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Témoignage professeurs d'école / enseignants
16 septembre 2020 12:50
Bonjour,

Je suis à la recherche de témoignage d'enseignants (de niveau primaire plutôt) qui pourrait un peu m'éclairer sur cette vocation.

Je compte me lancer dans cette voie mais sur internet on ne trouve que des témoignages négatifs. C'est peu motivant...


Merci de vos réponses !
16 septembre 2020 13:11
Bonjour

Je n'ai jamais été prof, mais j'ai travaillé avec des enfants toute ma vie.

Dis-toi qu'il y a le travail avec les enfants, qui pour moi est vraiment gratifiant. Pour le peu que les parents apprécient notre travail, alors là, c'est le Saint-Graal.

Mais il y a tout le système qui encadre la profession qui peut être véritablement destructeur.

Déjà, il faudra OBEIR au système. Et clairement les incohérences parfois, la surcharge de travail, les responsabilités qu'on doit endosser ... C'est très lourd à porter. Car même si on fait les choses bien et avec passion, on peut un jour ou l'autre se prendre le système sur la figure parce qu'on aura eu l'audace de s'y opposer. Parce qu'ils en imposent des trucs débiles derrière, c'est terrible.

Donc pour que tu apprécies ce métier, il faut véritablement que tu apprécies la présence des enfants, partager des choses avec eux, l'enseignement en question. Sur ce plan, ça doit être une véritable vocation. Celle de transmettre quelque chose à la génération future. Donc faut avoir cette bienveillance en soi. Pas se lancer dans la profession parce que ça donne beaucoup de vacances et une paie plutôt convenable, la sécurité de l'emploi, car là tu te casseras le nez, de toutes les manières.

Les enfants d'abord, et ce que tu veux leur transmettre pour qu'ils réussissent leur vie plus tard. C'est bête, mais même en primaire, on peut tomber sur des profs qui nous marquent et qui nous permettent d'avoir cette volonté de bien vivre plus tard.

Mais si tu mets autre chose avant les enfants, c'est pas la peine. Le système sera sans doute satisfait de toi, mais tu feras forcément un mauvais travail car il n'y aura pas de coeur à l'ouvrage de mis nulle part.

Des profs qui finissent blasés, dépressifs et qui finissent par considérer les enfants comme des objets ... c'est pas ce qui manque.

Après difficile de savoir à l'avance si ça va nous plaire ou pas. Peut-être que oui, peut-être que non. Et puis à la longue ... ça peut changer. Il suffit d'un problème personnel qui surgisse dans ta vie pour que ta conception des choses change ...

Bref, si tu te sens de te lancer par amour des enfants et l'envie de leur transmettre quelque chose, fonce. Si tu dois te reclasser un jour parce que la petite étincelle n'est plus là, tu aviseras ensuite. Mais si tu te lances pour autre chose que ça ...

Bon après, y'a bien des profs qui ont choisi ces avantages et qui font du bon boulot quand même. Mais bon ...Sont-ils épanouis dans ce qu'ils font ?

Voilà voilà.

En tout cas, le système est très pervers. Et tu risques de tomber de haut. Mais c'est un peu partout pareil de toutes les manières. Faut juste que tu en sois conscient.

Sur le net, si tu vois beaucoup de profs se plaindre, vois pourquoi ils se plaignent. Les problèmes qu'ils exposent peuvent te sembler futiles, mais à plus ou moins long terme, ces petits problèmes deviennent insupportables pour bon nombre.

Mais encore une fois, c'est pareil dans tous les métiers.
G
16 septembre 2020 13:26
Tu veux savoir quoi exactement?

Pose ta question.
16 septembre 2020 13:38
Eh bien merci de cette réponse détaillée.

Effectivement je pense aussi que c'est une vocation en soi, bien qu'il y ait des avantages (vacances, horaires etc.) il faut aimer enseigner aimer les enfants, aimer transmettre quelque chose..

