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Le Yabi Café
P
5 février 2020 13:58
Décidément on ne parle pas la même langue, mdr...

J'ai rien compris, pourquoi tu veux te battre ? C'est qui l'octogone ?

grinning smiley

Citation
Frèrdogan a écrit:
A qui le dis-tu, on vous tolère bien nous whistling smiley

On plaisante Antigone, enfin j'essaie quand même de l'énerver mais je n'y arrive plus.

Faut dire qu'en inspirant autant de monde, la grincheuse se sent pousser des ailes. grinning smiley

Moi je dis octogone moi VS antigone et jade, mais on ne mord pas, et on ne tire pas les cheveux, combat régulier.
L
8 février 2020 06:55
Je pense que c'est le super vilain qui a affronté spiderman grinning smiley
Citation
Antigone 3.0 a écrit:
Décidément on ne parle pas la même langue, mdr...

J'ai rien compris, pourquoi tu veux te battre ? C'est qui l'octogone ?

grinning smiley
L
8 février 2020 06:58
Ah non ça me c'est dr ocropus confused smiley bon y avait octo dans son nom
P
8 février 2020 06:58
C'est qui qui a gagné? grinning smiley
Citation
LePaysan76 a écrit:
Je pense que c'est le super vilain qui a affronté spiderman grinning smiley
L
8 février 2020 06:59
Spiderman voyons ... grinning smiley mais il en a souffert le pauvre
Citation
Antigone 3.0 a écrit:
C'est qui qui a gagné? grinning smiley
P
8 février 2020 07:01
ptdr
Citation
LePaysan76 a écrit:
Spiderman voyons ... grinning smiley mais il en a souffert le pauvre
*
12 février 2020 00:11
Un conte venu d’ailleurs …

Comme tous les matins elle se réveille bien avant le lever du jour, il fait froid en cette saison, et la maison en hauteur des montagnes, faite de pierres et d'argile est glaciale. Elle jette un regard sur ses 3 enfants allongés à même le sol sur un épais tapis en laine, emportés dans leurs rêves innocents, dormant à poings fermés.

Le chant du coq accompagne l’appel à la prière du fadjr, les petits pas lents de la grand-mère se font entendre, elle aussi habituée depuis toujours à se réveiller aux aurores. La jeune femme embrasse le front de l’aïeule en signe de respect et de bonjour, et lui tend sans un mot, un récipient rempli d’eau de source, glacée, prélevée dans une jarre en terre. Elles s’attèlent ainsi côté à côté dans un silence religieux à faire leurs ablutions pour la prière du fajr avant de vaquer à leurs occupations. La journée pour elles commence très tôt, et finit très tard, entre la maison, les enfants et parfois les champs elle était sans répit.

Le jour commence à se lever, la maman allume le feu pour cuire la traditionnelle galette matinale à l’huile d’olive, entourée de la grand-mère un chapelet à la main, qui se réchauffe au coin du feu sa petite fille de 4 ans dans les bras.

Dehors le village reprend vie, le ciel s’éclaircit, et sa noirceur s’estompe au premier rayon de soleil qui apparait timidement entre deux cimes enneigées, un soleil hivernal, venu réchauffer les terres du givre de l’aube, et inonder d’or les collines, chassant le parme qui s’étire et s’efface vers des confins impénétrables.

L’aïeule assise sur le tapis au coin du feu, tend un verre de lait chaud à sa petite fille dans lequel elle glisse une cuillerée de miel, et la regarde attendrie boire par petite gorgée, son chapelet à la main, elle psalmodiait ainsi toute la journée sans jamais s’arrêter. Droite et digne, témoin indéfectible des souffrances passées, elle avait vécu les guerres, la misère et la colonisation, y avait laissé à chaque fois une partie d’elle, un père, un frère, un mari, un fils, patiente et résignée, acceptant ce que Dieu lui a réservé, elle avait accueilli les hauts et les bas comme une bénédiction de la vie. Aujourd’hui entourée de ses petits enfants qui l’aident à se déplacer, elle leur raconte l’histoire de leurs ancêtres afin de perpétuer en eux la tradition des siens.

Le regard las et fatigué elle tend la main pour saisir une galette, la coupe et donne une part à la petite fille dont les pensées sont à mille lieux dans des bulles colorées, elle est contente que sa petite descendante puisse aller à l’école et apprendre à lire et à écrire, contrairement aux générations passées sacrifiées dans un quotidien où l’instinct de survie en était la priorité.

