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Soufisme
b
20 février 2012 22:32
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faqir a écrit:
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bahjaoui25 a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Soeur Supā Saiyajin, si cette réponse - que le soufisme n'a rien à voir avec la sunnah et avec l'islam, tout en prenant l'exemple d'une prétendue "soufie" ne pratiquant pas la prière, ou que l'invocation des Noms divins c'est quelque chose de mal ou de déconseillé ! - te suffit, ceci est quelque chose qui te concerne, sans que ceci ne signifie que ce soit la seule réponse, ou la réponse définitive.


Comme ça a été rapporté dans le texte (le dernier, aussi le premier) présenté par soeur sheera, le soufisme, tel le fiqh, trouve sa justification et son origine en l'islam lui-même, et, à la limite, même si on s'opposerait quant à la dénomination (celle du soufisme), on ne peut s'opposer quant au dénominé, ne s'agissant que de cette orientaion et ce dévouement, consacré, du serviteur envers son Seigneur, alors que le texte présenté par frère as300, ne remet pas en question le soufisme lui-même, mais les quelques déviations ou concepts qui pourraient y survenir à cause d'une mal compréhension quant à sa réalité et sa finalité. Comme par exemple le fait de s'isoler de la société et pratiquer une sorte de rahbânia, alors que le soufisme se préscrit comme étant une voie active, s'inscrivant parfaitement dans la vie, chose qu'on voit généralement chez les grands soufis, qui ont toujours su équilibrer entre le matériel et le spirituel. Un autre exemple, celui des pouvoirs et des prodiges, ce qui ne constitue point la finalité du soufisme, et comme dit les soufis, le vrai prodige (karâma) c'est la rectitude (istiqâma), et quand quelques soufis, tel Ibn Arabi, parlent du kashf, ceci ne s'agit pas d'un quelconque pouvoir, tel connaitre l'avenir, faisant partie d'états inférieurs, mais il s'agit d'un état spirituel : le coeur, tel un miroir, devenant capable de réfléchir la Lumière divine.

Pour le fanâ', ou l'extinction, dont le concept fait l'objet de beaucoup de confusion et de mal compréhension, elle est de nature spirituelle, et non temporelle. Elle se caractérise que c'est une extinction en Dieu et par Dieu, et non autre chose que Lui, et comme dit al-Junayd « Ce n'est pas une action personnelle atteinte par un serviteur mais un degré spirituel. C'est une Grâce et un Don que Dieu octroie au serviteur. »

Elle commence par l'anéantissement du moi égotique, l'être s'arrachant à sa nature imparfaite et à ses attributs négatifs (tel l'ignorance, l'ingratitude, l'injustice, l'envie, l'avarice, la colère, l'orgueil, la vanité...) grâce à un travail sur soi (mujâhada), jusqu'à l'anéantissement, quant à notre individualité, dans l'océan de l'amour divin, devenant totalement empreinte, imprégnée par cet amour. Ce degré ultime est considéré comme la finalité de la finalité, l'extinction de l'extinction (fanâ' al-fanâ'), la conscience individuelle se métamorphosant, tel la chryssalide se métamorphosant en papillon pour trouver son envol, pour atteindre la conscience universelle, la conscience divine. En ce degré, Junayd dit : « le troisième degré du fanâ' est celui de ta conscience, degré ultime. Il se produit sous l'effet des entreprises victorieuses de la Présence de l'Être divin. »

Cet en lui que le cheminant accomplit la réalisation spirituelle, laquelle opère alors une transmutation totale de son être, faisant, par là, l'expérience que décrit le hadith qodsi :

« Mon adorateur ne cesse de se rapprocher de Moi par des oeuvres surérogatoires jusqu'à ce que Je l'aime. Et quand Je l'aime, Je suis l'oreil par laquelle il entend, l'oeil avec lequel il voit, la main avec laquelle il saisit et le pied avec lequel il marche. S'il M'invoque, Je l'exauce et s'il se réfugie auprès de Moi, Je le protège. »

C'est par ce fanâ', par cette mort spirituelle - « Mourrez avant de mourir » (hadith) - par cet état de retour total vers Dieu - « vers Dieu sera votre retour » (Coran) – que l'être atteint la station de serviteur de Dieu, devenant par là un canal par lequel se manifeste la volonté divine. Cet état est celui des Prophètes, des Messagers et de certains Sages.

salam o aleykoum,

tu affirme que le soufisme ne peut se résumé par rapport a certaines erreur commise par certains, ce qui est trés logique,

mais quand je vois les parole de rumi et de ibn arabi qui sont vraiment odieuse vous continuer pourtant a faire leur apologie en philosophant sur leur poeme qui sont quand même des choses grave en islam, dans quelle but puisque vous savez que ce qu'ils disent ne fait parti du coran et de la sunna on métaphore pas a tord et a travers,

et ce que je remarque c'est en aucun cas vous justifier le soufisme par le coran et la sunna, apart avec le hadith cité par sheera, qui est sorti de son contexte pour justifier votre pensé,
mais vous faite encore et encore de la philosophie, pour justifier le soufisme, sachant que le soufisme c'est une branche de l'islam qui est mystique ou il y a une part d'ombre, tu dis que c'est un moyen de se rapprocher de dieu mais Allah ta3ala nous a clairement expliqué comment se rapproché de lui toute autre chose est a rejeter ce que vous ne faite pas,

j'aimerais que tu m'explique de façon clair et pas philosophique, et surtout court et simple pourquoi vous vous accrochez a rumi et ibn arabi alors qu'ils prêche un égarement certains?


Assalam alaikoum

Comme chaque domaine, le soufisme a sa terminologie, qui lui est spécifique, tel le fanâ', et le fait de l'utiliser ne signifie pas qu'il s'agit de philosophie, mais de vécu, alors que le soufisme, comme voie authentique d'ihsâne, de perfection, n'a pas besoin d'être justifié ou défendu, et encore moine d'être glorifié.

wa aleykoum o salam,

il me semble que tu ne répond pas a la derniére question de ce que j'ai posté?
f
20 février 2012 23:05
Assalam alaikoum

Pour cette dernière question, elle n'a pas besoin de réponse, car tout simplement on ne s'accroche pas à Rumi ou Ibn Arabi, on s'accroche à la voie, et non aux personnes, sans, toutefois, que ceci nous empêche de prendre profit de tout, et ce qui peut paraître comme un égarement pour l'un, peut ne pas l'être pour l'autre, surtout pour ce qui est du spirituel, où les choses restent toujours subtiles.
b
21 février 2012 00:03
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Pour cette dernière question, elle n'a pas besoin de réponse, car tout simplement on ne s'accroche pas à Rumi ou Ibn Arabi, on s'accroche à la voie, et non aux personnes, sans, toutefois, que ceci nous empêche de prendre profit de tout, et ce qui peut paraître comme un égarement pour l'un, peut ne pas l'être pour l'autre, surtout pour ce qui est du spirituel, où les choses restent toujours subtiles.

wa aleykoum o salam,

ibn ’arabi écrit :
« Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis
durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. »
(Ibid)

l’écrit de rumi :
« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

hallaj écrit:
« Je suis celui que j’aime, celui que j’aime est moi, nous sommes deux âmes co-
habitants un corps. Si vous me voyez vous le voyez, et si vous le voyez, vous me
voyez. »

je ne vois pas de subtilité bénéfique dans ces écrits et je ne vois pas en quoi cela peux te rapproché d'Allah ta3ala?
et il y en encore beaucoup d'autre des écrits comme cela, si c'est sa la spiritualité pourquoi le prophéte (sws) n'as jamais fait allusion a de tel chose alors que c'est le meilleure exemple et surtout en spiritualité,
H
21 février 2012 00:34
Cheikh abdelkader Jilani a été certe un trés grand savant, mais la description qui en est faite est exagérée. Et même Cheikh Jilani n aurait pas apprécié qu on flatte autant sa mémoire. Même le prophète salahou alayhi wa salam ce décrivait comme étant " un adorateur de dieu " , et il était appelé " Mouhammed " ( salahou alayhi wa salam). Le prophète salahou alayhi wa salam était simple et aimait la compagnie des humbles.


Je ne vois pas ce que la " voie naqshbandiyya" vient faire dans toute cette description. Où veux tu nous mener ?



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sheera a écrit:
Assalam Aleikoum

Cheikh Abdel kader el Jilani

Il s'agit du noble Cheikh, le pieux, le modèle dont la lignée est établie de la façon suivante : Abu Muhammad Abddekkader el Djilani Ibn Salah Ibn Mussa Ibn Yahia Ez-Zahed (le dévot) Ibn Muhammad Ibn Daoud Ibn Mussa El Djouzi Ibn Mussa Ibn Abd Allah Al-Mahd Ibn Al-Hasan Al-Muthanna Ibn Al-Hasan Ibn Ali Ibn Abu Talib, que Dieu l'agrée.

