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lila2019 a écrit:
Bonjour, oui, je vis seule depuis maintenant 9 ans
Et bien mes parents ne s'occupaient pas de moi, aucun soins dentaires ou ophtalmologiques, parce que je pense, ils sont restés des enfants, ils ne sont pas assez matures pour s'occuper d'un bébé, j'ai une soeur qui à 4 ans de plus, quand elle me frappait, mes parents étaient de son côté, et comme j'étais de nature très solitaire à la base, je n'aie absolument jamais souffert, quand on me disait les mots va t'en dans un coin ça m'allais très bien, j'étais avec mon chat et mes livres dans le jardin, pendant que ma soeur faisait des crise d'hystérie pour être le centre de l'univers et qu'elle était admirée de tous.
J'ai passé ma scolarité, les mains derrière le dos contre un mur. J'étais si timide que, j'avais besoin que la maîtresse vienne vers moi pour me prendre par la main et m'amener prendre un jouet. Mais elle ne la jamais fait, au lieu de cela, elle est allée dire à mes parents que je suis pas évoluée.
Pourtant les enfants, qui se volaient leur affaires entres eux, entre soit disant amis, qui mentaient, qui se tapaient, qui ne connaissaient pas le sens de mots simples et évidents pour moi ne m'attiraient pas, mais alors pas du tout.
Passé 20 ans j'ai commencer à ouvrir ma porte, à avoir des amis, et franchement, j'en suis à chaque fois revenue, ma première impression à été, j'ai toujours été heureuse seule, et, les gens que je fais rentrer chez moi, sont horrible, j'avais le sentiment d'avoir perdu mon amour propre.
J'ai eu des amis... Une personne qui me disait, tu est plate j'ai honte de marcher à côté de toi dans la rue, regarde! La fille là bas, elle au moins elle a des seins!!!
Une autre personne qui est venue chez moi qui s'est allongé sur mon canapé, déjà, ça ne se fait pas, de se comporter comme ça chez les gens, et qui m'a dit, y plus de place pour toi.
Bref, toujours des vols, des méchancetés, des mensonges, des piques, de la jalousie.
Toujours y a des gens que j'intrigue, qui veulent coûte que coûte entrer dans mon univers, je voyage beaucoup en plus, dès que les gens savent ma situation et que je suis bien, ça attire toutes les mouches, les cafards, les rats et les vautours.
Toujours les gens ils sont jaloux ils insultent et ils rabaissent, ils parlent avec incorrection, récemment j'ai dîner chez une collègue, elle a parler de sa zézétte à table devant tout le monde pendant tout le repas et elle balançait des dossiers sur les gens.
Souvent ça fait tomber bien bas de cotoyer du monde
Heureusement j'ai deux amis véritables, qui sont respectueux, et ça c'est énorme.
Ma grand mère disait, que les amis, ça se compte sur les doigts d'une seule main
Moi je rajoute que j'en ai deux, et que beaucoup de personnes ne connaîtront pas ça dans toute une vie
Les amis ne sont pas autour de la table, mais autour du lit quand on est malade
En conclusion, je dirais l'être humain, merci bien!!!
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lila2019 a écrit:
Merci, mais je me remet constamment en question, il y a du boulot, vu que je suis vendeuse, je travaille avec le public, et puis parfois j'organise des marches à pieds car avec tout ce qu'il se passe, c'est risqué de marcher seule même si je préfère.
Je vois du monde et il faut faire face
Depuis 10 ans je me renseigne sur les manipulateurs
Il faut que je commence à passer à autre chose, à me tourner vers des documentations d'affirmation de soit ou savoir dire non
Je ne suis pas du tout armée pour affronter ce monde
Si je gagne au loto, j'achète une maison dans la forêt et je peint des oiseaux
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EncoreUnBarbuSaison3 a écrit:
Présent !
Et ce n'est pas par choix (ça fait misérable dit comme ça
Pour ma part j'ai essayé de me marier et plusieurs fois, mais bon le destin a fait que ça ne s'est pas fait.
C'est déjà dur de trouver une fille musulmane pratiquante où l'attirance est mutuelle, et quand c'est le cas bah ce n'est pas gagné non plus (père de la fille qui s'oppose à une origine, fille pas prête, changement d'avis sur le mode de vie...).
Le problème de nos jours c'est que les musulmans se mettent des barrières inutiles.
Par contre le danger de la vie solitaire, c'est qu'à force on y prend vraiment goût.
Avant j'étais triste à l'idée de finir ma vie seul, mais maintenant ça ne me fait plus rien, limite c'est pas plus mal.
Je fais ma routine, je me fais plaisir, je mange ce que je veux et quand je veux, je test ce qui me passe par la tête, je sors avec des potes/cousins quand ça me chante, pas de soucis, pas de tracas inutiles...
Mon seul regret c'est de ne pas avoir goûté à l'amour d'une femme mais bon le temps passe tellement vite qu'au final ce n'est pas si grave. Une fois au paradis inchallah j'aurais ce que je veux, faut juste patienter encore un peu.
Bref hamdoulilah !
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DB & PP a écrit:
D'ou moment que toi-meme tu te figes un critere qui n'est exige par rien donc tu passes outre des personnes qui pourrai te convenir, sans les regarder meme...faut accepter que les autres peuvent avoir aussi des criteres farfelus
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EncoreUnBarbuSaison3 a écrit:
J'avais des "critères" quand j'avais 23-25 ans.
À 32 ans j'en ai plus que 2 :
- musulmane pratiquante qui souhaite s'améliorer sincèrement dans sa religion
- qui me plaise physiquement/mentalement
Là dessus je ne pourrais pas changer.
J'ai cédé sur le reste : virginité, arabophone, sachant cuisiner, etc... Tout ça on se rend compte que finalement c'est pas le plus important.
