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a écrit:
Le Maroc a de tout temps été musulman et n'a jamais éprouvé le besoin de mélanger la religion et la politique.
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a écrit:
L'islamisme marocain a été fabriqué depuis longtemps. On peut dater son émergence avec la politique irresponsable d'arabisation de l'enseignement dans le sens d'un monolinguisme où tout a été confié à la pensée islamique.
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a écrit:
On a remplacé les textes de Nietzsche, de Freud, de Marx, de Weber et bien d'autres par l'histoire de la pensée islamique, laquelle était enseignée parmi d'autres courants.
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a écrit:
Un fossé sociologique s'est creusé entre ces deux clans. Les islamistes vont recruter dans le milieu arabophone, frustré et marginalisé par le pouvoir.
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a écrit:
Il faut du temps, car il ne suffit pas d'aller voter, encore faut-il voter dans un esprit qui met en avant les valeurs de la modernité (Etat de droit, respect de l'individu, etc.). Or tant que le champ religieux se mêle du politique, cette pédagogie est en échec.
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a écrit:
Même noyés dans un gouvernement de coalition, les islamistes marocains risquent de bloquer l'évolution de ce pays où le fléau de la corruption, où la précarité et les inégalités sont de plus en plus intolérables.
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a écrit:
Il y a vraiment de quoi être étonné! Un pays de culture Arabo-Musulmane qui arabise l'enseignement? Mais ou va le monde. C'est comme si la France proposait de franciser son système d'enseignement! Tahar aurait préféré sans doute voir se développer la langue de l'ex-occupant. Et il doit sûrement regretter que le français ne soit pas la langue officielle du pays.
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oleole a écrit:Citation
a écrit:
Il y a vraiment de quoi être étonné! Un pays de culture Arabo-Musulmane qui arabise l'enseignement? Mais ou va le monde. C'est comme si la France proposait de franciser son système d'enseignement! Tahar aurait préféré sans doute voir se développer la langue de l'ex-occupant. Et il doit sûrement regretter que le français ne soit pas la langue officielle du pays.
Je suis d'accord avec quasiment tout ton post sauf cette partie.
Je pense que le souci n'est pas l'arabisation en elle même, mais ce qu'elle a apporté, ou plutot enlevé.
Il est normal que l'enseignement soit fait en arabe dans un pays ou l'arabe est la langue officielle...
Par contre, dès le passage à l'arabe, l'enseignement a supprimé toute tentative de reflexion et de développement de l'esprit critique de l'élève, pour un bourrage de crane sans intérêt.
Du par coeur, par coeur, et encore du par coeur pour les 3/4 des matières. Personne n'apprend aux élèves à argumenter, se forger leur propre avis, peut-être de peur qu'ils se mettent à réfléchir par eux-même...
La méthode d'enseignement de l'islam est complètement grotesque, des sourates apprises à la va vite sans explications, ni contextualisations, ni rien du tout. Du par coeur pur et dur sans aucun interêt pour la connaissance de la religion.
Bref, quelle bouffée d'air ça a été quand j'ai rejoint le système français...
Pourtant je ne voulais pas quitter l'école marocaine pour rester avec mes copains, mais mes parents ont insisté, et je les en remercie tous les jours.
D'ailleurs, il est interessant de noter que tous ceux, je dis bien tous ceux qui ont mené et instauré l'arabisation de l'enseignement ont bien pris le soin de mettre leurs enfants dans le système français ou américain...
Donc franchement, quand je vois l'état du système marocain, il aurait peut-être mieux valu laisser l'ancien programme, au moins les gens apprendraient à réfléchir un minimum.
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piducas a écrit:
Pendant la colonisation française en Algérie, je ne sais plus quel décideur disait ceci :" Donnez leur l'éducation et demain il demanderons l'indépendance" C'est une des raisons pour laquelle très peu d'algériens avaient accès à l'école.
Concernant tes remarques sur le système éducatif au Maroc, elles peuvent toutes s'appliquer au cas algérien : arabisation, parcoeurisme, fils à papa s’oxygénant les neurones sous des cieux moins étouffants.
