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marcopolobladi219 a écrit:
Ils ont juste augmenter les prix ...et cela fait beaucoup plus de mal aux espagnoles
C'est aussi dans le contrat...
Il y'a une réalité économique : aucun pays ou aucun ensemble de pays ne peut remplacer les quantités de Gaz russe, ni cette année , ni l'année prochaine, ni dans 4 ans.
La Russie c'est juste 20 % du Gaz mondial et 160 Milliards de M3 de Gaz pour "l'Europe"
Le rêve de Pablo Sanchez de transformé son Pay en "HUB" du Gaz en Europe, c'est envolé comme le gaz...les10 Milliards de M3 dudit contrat c'est même pas assez pour couvrir le marché espagnole...et pour trouver du Gaz, c'est mission impossible
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gustavo321 a écrit:
Voilà une preuve vivante et parlante de l'incapacité et la maladresse diplomatiques et géopolitiques des dirigeants de la junte militaire algérienne!
En effet, ces dirigeants devraient (se devaient de) savoir que le gouvernement espagnol n'a pas pris cette décision d'un changement net sur la question du Sahara marocain, en faveur du Royaume du Maroc, sur un coup de tête, mais après mûre réflexion et en concertation de toute évidence avec les centres exécutifs européen et américain. Et qu'il ont prévu et mis sur la table toutes les réactions et actions attendues en retour de la part du régime algérien. Notamment sur le plan du chantage au gaz. Et que donc, une telle décision ne va pas changer sur un coup de pression, ou de bluff, de la part de ce régime.
Ainsi donc, en en toute bonne logique, deux voies principales, et seulement deux, s'ouvraient devant nos caporaux de l'Est. En premier lieu, ils tempèrent, absorbent le choc et jouent la carte d'une soft- diplomatie en courbant l'échine, et en laissant toutes les portes ouvertes dans leurs relations avec le gouvernement espagnol. Et ce, le temps de réfléchir, de tisser des liens et glaner des éléments de pression en leur faveur ... Ne pas insulter l'avenir en quelque sorte. En même temps, cette attitude les conforte dans leur image (que nous savons fausse évidemment) de pays ''non partie au conflit'' du Sahara. Za3ma ...
La deuxième option qui restait ouverte, et c'est celle-là qu'ils ont emprunté de toute évidence, consiste, comme à l'accoutumée chez les petits soldats d'Alger improvisés diplomates, consiste à opter pour le bras-de-fer, le chantage au gaz et au rappel de l'ambassadeur algérien à Madrid. Un choix stérile, non productif, peu intelligent, et qui finira, à terme, par se retourner contre Alger. Le choix, comme toujours, de la fuite en avant et du rejet du compromis et du dialogue. On s'enfonce un peu plus dans les sables mouvants à chaque mouvement irréfléchi et inutile que l'on tente. A l'image de tout ce que ce régime militaire obtus a multiplié ces dernières décennies comme actes stupides et négatifs dans ses relations face à une diplomatie marocaine intelligente, intelligible et anticipative, et qui a toujours su garder portes ouvertes et mains tendues, tout en restant intransigeante sur la question, non négociable, de la marocanité de son Sahara et de sa souveraineté.
Les caporaux d'Alger se rendront très vite compte de l'impasse vers laquelle les conduit un comportement aussi agressif, fermé et conflictuel. D'autant plus que l'exécutif espagnol semble avoir compris où se trouvent véritablement ses intérêts économiques, commerciaux et sécuritaires s'agissant de la région d'Afrique du Nord, et semble avoir intégré et compris les multiples signaux émis ces dernières années, et certaines évolutions, qui laissent à penser que le Maroc est appelé, bon gré mal gré, à jouer un rôle d'état émergent majeur dans la région, et un pont et une porte ouverte vers l'Afrique. Et que l'Algerie, qui n'a que ses modestes réserves de gaz à offrir, est, à l'image de sa société et de son système politique, un pays fermé, qui s'ingénie à s'isoler encore plus par ses choix peu intelligents, et dont le système économique et commercial, totalement centré sur l'exportation des hydrocarbures, n'offre sur peu de potentialités et d'atouts pour l'économie espagnole.
Le réveil en sera d'autant plus dur et cruel pour l'Algérie demain ...
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