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iletaitunefois95 a écrit:
Baaraka Allahou fiki pour ton message,
J'espère sincèrement que si des femmes qui vivent de telles choses, passent par la, elles partiront...c'est un peu comme choisir la vie ou la mort.
Ma belle mère avait survécu aux horreurs que lui faisait son mari Allah y rahmo...Mais elle était si éteinte, ses yeux si ternes, qu'on aurait dit qu' elle était déjà morte SoubhanaLlah..
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iletaitunefois95 a écrit:
Vous ne me connaissez pas, et je pense que c’est pour ça que j’ai besoin de m’exprimer, juste de vider mon sac et aussi de faire comprendre qu’il faut se renseigner, enquêter, et ne pas se marier avec un homme trop rapidement et inversement, ne pas se marier avec une femme trop rapidement.
Besoin d’avoir vos réactions, ici sur yabi, étant lectrice à temps partiel, j’ai pu voir des milliers posts me ressemblant.
Des femmes, des hommes en souffrance, des problèmes de couple, de la violence, de la drogue, de l’alcool, des enfants vivant dans un cadre clairement malsain qui me déprimait et me rassurait en même temps.
Me rassurait pourquoi , Mais parce que je n’étais pas seule…Parce que je voyais que ce n’étais pas ma stupidité naissante en me mariant avec un manipulateur qui m’avait entraîné la dedans. Mais bel et bien ma naïveté.
Je me suis mariée a 18 ans, j’ai voulu me préserver du mieux que je pouvais, j’étais si perdue. L’école me faisait des problèmes car je porte le voile, mes parents qui ne comprenaient pas ma conversion…
Je me suis mariée avec un homme que je pensais protecteur et bon.
Un homme qui me montrait une face merveilleuse de lui, d’une apparence religieusement irréprochable, d’un comportement au dessus de mes espérances.
Et pourtant… J’ai si vite déchantée.
Au début du mariage, ça pouvait aller, quelques humiliations par ci par la, des mots durs et un comportement blessant qui était dû selon moi, à mon manque de connaissance sur la vie conjuguale. J’étais trop ci ou ça, pas assez ci et ça et j’avais tant à apprendre pour devenir une bonne épouse ou plutôt la bonne épouse selon mon mari.
Alors je me suis façonnais à son image, délaissant tout ce qu’il n’aimait pas et mettant en valeur ce qu’il aimait même si ça ne suffisait jamais.
Une fois enceinte après une discussion sur la parentalité avec monsieur, qui s’était terminé par un « j’ai si envie d’être père », et mon désir maternel évoluant avec mon amour pour lui pour ses bons côtés, car oui, il m’en montrait. J’ai découvert une face terrible de lui. Des problèmes que je ne souhaite pas aborder sont arrivés dans sa famille, enceinte de deux mois, j’apprends le décès de la fille de son frère, puis la violence conjugale s’installa, doucement, cruellement. Dans une ville que je ne connaissais pas, je subissais les insultes, les coups, la violence psychologique. Je l’entendais insulter l’enfant que je portais, me demander d’avorter, me menacer de le tuer par les coups. Pourquoi je ne suis pas partie ? Si seulement je le savais, je pensais tant que la naissance de cet enfant aller le changer, car il savait aussi me dire ce que je voulais entendre après ces crises épouvantables. Il soufflait le chaud et le froid au point où j’ai pensé devenir folle.
Je suis issue d’un milieu normal, avec deux parents s’aimant dans un climat familial magnifique. Comment pouvoir accepter d’en arriver là…
Après la naissance, bien évidemment, rien ne se régla, la violence augmenta, devant mon amour de bébé, qui vécu très mal ses six premiers mois dans ce foyer malsain et violent. Je suis partie un mois aux trois mois de mon enfant, j’ai mis une main courante et me suis réfugiée chez mes parents. Après du chantage au suscide, des promesses, des textes, des si belles paroles qui m’ont fait rire et pleurer, j’ai eu l’espoir d’une famille non pas parfaite mais vivable avec mon mari. J’y suis retournée et se fut la pire erreur de ma vie. Il se sentait trahie de mon départ, je me sentis trahie de son ancien comportement. Les premiers jours étaient charmants puis ce dernier revint le bourreau de départ. Je suis repartie aux six mois de ma puce.
Définitivement, enfin. Détruite, brisée, je n’arrivais plus à me nourrir, je tremblais. La semaine qui a suivi, il m’a supplié de revenir pour voir son bébé juste l’après midi. J’ai accepté ne me sentant personne pour couper un lien ne m’appartenant pas. Il m’a alors pris mon téléphone une fois arrivée, mes clés, et m’a jeté dehors, me faisant revenir uniquement pour l’allaitement de enfant. Chose que j’ai faite, alternant commissariat pour trouver une solution et appartement pour voir mon petit amour dès que possible. Au bout de deux longs jours, les plus longs de ma vie, il m’a séquestrée, après m’avoir frappée la veille au soir à la tête mais bien trop légèrement pour que les marques restent. L’histoire est longue mais ma maman m’accompagnant au commissariat les deux jours précédant, m’avait prêté son téléphone, que j’avais soigneusement éteint et caché. Il est sortie 45min, au bout de 5min, j’ai appelé la police, puis ma mère, ils sont arrivés au bout de 30 min, les plus longues de ma vie à nouveau, mon bébé dormait, je les attendais en pleurant, leur criant que je voulais sortir ne sachant pas si j’allais survivre encore longtemps, car il disait qu’il allait me tuer tôt ou tard. Mon mari est arrivé, ils l’ont placé en garde à vu, j’ai pu enfin rassembler mes affaires, ils ont perquisitionnés l’appartement (suite commentaire)