Ainsi, sa lignée rejoint-elle du côté paternel la branche florissante de l'Imam Al-Hasan Ibn Ali (gendre et cousin du prohéte Mohamed "que la paix et et salut soit sur lui Ibn Abu Talib (oncle du prohète), que Dieu les agréés tous deux.

Du côté maternel, il est le fils de Umm Al-Khayr Fatima Bent AbuAbd Allah As-Sawmaï. Sa mère fut, selon l'expression même d'Ibn Al-Wardî, dotée d'états spirituels et de prodiges. Quant à son grand-père maternel, Cheikh Abu Abd Allah As-Sawmaï, il est originaire de "Jîl" encore appelé "Kîl" dont il était l'un des plus nobles savants.

Il naquit dans la cité de Jîlân, dans la province nord-est de la Perse, en l'an 1077. A l'âge de dix-huit ans, il partit pour Bagdad à la poursuite de la connaissance et de la guidance divines.

Son apprentissage

Ses premiers maîtres en Loi divine furent le Cheikh Abu Al-Wafa Ibn Aqil, le Cheikh Muhammad Ibn Al-Hasan Al-Baqlani et Abu Zakariya At-Tabrizi. A l'ombre de ces trois grands, il apprit la science de l'exégèse du Coran, la science du Hadith, la science de la vie du Prophète (sirah), la théologie, la jurisprudence (fiqh), la grammaire, la récitation du Coran et la philologie. Il étudia l'école de jurisprudence hanbalite, mais il donnait aussi des verdicts religieux (fatwa) selon l'école chaféite. Il connaissait le Coran par coeur, et le récitait dans sept lectionnaires.

Après avoir acquis la maîtrise de treize disciplines relatives aux sciences religieuses et des sciences connexes, il se tourna alors vers la voie spirituelle sous la guidance du Cheikh Hammad Ibn Muslim Ad-Dabbas. Il reçut l'initiation dans la voie des chercheurs du Cheikh Al-Mubarak Saïd Ibn Al-Hasan. Le Cheikh Al-Mubarak Saïd fut le Cheikh de la plupart des plus grands chercheurs et maîtres de son temps à Bagdad.



Son rayonnement

Cheikh Abdel Kader El Jilani reçut l'Ijazah (autorisation et certificat d'un savant reconnu) et la direction de la tariqah ( désigne en général une confrérie soufie) à l'âge de cinquante ans, de son Cheikh, le Cheikh Al-Mubarak Saïd. Peu de temps après avoir reçu le titre officiel de Cheikh At-Tariqah, on le reconnaissait dans la cité et ses environs comme un grand maître, et comme la source à laquelle tous les coeurs habités d'un désir ardent devaient se tourner pour trouver la guidance et l'illumination propres à diriger les coeurs sur la voie de l'amour divin et de l'inspiration divine.

Abdel Kader raconte : "Au commencement, seules quelques personnes fréquentaient mon groupe. Quand de plus en plus de gens eurent entendu parler de moi, l'école devint surpeuplée. Je pris alors l'habitude de m'installer dans la mosquée de Bab Al-Hilbah, qui finit par être trop petite pour accueillir le grand nombre de gens qui venaient m'écouter. Ils venaient même au milieu de la nuit, portant des lampes et des bougies pour voir. Finalement, le lieu ne pu contenir les foules, et on transporta la haire d'où j'enseignais sur une voie de circulation, puis dans les faubourgs de la ville, dans un endroit qui devint le nouveau lieu de rassemblement. Les gens y venaient à pied, à cheval, à dos de mule, d'âne ou de chameau. On pu voir jusqu'à soixante-dix mille auditeurs assistant à ces rassemblements". Le grand savant indien Cheikh Abu Al-Hasan dit à ce sujet : "Près de soixante-dix mille personnes assistaient à son assemblée. Plus de cinq milles juifs et chrétiens sont rentrés en islam par ses efforts."

Dans ces rassemblements, il conseillait aux gens de faire le bien, et les dissuadait de commettre le mal. Son conseil s'adressait aux ministres, aux gouverneurs, aux juges, à ses disciples et aux gens ordinaires. Selon l'Imam Ibn Kathir, le grand exégète et historien : "Il se tenait debout dans les mosquées et réprimandait publiquement les gouverneurs qui commettaient le mal. Il le faisait en présence de tous, qui pouvaient ainsi en témoigner, dans des interventions publiques. Il évitait toutes les formes de conciliations politique, et ne craignait personne quand il parlait, sinon Dieu le Tout Puissant. Aucun reproche ne l'affectait".

Un jour, comme le calife du monde islamique venait de nommer une personne injuste comme grand juge, Abdel Kader El Jilani se leva, dans la plus grande mosquée de Bagdad, pour prononcer le sermon du vendredi. Il s'y adressa directement au calife. Il dit : " Tu as désigné le pire des injustes pour juger des affaires des musulmans ! Que répondras-tu demain au Seigneur des mondes, au Plus Miséricordieux des miséricordieux ? " Entendant cela, le calife trembla de peur. Versant des larmes abondantes, il se hâta, après la prière, de démettre ce juge.

Abdel Kader appelait les gens à se corriger eux-mêmes, à purifier leur coeur et à en chasser l'amour excessif de la vie d'ici-bas. Il les pressait de remplir leur coeur de l'amour de Dieu, de Son Messager et de ses saints. Il les exhortait à suivre le Prophète dans chacun de leurs actes et chacune de leurs pensées, en tout comportement et en toute attitude. Il les exhortait à éviter l'hypocrisie, à chasser de leur coeur l'orgueil, l'auto satisfaction, la haine, l'hostilité, la jalousie, la tyrannie, la tromperie et la rancoeur. Il appelait les gens à briser leur attachement à ce monde et à ceux qui en sont les esclaves, et de se tourner de tout leur coeur vers celui qui nourrit, Dieu le Tout Puissant, cherchant sa satisfaction, sa guidance, sa miséricorde et son pardon.

A ce sujet, Sheikh Abû Al-Hasan An-Nadwî écrivit : " Sheikh Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî ouvrit grande la porte de l'allégeance et du repentir. Des musulmans des quatre coins du globe y entrèrent pour renouveler leur pacte avec Dieu, en s'engageant à ne pas tomber dans le polythéisme ni la mécréance, ni la corruption, ni l'innovation, ni l'injustice et à ne pas rendre licite ce que Dieu interdit, ni délaisser ce qu'Il prescrivit. Ils s'engageaient à ne pas se dépenser dans la recherche de l'ici-bas et à ne pas oublier l'au-delà. Entrèrent par cette porte que Dieu eut ouverte par la main de Sheikh Abd Al-Qâdir Al-Jilânî des gens dont Dieu Seul connaît l'effectif tant ils étaient nombreux : leurs états étaient droits et leur islam fut bon. Le Sheikh persévéra dans leur éducation et l'évaluation de leurs actes, il supervisa leur état et leur progression si bien que ces disciples spirituels sentirent la responsabilité qui leur incombait près le pacte, le repentir et le renouvellement de la foi".

Dans l'une de ses prêches dont on dit qu'y assistaient plus de quatre cents scribes, il dit : "Les murs de la religion sont tombés et leurs fondations ont craqué. Rassemblons-nous, ô gens de la terre, et reconstruisons ce qui est en ruine, rétablissons ce qui est tombé ! C'est inacceptable. Ô soleil ! Ô lune ! Ô jour ! Venez tous ! Ô gens, la religion implore aide et assistance, tenant ses mains au-dessus de sa tête en signe de détresse, une détresse due aux débauchés, aux insolents, aux innovateurs, à ceux qui pervertissent la loi divine, aux gens insouciants, aux injustes et aux tyranniques, à ceux qui falsifient la connaissance divine et pourtant la revendiquent, alors qu'en fait elle n'est pas entre leurs mains.

" Ô hommes ! Que vos coeurs sont devenus durs ! Même un chien sert son maître. Il le garde, l'accompagne dans ses marches, chasse pour lui, garde ses troupeaux et veille sur lui avec loyauté dans l'espoir que son maître lui accordera quelques bouchées de son repas ou les lui mettra de côté pour plus tard. Réfléchissez y et comparez à la façon dont vous vous rendez obèses par les bontés de Dieu, la façon dont vous satisfaites grâce à elles vos désirs vils, sans même obéir à Ses commandements ni éviter ce qu'Il a interdit ! Vous ne Lui payez pas ce que vous Lui devez, vous négligez Ses ordres et vous n'observez pas les limites de ce qu'Il vous a ordonné".

