Il y a quelques années, une blague circulait dans les bars de Tel-Aviv : «Un juif israélien optimiste apprend l’arabe, un juif israélien pessimiste apprend l’anglais, un juif israélien réaliste apprend à nager». Il semble que ce que les Palestiniens ou les Arabes n’ont pas réussi à faire (s’ils en ont jamais eu l’intention), Netanyahou et ses acolytes du gouvernement sont en train de le provoquer : une vague de sauve-qui-peut a éclaté parmi les juifs israéliens. En effet, des centaines et des milliers d’Israéliens de toutes conditions socio-économiques et de tous âges se précipitent pour trouver une alternative à la vie dans l’État juif. C’est ainsi qu’une nouvelle activité, que l’on pourrait appeler «Relocation industry» (industrie du transfert), a vu le jour.