J'aurais peut-être un autre sujet de réticence si elle a déjà un enfant. J'ai essayé également d'épouser une femme qui en avait un et franchement c'est compliqué. Faut vraiment qu'elle soit exceptionnelle à mes yeux pour que je considère cette option.
Bref, Allah m'est témoin, je ne pense pas avoir été déraisonnable dans mes choix.
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DB & PP a écrit:
Laisse-toi la chance de sentir l'autre avec ton ame et peut-etre que tu trouveras.
L'ame est une ame, sans criteres et cases pre-etablies sur papier.
Dieu connait l'ame de chacun(e). Donne-toi les moyens pour que Dieu te donne.
Dieu donne mais ne met pas dans le sac de la personne.
Peut-etre c'est Sa maniere de te faire comprendre l'essentiel.
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EncoreUnBarbuSaison3 a écrit:
Désolé, je n'ai pas atteint un niveau de détachement tel que seul l'âme compte.
C'est plus fort que moi, je suis obligé de ressentir un minimum d'attirance. Sinon on risque de finir comme des amis/colloc avec un amour platonique et probablement sans descendance.
Et ce n'est pas ce que je recherche.
Sans compter que la femme se sentirait mal aimée et ça n'aidera pas dans la cohésion du couple.
Mais tu penses sincèrement que c'est trop demandé ça ? Franchement j'ai l'impression d'avoir déjà fait un effort sur moi-même à ce niveau-là.
Après ce que Dieu me réserve, Lui seul le sait.
Avec des "peut-être" on en finit pas :
- peut-être que je risque de baisser dans ma foi avec une femme à mes côtés
- peut-être que ça me fera mûrir d'avantage
- peut-être que j'évite un mal
- peut-être que c'est une épreuve pour tester ma patience
- peut-être que ma situation servira à d'autres
- peut-être que je rate quelque chose depuis le début
- peut-être qu'un futur complètement différent était prévu pour moi
- etc...
Je fais ce qui me semble juste, de là si ça n'aboutit pas je n'aurais aucun regret. Mon seul regret serait de ne pas avoir essayé ou d'avoir pris une décision sous l'effet de la passion.
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DB & PP a écrit:
Je parle du fait que dans ta religion t'es pas tenu de te marier avec une musulmane. C'est toi qui tu t'imposes ca, dans une periode ou trouver quelqu'un de Bien est tres difficile.
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EncoreUnBarbuSaison3 a écrit:
Je comprends ce que tu veux dire, mais déjà parmi les musulmans, ceux qui tentent sincèrement de plaire à Dieu se font de plus en plus rare.
Alors dans les autres religions du livre, c'est encore pire. Loin de moi la volonté de les dénigrer mais en moyenne un musulman fera beaucoup plus d'actes d'adoration qu'un chrétien/juif (aumône, prière, jeûne...).
Ensuite vient le problème de la descendance, mes enfants DEVRONT être musulman. Je ne veux pas être responsable de leur manque d'éducation à ce niveau-là devant mon Seigneur.
Je ne veux pas que le jour du jugement l'un d'eux me pointe du doigt "mon père ne m'a pas enseigné ce qu'il fallait pour obtenir la réussite et je lui en veux".
Déjà que moi-même je ne suis pas sûr de l'obtenir, je ne veux pas m'imposer une responsabilité supplémentaire lié à mon manque de raison.
Il est là le véritable problème, comment me rapprocher de mon Seigneur et donc de la réussite. De là, tous mes choix en découlent en tenant compte de mes capacités, de ma situation et de ce qui est faisable. Et le mariage est l'un de ces choix.
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EncoreUnBarbuSaison3 a écrit:
Désolé, je n'ai pas atteint un niveau de détachement tel que seul l'âme compte.
C'est plus fort que moi, je suis obligé de ressentir un minimum d'attirance. Sinon on risque de finir comme des amis/colloc avec un amour platonique et probablement sans descendance.
Et ce n'est pas ce que je recherche.
Sans compter que la femme se sentirait mal aimée et ça n'aidera pas dans la cohésion du couple.
Mais tu penses sincèrement que c'est trop demandé ça ? Franchement j'ai l'impression d'avoir déjà fait un effort sur moi-même à ce niveau-là.
Après ce que Dieu me réserve, Lui seul le sait.
Avec des "peut-être" on en finit pas :
- peut-être que je risque de baisser dans ma foi avec une femme à mes côtés
- peut-être que ça me fera mûrir d'avantage
- peut-être que j'évite un mal
- peut-être que c'est une épreuve pour tester ma patience
- peut-être que ma situation servira à d'autres
- peut-être que je rate quelque chose depuis le début
- peut-être qu'un futur complètement différent était prévu pour moi
- etc...
Je fais ce qui me semble juste, de là si ça n'aboutit pas je n'aurais aucun regret. Mon seul regret serait de ne pas avoir essayé ou d'avoir pris une décision sous l'effet de la passion.
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Bee a écrit:
Vos posts sont d'une tristesse
Sinon Encoreunbarbu si ça peut te "rassurer" je connais un homme qui a rencontré sa femme tardivement à 40 ans, elle aussi n'avait jamais été mariée et avait 37/38 ans.
Tout est possible
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EncoreUnBarbuSaison3 a écrit:
Non passé 35-36 ans je ne chercherais plus à me marier.
C'est trop tard à mon goût puis je pense que l'envie me passera, déjà que là elle n'est plus aussi forte.
Je ne dis pas "jamais" car à chaque fois que je dis ça c'est exactement ce qui m'arrive dans la vie. Mais vraiment là comme ça, je ne pense sérieusement plus me marier passé un certain âge.
À 40 ans il restera quoi à vivre ? Autant finir sa vie en attendant la fin tranquillement.
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