Il disait aussi, que Dieu lui fasse miséricorde : "Toute vérité pour laquelle la législation ne témoigne point est zandaqah (mécréance hypocrite). Chemine vers le Vrai (Al-Haqq) en battant des ailes du Coran et de la Sounnah. Et présente-toi devant Lui, main dans la main avec le Messager d'Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui."

Dans le même sens, il disait à ses disciples : "Délaisser les oeuvres de cultes imposées est une mecréance. Tomber dans l'interdit est un péché. Nul n'a le droit de délaisser les Ordres [divins] en tout état de cause".



Ses Enseignements

Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî donna un jour à ses disciples l'ordre suivant : " Tuez un poulet à un endroit où personne ne peut vous voir, puis apportez-le moi. " Certains prirent l'ordre au pied de la lettre et pensèrent qu'il suffisait de garder le secret. Au bout de quelques heures, les disciples revinrent, chacun portant un poulet tué. Au moment de la prière de l'après-midi, l'un d'eux manquait toujours à l'appel. Il ne s'était pas encore montré. Le Sheikh dit : "Où est Untel ?" Personne ne savait. Le moment de la prière de la nuit vint, passa. Le jour suivant arriva et on ignorait toujours ce qui était arrivé au disciple manquant. Dans l'après-midi du lendemain, le disciple revint, un poulet à la main, mais un poulet toujours vivant. Le Sheikh lui demanda : " Où étais-tu tout ce temps ? Chacun a rapporté un poulet tué sauf toi. Pourquoi cela ? " Il répondit : " Ô mon Sheikh, l'ordre que tu m'as donné était de tuer un poulet dans un endroit où personne ne pourrait me voir. J'ai essayé toute la journée d'hier, toute la nuit et toute la matinée, de trouver un endroit où Dieu ne me voit pas, et je n'ai pas pu trouver un tel endroit. Comment aurais-je pu tuer le poulet ? " Sheikh `Abd Al-Qâdir dit : " [...] Mon fils qui est ici est mon successeur, qui vous enseignera le code de conduite correct et sera pour vous un bon exemple à suivre".

Il enseigna à ses disciples l'essence de l'ascétisme (zuhd): "Sors l'ici-bas de ton coeur, écrit-il dans Al-Fath Ar-Rabbânî, et dépose-le dans ta main, ainsi il ne te nuiera pas".

Sa gnose Bien qu'il fut éminent parmi les grands awliyâ' (saints) et c'est la raison pour laquelle on le surnomma Qutb Al-Islâm, le pôle de l'Islam, Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî est aussi un juriste hors pair de l'école hanbalite. On a signalé ses liens avec l'école chaféite et avec l'imâm Abû Hanîfa. Il fut le disciple de awliyâ prestigieux, comme Abû Al-Khayr Hammâd Ibn Muslim Ad-Dabbâs (mort en 525 H.) et Khawaja Abû Yûsuf Al-Hamadhâni (mort en 535 H.), second, après Abû Al-Hasan Al-Kharaqâni (qui fut le Sheikh de Al-Harawi Al-Ansâri dans la chaîne d'autorité primitive de la voie naqshbandiyya).

Les oeuvres les plus réputées du Sheikh `Abd Al-Qâdir sont les suivantes :

Al-Ghunya li Tâlibi Tarîq Al-Haqq (Provisions suffisantes pour ceux qui cherchent la voie du Vrai) : il s'agit d'une des présentations les plus concises qu'on ait jamais écrites de l'école juridique de l'imâm Ibn Hanbal, comprenant les enseignements solides de Ahl As-Sunna sur le 'Aqida et le tasawwuf (soufisme).

Al-Fath Ar-Rabbânî wal-Fayd Ar-Rahmânî (L'Ouverture Seigneuriale et la Manne du miséricordieux), recueil de sermons destinés aux élèves et aux maîtres de la voie soufie et à tous ceux qu'attire la perfection. Fidèle à son titre, ce livre procure à son lecteur un profit et un gain spirituel immenses (traduit en français).

Futuh Al-Ghayb (Ouvertures sur l'invisible), autre recueil de sermons plus avancés que les précédents, et comme eux d'une valeur inestimable.

Sirr Al-Asrâr (Secret des secrets), court traité de pratique soufie que le Sheikh `Abd Al-Qâdir rédigea à l'intention de ses disciples (traduit en français).

Étant donné son statut dans l'école hanbalite, Abd Al-Qâdir jouissait d'un grand respect auprès de Ibn Taymiyyah, au point qu'il fut le seul auquel ce dernier accorda le titre de "notre Sheikh" (Sheikhuna) dans toute sa fatwa, alors qu'il réserva l'appellation "notre imâm" (imâmuna) à l'Imâm des gens de la Sunnah, Ahmad Ibn Hanbal. Il mentionnait fréquemment Jîlânî et son Sheikh Ad-Dabbâs comme les meilleurs exemples de soufis récents.





Qutb Al-Islâm wa Al-Muslimîn, le pôle de l'Islam et des musulmans, est un titre honorifique attribué par des savants à des Imâms qui furent des sommités en sciences religieuses et des modèles de piété et d'observance de Dieu. L'expression Qutb Al-Islâm fut par exemple employée par le célèbre juriste Ahmad Ibn Hajar Al-Haythamî Al-Makkî au sujet du noble Sheikh Abd Al-Qâdir Al-Jilânî (cf. Al-FatâwâAl-Hadîthiyyah, p. 149). Al-Jilânî, Ar-Rifâ`î, An-Nawâwî, et leurs semblables seront les premiers à s'innocenter de toute personne qui leur a attribué un pouvoir de gestion du monde ou d'autres mythes controuvés. La personne qui use de ces titres honorifiques doit savoir qu'ils sont attribués à des serviteurs de Dieu, qui furent des hommes bénis, connus pour leur science et leur piété. retour



Cette lignée est établie dans de nombreux livres de biographies. Elle est citée, entre autres, dans Shadharât Adh-Dhahab par l'Imam l'historien Abd Al-Hayy Ibn Al-'Imâd Al-Hanbalî (m.804 A.H.) et le Târikh du juriste chaféite Ibn Al-Wardî. Il est dit au sujet d'Ibn Al-Wardî (m. 749A.H.) dans Fawât Al-Wafiyyât, volume 3 p. 157 : "le très noble juge, l'Imâm, le juriste,l'homme de lettres, Zayn Ad-Dîn Ibn Al-Wardî Al-Ma'arrî Ash-Shâfi'î. Il est du nombre des personnes vertueuses, des juristes, des hommes de lettres et des poètes de son époque". retour


Et bien d'autres on cru au tasawwuf ( soufisme) et l'ont pratiqué et certain içi ce permettent de traité cette voie de mensonge !
Que Dieu leur pardonne leur arrogance et leur suffisance
Voici un sermon que frère faqir avait mit en partage

Sermon du mardi 18 Djumad II de l’an 545 de l’Hégire

Cheikh Abdel kader el Jilani

« Le mensonge exclut la foi »


« Le mensonge exclut la foi », disait notre prophète (salallahu’ alayhi wa salam) : « Il est son contraire ».

En effet, en vertu de cette loi que deux choses opposées ne peuvent trouver place ensemble, le mensonge, lui aussi, ne peut exister dans le cœur du croyant ; de même la foi ne peut avoir de place dans le cœur d’un homme qui s’adonne au mensonge.

Or, en ce qui vous concerne, je ne vois pas que vous agissiez selon vos dires. La plupart du temps, ce que vous conseillez aux autres vous ne le pratiquez pas vous-mêmes. Quand donc accorderez-vous vos actes et vos paroles ? Quelles preuves autres que vos actes comptez-vous fournir, pour attester ce à quoi vous croyez, ce à quoi vous prétendez ?
Sur ce point, le Coran dit ceci :
« Dieu hait ceux dont les actes démentent les paroles » (Coran 61, 3)

En vérité ! Si vous étiez fermement convaincus, que tous vous ferez retour à Dieu, alors tout naturellement, vous eussiez donné des preuves de votre droiture, dans toutes vos paroles et dans tous vos actes : continuellement, vous eussiez travaillé à de bonnes œuvres.

Méditant sur cet avertissement, vous vous efforcerez d’embellir vos œuvres, et de les vivifier par la sincérité, en vous dégageant de l’hypocrisie et du mensonge, de la médisance et de la calomnie, ainsi que du faux témoignage. Ce faisant, votre foi se trouvera fortifiée, et le mensonge vous deviendra impossible. Prêtez attention à tout ceci, afin que vous ne déviiez pas du droit chemin.

