Citation
El Gitano a écrit:
Agissez s'il vous plait a l'appel , pour sauver et redonner leur maman a ces pauvres enfants . C'est terrible que ce genre de loi primitive et barbare soit exercee pendant notre epoque .
Il faut etre un vrai cruel batard, prendre des pierres et lapider une personne quand ne connait meme pas . Simplement sur l'ordre de quelqu'un qui se croit un saint sans aucun pecher . C'est de la vraie follie , car nous avons tous commi des pechers dans notre vie. Je me demande si ces trois imbeciles qui condamnent cette mere a la lapidation n'ont jamais commi de pechers .
Campagne du Comité International Contre la Lapidation
Sakineh Mohammadi Ashtiani est une mère azérie de deux enfants qui a été condamnée en dernière instance à la peine de mort par lapidation. Dans une interview avec la Radio Azadliq, une radio d’informations de la République d’Azerbaïdjan, son avocat Mohammad Mostafavi explique que Madame Ashtiani avait déjà été condamnée à 100 coups de fouet pour adultère. Madame Ashtiani est actuellement en prison et accusée d’avoir tué son mari avec son amant. Elle a nié à plusieurs reprises être coupable et déclaré avoir subit des pressions et des violence pour lui extorquer ses « aveux »
Cinq juges se sont penchés sur son affaire. Deux des juges ont plaidé l’acquittement, mais trois sont et restent inflexible et sont pour la peine de mort par lapidation.
Nous revendiquons l’abolition de la peine de mort partout dans le monde !
Des messages de protestations peuvent être envoyés en depuis cette adresse en farsi, allemand ou anglais.
Farsi
Allemand
Anglais
Message des enfants de Sakineh a la société civile internationale « Protestez contre la lapidation de notre mère ! »
Ne permettez pas que notre cauchemar devienne réalité ! Protestez contre la lapidation de notre mère !
Aujourd’hui, nous tendons nos mains aux gens du monde entier. Cela fait maintenant cinq ans que nous vivons dans la peur et dans l’horreur, privés de l’amour maternel. Le monde est-il si cruel qu’il peut regarder cette catastrophe sans rien faire ?
Nous sommes Fasride et Sajjad Mohammadi e Ashtiani, les enfants de Sakine Mohammadi e Ashtiani. Depuis notre enfance, nous savons avec douleur que notre mère est emprisonnée et nous attendons la catastrophe. Pour dire la vérité, le terme de « lapidation » est si horrible que nous essayons de ne jamais l’utiliser. nous disons plutôt que notre mère est en danger, qu’elle peut être tuée et qu’elle mérite qu’on l’aide.
Aujourd’hui, alors que presque toutes les options ont échouées dans des impasses, et que l’avocat de notre mère dit qu’elle est en situation de danger, nous avons recours à vous. Nous faisons appel à tous les gens du monde, qu’importe qui que vous soyez et où vous vivez sur terre. Nous faisons appel à vous, gens d’Iran, à tous ceux d’entre vous qui ont fait l’expérience de la souffrance et l’horreur de perdre un être aimé.
S’il vous plaît, aidez notre mère à rentrer à la maison ! Nous tendons avant tout nos mains aux Iraniens vivant à l’étranger. Aidez à éviter que ce cauchemar devienne réalité. Sauvez notre mère. Nous ne pouvons pas exprimer l’horreur de chaque moment, de chaque seconde de notre vie. Les mots ne peuvent pas exprimer notre angoisse…
Aidez à sauver notre mère. Ecrivez et demandez aux responsables iraniens et internationaux de la libérer. Dites leurs que personne n’a porté plainte contre elle et qu’elle n’a rien fait de mal. Notre mère ne doit pas être tuée. Y-a-t-il une seule personne pour écouter cela et nous porter assistance ?
Faride et Sajjad Mohammadi e Ashtiani
Lettre diffusée par le Comité Contre la Lapidation
La semaine dernière, des nouvelles de la lapidation de Sakineh a été publié sur de nombreux sites de réfugiés politiques iraniens, ces site ont attiré l’attention du public sur la peine de mort par lapidation. Actuellement, le cas de cette jeune femme est examiné dans le bureau des exécutions à Tabriz (la capitale de la province de l’Azerbaïdjan oriental iranien), sa condamnation à la lapidation peut être effectuée à n’importe quel moment dans les semaines à venir ; de la même manière la peine de mort par lapidation de madame Jafar Kiani [à l’été 2007 dans un village dans la province de Qazvin] avait été appliquée sans recours possible
Agissez dès maintenant pour sauver Sakineh en contactant les sites
[stopstonningnow.com]
[missionfreeiran.wordpress.com]
[www.rowzane.com]
Contre la lapidation partout !
