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UneChouetteMaman a écrit:
Je précise que ma fille avait 1 an de moins que aujourd'hui et qu'elle fait ses nuits depuis bien longtemps.
Seules les crises d angoisse persistent.
Et je vous rassure, ma fille n est ni capricieuse, ni mal élevée. Tout ccomme ses aînés. Ma question n etait pas la.
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SauceKetchup a écrit:
Salam
Oui, ça ressemble à des crises d'angoisses. Mais qui arrivent comme ça en plein milieu du sommeil, j'ai jamais entendu ça. C'est la crise qui le réveille ou il se réveille et il fait une crise ?
Fait-il des cauchemars avec ça ou pas du tout ?
En tout cas, si c'est ça, il faut faire attention au cercle vicieux. Déjà là, je crois qu'il est entrain de tomber dedans.
On fait une crise d'angoisse, on croit que c'est passager, et puis on en refait et on s'inquiète, puis arrive la peur d'avoir une angoisse pendant la nuit et si cette peur d'avoir peur s'installe, bonjour pour se sortir de tout ça.
S'il ne se reprend pas en main rapidement, il va finir par ne plus parvenir à dormir de peur de faire une angoisse.
Avant de se coucher, il doit impérativement se persuader que c'est juste de l'angoisse. ça donne un effet de ouf, on croit qu'on va mourir. Mais c'est juste de l'angoisse. Donc avant de se coucher, il faut qu'il se répète, à haute voix, que "Non, je n'ai pas peur de dormir, c'est débile d'avoir peur de dormir, je ne ferai pas d'angoisse, je me l'interdis" (enfin, un truc comme ça), il faut qu'il se mette en condition de dominer sa peur en lui parlant et en lui disant d'aller se faire voir ailleurs.
ça ne marchera pas tout de suite, mais ça lui permettra de se coucher plus sereinement. Ou alors qu'il fasse du dikr, ça donnera le même effet. Invoquer la protection de Dieu pour la nuit et y croire coûte que coûte.
Et si une crise arrive, il doit travailler sur sa respiration. Qu'il se force à respirer le plus possible par le nez, tout en se disant que ce n'est rien, qu'il n'a pas peur et que ça va partir. S'il se sent étouffer à force de respirer par le nez parce que son coeur bat trop vite, qu'il respire par la bouche, mais le but, c'est de se mettre un peu en apnée pour faire baisser les battements du coeur. Le coeur ralentit, la respiration aussi et l'angoisse part plus vite ...
Il faut qu'il travaille sa zénitude dans ce genre de situation. Se dire que tout va bien, lâcher prise. Qu'il travaille sur sa respiration pour se calmer.
La méthode des 4-7-8 est super pour ça. On inspire en 4 temps, puis on bloque la respiration en 7 temps et on souffle lentement en 8 temps. Et on recommence. C'est se mettre en apnée pendant un temps pour faire ralentir le coeur. En 3 cycles, il devrait déjà sentir que la crise passe.
Bon courage à lui. Je suis passée par là, c'était infernal à vivre. Qu'il ne se laisse pas envahir, c'est l'essentiel de la manoeuvre.
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UneChouetteMaman a écrit:
En combien de temps tes crises ont disparu? Lui fait les 100 pas quand ca lui arrive. Et respiration abdominale ...
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SauceKetchup a écrit:
Moi, ça s'est traduit en agoraphobie : peur de sortir de chez moi. C'était pas la peur de dormir, mais la peur de sortir de chez moi. Mais c'est pareil, les mêmes symptômes. Le simple fait de me dire qu'il me fallait du pain pour la journée, et bam, la crise arrivait.
Personnellement, j'étais enceinte de 6 mois à ce moment-là, j'ai pas fait gaffe, j'ai cru au début que c'était des malaises vagaux. Et puis lors des cours d'accouchement, j'ai fait une de ces crises et la sage-femme qui a fait le cour m'a demandé si je faisais des crises d'angoisses. Sur le coup, j'ai pas compris, je lui ai dit que non, elle n'a pas insisté, mais elle avait compris avant moi finalement.
J'ai cru qu'avec l'accouchement, ça irait mieux, puisque je croyais que c'était lié à la grossesse et ses hormones et puis ben non et le temps que je comprenne que c'était effectivement de l'angoisse, j'étais enfermée chez moi dans l'incapacité d'ouvrir une fenêtre.
Alors à l'époque, mon mari ne rentrait que le week-end de son boulot, j'étais seule pendant la semaine. Mais quand il était là, on arrivait à sortir. Alors fallait éviter les centres commerciaux et autres fêtes où il y avait plein de monde, mais j'arrivais à sortir quand même avec lui.