Car celui qui suit ses propres suggestions risque de s’égarer. Si vous supposez ne pas avoir besoin des conseils des savants, alors c’est que vous prétendez posséder le savoir. Dans ce cas, démontrez-le par la pratique. Les preuves qui étayaient vos prétentions où sont-elles ? Si vous gardez en réserve ces éclatants témoignages de votre vertueuse conduite, lorsqu’une épreuve vous atteindra, ferez-vous alors montre de patience ? Conserverez-vous votre sérénité ? N’irez-vous pas auprès de chacun vous répandre en lamentations et gémir ?

O peuple ! Repens-toi de tes péchés passés : O insensé prétentieux ! Ne revendiquez-vous pas pour vous-mêmes : l’amour de Dieu ! S’il en est ainsi : repentez-vous des affections et des attachements que vous concevez les uns pour les autres ! Car, en vérité, toute affection profonde, pour un autre que pour le Seigneur notre Créateur et Dieu, est un péché ! Elle est même un très grand péché, en se plaçant au point de vue des degrés initiatiques !

O prétentieux ! Apprenez tout cela de moi ! Car j’ai parcouru toutes les étapes, de la première à la dernière. Des signes indiscutables me signalent ceux qui sont véridiques et sincères, et ceux qui affichent faussement ces sentiments. Oui, croyez-le, vos secrets sont exposés à mes regards.

On relate que Jésus (qu’Allah le salue) prêchait l’ascétisme, l’abstention et la mortification à ses disciples. Il leur disait : « Qui voyez-vous édifier et construire sur les vagues de la mer » ?
Combien profonde et grande est cette parole de Jésus ! Comparant le monde aux vagues de la mer, il a voulu faire entendre ainsi, que le monde n’est pas plus solide et ferme comme base, pour édifier un œuvre durable, que le liquide et mouvant océan et que, sur lui, il ne faut pas construire l’édifice de notre vie.

En vérité, vos longs projets, et vos imposantes demeures, ne sont pas plus solidement établis que sur les vagues de la mer. Le monde est un mirage ; chaque minute qui passe le modifie ou le détruit ; l’ange de la mort ou de la dissolution crie constamment : « enfantez et produisez pour la mort ! Construisez pour la destruction ! » De même que les vagues sont inconsistantes et fugitives, les affaires et les circonstances de ce monde sont changeantes et capricieuses. Ces vicissitudes sont visibles jusqu’à l’évidence !

O mes fils ! Vos fautes et vos crimes vous enveloppent et vous encerclent, comme les bûches autour du bûcher, où ils vous ont emprisonnés. Les passions de la bête humaine et Satan attisent avec un farouche entrain le feu latent dont ce bois est porteur. Lorsque vous commettez un acte mauvais, ce bois s’enflamme, mais une bonne œuvre vient étouffer ce foyer. Eteignez donc ce foyer tout entier, afin qu’un jour vous ne risquiez pas d’être consumés par lui ! Que vos bonnes actions, non plus, ne vous illusionnent pas. En ce qui concerne chaque chose et chaque acte c’est la fin qu’il faut considérer. Pensez à votre fin et soyez sincères : repentez-vous. Chaque repentance efface les fautes du registre de vos actions ; repentez-vous et retournez à Dieu, priez-Le qu’Il accepte votre repentir. Gloire à Dieu qui couvre nos fautes : O Seigneur ! Couvre-nous du voile de Ton pardon ! Accorde-nous la droiture et délivre-nous du mensonge !

O mon peuple ! La droiture mène l’homme au paradis ; le mensonge le guide vers l’enfer. Mohammed disait ceci : « Les bienheureux respireront les parfums délicieux du paradis à la distance de cinq cents années ; quant à ceux qui sont fiers de leurs bonnes actions, de leurs bonnes œuvres, de leurs travaux et en tirent vanité, ils ne respireront jamais ces délicates senteurs, ces divins parfums ! Ceux qui s’enorgueillissent de leurs pratiques et pensent placer ainsi Dieu dans cette obligation, et tous ceux qui sont hypocrites, n’auront pas de part à cette faveur.

O peuple ! Vous voulez des récompenses obtenues sans efforts et sans peines ; sans accomplir aucune belle action, et sans avoir eu à persévérer dans le bien ? Les compagnons du prophète n’obtinrent cependant le rang si élevé qu’ils occupent aujourd’hui, qu’après de longs efforts et près avoir souffert de grandes peines.

L’été, en plein soleil, ils faisaient leurs prières et leurs prosternations sur un sol et des pierres si brûlantes que la peau de leur front et de leur visage se détachait toute brûlée. En hiver, avec leurs vêtements, détrempés par les pluies, ils supportaient les odeurs des misérables loques qui les vêtaient, faites de peaux mal tannées, qui se décomposaient sur leurs corps. La plupart du temps, la faim et la soif leur tenaillaient les entrailles. Cependant, ils persévérèrent, et souffrirent tous ces maux patiemment, et bien d’autres encore. C’est par de telles vertus qu’ils méritèrent ce titre glorieux de « compagnons » Telles étaient les choses dans le passé
« O Seigneur ! Accordez-nous la patience dans toutes les circonstances ».
f
21 février 2012 01:02
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bahjaoui25 a écrit:
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faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Pour cette dernière question, elle n'a pas besoin de réponse, car tout simplement on ne s'accroche pas à Rumi ou Ibn Arabi, on s'accroche à la voie, et non aux personnes, sans, toutefois, que ceci nous empêche de prendre profit de tout, et ce qui peut paraître comme un égarement pour l'un, peut ne pas l'être pour l'autre, surtout pour ce qui est du spirituel, où les choses restent toujours subtiles.

wa aleykoum o salam,

ibn ’arabi écrit :
« Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis
durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. »
(Ibid)

l’écrit de rumi :
« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

hallaj écrit:
« Je suis celui que j’aime, celui que j’aime est moi, nous sommes deux âmes co-
habitants un corps. Si vous me voyez vous le voyez, et si vous le voyez, vous me
voyez. »

je ne vois pas de subtilité bénéfique dans ces écrits et je ne vois pas en quoi cela peux te rapproché d'Allah ta3ala?
et il y en encore beaucoup d'autre des écrits comme cela, si c'est sa la spiritualité pourquoi le prophéte (sws) n'as jamais fait allusion a de tel chose alors que c'est le meilleure exemple et surtout en spiritualité,


Assalam alaikoum

Je n'ai pas dit que je suis d'accord avec tout ce qu'ont écrit - ou ce qu'on leur attribut - Ibn Arabi, Rûmi, Hallâj, alors que pour les paroles que tu as citées de Rûmi, je n'y vois aucun problème, le minéral, le végétal, l'animal représentent les états inférieurs que nous portons tous en nous, et que nous sommes censés transcender si nous voulons nous élever à notre état humain, primordial.
21 février 2012 01:36
Citation
Hamza a écrit:
Cheikh abdelkader Jilani a été certe un trés grand savant, mais la description qui en est faite est exagérée. Et même Cheikh Jilani n aurait pas apprécié qu on flatte autant sa mémoire. Même le prophète salahou alayhi wa salam ce décrivait comme étant " un adorateur de dieu " , et il était appelé " Mouhammed " ( salahou alayhi wa salam). Le prophète salahou alayhi wa salam était simple et aimait la compagnie des humbles.


Je ne vois pas ce que la " voie naqshbandiyya" vient faire dans toute cette description. Où veux tu nous mener ?

Assalam Aleikoum

Je ne veux mener nulle part , une question à été posé sur qu'est ce que le soufisme ? j'y ai répondu tout simplement .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/02/12 01:40 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
f
21 février 2012 12:26
Assalam alaikoum

Une autre chose qu'il faudrait prendre en considération, c'est que la désignation soufie est caractérisée par le symbolisme, ce qu'on trouve dans le Coran et la Sunna, tel ce verset : " La Main de Dieu est sur leurs mains ", et ce hadith qodsi dans lequel il est mentionné : quand Dieu aime Son serviteur, Il est son ouïe par lequel il entend, Il est sa vue par laquelle il voit, Il est sa main avec laquelle il saisit, Il est son pied avec lequel il marche, jusqu'à ce qu'on dise, au-delà de toute identification et de toute assimilation, " Il est lui ! ".
21 février 2012 13:45
Citation
faqir a écrit:
Citation
bahjaoui25 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Pour cette dernière question, elle n'a pas besoin de réponse, car tout simplement on ne s'accroche pas à Rumi ou Ibn Arabi, on s'accroche à la voie, et non aux personnes, sans, toutefois, que ceci nous empêche de prendre profit de tout, et ce qui peut paraître comme un égarement pour l'un, peut ne pas l'être pour l'autre, surtout pour ce qui est du spirituel, où les choses restent toujours subtiles.