Sentant le regard de sa grand-mère sur elle, la petite lui sourit et dit :
- On va donner à manger aux poules grand-mère ?
- Il fait encore un peu froid pour toi, on va attendre un peu

C’est ainsi que tous les matins les femmes de la maisonnée de retrouvaient, au coin du feu, partageant un rituel rodé, fait de petites habitudes, qui alignées côte à côte, construisaient leurs traditions …

A suivre … si je peux smiling smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/20 08:27 par Jade*.
L
12 février 2020 08:44
J'ai hâte de lire la suite In love
*
12 février 2020 09:33
Cool c'est encourageant grinning smiley

Après tu peux aussi participer ....


Citation
LePaysan76 a écrit:
J'ai hâte de lire la suite In love
L
12 février 2020 12:06
Inchallah, je vais y participer ?
Citation
Jade* a écrit:
Cool c'est encourageant grinning smiley

Après tu peux aussi participer ....
b
14 février 2020 14:03
La nuit tendait son bras vers le ciel, pour éteindre une à une les scintillantes étoiles, saluer l’aube et relayer en silence et écho l’appel du muezzin accueilli de loin en loin par l’aboiement des chiens.

L’air vif, lessivé par la rosée, se chargeait des senteurs de conifères et de pins, de cette odorante fumée des fours à galettes traditionnels qui s’élevait, signalant, ici et là, les foyers de chaumières en terre battue. Des silhouettes blanchâtres pressaient le pas en direction du minaret.

Force attractive, autre gravitation universelle ou force pressante d’un éther impalpable faisant converger des âmes vers un lieu de repos ?

Humains en perpétuelle quête d’un équilibre métastable entre les devoirs et les droits, entre la sérénité et le stress d’une vie difficile, entre la conscience et l’inconscience, entre la spiritualité et le matérialisme ?

La vie s’éveillait au son des cognées et des serpes taillant des branchages et du bois de feu en de lourds fagots portés à dos de femmes, tandis que d’autres se rendaient à la source à dos d’autres mules pour s’approvisionner en eau.

Des femmes au visage franc, limpide, auréolé d’innocence et de droiture, sans fard, belles, souriantes qui ne rechignent pas aux tâches ingrates quotidiennes, celle d’une survie parfois misérable. Une communauté où l’obésité citadine n’a lieu d’être, tant le corps s’était adapté aux sentiers caillouteux de montagne parcourus, au jour le jour, de gré ou de force, en compagnie des quelques précieuses chèvres et moutons, cet unique patrimoine.

Un espace où le regard porte loin, dans une autre dimension, sur une mémoire, où l’on prend conscience de la précarité de la condition humaine et de sa dépendance vitale, du mode de vie multimillénaire ancestral antérieur au développement technique et scientifique, au way of life d’une consommation effrénée.

Un autre regard sur la vie, celui sassé par les siècles, qui ne retient sur la durée que le pertinent.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/02/20 14:13 par blagueur.
L
16 février 2020 09:34
merci l'ami, c'est toujours un plaisir de te lire smiling smiley on sent comme du vécu à travers les mots ...grinning smiley
b
16 février 2020 10:55
C'est un vécu, lors d'une sortie de chasse à Ait Mou3ala au dessus des cascades d'Ouzoud, non loin d'Azilal.
Des populations simples,authentiques, honnêtes et humbles, préservées des pollutions citadines mais aussi culturelles exogènes.
Citation
LePaysan76 a écrit:
merci l'ami, c'est toujours un plaisir de te lire smiling smiley on sent comme du vécu à travers les mots ...grinning smiley
F
18 février 2020 11:34
J'ai écouté çà de PNL et ça m'a fait penser à toi je t'ai fais un copié collé des paroles ???