Donc parce que je n'ai pas réagi de suite, en 6 mois de temps, j'en étais arrivée à ne plus ouvrir une fenêtre chez moi. Il m'a fallu 2 ans pour pouvoir faire le tour de mon quartier et entrer dans cette connerie de boulangerie qui était chez moi pour acheter une baguette.
Heureusement que je ne travaillais pas, j'aurais dû poser malade sinon. J'aurais été incapable de me rendre au boulot.
Depuis que j'ai réussi à maîtriser ma respiration, je n'ai plus eu de crise. Je sens parfois que mon coeur a envie de repartir, mais je lui fiche un gros Chut dans les Oreille"tte"s (mdr) et ça passe, mais c'est toujours en moi.
D'ailleurs, je suis une casanière terrible. Je peux rester toute la semaine sans sortir sans problème. Si je veux sortir pour prendre l'air, il faut que je me force un peu. Pourtant, j'aime bien me balader, mais il y a toujours cette appréhension qui fait que entre sortir et rester à la maison, je choisis souvent la facilité et reste chez moi. Mais ça fait bien ... presque 20 ans que je n'ai pas fait de crise. Donc voilà.
C'est pour ça que je te dis de bien lui expliquer tout ça pour qu'il ne se laisse pas envahir parce que si c'est le cas, c'est très difficile pour s'en sortir. Moi j'ai réussi à faire sans médoc, juste ma volonté, mais s'il arrive à un point où il ne dort plus, il ne pourra plus travailler à cause de la fatigue, ça va lui pourrir la vie. Et la tienne avec ...
Après, toi, ne sois pas constamment sur son dos avec ça. Explique-lui les choses, et ensuite, c'est à lui d'agir pour s'en sortir. Personne ne pourra l'aider, sauf lui-même. C'est lui qui a peur, pas toi, pas le psy, personne d'autres que lui.
Et attention aux médocs. Les anxiolytiques ne guérissent pas, ils ne font que masquer le mal. Le patient croit qu'il va mieux, mais pendant ce temps-là, il devient dépendant, et un jour, malgré le traitement, le mal revient parce qu'il est devenu plus fort entre temps et il faut augmenter les doses de médocs. C'est des drogues, qu'il s'en passe s'il le peut.
Il y pensera aux médocs si vraiment ça commence à impacter sérieusement son sommeil, mais tant qu'il parvient encore à dormir comme il faut, qu'il essaie de guérir de lui-même en contrôlant sa respiration.
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thebejaouia a écrit:
slt!!!
ton mari a consulté et tt les examens medicaux sont normaux;donc de ce cote v etes tranquilles!
pour l angoisse,il peut tjrs faire une roukya,lire le coran lui meme!
juste une chose!faut pas incriminer la belle famille dans l histoire!!c juste une coincidence et bien entendu la voix de satan est tjrs là pour embrouiller des pistes et separer la famille!
voila!inchallah khir!
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UneChouetteMaman a écrit:
Je n incrimine absolument pas ma belle famille, il s agit de leur fils quand même! D ailleurs, son mal etre a commencé chez ma soeur alors bon...
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SauceKetchup a écrit:
Tu sais, mon mari est du genre à ne jamais être malade. Vomir, il ne sait pas ce que c'est. Je ne sais pas comment c'est possible, mais il ne se souvient pas du tout avoir été malade d'une gastro de toute sa vie, même enfant.
Et puis un jour, il a mangé un truc chez sa soeur. Je ne sais pas pourquoi il a fait une réaction, ça devait être frais parce que j'en avais mangé le double de lui et j'ai rien eu, mais ça lui a pris soudainement en pleine rue, on a même fait venir les pompiers car il se vidait et avait des vertiges terribles.
Quelqu'un qui fait une gastro de temps en temps sait que les effets peuvent être vraiment difficile, mais lui, c'était la première fois et ça a été ultra violent, il a paniqué en prime.
Bon, il n'a pas eu d'angoisses derrière, mais voilà, ça l'a marqué cet événement. Je l'ai récupéré à l'hosto en mode "j'ai cru ma dernière heure arrivée" alors que moi j'avais l'impression de m'être dérangée pour rien et d'avoir affaire à un caprice de gosse qui pleurait tout son soûl pour une écorchure de rien du tout
Peut-être que l'intoxication chez sa soeur lui a fait peur, surtout que ça vous a touché tous les deux, faut pas croire, les hommes sont des vrais chochottes quand ça les touche d'un peu trop près. Ensuite l'angoisse que ça recommence est revenue, tout simplement.
Il faut qu'il casse le cercle. C'est la clé pour que ça s'arrête.
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amirene a écrit:
salam
ça ne lui arrive que la nuit ?
sa tension ne s'emballe pas en journée ? il n'a pas de moments de grosses fatigues ?
ton mari est d'accord avec le diagnostic ? il pense aussi qu'il s'agit de crises d'angoisse ?