wa aleykoum o salam,

ibn ’arabi écrit :
« Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis
durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. »
(Ibid)

l’écrit de rumi :
« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

hallaj écrit:
« Je suis celui que j’aime, celui que j’aime est moi, nous sommes deux âmes co-
habitants un corps. Si vous me voyez vous le voyez, et si vous le voyez, vous me
voyez. »

je ne vois pas de subtilité bénéfique dans ces écrits et je ne vois pas en quoi cela peux te rapproché d'Allah ta3ala?
et il y en encore beaucoup d'autre des écrits comme cela, si c'est sa la spiritualité pourquoi le prophéte (sws) n'as jamais fait allusion a de tel chose alors que c'est le meilleure exemple et surtout en spiritualité,


Assalam alaikoum

Je n'ai pas dit que je suis d'accord avec tout ce qu'ont écrit - ou ce qu'on leur attribut - Ibn Arabi, Rûmi, Hallâj, alors que pour les paroles que tu as citées de Rûmi, je n'y vois aucun problème, le minéral, le végétal, l'animal représentent les états inférieurs que nous portons tous en nous, et que nous sommes censés transcender si nous voulons nous élever à notre état humain, primordial.

assalama alaikum

Malheureux les soufis ont du mal a comprendre la gravite du propos de leur gourous ainsi ils disent qu'il, ne sont pas daccord avec certain propos ,mais cela ne les empêche pas de continue a soutenir ces gourous au lieu de les désavouer sous pretexte tout ce qu'ils disent n'est pas mauvais.
les juifs et les chretien et meme les athee n'ont il pas des bonne action, nous les désavouons pour leur koufr, ils adorent Jesus paix sur lui,
cela montre leur faiblesse dans l'aquida. il ne savent pas ce que c'est le désaveu du taghout, celui qui se prend pour DIEU est un taghout
et l'autre nous bombarde des texte, tout en fermant les yeux au koufr

La réalité du soufisme par Sidati au séminaire des Mureaux

Sidati Abou Abderrahman



Description succincte: Le soufisme est répandu dans le monde islamique. Les gens, à son égard, sont divisés en deux parties : la première l'approuve tandis que l'autre le désapprouve. À quelle partie le vrai musulman doit-il adhérer ? Doit-il s’attacher à ses partisans, ou bien doit-il s'en éloigner ? Quels sont les fondements du soufisme ? Comment les soufis adorent-ils Allah ? Suivent-ils réellement la sounna du Prophète ? Le soufisme est-il la voie de la paix et du salut ? Le prophète de l’Islam était-il soufi ? Autant de questions auxquelles notre frère Sulaiman Al-Hayiti du Canada répond en s’appuyant sur le beau livre de Cheikh Al-Fawzan : « la réalité du soufisme »

cour audio télécharger enregistrer sous, ou un clic pour écouter le cour
[www.islamhouse.com]
H
21 février 2012 16:06
Salam

Il faut faire attention à ce que tu écris: nommer la confrerie ( pour moi secte ) naqshbandiyaa n'est pas anodin.

L'ordre ou voie " naqshbandiyya " a tous les attributs d 'une secte. Ses adeptes et ses sheikhs disent à qui veut les entandre que de nombreux savants prestigieux fesaient parties du cette tariqa " naqshbandiyya afin de gagner en crédibilité et d attirer vers eux des adeptes vers le voie d égarés. Et comme toute secte qui se respecte, attirer aussi un flux de capitaux vers cette secte que les adeptes leurs versent sans compter.

Bien sur , les anciens savants morts il y a des siècles ne sont plus la pour démentir leurs propos. La naqshbandiyya fait la même choses aussi pour des savants qui sont toujours en vie , et même démentis par ces savants , ils continuent à mentir pour attirer les naifs crédules.

La naqshbandiyya est une secte qui se réclame du soufisme et faussement héritière du savant abdelkader Jilani. cette secte est encouragée par l état américain qui a une politique sournoise de division et de contrôle des courants religieux du monde islamique. D'ailleurs le siège mondial du cette Tariqa est aux Etats unis : est ce un hasard ?

Le scheikh ( je dirais gourou ) de cette tarika naqsbandiyya qui est proclamé "maitres de tous les saints" ( sultan al awliya) se donne de la crédiblité en croisant les " grands " de se monde : pape, chefs d 'états, personnalités politiques et artistiques de tous bords etc...

Posons nous la question : le prophète salahou alayhi wa salam ( et ses compagnons que dieu les agrés)aurait il accepté de rencontrer un "prince chrétien " comme la pape qui brandit la croix à sa face , symbôle de polythéisme?
Les compagnons du prophète salahou alayhi wa salam tel Abu baker le véridique ou bien Omar al farouq que dieu les agrés enterrés a côté du prophète salahou alayhi wa salam, qui ont craint la rencontre de dieu et la conséquence de leurs actes jusqu a leur mort, se sont t il auto-proclamé maitres des saints?

Il n ' y a qu une seule tarika : celle du prophète salahou alayhi wa salam qui à laissé le coran et sa sounna pour guider les croyants.



Citation
sheera a écrit:
Citation
Hamza a écrit:
Cheikh abdelkader Jilani a été certe un trés grand savant, mais la description qui en est faite est exagérée. Et même Cheikh Jilani n aurait pas apprécié qu on flatte autant sa mémoire. Même le prophète salahou alayhi wa salam ce décrivait comme étant " un adorateur de dieu " , et il était appelé " Mouhammed " ( salahou alayhi wa salam). Le prophète salahou alayhi wa salam était simple et aimait la compagnie des humbles.


Je ne vois pas ce que la " voie naqshbandiyya" vient faire dans toute cette description. Où veux tu nous mener ?

Assalam Aleikoum

Je ne veux mener nulle part , une question à été posé sur qu'est ce que le soufisme ? j'y ai répondu tout simplement .
f
21 février 2012 22:08
Assalam alaikoum


Frère Hamza, il me semble que tu fais un peu de confusion. Le texte qui a été présenté par sœur sheera ne concernait pas la naqshbandiyya, mais une personnalité musulmane, appartenant au domaine du tassawuf, qu'est cheikh Abdel Qâdir al-Jîlâni. A part les critiques que tu portes sur cette confrérie, que tu qualifie de secte, tu veux nous faire croire que le seul fait de rencontrer le Pape est en lui-même un pêché, donnant par là l'exemple du Prophète, alors que le Prophète lui-même a rencontré des prêtres chrétiens de Najrâne, à Médine, et quand ces prêtres ont voulu célébré leur messe, et qu'ils n'ont pas trouvé d'endroit pour ce fait, il n'était du Prophète que de leur proposer sa mosquée ! Pourrions-nous nous élever au niveau de cette culture mohammadienne ?
En ce qui concerne le soufisme, il ne se présente guère comme étant une alternative à la voie mohammadienne, mais comme étant ancré en cette voie, de même qu'on a recours au fiqh, et à sa science, en ce qui se rapporte aux jawârihs et aux actes extérieurs, on a recours au soufisme, et à sa science, en ce qui se rapporte au cœur et à ses états et aux sentiments intérieurs,
b
21 février 2012 22:32
Citation
faqir a écrit:
Citation
bahjaoui25 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Pour cette dernière question, elle n'a pas besoin de réponse, car tout simplement on ne s'accroche pas à Rumi ou Ibn Arabi, on s'accroche à la voie, et non aux personnes, sans, toutefois, que ceci nous empêche de prendre profit de tout, et ce qui peut paraître comme un égarement pour l'un, peut ne pas l'être pour l'autre, surtout pour ce qui est du spirituel, où les choses restent toujours subtiles.

wa aleykoum o salam,

ibn ’arabi écrit :
« Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis
durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. »
(Ibid)

l’écrit de rumi :
« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

hallaj écrit:
« Je suis celui que j’aime, celui que j’aime est moi, nous sommes deux âmes co-
habitants un corps. Si vous me voyez vous le voyez, et si vous le voyez, vous me
voyez. »

je ne vois pas de subtilité bénéfique dans ces écrits et je ne vois pas en quoi cela peux te rapproché d'Allah ta3ala?
et il y en encore beaucoup d'autre des écrits comme cela, si c'est sa la spiritualité pourquoi le prophéte (sws) n'as jamais fait allusion a de tel chose alors que c'est le meilleure exemple et surtout en spiritualité,


Assalam alaikoum

Je n'ai pas dit que je suis d'accord avec tout ce qu'ont écrit - ou ce qu'on leur attribut - Ibn Arabi, Rûmi, Hallâj, alors que pour les paroles que tu as citées de Rûmi, je n'y vois aucun problème, le minéral, le végétal, l'animal représentent les états inférieurs que nous portons tous en nous, et que nous sommes censés transcender si nous voulons nous élever à notre état humain, primordial.