J'sais pas c'qu'il s'passe dans ma tête
Parfois, j'voudrais sauver la Terre
Parfois, j'voudrais la voir brûler
Ça va pas trop,
Tristesse, faut pas calculer
J'aime pas tes rêves, cauchemars entassés
Le cœur qui brûle, sentiments glacés
On s'connaît pas, j'aime pas ton passé
La mif' va bien, pas s'embarasser

Parfois peur de demain, peur de t'ôter la vie
Parce qu'on a grandi, et ma haine aussi
Chérie t'as le boule qui bat, un peu de tendresse je dis pas
Non car j'ai le cœur qui bat après quatre, cinq barres
J'sais pas si le bonheur va m'endurcir dur dans la merde
J'sais pas si son cœur va me suffire, je rajoute la mer
J'regarde le ciel, j'attends l'orage
J'attends la nuit

J'recharge mon arme, j'ai le cœur qui saigne
Les sentiments éphémère
J'ai le cœur qui bande devant billets verts
J'croisais les même cafards dans le même bât'
J'ai les même plats pour les mêmes pâtes
Il y a moins de stress à six du mat'

Et je veux plus jamais voir l'impasse
Je l'ai mise à nu, elle m'a volé mon cœur
Confiance, confiance, plus de mal que de peur
Garde tout de temps, plus de larmes que de pleurs
Garde tout de temps, plus de larmes que de pleurs
J'ai pas le temps de te séduire, faut que j'retourne charbonner
J'ai pas le temps de te mentir, QLF abonné
Cette lumière va partir, et mes rêves en pâtir
Cette lumière va partir, l'obscurité m'attire

?avoue que tu penses toujours à elle ?
J'ai quelqu'un pour toi si tu recherches toujours une fille pareille ?
Paix à toiWelcome
Citation
100Coeur * a écrit:
L'histoire d'un Remord.

Se tenant debout à regarder a travers la meurtrière il se remémore durant ces moments difficiles, très difficiles même tt en se remettant a dieu,il retrouve des forces,des forces dont lui même fus le premier surpris..

Une énergie et aussi quelques prémices d'envie de la vie....

Elle était tjrs là, endurante et extrêmement volontaire..

Il la rejeté,l'a obligé a s'éclipser.
Et en s'éclipsant,son énergie,son enthousiasme s'éclipsent aussi..

Et c'est à ce moment là, qu'il compris, imbécile et con qu'il est,qu'en fait il n'étais pas réellement fort, cette force n'était pas sienne,car dieu avait mis cette femme là justement pour lui donner l'envie d'avancer,car il se rendit compte qu'en réalité, il n'était qu un faible prétentieux et orgueilleux.

Malgré qu'elle n'était pas croyante, elle avait cette foi qui te donnait la foi de te relever par la grâce d'Allah.

Pris entre remords et culpabilité,et dans l'espoir et attente de retrouver un autre bon médecin,il préféra ressasser sa haine et sa douleur en cachette, ne montrant à ses gens qu’un visage souriant et indifférent. Pourtant la souffrance le rongeait de l’intérieur..
F
18 février 2020 11:36
La suite la suite ont veut la suite ?
Citation
Sarah* a écrit:
"Quand le manque de confiance rencontre la course à la montre préoccupée"

Elle attend son train, yeux rivés sur les railles et perdue dans ses pensées : "extrêmement en retard pour une journée qui s'annonce longue et éprouvante...comment vais-je gérer tout ça ?...Tant pis advienne que pourra".
Elle tourne le visage vers la droite, espérant voir le train entrer en gare, mais est intriguée par le regard expressif d'un homme, qui visiblement l'observe depuis quelques instants déjà. Gêné, comme pris les mains dans le sac, il détourne aussitôt son regard, elle aussi. Les questions défilent dans l'esprit de chacun, comme si un lien avait été créé, comme si cet(te) inconnu(e) n'était pas si inconnu(e).
Il est hésitant, elle sent son regard qui se pose sur elle, puis se détourne, puis se pose à nouveau pour se détourner etc...
Le train entre en gare, elle monte tentant d'oublier cette curieuse rencontre, se faufile et se rend compte que toutes les places sont déjà occupées. Elle reste donc debout et, en se retournant, s'aperçoit qu'il l'avait suivie. Il s'était arrêté à sa hauteur, comme pour l'interpeler mais, mis face à la situation, une fraction de seconde suffit pour le décourager complètement. Il se dégonfle et tourne le dos. "Je ne mords pourtant pas" se dit-elle.
À l'arrêt suivant, une place située entre eux se libère et il saisit l'occasion pour lui proposer de s'asseoir. Elle refuse gentiment car elle descend à la prochaine station et s'éloigne vers un espace libre. Il s'assoit, comme fatigué par l'effort. Il jette un regard vers elle, suivi d'un deuxième, puis baisse la tête, la secouant comme un signe de défaite cuisante et pleine de remords.
Le train arrive à destination, pressée, elle s'en va vers cette journée qui l'attend. "Dommage, la tentative n'aurait pas été vaine si menée à bout" se dit-elle, avec un léger sentiment de regret.