Les responsables d’assassinats par lapidation doivent être poursuivis devant un tribunal international.
En réponse à la situation des enfants de Sakineh Mohammadi Ashtiani, nous lançons cette campagne de sauver la vie de Sakineh, nous appelons la société civile internationale pour protester contre ce verdict de quelque manière possible. Sakineh, sa vie et l’avenir de ses enfants sont en danger. Comment des enfants témoins de la mort de leur propre mère par lapidation pourraient-ils vivre une vie normale ? Qu’est-ce que cette sauvagerie et cette barbarie qui interfère dans les affaires les plus intimes de la vie d’un individu-e adulte, puis juge et condamne cet individu-e à une mort plus violente par lapidation ? Cet acte de sauvagerie doit être confronté à une vague d’opposition internationale de tous ceux et celle qui ont entendu ces nouvelles épouvantables.
Sakine Mohammadi Ashtiani est confinée dans la prison de Tabriz à l’isolement. Le seul moyen de sauver Sakineh est une campagne de protestation mondiale.
L’appel des enfants de Sakineh a jusqu’ici été traduit en 12 langues et publié dans des centaines de blogs. De nombreux sites persans ont fait écho à la lettre et à l’entrevue avec l’avocat de Sakineh, M. Mohammad Mostafayi. Au cours des 24 dernières heures, les fonctionnaires du régime islamique ont reçu 600 lettres de protestation avec copie adressée des messages que vous pouvez trouver sur le site stop stoning now.
Vous pouvez aussi envoyer vos lettre de protestation a Ahmadinejed et aux instances de la dictature sur cette page ou sur le site de la pétition.
Nous appelons encore une fois les organisation internationale des droits des femmes et toutes les organisations de défense des droits de l’homme à travers le monde pour nous aider à sauver la vie de Sakineh.
Citation
a écrit:
Tous les deux ou trois ans, on nous refait le même coup. Et tous les deux ou trois ans, je me remets en colère. Car force est de constater que ça marche. On reprend les mêmes et on recommence. "Ah lala tu sais pas, en Iran, tu sais, ce pays de sauvages, ils vont la-pi-der une femme. Sakineh qu’elle s’appelle !" ... Attention lumière !!!
Les faits :
Fin 2006, une femme et deux hommes sont arrêtés en Iran dans une affaire de meurtre. L’un des trois accusés se trouve être le commanditaire du meurtre de M. Mohammadi-Ashtiani, et justement, cet homme est l’amant de la veuve du défunt. Au cours de son enquête, la police iranienne découvre que la dame entretient plusieurs relations extra-conjugales avec dont deux au moins sont prouvées. L’assassin est mis en prison et n’est pas condamné à mort, car il bénéficie du « pardon » de l’un des fils de Mme Mohammadi-Ashtiani. Mme Mohammadi-Ashtiani, quant à elle est condamnée à mort par pendaison. Aucun fait officiel ne permet d’affirmer qu’un autre type de condamnation ait pu exister.
Juin 2009 : dans un contexte de tensions sur la question de la possession et le déploiement de technologies nucléaires par l’Iran et ses propositions de vente d’uranium enrichi à la Chine, les élections présidentielles sont lourdement perturbées par les manifestations du mouvement « vert » créé à l’instar des mouvements de résistance de la diaspora iranienne, et vivement soutenu par des financements américains (les Etats-Unis diffusent plus de 15 chaînes en langue persane à destination des jeunes iraniens, parmi lesquelles NITV-National Iranian TV, VOA Persian, etc). Suite aux émeutes, la vidéo d’une jeune iranienne morte d’une balle dans la tête fait le tour du monde. Fait marquant, la vidéo est transmise aux médias par le Mouvement des Moujahedin du Peuple pour la Résistance Iranienne, un groupuscule communiste que Washington avait placé sur la liste des groupes terroristes jusqu’en 2009 justement. Juillet 2009 : Clothilde Reiss, jeune « étudiante » au CNRS et fille de M. Reiss, directeur du CEA, transmet un « mémoire » à l’ambassade française de Téhéran, dont le sujet porte sur les centrales nucléaires et qui est destiné au CEA justement « dans le cadre d’un stage »… accompagné d’un dossier de photos explicites concernant les émeutes à Ispahan. Accusée d’espionnage, elle est arrêtée et jugée publiquement, en même temps que plusieurs britanniques. Son cas pris très au sérieux par l’Elysée, a contribué à calmer les ardeurs de l’Etat Français, accusé, avec la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, d’avoir fomenté le soulèvement étudiant en question. A cet instant, l’Iran demande aux Etats-Unis de libérer les diplomates Iraniens enlevés par la CIA en Irak en 2001 et détenus à Guantanamo « sans motif valable ».