Je compte faire des remplacements au cours de cette année afin de voir concrètement en quoi consiste ce métier, bien que je ne pourrais pas réellement me rendre compte de tout ce qu'il y a "autour" des simples périodes de cours.

Enfaite les témoignages de professeurs sur le net se plaignent souvent de la charge de travail ADMINISTRATIVE qu'il y a en dehors du métier en lui-même, parfois même des "passionnés" pètent des câbles, car comme tu dis ils doivent obéir au "système" qui est très contraignant.
Ils disent d'ailleurs devoir parfois aller à l'école le week-end pour quand même travailler.

Au contraire les témoignages sur internet exposent des problèmes qui paraissent immenses... Avec à l'appui des enregistrements de cours où des enfants crient tout le long sans se calmer etc...

Petite précision: Je suis en Suisse et compte travailler en Suisse, je ne sais pas si les conditions de travail sont les mêmes qu'en France.





Citation
Citronnus a écrit:
Bonjour

Je n'ai jamais été prof, mais j'ai travaillé avec des enfants toute ma vie.

Dis-toi qu'il y a le travail avec les enfants, qui pour moi est vraiment gratifiant. Pour le peu que les parents apprécient notre travail, alors là, c'est le Saint-Graal.

Mais il y a tout le système qui encadre la profession qui peut être véritablement destructeur.

Déjà, il faudra OBEIR au système. Et clairement les incohérences parfois, la surcharge de travail, les responsabilités qu'on doit endosser ... C'est très lourd à porter. Car même si on fait les choses bien et avec passion, on peut un jour ou l'autre se prendre le système sur la figure parce qu'on aura eu l'audace de s'y opposer. Parce qu'ils en imposent des trucs débiles derrière, c'est terrible.

Donc pour que tu apprécies ce métier, il faut véritablement que tu apprécies la présence des enfants, partager des choses avec eux, l'enseignement en question. Sur ce plan, ça doit être une véritable vocation. Celle de transmettre quelque chose à la génération future. Donc faut avoir cette bienveillance en soi. Pas se lancer dans la profession parce que ça donne beaucoup de vacances et une paie plutôt convenable, la sécurité de l'emploi, car là tu te casseras le nez, de toutes les manières.

Les enfants d'abord, et ce que tu veux leur transmettre pour qu'ils réussissent leur vie plus tard. C'est bête, mais même en primaire, on peut tomber sur des profs qui nous marquent et qui nous permettent d'avoir cette volonté de bien vivre plus tard.

Mais si tu mets autre chose avant les enfants, c'est pas la peine. Le système sera sans doute satisfait de toi, mais tu feras forcément un mauvais travail car il n'y aura pas de coeur à l'ouvrage de mis nulle part.

Des profs qui finissent blasés, dépressifs et qui finissent par considérer les enfants comme des objets ... c'est pas ce qui manque.

Après difficile de savoir à l'avance si ça va nous plaire ou pas. Peut-être que oui, peut-être que non. Et puis à la longue ... ça peut changer. Il suffit d'un problème personnel qui surgisse dans ta vie pour que ta conception des choses change ...

Bref, si tu te sens de te lancer par amour des enfants et l'envie de leur transmettre quelque chose, fonce. Si tu dois te reclasser un jour parce que la petite étincelle n'est plus là, tu aviseras ensuite. Mais si tu te lances pour autre chose que ça ...

Bon après, y'a bien des profs qui ont choisi ces avantages et qui font du bon boulot quand même. Mais bon ...Sont-ils épanouis dans ce qu'ils font ?

Voilà voilà.

En tout cas, le système est très pervers. Et tu risques de tomber de haut. Mais c'est un peu partout pareil de toutes les manières. Faut juste que tu en sois conscient.

Sur le net, si tu vois beaucoup de profs se plaindre, vois pourquoi ils se plaignent. Les problèmes qu'ils exposent peuvent te sembler futiles, mais à plus ou moins long terme, ces petits problèmes deviennent insupportables pour bon nombre.