Mais je ne pense pas que la faute est imputable à la langue choisie ; en fin de compte elle n'est qu'un support. C'est plutôt la pédagogie qui est à revoir.
Nos chers gouvernants souhaitent-ils des citoyens qui ont appris à réfléchir, donc potentiellement revendicatif et dangereux, ou un peuple rendu docile par une bourrage de crane glorifiant et légitimant ceux qui sont en place ?
Comme il ne peuvent faire comme le colonialisme français, c'est l'option "éducation dirigée" qui a été choisi.
Une éducation qui n'a pas pour but de nous envoyer sur la lune mais de faire de nous d'éternels "sujets" de nos monarques. Attendant comme la manne, leur bonne grâces et leurs largesses : pitance, décisions et idées "lumineuses".
Nous apprendre le chemin de la mosquée, de la Omra puis de la tombe ; c'est bien assez pour nous comme horizons ; pourquoi nous apprendre à demander notre part de leur vie, quand il peuvent nous laisser végéter.
Mais je te concède qu'un "sujet " essentiellement arabisé aura moins accès à la culture universelle et sera plus facile à façonner. On remarquera toutefois, que même en ayant accès à la culture universelle certains esprits ne peuvent se défaire du carcan des idées reçues inculquées par leur milieu.
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bouloulou4 a écrit:
Qu''attends tu pour lui répondre en envoyant un papier au journal le Monde au lieu de déverser ton fiel? Fidèle à ton habitude tu ne dis jamais les choses clairement. Tu t'en fiches des prisonniers de Tazmamart. CE qui te dérange c'est que Tahar Benjelloun ne partage pas ton esprit de talibans.
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Fraisoo a écrit:
Ça doit être la tendance du forum d'être fan ou anti fan. Au lieu de contredire l'interlocuteur avec des messages élaborés, et des idées, commentons le posteur.
Les smileys de mongoliens sont le reflet de vos capacités d'expression atrophiés.
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amir a écrit:
a écrit:
"On a remplacé les textes de Nietzsche, de Freud, de Marx, de Weber et bien d'autres par l'histoire de la pensée islamique, laquelle était enseignée parmi d'autres courants."
il n' a cité que des juifs...
vous ne trouvez pas ça curieux?
apart ça, le petit ben fait sa crise de starlette puisqu'il voit la source de son capital "d'inspiration litteraire" tarir: il ne poura plus attaquer les musulmans et leurs traditions mantenant que tonton l'occident nous fait croire qu'il donne sa benidiction--pour le moment--- aux "islamistes"de gouverner.
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Rastapopûlos II a écrit:
Celui qui savait mais n'a rien dit nous gratifie une nouvelle fois d'une homélie moralisatrice dans les colonnes du Monde. De temps à autres, le quotidien vespéral ouvre ses pages à ce plumitif peu suspect de pensée séditieuse. On n'est jamais mieux châtié que par les siens, doit-on se dire au Monde. Ses textes se ressemblent tous, et j'en suis un sûr témoin car je les ai souvent lus : complaisance servile, toujours le premier à jeter la pierre sur les Arabes et les Musulmans, discours convenu, bref, du Caroline Fourest.
Cela ne m'étonne absolument pas de la part de ce parvenu, son imposture (sur Tazmamart notamment) à été complaisamment couverte à la fois par intelligentsia marocaine, puisqu'il représente un excellent ambassadeur du Royaume, et par les laudateurs de la presse françaises, jamais à cours de bois d'aloès lorsqu'il s'agit d'encenser les ennemis de leurs ennemis.
Cet homme, qui s'est tut durant les années de plombs au Maroc mais qui n'hésitait pas à faire le Ché Guévara du côté du Café Flore à fait son beurre sur la tragédie du célèbre bagne marocain. Voici ce que disait de lui Larbi Maaninou, président de la section française du Forum Marocain pour la Vérité :
"Tahar Benjelloun a choisi le silence sur le Maroc et le courage et l'audace sur l'Algérie ou la Palestine. Nous ne pouvons comprendre qu'un intellectuel se taise devant l'horreur lorsque cette horreur est chez lui et se transforme en donneur de leçons ailleurs dans le monde"
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