Mai 2010 : Ali Vakili Rad, présumé coupable du meurtre de Shapour Bakhtiar est libéré à Paris. Dans la même semaine, l’extradition de l’ingénieur iranien Majid Kakavand vers les Etats-Unis est refusée. Son crime : avoir acheté des pièces détachées d’électronique sur un célèbre site d’enchères américain dont le grand patron est d’ailleurs franco-iranien… Une semaine plus tard, Clothilde Reiss est libérée… quelle coïncidence.
Juin 2010 : La France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et les Etats-Unis refusent la proposition Brésilo-Turque de coopération nucléaire avec l’Iran et mettent en application de nouvelles sanctions. Deux semaines plus tard, V. Poutine signe un train d’accords avec l’Iran, violant le traité sur les sanctions.
Juillet 2010 : le Human Rights Watch, organisme américain, dirigé par un procureur de New-York et proche des mouvements sionistes, dénonce le cas de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, et parle de lapidation imminente. Une vidéo, de mauvaise qualité, mainte fois diffusée par des sites activistes et sur laquelle on distinguerait ce qui ressemble à une lapidation, mais trahie par un logo turque en bas de l’écran et où les personnages ne parlent pas Persan, accompagne le récit sur la plupart des sites. Surtout, une photo de la dame, qui avait bizarrement déjà servi il y a 5 ans dans une autre histoire de pseudo-lapidation nous est présentée comme portrait de Mme Mohammadi-Ashtiani (je vous laisse faire quelques recherches Google pour vous en rendre compte par vous-même). Bizarrement, certains sites vont même jusqu’à expliquer que Mme Ashtiani était enceinte de 6 mois et qu’elle a fait une fausse couche à l’annonce de son exécution… enceinte de qui, on se le demande… ! En France, Bernard Henry Lévi, dont on ne commentera plus les affinités sionistes, organise une pétition signée en grande pompe par ses fidèles. Aux Etats-Unis, Hillary Clinton s’est dite "profondément concernée" par l’affaire et a appelé l’Iran "à respecter les libertés fondamentales". Par contre, elle a omis de s’émouvoir du sort de Linda Carty, 59 ans, femme de citoyenneté britannique, vivant aux Etats-Unis et condamnée à mort par injection léthale alors qu’elle n’a cessé de crier son innocence.
Et sinon, c’est quand qu’on arrête de vous faire croire qu’on lapide des gens en Iran et surtout à Tabriz, ville de 3.6 millions d’habitants ? Que l’on soit pour ou contre la condamnation à mort, c’est une chose, mais salir l’image d’un pays comme ça pour satisfaire des objectifs politiques, c’est autre chose. Pour rappel, en Iran, il y a plus de femmes étudiantes qu’en France, plus de femmes qui travaillent et même plus de femmes qui conduisent. Le problème de la situation de la femme en Iran n’a jamais été aussi grand que dans l’esprit de la ménagère moyenne occidentale…
Pour finir, juste pour le fun, août 2010 : Les Etats-Unis arrêtent un chercheur de l’université de Princeton accusé d’avoir violé l’embargo sur l’Iran en recevant de l’argent de sa famille…
[www.agoravox.fr]
Citation
Black Stephen a écrit:
Génial : l'assassin est pardonné et la femme condamnée. Situation ubuesque !
Quel article croire ? celui cité par Habib ou l'article ci-dessous.
Torturée, Sakineh fait des « aveux » à la télévision
12 08 2010
Article du Gardian, 12 août 2010 :
Comme quoi, il faut toujours diversifier ses sources d'information.