L'imam Malik reconnait l'Urf (coutume) comme seconde source de loi. De ce fait, toutes les coutumes antéislamiques du Maghreb que les malikites n'ont pas interdit, ont été intégrées à la charia et reconnues comme composantes de l'islam.Citation
Skaldonan a écrit:
Nan mais qu'est-ce que tu racontes! Depuis quand l'article 475 du code pénal marocain est une composante de la loi islamique!???....c'est du droit positif!
Voici l'article en question, alinéa 2 : " Lorsqu'une mineure nubile ainsi enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l'annulation du mariage et ne peut être condamné qu'après que cette annulation du mariage a été prononcée."...
Soit tu as des problèmes d'interprétations...soit une hantise de l'Islam visant à lui faire trinquer les déficiences du système légal marocain...anyway!
Citation
KimouZ a écrit:L'imam Malik reconnait l'Urf (coutume) comme seconde source de loi. De ce fait, toutes les coutumes antéislamiques du Maghreb que les malikites n'ont pas interdit, ont été intégrées à la charia et reconnues comme composantes de l'islam.Citation
Skaldonan a écrit:
Nan mais qu'est-ce que tu racontes! Depuis quand l'article 475 du code pénal marocain est une composante de la loi islamique!???....c'est du droit positif!
Voici l'article en question, alinéa 2 : " Lorsqu'une mineure nubile ainsi enlevée ou détournée a épousé son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que sur la plainte des personnes ayant qualité pour demander l'annulation du mariage et ne peut être condamné qu'après que cette annulation du mariage a été prononcée."...
Soit tu as des problèmes d'interprétations...soit une hantise de l'Islam visant à lui faire trinquer les déficiences du système légal marocain...anyway!
Parmi ces coutumes antéislamiques que l'imam Malik n'a pas jugé comme pratiques illicites incompatibles avec l'islam, le mariage des fillettes et des adolescentes. Ce Maghraoui que ses écoles ont été fermées par les autorités marocaines, son avis pro le mariage d'une fillette de 9 ans ne va pas à l'encontre de la pensée de l'imam Malik. Comme les salafis, cet imam rendait légitime le mariage des mineurs et offrait aux hommes le droit de marier leurs filles aux maris qu'ils veulent.
En plus de l'Urf, l'imam Malik reconnait la maslaha (bien commun) comme l'une des sources de la jurisprudence islamique. Pour lui, les jugements doivent tenir compte des intérêts de toute la communauté. Ils doivent viser la préservation des cinq biens que possède l'homme : sa religion, sa raison, son honneur, sa progéniture et ses biens. Et c'est dans ce sens, que le mariage entre le violeur et sa victime a été ordonné.
L'imam Malik était conscient que si le violeur n'épouse pas sa victime, personne ne va l'épouser dans une société où les hommes refusent d'épouser des non-vierges qu'elles soient divorcées, veuves, ou autre. Pour préserver l'honneur de la femme violée, il s'est ingénié cette idée de contraindre son violeur à réparer son dommage en l'épousant. Et de ce fait, son avis est devenu comme composante de l'islam dans ces mondes qui idolâtrent cet homme et sa pensée.