Mais encore une fois, c'est pareil dans tous les métiers.
16 septembre 2020 13:39
Eh bien avoir des témoignages assez généraux d'enseignants

Savoir si le métier leur plait, si ils sont épanouis, si c'est difficile.. etc...

Avoir des retours d'enseignants (ou de connaissances d'enseignants" de manière générale !
Citation
Glaby93 a écrit:
Tu veux savoir quoi exactement?

Pose ta question.
i
16 septembre 2020 13:57
Bonjour,

Le métier de professeur des écoles est exigent, chronophage et peut être anxiogène quelque fois. Par contre, si tu es motivé, tu peux faire un travail formidable et vivre au quotidien une multitude de petites victoires qui te feront sourire.

Il faut être conscient aussi du fait qu'être prof en primaire, ce n'est pas un 24h/semaine mais plutôt un 40h/semaine. Un ancien prof nous disait même que c'était plus un 35h/semaine de sommeil Oups Au début du moins.

Difficile de décrire précisément ce métier, le contexte sociale joue énormément et il n'y a pas deux élèves qui se ressemblent de toute façon.
Le plus compliqué à gérer, je dirais que c'est la différenciation pédagogique mais ça s'apprend.

J'ai deux amies qui ont été en stage en responsabilité pendant deux semaines en Suisse et ça s'est très bien passé.

Par contre, le seul truc que j'ajouterais, c'est que la représentation du métier n'a rien à voir avec la réalité. Observer et intervenir durant un stage ce n'est pas du tout la même chose que de préparer et mettre en place les enseignements, assumer la responsabilité de la classe, de chaque enfant, etc... C'est d'ailleurs assez difficile au début mais normalement tu seras accompagnée donc je suis sure que ça ira.

Bon courage dans ton projet !
16 septembre 2020 13:58
Là pour la Suisse, je ne peux pas te répondre. Espérons que ça soit autrement, mais ce serait étonnant.

L'idée des remplacements est une très bonne chose. ça te permettra de tâter le terrain.

Pour les enfants qui crient, on est à une époque où on n'a plus le droit de punir les enfants, pour ne pas les traumatiser. Mais en retour, c'est les profs qui le sont ...

Je connais bien cette dimension aussi du travail avec les enfants. C'est un sacré problème, en effet.

Là, ou on a de l'autorité, ou on n'en a pas. Faut savoir y faire. Et y'a que l'expérience qui te permettra d'avoir les armes pour.

Y'a aussi le fait qu'on est adulte et face à nous, ben les enfants ne savent ... vraiment rien. Et ça, c'est très déstabilisant. Nous, c'est facile de compter, lire, faire une opération. Mais même si on sait qu'on devra leur apprendre ceci ou cela, on se retrouve devant des enfants qui ne percutent pas facilement. Et ça c'est très déstabilisant.

J'ai fait les centres aérés. Et la première fois, on m'a refilé des enfants qui allaient seulement entrer en maternelle. Donc 2 ans et demie - 3 ans. La quasi majorité des enfants ne parlaient pas. A la question "comment tu t'appelles ?" ... pas de réponse. Et vas-y pour gérer 12 gamins qui ne savent pas communiquer. Et fallait que je leur apprenne une "chorégraphie" pour la fin du centre ... Un vrai défi mdr.

Et ça a été les mêmes surprises quand j'ai dû m'occuper de primaires ou de collégiens. Là ils savaient parler, mais y'avait d'autres trucs, fallait s'accrocher.

J'ai ma grande, 17 ans, gymnaste, qui entraîne des poussines, donc ... des 7-9 ans. Elle a eu son premier cours ce lundi, elle est revenue en mode "mais c'est dingue, ils ne savent rien faire du tout !!" ptdr ça m'a fait rire, je suis déjà passée par là. Et oui, c'est très surprenant quand nous, ça fait 15 ans qu'on sait faire la roue et je ne sais quelle pirouette ... Et puis on ne parle pas à des enfants comme à ses potes ou des adultes ....

