer des distances. Parmi ces savants, Ibn Khuzaymah dans son Sahîh et Ibn Hibbân qui dit en commentaire du hadith de Abû Hurayrah (2732) : « Il a montré que la femme ne pouvait voyager, que la distance soit longue ou courte, sauf avec un Mahram. »
Al-Hâfizh dit dans Fath Al-Bârî (4/75) : « La majorité des savants ont considéré qu’il s’agissait d’une interdiction globale en raison des différentes distances [rapportées dans les hadiths]. An-Nawawî a dit : « Ce n’est pas la distance exacte qui est visée, mais au contraire la femme ne peut parcourir toute distance considérée comme un voyage sans Mahram. Les distances n’ont été données qu’en fonction des différents évènements et ne doivent pas être prises en considération pour elles-mêmes. » »
2 – Al-Baghawî a dit dans Sharh As-Sunnah (7/20) : « Ce hadith montre que le pèlerinage n’est pas obligatoire à la femme si elle ne trouve pas de Mahram qui puisse l’accomplir avec elle, et c’est là l’avis de An-Nakhacî, Al-Hasan Al-Basrî, At-Thawrî, Ahmad, Ishâq... D’autres ont été d’avis qu’elle devait l’accomplir en compagnie d’un groupe de femmes, comme Mâlik et As-Shâfi’î. Mais le premier avis est plus fort en raison du sens apparent du hadith. »
3 – Al-Baghawî a dit (7/21) : « Quant à la mécréante qui embrasse l’islam sur une terre de mécréance, ou l’esclave musulmane qui fuit les mécréants, elles doivent quitter la terre de mécréance même sans Mahram, et même si elle est seule si elle ne craint rien. »
Al-Hâfizh dit dans Fath Al-Bârî (4/76) : « D’autres ont ajouté : ou une femme qui s’est détachée de la caravane et qui est trouvée par un homme de confiance. Il lui est permis de voyager avec elle jusqu’à ce qu’il l’amène jusqu’à la caravane. »
Je dis : ce sont là des voyages de nécessité (Safar Ad-Darûrah), et celle qui est contrainte par la nécessité ne commet aucun péché, mais la nécessité doit être clairement définie.
4 – Ceux qui ont permis à la femme de voyager sans son époux ou un Mahram ont utilisé des arguments qu’il faut indiquer afin que les gens
Citation
Al Hersini a écrit:
Alaykoum salam
L'avis que tu donne met l'emphase sur l'avis le plus dur (d'ailleurs j'ai l'impression qu'il manque un bout du point 4) et qui n'est pas le plus repandu.
Le plus notoire c'est celui qui pose une distance (temps ) et c'est le plus raisonnable car avec l'avis exposé même pour faire les courses ou aller chez le medecin la femme a besoin d'un mahram; or les hadith nous montre très clairement que les femmes sahaba circulaient dans la ville sans pour autant être avec un mahram. Donc l'avis exposé disant qu'il ne faut pas tenir compte de la distance relève des avis de Ibn Khuzaymah et Ibn Hibbân et de l'école shafi'ite.
Il existe les avis suivants :
- Pas la moindre sortie sans mahram (shafi'i)
- Un mahram a partir d'une nuit ou un jour de distance (un avis hanafi et hanbali)
- idem avec une nuit et un jour ou deux jour (sans la nuit)
- idem avec 3 jours (hanafi) ce qui correspond aux 16 farsakh du statut voyageur
- idem a partir de 3 jours et 3 nuits de distance (hanafi),
- De voyager avec un groupe de femme (certain limitent au pèlerinage, d'autre non) shafi'i et maliki
- certain avis récent permettent le voyage sans mahram si la femme voyage dans un vehicule sans mélange avec des non mahram (genre sa voiture) et que le trajet est sur
ça ce sont les règles generales car après il y a des subtilités qui rentre en compte, par exemple coté hanafi :
Question: Is it permissible for an elderly woman to travel without her mahram accompanying her?
ANSWER
Yes, it is permissible, but she must not travel alone in times of fitnah. She is counted as an elderly woman when she is over the age of 55.
Question: Is it permissible for a muqim woman to go from her place of residence to a city where her husband is or where one of her mahram relatives is without her mahram accompanying her?
ANSWER
A muqim (resident) woman cannot go there without her mahram, but a safari (traveling) woman is allowed to go there alone.
Question: Under what circumstances can a woman return her home alone from a journey?
ANSWER
She can return alone to any place where her husband or her mahram is. She should not return by unfrequented roads. That is, she should prefer a transport means accordingly.
Question: My wife will travel alone from the city of A to the city of B. She will travel in a state of menstruation. Will she be a safari in the city of B?
ANSWER
If a menstruating woman who does not have her husband or a male mahram with her sets out on a journey, her traveling does not count. That is, she will not be a safari in the city of B. She is not a safari at the place she is staying until she travels 104 km after her menstruation is over. If she departs from the city of B in a state of purity and returns to the city of A, she will be a safari beginning from the moment she has left there. If the city of A is not her watan al-asli and if she stays there for less than 15 days, then she will be a safari in the city of A as well. If the city of A is her watan al-asli, she will not be a safari there even if she stays a little.
Question: A woman is not allowed to set out on a journey by herself, but she is allowed to return by herself. Where can she return without her mahram accompanying her?
ANSWER
She is allowed to return to only her permanent place of residence by herself because she has to come back to live there. She may live in her place of residence with her husband or with her father or with her mahram, such as her son, brother, or uncle, or by herself because she does not have any mahram relative. As it is her permanent place of residence, she is not allowed to set out on a journey from there by herself, but, if she has set out on a journey from there, she can return to it without a mahram.
When returning, it is not important whether she is a safari or a muqim because she sets out on a journey legitimately. After staying at her temporary residence, she can return with a group of pious men (jama'at) or with her murahiq male mahram. In the absence of them, she can return by herself in a safe transport means.
Citation
CHN-W a écrit:
Et que faut-il en déduire ? Que la femme doit supplier à genou un mahram pour pouvoir voyager ou bien qu’il est du devoir du mahram d’ accompagner la femme dont il s’occupe, quitte à laisser son boulot et sa famille ? Despote ou serviteur ?
Certains pensent que ce n’est qu’une mesure de sécurité, et que s’il n’y a pas de danger, une femme peut voyager seule. Détails ici.
Citation
elmakoudi a écrit:
salam alaikoum
Le Prophète (bpsl) a dit : «Chacun de vous a une responsabilité, à propos de laquelle il sera interrogé» (Boukhari et Mouslim)
L'Islam a établi des restrictions valables de tout temps et en tout lieu pour le bien des musulmans, hommes ou femmes, et pour organiser les questions de la vie comme le voyage ou et autres.
Il apparaît donc que le voyage de la femme sans Mahram est interdit, ceci pour la mettre à l'abri des tentations. C'est le critère qui régit sa sortie de chez elle indépendamment de la distance parcourue. Par conséquent, il est interdit à une femme de sortir de chez elle et de parcourir quelques mètres seulement si elle n'est pas en sécurité. C'est le cas par exemple lorsqu'elle sort dans une rue obscure. Pourtant, il lui est permis d'effectuer un long voyage pour se rendre dans une autre ville si elle est à l'abri des tentations. C'est dans ce contexte que certains jurisconsultes ont autorisé le pèlerinage de la femme seule en compagnie de femmes dignes de confiance.