wa aleykoum o salam,

explique moi avec le coran et la sunna cette parole de rumi? tu n'est pas d'accord avec tout ce qu'ils écrivent mais quand une personne pense avoir reçu des révélations divine est ce que cette personne reste crédible? et quand une autre pense être lui même dieu comment peut on prendre la science de cette personne?
f
22 février 2012 00:59
Citation
bahjaoui25 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Citation
bahjaoui25 a écrit:
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum

Pour cette dernière question, elle n'a pas besoin de réponse, car tout simplement on ne s'accroche pas à Rumi ou Ibn Arabi, on s'accroche à la voie, et non aux personnes, sans, toutefois, que ceci nous empêche de prendre profit de tout, et ce qui peut paraître comme un égarement pour l'un, peut ne pas l'être pour l'autre, surtout pour ce qui est du spirituel, où les choses restent toujours subtiles.

wa aleykoum o salam,

ibn ’arabi écrit :
« Quelques passages ont été écrits par le commandement divin qui m’a été transmis
durant mon sommeil, ou à travers des révélations mystiques. »
(Ibid)

l’écrit de rumi :
« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

hallaj écrit:
« Je suis celui que j’aime, celui que j’aime est moi, nous sommes deux âmes co-
habitants un corps. Si vous me voyez vous le voyez, et si vous le voyez, vous me
voyez. »

je ne vois pas de subtilité bénéfique dans ces écrits et je ne vois pas en quoi cela peux te rapproché d'Allah ta3ala?
et il y en encore beaucoup d'autre des écrits comme cela, si c'est sa la spiritualité pourquoi le prophéte (sws) n'as jamais fait allusion a de tel chose alors que c'est le meilleure exemple et surtout en spiritualité,


Assalam alaikoum

Je n'ai pas dit que je suis d'accord avec tout ce qu'ont écrit - ou ce qu'on leur attribut - Ibn Arabi, Rûmi, Hallâj, alors que pour les paroles que tu as citées de Rûmi, je n'y vois aucun problème, le minéral, le végétal, l'animal représentent les états inférieurs que nous portons tous en nous, et que nous sommes censés transcender si nous voulons nous élever à notre état humain, primordial.

wa aleykoum o salam,

explique moi avec le coran et la sunna cette parole de rumi? tu n'est pas d'accord avec tout ce qu'ils écrivent mais quand une personne pense avoir reçu des révélations divine est ce que cette personne reste crédible? et quand une autre pense être lui même dieu comment peut on prendre la science de cette personne?


Assalam alaikoum

Le Coran nous dit que nous sommes crées de la terre, ceci est une allusion à notre partie terrestre, inférieure, alors qu'il y a aussi la partie céleste, supérieure, quand il dit : "j'ai soufflé en lui de Mon Esprit. "
La révélation, comme signification d'inspiration divine, est mentionnée dans le Coran, en ce qui concerne la mère de Moise, et aussi en ce qui concerne les abeilles.
Quand il est dit dans le hadith quand Dieu aime Son serviteur, Il devient son ouïe, sa vue, sa main, son pied, est-ce que ceci signifierait que celui-ci, qui est aimé par Dieu, devient lui-même Dieu? Dans le symbolisme, on ne peut prendre les choses à la lettre. On peut ne pas être d'accord, mais aucun musulman ne peut s'identifier à Dieu, et s'il le fait, non seulement il perd toute crédibilité, mais il perd toute signification d'islam, consistant en la soumission du serviteur à son Seigneur.
b
22 février 2012 02:19
salam o aleykoum,

faqir:

je suis désolé de te le dire mais:

« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

c'est plutôt la théorie de l'évolution, ce que dit rumi, c'est pratiquement toute les étape de l'évolution,

car tu m'explique le coté minérale, mais la plante???? le coté animal????

ensuite tu cite le hadith mais en aucun cas cela justifie les parole hallaj qui dit clairement si vous me voyez vous le voyez, a3ozobillah, tu dit qu'il faut pas prendre les chose au pieds de la lettres mais cela veux dire ce que cela veux dire,

on métaphore pas a tord et a travers justement pour ne pas créer les ambiguïtés et tu peut dire tout ce que tu veux cela reste très ambigüe pire même, il dit nous somme deux cohabitant dans le même corps demande a 100 personnes ce qu'elles en comprennent et 99 te répondra par le sens apparent,
H
22 février 2012 13:24
Salam alaykoum,


Malheureusement , beaucoup d adeptes des "voies" soufis ont introduit du faux dans le vrai à cause de leur exagération dans une recherche d une vérité qu'il rendent volontairement mystérieuse et accessible seulement à une élite d'initiés.

C est la même démarche que les sectes malheureusement qui rendent compliqué ce qui est simple, et ces sectes crées une hiérarchie spirituelle entre les humains qu'ils se dépechent de concrétiser aussi ici bas afin de profiter des esprits simples et d assoir un pouvoir psychologiques sur leurs adpetes. Un puvoir psychologique qui est vite transformé en exploitation matérielle.

ce que tu dis est faut ( souligné dans ton texte) . La mosquée du prophète n accepte d autres cultes que l islam, c est une terre rendue sacrée par diue : le prophète na jamais permis qu on célèbre la messe dans sa mosquée . Attention aux propos que tu tiens : aucun polythéiste , ni aucun autre culte n est admis au seins de la mosquée sacré du prophète salahou alayhi wa salam ( ni a dailleurs dans aucune autre mosquée) . Que l islam ai permis aux autres religions monotheistes d avoir leurs lieux de culte et leur liberté religieuse est un fait , mais que des mosquées ai servi a célébrer d autres cultes que l islam ce n est pas vrai.


Le cheikh abdelkader al jilani était un grand érudit , ce sont les déviants qui l ont sanctifié. C est souvent le cas de la part des déviant à l exemple des chiites et de khawarij qui ont proféré beaucoup de mensonge au sujet du prophète salahou alayhi wa salam , mais aussi de ali , de omar et de abou baker que dieu les agré. Ali a combattut l épé a la main les khawrij qui pourtant l ont sanctifié de son vivant . Un amour hypocrite dont Ali n etait pas dupe : la vrai raison était de détruire l islam de l intérieur en le pourrissant d innovations et de chirk ( un hypocrite qui a fait semblant d adopter l islam en était le penseur ).


Allez visiter madina et ses habitants , et vous verez l islam authentique avec vos yeux . vous verez que les tariqa que vous pensez supérieures ne sont rien a côté de la simplicité du culte des habitants et de savants de madina. Le prophète salahou alyhi wa salam a dit de madina que la foi va s y réfugier en dernier recours , comme le serpent se réfugie dans son trou lorsqu il se sent menacé .

Alors prenez garde aux imposteurs , à ces gourous qui sont proclamés ou qui s auto-proclames ' saints" , " maitres" , " ghout " ( pole ) , ou autre qualificatifs . Le prophète salahou alayhi wa salam était si humble , si modeste qu il se qualifait de " abdoulah" c est à dire adorateur de dieu , et que meme si ses erreurs passés , presentes et futures étaient pardonnés, il était le plus prompt dans le bien . Quant a ses compagnons , ils tremblaient de crainte envers dieu malgré que le paradis leur était annoncé de leur vivant de la bouche du prophète salahou alayhi wa salam lui même.




Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


Frère Hamza, il me semble que tu fais un peu de confusion. Le texte qui a été présenté par sœur sheera ne concernait pas la naqshbandiyya, mais une personnalité musulmane, appartenant au domaine du tassawuf, qu'est cheikh Abdel Qâdir al-Jîlâni. A part les critiques que tu portes sur cette confrérie, que tu qualifie de secte, tu veux nous faire croire que le seul fait de rencontrer le Pape est en lui-même un pêché, donnant par là l'exemple du Prophète, alors que le Prophète lui-même a rencontré des prêtres chrétiens de Najrâne, à Médine, et quand ces prêtres ont voulu célébré leur messe, et qu'ils n'ont pas trouvé d'endroit pour ce fait, il n'était du Prophète que de leur proposer sa mosquée ! Pourrions-nous nous élever au niveau de cette culture mohammadienne ?
En ce qui concerne le soufisme, il ne se présente guère comme étant une alternative à la voie mohammadienne, mais comme étant ancré en cette voie, de même qu'on a recours au fiqh, et à sa science, en ce qui se rapporte aux jawârihs et aux actes extérieurs, on a recours au soufisme, et à sa science, en ce qui se rapporte au cœur et à ses états et aux sentiments intérieurs,
f
22 février 2012 17:51
Citation
bahjaoui25 a écrit:
salam o aleykoum,

faqir:

je suis désolé de te le dire mais:

« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

c'est plutôt la théorie de l'évolution, ce que dit rumi, c'est pratiquement toute les étape de l'évolution,

car tu m'explique le coté minérale, mais la plante???? le coté animal????

ensuite tu cite le hadith mais en aucun cas cela justifie les parole hallaj qui dit clairement si vous me voyez vous le voyez, a3ozobillah, tu dit qu'il faut pas prendre les chose au pieds de la lettres mais cela veux dire ce que cela veux dire,

on métaphore pas a tord et a travers justement pour ne pas créer les ambiguïtés et tu peut dire tout ce que tu veux cela reste très ambigüe pire même, il dit nous somme deux cohabitant dans le même corps demande a 100 personnes ce qu'elles en comprennent et 99 te répondra par le sens apparent,


Assalam alaikoum


Comment peut-on parler de la théorie de l'évolution en ce qui concerne Rûmi, alors qu'il est né en 1207, et Darwin n'est né qu'en 1809 ? Il ne faut pas confondre l'évolution avec la théorie de l'évolution. L'évolution est une loi universelle, et ce qui est sûr c'est que la vie sur terre a connu une évolution, de la forme minérale, à la forme végétale, à la forme animale, pour aboutir à la forme humaine. Pour Rûmi, il s'agit d'une évolution non de forme, non temporelle, mais spirituelle, c'est à cette évolution spirituelle qu'il fait allusion dans son poème.
En ce qui concerne la parole de Hallâj : « si tu me vois, tu Le vois », on peut la comprendre dans le sens qu'elle fait allusion à ce que la créature, notamment l'homme, la créature la plus parfaite, est une image du Créateur, dans la mesure où elle est Son œuvre. Comme j'avais dit, il ne faut pas prendre ce genre de symbolisme à la lettre, il faut se situer au-delà de la lettre, qui n'est qu'un support, et c'est par cette façon littérale, de voir les choses, que l'auditoire de Jésus ont été détournés du sens réel de son message, et qu'ils l'ont pris pour un dieu, ou pour Dieu lui-même, ou pour Son fils.
Cependant, je suis d'accord qu'on ne peut abuser du langage, et l'utiliser de manière à créer la confusion et l’ambiguïté, c'est pourquoi le Prophète (s.s.p.) nous a demandé de nous adresser aux gens selon leur entendement, et les soufis eux-mêmes n'acceptent pas ce genre de langage démesuré, qu'ils appellent chatahâts, et n'en font pas référence.
f
22 février 2012 22:46
Assalam alaikoum

Ce qui est sacré c'est le haram à la Mecque, même si en fait toute la terre est sacrée. Cette narration concernant la prière du groupe chrétien de Najrâne dans la mosquée du Prophète (s.s.p.) à Médine, existe effectivement, elle a été rapportée par Ibn Is'hâq (on peut vérifier), et même si elle est qualifiée de faible, toutefois le sens de mon intervention ne consiste pas à donner un hukm, mais à illustrer cette culture mohammadienne, comme l'illustre aussi cette histoire du bédouin, sachant le caractère grossier des bédouins, qui était dans la mosquée du Prophète, et qui, sentant le besoin d'uriner, le fait à l'intérieur de la mosquée, les sahâbas voulant le stopper, le Prophète les empêche, et laisse le bédouin terminer son besoin, puis demande qu'on rapporte de l'eau et qu'on lave l'endroit.
Aujourd'hui, on a surtout un manque de cette culture mohammadienne.
En ce qui concerne les déviations qui peuvent naître dans le milieu du soufisme, comme tout autre milieu, je suis d'accord qu'il faudrait les dénoncer, afin de conserver sa pureté et son authenticité.
23 février 2012 01:06
Citation
Hamza a écrit:
Salam

Il faut faire attention à ce que tu écris: nommer la confrerie ( pour moi secte ) naqshbandiyaa n'est pas anodin.

L'ordre ou voie " naqshbandiyya " a tous les attributs d 'une secte. Ses adeptes et ses sheikhs disent à qui veut les entandre que de nombreux savants prestigieux fesaient parties du cette tariqa " naqshbandiyya afin de gagner en crédibilité et d attirer vers eux des adeptes vers le voie d égarés. Et comme toute secte qui se respecte, attirer aussi un flux de capitaux vers cette secte que les adeptes leurs versent sans compter.

Bien sur , les anciens savants morts il y a des siècles ne sont plus la pour démentir leurs propos. La naqshbandiyya fait la même choses aussi pour des savants qui sont toujours en vie , et même démentis par ces savants , ils continuent à mentir pour attirer les naifs crédules.

La naqshbandiyya est une secte qui se réclame du soufisme et faussement héritière du savant abdelkader Jilani. cette secte est encouragée par l état américain qui a une politique sournoise de division et de contrôle des courants religieux du monde islamique. D'ailleurs le siège mondial du cette Tariqa est aux Etats unis : est ce un hasard ?

Le scheikh ( je dirais gourou ) de cette tarika naqsbandiyya qui est proclamé "maitres de tous les saints" ( sultan al awliya) se donne de la crédiblité en croisant les " grands " de se monde : pape, chefs d 'états, personnalités politiques et artistiques de tous bords etc...

Posons nous la question : le prophète salahou alayhi wa salam ( et ses compagnons que dieu les agrés)aurait il accepté de rencontrer un "prince chrétien " comme la pape qui brandit la croix à sa face , symbôle de polythéisme?
Les compagnons du prophète salahou alayhi wa salam tel Abu baker le véridique ou bien Omar al farouq que dieu les agrés enterrés a côté du prophète salahou alayhi wa salam, qui ont craint la rencontre de dieu et la conséquence de leurs actes jusqu a leur mort, se sont t il auto-proclamé maitres des saints?

Il n ' y a qu une seule tarika : celle du prophète salahou alayhi wa salam qui à laissé le coran et sa sounna pour guider les croyants.



Citation
sheera a écrit:
Citation
Hamza a écrit:
Cheikh abdelkader Jilani a été certe un trés grand savant, mais la description qui en est faite est exagérée. Et même Cheikh Jilani n aurait pas apprécié qu on flatte autant sa mémoire. Même le prophète salahou alayhi wa salam ce décrivait comme étant " un adorateur de dieu " , et il était appelé " Mouhammed " ( salahou alayhi wa salam). Le prophète salahou alayhi wa salam était simple et aimait la compagnie des humbles.


Je ne vois pas ce que la " voie naqshbandiyya" vient faire dans toute cette description. Où veux tu nous mener ?

Assalam Aleikoum

Je ne veux mener nulle part , une question à été posé sur qu'est ce que le soufisme ? j'y ai répondu tout simplement .

Assalam aleikoum

J'ai la naivetée de croire que celui qui liras comprendras car il aura prit le temps de lire et de suivre le fil .
Après que la seule chose que tu es retenue de ce texte soit une parenthèse ,alors que celà disait aussi celà

Sa gnose Bien qu'il fut éminent parmi les grands awliyâ' (saints) et c'est la raison pour laquelle on le surnomma Qutb Al-Islâm, le pôle de l'Islam, Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî est aussi un juriste hors pair de l'école hanbalite. On a signalé ses liens avec l'école chaféite et avec l'imâm Abû Hanîfa. Il fut le disciple de awliyâ prestigieux, comme Abû Al-Khayr Hammâd Ibn Muslim Ad-Dabbâs (mort en 525 H.) et Khawaja Abû Yûsuf Al-Hamadhâni (mort en 535 H.), second, après Abû Al-Hasan Al-Kharaqâni (qui fut le Sheikh de Al-Harawi Al-Ansâri dans la chaîne d'autorité primitive de la voie naqshbandiyya).

Donc que ton coeur est confondu sur ce texte c'est ton affaire pas la mienne , moi une question à été posé j'ai posé des textes qui montre le tasawwuf tout simplement
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
H
23 février 2012 15:57
Salam alaykoum


1)tu parles de " chaine d'autorité primitive naqshbandiyya " : peux tu l expliquer , de quelle autorité parles tu ?

je te met au défis de me montrer un seul écrit de tous ces savants que tu cites et qui cite ta voie soufie " naqshbandiyyaa "

2) Que sais tu de mon coeur ? tu ne sais absolument rien , meme le preophète salahou alayhi wa salam n etait pas chargé d inspecter les coeurs de gens , il suffisait qu il dise l attestation de foi et qu il respectent les preceptes de l islam . Dieu seul est habilité a juger le fond des coeurs , pas les êtres humains fussent t ils prophètes ( layhim salam)

3) Le chirk commence ainsi : on sanctifi des êtres humains ( qui parfois n ont rien demandé comme le cheikh Abdelkader jilani) , puis on fini par les rendre supérieurs aux prophète layhim salam, puis ont fini par les déifier .