C'est pas si simple en réalité. Et puis faut se farcir le système derrière, bien entendu. Et assurément, à la longue, c'est ça qui est le plus pénible. Je confirme.

Je te souhaite d'être heureux dans ce que tu entreprends. Car au final, c'est bien de ça dont il s'agit.
Citation
Jafar94270 a écrit:
Eh bien merci de cette réponse détaillée.

Effectivement je pense aussi que c'est une vocation en soi, bien qu'il y ait des avantages (vacances, horaires etc.) il faut aimer enseigner aimer les enfants, aimer transmettre quelque chose..

Je compte faire des remplacements au cours de cette année afin de voir concrètement en quoi consiste ce métier, bien que je ne pourrais pas réellement me rendre compte de tout ce qu'il y a "autour" des simples périodes de cours.

Enfaite les témoignages de professeurs sur le net se plaignent souvent de la charge de travail ADMINISTRATIVE qu'il y a en dehors du métier en lui-même, parfois même des "passionnés" pètent des câbles, car comme tu dis ils doivent obéir au "système" qui est très contraignant.
Ils disent d'ailleurs devoir parfois aller à l'école le week-end pour quand même travailler.

Au contraire les témoignages sur internet exposent des problèmes qui paraissent immenses... Avec à l'appui des enregistrements de cours où des enfants crient tout le long sans se calmer etc...

Petite précision: Je suis en Suisse et compte travailler en Suisse, je ne sais pas si les conditions de travail sont les mêmes qu'en France.
16 septembre 2020 14:10
J’aime beaucoup mon métier mais effectivement, il y a une grande partie administrative. Je m’en plains justement ces temps ci, mais je me dit que c’est parce-que c’est la rentrée.

En ce moment nous recevons tout un tas de mails qui concernent des projets qui peuvent être mis en place dans nos classe, mais il faut vite s’inscrire à cause des places et délais. On nous demande déjà de penser à présenter des élèves en difficultés pour organiser des réunions, de lister des élèves à envoyer vers l’infirmière scolaire, aussi de s’inscrire à nos heures de formations en plus ( qui peuvent se dérouler le soir, les mercredis ) entre autres. Sans compter les protocoles sanitaires, les réunions sur le temps du midi, les nouveaux plannings de sports, services récrés, réunions parents profs etc ..

Personnellement, je travaille beaucoup pendant les vacances pour ne rien avoir à faire le soir en rentrant chez moi. Certains collègues arrivent à 7h, partent à 19h, viennent le mercredi, c’est un choix. Hors de question pour moi déjà parce que j’ai 1h de transports, et qu’on n’est pas payés plus ! J’arrive à 8h et pars après les élèves vers 16h40, je rentabilise mon temps pendant mes horaires de travail. Je corrige, fais mes photocopies et préparations pendant les récrés, et le midi, il faut juste trouver sa propre organisation !

Et pour le côté difficile, il existe mnt ce qu’on appelle l’inclusion qui fait qu’on doit accueillir tous les enfants, avec leurs maladies et leurs troubles, auxquels nous ne sommes pas formés. Nous devons aussi accueillir les élèves difficiles, violents, etc .. ? bref.

À côté de ça comme on dit, quand on aime on ne compte pas. Des fois je prends un peu de temps à préparer certaines choses car j’aime que ce soit bien fait, et puis il faut penser ses cours, pour que ça soit adapté aux enfants, pas trop chargé, ludique, les faire manipuler etc .. Sans compter les achats sur son budget perso ? mais c’est satisfaisant de voir qu’ils prennent plaisir à venir à l’école, qu’ils progressent et que ce je leur propose leur plait !
Voilà en gros, n’hésite pas si tu as des questions plus précises ?