To be continued... or not
F
18 février 2020 11:37
Et moi taime me lire??
Citation
LePaysan76 a écrit:
merci l'ami, c'est toujours un plaisir de te lire smiling smiley on sent comme du vécu à travers les mots ...grinning smiley
F
18 février 2020 11:38
Ont veut la suite ?
Citation
Jade* a écrit:
Un conte venu d’ailleurs …

Comme tous les matins elle se réveille bien avant le lever du jour, il fait froid en cette saison, et la maison en hauteur des montagnes, faite de pierres et d'argile est glaciale. Elle jette un regard sur ses 3 enfants allongés à même le sol sur un épais tapis en laine, emportés dans leurs rêves innocents, dormant à poings fermés.

Le chant du coq accompagne l’appel à la prière du fadjr, les petits pas lents de la grand-mère se font entendre, elle aussi habituée depuis toujours à se réveiller aux aurores. La jeune femme embrasse le front de l’aïeule en signe de respect et de bonjour, et lui tend sans un mot, un récipient rempli d’eau de source, glacée, prélevée dans une jarre en terre. Elles s’attèlent ainsi côté à côté dans un silence religieux à faire leurs ablutions pour la prière du fajr avant de vaquer à leurs occupations. La journée pour elles commence très tôt, et finit très tard, entre la maison, les enfants et parfois les champs elle était sans répit.

Le jour commence à se lever, la maman allume le feu pour cuire la traditionnelle galette matinale à l’huile d’olive, entourée de la grand-mère un chapelet à la main, qui se réchauffe au coin du feu sa petite fille de 4 ans dans les bras.

Dehors le village reprend vie, le ciel s’éclaircit, et sa noirceur s’estompe au premier rayon de soleil qui apparait timidement entre deux cimes enneigées, un soleil hivernal, venu réchauffer les terres du givre de l’aube, et inonder d’or les collines, chassant le parme qui s’étire et s’efface vers des confins impénétrables.

L’aïeule assise sur le tapis au coin du feu, tend un verre de lait chaud à sa petite fille dans lequel elle glisse une cuillerée de miel, et la regarde attendrie boire par petite gorgée, son chapelet à la main, elle psalmodiait ainsi toute la journée sans jamais s’arrêter. Droite et digne, témoin indéfectible des souffrances passées, elle avait vécu les guerres, la misère et la colonisation, y avait laissé à chaque fois une partie d’elle, un père, un frère, un mari, un fils, patiente et résignée, acceptant ce que Dieu lui a réservé, elle avait accueilli les hauts et les bas comme une bénédiction de la vie. Aujourd’hui entourée de ses petits enfants qui l’aident à se déplacer, elle leur raconte l’histoire de leurs ancêtres afin de perpétuer en eux la tradition des siens.

Le regard las et fatigué elle tend la main pour saisir une galette, la coupe et donne une part à la petite fille dont les pensées sont à mille lieux dans des bulles colorées, elle est contente que sa petite descendante puisse aller à l’école et apprendre à lire et à écrire, contrairement aux générations passées sacrifiées dans un quotidien où l’instinct de survie en était la priorité.

Sentant le regard de sa grand-mère sur elle, la petite lui sourit et dit :
- On va donner à manger aux poules grand-mère ?
- Il fait encore un peu froid pour toi, on va attendre un peu

C’est ainsi que tous les matins les femmes de la maisonnée de retrouvaient, au coin du feu, partageant un rituel rodé, fait de petites habitudes, qui alignées côte à côte, construisaient leurs traditions …

A suivre … si je peux smiling smiley
L
18 février 2020 13:00
Ah mais je suis certain qu'il y a en toi un talent d'écrivain... j'attends avec impatience de te lire dans le café yabi avec une histoire sortie tout droit de ton imagination ?
Citation
FemmeBell a écrit:
Et moi taime me lire??
F
18 février 2020 13:14
confused smiley arrête tu me flatte
Citation
LePaysan76 a écrit:
Ah mais je suis certain qu'il y a en toi un talent d'écrivain... j'attends avec impatience de te lire dans le café yabi avec une histoire sortie tout droit de ton imagination ?
18 février 2020 22:50
"To be continued... or not"
Citation
FemmeBell a écrit:
La suite la suite ont veut la suite ?
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