L islam est simple , la religion est simple : même les habitants de la saint mekka dont chaque prière vaut 100 000 prières faite ailleurs ne se proclament pas saints ou saint des saint, ou sultant des saints ou Qotb.

Il y le prophète salahou alayhi wa salam nommé par le coran, qui nous a laissé le coran et la sounna. Tout ce qui sort de àa n et qu innovation et toute innovation est destinée au feu.



Citation
sheera a écrit:
Citation
Hamza a écrit:
Salam

Il faut faire attention à ce que tu écris: nommer la confrerie ( pour moi secte ) naqshbandiyaa n'est pas anodin.

L'ordre ou voie " naqshbandiyya " a tous les attributs d 'une secte. Ses adeptes et ses sheikhs disent à qui veut les entandre que de nombreux savants prestigieux fesaient parties du cette tariqa " naqshbandiyya afin de gagner en crédibilité et d attirer vers eux des adeptes vers le voie d égarés. Et comme toute secte qui se respecte, attirer aussi un flux de capitaux vers cette secte que les adeptes leurs versent sans compter.

Bien sur , les anciens savants morts il y a des siècles ne sont plus la pour démentir leurs propos. La naqshbandiyya fait la même choses aussi pour des savants qui sont toujours en vie , et même démentis par ces savants , ils continuent à mentir pour attirer les naifs crédules.

La naqshbandiyya est une secte qui se réclame du soufisme et faussement héritière du savant abdelkader Jilani. cette secte est encouragée par l état américain qui a une politique sournoise de division et de contrôle des courants religieux du monde islamique. D'ailleurs le siège mondial du cette Tariqa est aux Etats unis : est ce un hasard ?

Le scheikh ( je dirais gourou ) de cette tarika naqsbandiyya qui est proclamé "maitres de tous les saints" ( sultan al awliya) se donne de la crédiblité en croisant les " grands " de se monde : pape, chefs d 'états, personnalités politiques et artistiques de tous bords etc...

Posons nous la question : le prophète salahou alayhi wa salam ( et ses compagnons que dieu les agrés)aurait il accepté de rencontrer un "prince chrétien " comme la pape qui brandit la croix à sa face , symbôle de polythéisme?
Les compagnons du prophète salahou alayhi wa salam tel Abu baker le véridique ou bien Omar al farouq que dieu les agrés enterrés a côté du prophète salahou alayhi wa salam, qui ont craint la rencontre de dieu et la conséquence de leurs actes jusqu a leur mort, se sont t il auto-proclamé maitres des saints?

Il n ' y a qu une seule tarika : celle du prophète salahou alayhi wa salam qui à laissé le coran et sa sounna pour guider les croyants.



Citation
sheera a écrit:
Citation
Hamza a écrit:
Cheikh abdelkader Jilani a été certe un trés grand savant, mais la description qui en est faite est exagérée. Et même Cheikh Jilani n aurait pas apprécié qu on flatte autant sa mémoire. Même le prophète salahou alayhi wa salam ce décrivait comme étant " un adorateur de dieu " , et il était appelé " Mouhammed " ( salahou alayhi wa salam). Le prophète salahou alayhi wa salam était simple et aimait la compagnie des humbles.


Je ne vois pas ce que la " voie naqshbandiyya" vient faire dans toute cette description. Où veux tu nous mener ?

Assalam Aleikoum

Je ne veux mener nulle part , une question à été posé sur qu'est ce que le soufisme ? j'y ai répondu tout simplement .

Assalam aleikoum

J'ai la naivetée de croire que celui qui liras comprendras car il aura prit le temps de lire et de suivre le fil .
Après que la seule chose que tu es retenue de ce texte soit une parenthèse ,alors que celà disait aussi celà

Sa gnose Bien qu'il fut éminent parmi les grands awliyâ' (saints) et c'est la raison pour laquelle on le surnomma Qutb Al-Islâm, le pôle de l'Islam, Abd Al-Qâdir Al-Jîlânî est aussi un juriste hors pair de l'école hanbalite. On a signalé ses liens avec l'école chaféite et avec l'imâm Abû Hanîfa. Il fut le disciple de awliyâ prestigieux, comme Abû Al-Khayr Hammâd Ibn Muslim Ad-Dabbâs (mort en 525 H.) et Khawaja Abû Yûsuf Al-Hamadhâni (mort en 535 H.), second, après Abû Al-Hasan Al-Kharaqâni (qui fut le Sheikh de Al-Harawi Al-Ansâri dans la chaîne d'autorité primitive de la voie naqshbandiyya).

Donc que ton coeur est confondu sur ce texte c'est ton affaire pas la mienne , moi une question à été posé j'ai posé des textes qui montre le tasawwuf tout simplement
S
23 février 2012 17:06
salam
le souffisme est a évité inshâ'Allah
c'est une SECTE !
Et il es dis clairement que c'est une secte !
b
24 février 2012 00:40
Citation
faqir a écrit:
Citation
bahjaoui25 a écrit:
salam o aleykoum,

faqir:

je suis désolé de te le dire mais:

« Je suis mort en minéral et suis devenu une plante
Je suis mort en plante et me suis élevé en animal
Je suis mort en animal et je fus un homme. »

c'est plutôt la théorie de l'évolution, ce que dit rumi, c'est pratiquement toute les étape de l'évolution,

car tu m'explique le coté minérale, mais la plante???? le coté animal????

ensuite tu cite le hadith mais en aucun cas cela justifie les parole hallaj qui dit clairement si vous me voyez vous le voyez, a3ozobillah, tu dit qu'il faut pas prendre les chose au pieds de la lettres mais cela veux dire ce que cela veux dire,

on métaphore pas a tord et a travers justement pour ne pas créer les ambiguïtés et tu peut dire tout ce que tu veux cela reste très ambigüe pire même, il dit nous somme deux cohabitant dans le même corps demande a 100 personnes ce qu'elles en comprennent et 99 te répondra par le sens apparent,


Assalam alaikoum


Comment peut-on parler de la théorie de l'évolution en ce qui concerne Rûmi, alors qu'il est né en 1207, et Darwin n'est né qu'en 1809 ? Il ne faut pas confondre l'évolution avec la théorie de l'évolution. L'évolution est une loi universelle, et ce qui est sûr c'est que la vie sur terre a connu une évolution, de la forme minérale, à la forme végétale, à la forme animale, pour aboutir à la forme humaine. Pour Rûmi, il s'agit d'une évolution non de forme, non temporelle, mais spirituelle, c'est à cette évolution spirituelle qu'il fait allusion dans son poème.
En ce qui concerne la parole de Hallâj : « si tu me vois, tu Le vois », on peut la comprendre dans le sens qu'elle fait allusion à ce que la créature, notamment l'homme, la créature la plus parfaite, est une image du Créateur, dans la mesure où elle est Son œuvre. Comme j'avais dit, il ne faut pas prendre ce genre de symbolisme à la lettre, il faut se situer au-delà de la lettre, qui n'est qu'un support, et c'est par cette façon littérale, de voir les choses, que l'auditoire de Jésus ont été détournés du sens réel de son message, et qu'ils l'ont pris pour un dieu, ou pour Dieu lui-même, ou pour Son fils.
Cependant, je suis d'accord qu'on ne peut abuser du langage, et l'utiliser de manière à créer la confusion et l’ambiguïté, c'est pourquoi le Prophète (s.s.p.) nous a demandé de nous adresser aux gens selon leur entendement, et les soufis eux-mêmes n'acceptent pas ce genre de langage démesuré, qu'ils appellent chatahâts, et n'en font pas référence.

wa aleykoum o salam,

la premiére théorie scientifique de l'évolution a commencé avec lamarck et ensuite darwin au 19é siécles mais l'idée même de l'évolution existait déjà chez les philosophe grecs et romains bien avant darwin et lamarck,

tu dis que ce n'est pas une évolution de forme ni temporelle mais spirituelle, comment l'expliquerais tu avec le coran et la sunna? sachant que cela comporte beaucoup de d'ambiguÏté,

ensuite tu dis qu'il ne faut pas prendre le symbolisme a la lettre?? mais Allah soubhana wa ta3ala a choisi et a révélé a son prophéte (sws) un message clair, pourquoi chercher ailleurs d'autre symbolisme que ce que nous a apporter notre prophéte (sws)??

je suis désoler de te le dire mais ces texte sont plus a même d'égarer les gens car jusqu'à preuve du contraire une personne qui est novice et qui lit ce genre de chose ne peut que s'égarer car il n'y as pas de notice pour savoir comment lire ou comment décrire ce qui est écrit,

Allah soubhana o ta3ala est au dessus de tout, on métaphore pas a sa guise quand il s'agit du Créateur de toutes choses,
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