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Brigade Anti-Cheytan a écrit:
A la tête d’un territoire immense, ‘Umar créa, dans un souci d’organisation et d’aménagement, de nombreuses villes dans les provinces conquises (Bassorah, Al-Kûfa, Mossoul en Irak ; Fustat (Le Caire) en Egypte ; Tawaj en Perse), ainsi que des mosquées pour l’enseignement de l’Islam.
Il nomma des gouverneurs au sein de ces grandes villes afin qu’ils dirigent la prière du vendredi et des fêtes légales, qu’ils veillent à l’application des lois, à la protection des frontières et à l’enseignement de l’Islam. Tout ceci avec justice et équité quelque soit la confession des citoyens. ‘Umar avait conscience que les gouverneurs pouvaient dévier de la juste voie à laquelle il était fortement attachée. Il faisait donc surveiller ses gouverneurs. La volonté de justice de ‘Umar transparaissait dans tous ses actes.
Il était très préoccupé par le sort des ses administrés, si bien qu’il avait l’habitude de dire : “Si un mulet trébuche en Irak, Dieu me demandera compte en me disant : « Pourquoi, ô ‘Umar, ne lui as-tu pas aplani la route ? »”. ‘Umar avait une grande crainte de ALLAH (swt), son Amour pour Lui se lisait dans chacun de ses actes et il disait avec sincérité :
“Si mon Seigneur disait au Jour de la Résurrection, toutes les créatures entreront au Paradis sauf une, je craindrais que ce soit moi !”. Cette crainte et ses qualités évitèrent troubles et guerres fratricides au sein de la communauté du Prophète (saws). On pouvait même le voir assurer des rondes à Médine afin de s’informer sur la situation de ses administrés et veiller à leur bien-être.
Cependant, alors que ‘Umar était recueilli dans la prière de l’aube à la mosquée, un persan nommé Fayrûz l’assassina en le poignardant à plusieurs reprises. Certains crièrent au complot, d’autres à une affaire de justice dans laquelle le persan s’était senti lésé.
Avant de mourir il laissa le choix aux plus proches compagnons (‘Ali Ibn Abî Tâlib, ‘Uthmân Ibn ‘Affan, Az-Zubayr Ibn Al-‘Awwân, Sa’d Ibn Abî Waqqâs, ‘Abd Ar-Rahmân Ibn ‘Awf et Talha Ibn ‘Ubaydallah) de nommer son successeur. Il dit : “Consultez-vous et choisissez le plus apte d’entre vous. ‘Abdallah Ibn ‘Umar sera votre témoin, mais il ne sera pas concerné par la succession.
Entre temps, chargez Suhayb de diriger la prière”. Il rendit alors l’âme en 644 et fut enterré à côté de la tombe du Prophète (saws), il avait 60 ans.
Que Le Très-Haut l’agrée et le récompense pour le bien qu’il a apporté. Amine
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Brigade Anti-Cheytan a écrit:
Et vous,que savez vous de cette immense figure de l'islam ?
Quels " ouï dires" avez vous entendu sur lui?