Citation
Jafar94270 a écrit:
Eh bien merci de cette réponse détaillée.

Effectivement je pense aussi que c'est une vocation en soi, bien qu'il y ait des avantages (vacances, horaires etc.) il faut aimer enseigner aimer les enfants, aimer transmettre quelque chose..

Je compte faire des remplacements au cours de cette année afin de voir concrètement en quoi consiste ce métier, bien que je ne pourrais pas réellement me rendre compte de tout ce qu'il y a "autour" des simples périodes de cours.

Enfaite les témoignages de professeurs sur le net se plaignent souvent de la charge de travail ADMINISTRATIVE qu'il y a en dehors du métier en lui-même, parfois même des "passionnés" pètent des câbles, car comme tu dis ils doivent obéir au "système" qui est très contraignant.
Ils disent d'ailleurs devoir parfois aller à l'école le week-end pour quand même travailler.

Au contraire les témoignages sur internet exposent des problèmes qui paraissent immenses... Avec à l'appui des enregistrements de cours où des enfants crient tout le long sans se calmer etc...

Petite précision: Je suis en Suisse et compte travailler en Suisse, je ne sais pas si les conditions de travail sont les mêmes qu'en France.



Modifié 3 fois. Dernière modification le 16/09/20 14:19 par L.Noor.
P
16 septembre 2020 14:31
Salut,
Je ne suis pas prof, mais j'ai donné des cours de mise à niveau en heures supplémentaires à des élèves en difficultés. Chaque élève a son propre bagage, ses propres représentations et aptitudes comme ses lacunes et incompréhensions.

Primaire ou secondaire, la mission est la même bien qu'au niveau du primaire elle soit plus ardue du fait de la disparité des formations préscolaires et éducations, de la nécessité de captiver l'attention, l’intérêt, d'utiliser un langage adapté est accessible à chaque enfant.

Ce qui est formidable c'est le potentiel de mimétisme, d'évolution, d'apprentissage qui produit l'éveil, l'assurance de l'enfant et sa satisfaction de manifester spontanément sa maitrise progressive du langage, des concepts, de son intelligence, de ses aptitudes.

L'instituteur se trouve à la croisée de contraintes : ses propres compétences, expériences et enseignements tirés, sa vision, un programme et un planning d'avancement, des méthodes pédagogiques et didactiques et enfin chaque élève en particulier à sa charge.

Il se doit d'éviter un nivellement par le bas qui répondrait aux besoins "minimums" de la majorité de la classe indépendamment de la diversité et des besoins propres de chacun des élèves.

C'est une tâche difficile qui doit être ajustée en permanence. Ce n'est pas uniquement un savoir qui doit être transmis, mais des aptitudes de représentations, d'interprétation, de donner un sens précis, de tisser des relations pertinentes.

C'est une belle profession qui forge des esprits à la réflexion, à l'intelligence.
16 septembre 2020 14:50
Merci de vos réponses !

On est donc bien loin du métier de rêve ou on commence à 8h30 et finit a 15h30 tous les jours avec 14 semaines de vacances payées !

Je comprends tout à fait vos remarques, c'est super sympa de partager vos expériences comme ça.

Selon vous les élèves les plus difficiles sont les tout jeunes (4-8 ans) ou bien les (8-12 ans) quels aspects vous paraissent important à connaître chez les uns et les autres ?

Est-il vrai que beaucoup d'enseigants font des burn-out ou des dépressions à cause de la surcharge de travail ? Je n'aurai jamais imaginé cela !
M
16 septembre 2020 15:58
Bonjour,

J'enseigne en collège mais je peux te dire que le plus difficile c'est la mutation.
Être prêt à partir loin de chez soi, à tout lâcher pour démarrer une carrière.
Il faut la vocation à notre époque bien plus qu'avant car nous les profs, nous ne sommes pas aidés par le système ...
 
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