( 
Citation
XXXX* a écrit:
Rideau.
Voilà, il était temps … sous le son de ces notes qui signaient la fin ... d'une voix venue d'ailleurs, des montagnes lointaines, racontant un vieux conte des temps passés ... parce qu’il y avait un terme à tout et que Seul Dieu est Eternel. Alors entre deux rires et deux larmes, entre deux histoires et deux héros, se profilaient les lignes de la locomotive de départ. Elle sifflait les derniers mots manquants, les derniers regards, les derniers au revoir afin de les embarquer vers une autre destination. Laquelle ? Seul Dieu sait, mais une chose était sûre l’aventure ici tirait à sa fin.
J’ai passé un drôle de séjour entre les murs aux lumières orangées du Yabi café, riche de tellement de choses … A notre arrivée, on dépose les bagages, étonnés, on peste, on râle, puis le temps passant, on apprend à connaitre, on cherche à aider, on s’attache, on aime, on écoute, on rit, on pleure, on partage une galette au coin du feu, on découvre l'autre …
Parfois nous arrivons blasés, frustrés, traversant une tempête émotionnelle, des vents sifflants, des moments où on ne voit pas le bout, alors on prie, on demande une solution, une intervention, un signe, et qui y a -t-il de plus merveilleux que de voir sa prière exaucée, en une personne qu’on ne connait d’aucune façon et à qui on dira étonné : Mais qui es tu ? puis une voix de nulle part répondra : Je suis ta prière à Dieu, en quoi puis-je t’aider ? … La miséricorde de Dieu est partout, même là où on s'attend le moins à la trouver, dans un sourire, un soutien, une parole sensée et affectueuse, une main tendue … un être à l'autre bout prêt à aider juste pour l'Amour de Dieu. Alors gardez une confiance aveugle et absolue en Celui qui ne vous trahira jamais et qui ne vous laissera jamais sombrer.
Il a eu finalement quelque chose de salutaire ce café, que ce soit dans un silence religieux, ou lorsque quelques notes venues d’ailleurs venaient troubler les lieux, en laissant vibrer leurs ondes dans l’air statique, en le faisant onduler le tordant dans le temps comme pour aller pêcher dans un passé houleux ou pour faire espérer un avenir souriant, il nous écoutait égrainer nos souvenirs à travers le temps, certains heureux d’autres douloureux, et les a porté pour nous, les a inscrits à jamais dans les pages de ce livre virtuel, traces de passage, vestiges des couleurs des uns et des autres, guérissant les maux par les mots, pansant les blessures par des rubans de phrases découpées dans la douleur, ficelées dans les peines.
Je ne pensais pas que cela allait être aussi dur, de rédiger des lignes de départ, comme quoi l’être humain est faible, s’attache là où il va, et y laisse une partie de lui. A ceux que j'ai blessés, je demande pardon, il n'y avait aucune intention de nuire ... un manquement, une maladresse, un discours parfois trop passionné mais jamais rien d'intentionnel ou de personnel ...
Quoiqu’il en soit, je vous souhaite à tous une belle route, et une vie pleine et riche, heureuse et paisible. Sachez aller jusqu’au bout de vos rêves, et ne baissez jamais les bras.
Puisse Dieu vous garder, vous protéger et vous accorder Son Salut.
Jade*
( Citation
XXXX* a écrit:
Rideau.
Voilà, il était temps … sous le son de ces notes qui signaient la fin ... d'une voix venue d'ailleurs, des montagnes lointaines, racontant un vieux conte des temps passés ... parce qu’il y avait un terme à tout et que Seul Dieu est Eternel. Alors entre deux rires et deux larmes, entre deux histoires et deux héros, se profilaient les lignes de la locomotive de départ. Elle sifflait les derniers mots manquants, les derniers regards, les derniers au revoir afin de les embarquer vers une autre destination. Laquelle ? Seul Dieu sait, mais une chose était sûre l’aventure ici tirait à sa fin.
J’ai passé un drôle de séjour entre les murs aux lumières orangées du Yabi café, riche de tellement de choses … A notre arrivée, on dépose les bagages, étonnés, on peste, on râle, puis le temps passant, on apprend à connaitre, on cherche à aider, on s’attache, on aime, on écoute, on rit, on pleure, on partage une galette au coin du feu, on découvre l'autre …
Parfois nous arrivons blasés, frustrés, traversant une tempête émotionnelle, des vents sifflants, des moments où on ne voit pas le bout, alors on prie, on demande une solution, une intervention, un signe, et qui y a -t-il de plus merveilleux que de voir sa prière exaucée, en une personne qu’on ne connait d’aucune façon et à qui on dira étonné : Mais qui es tu ? puis une voix de nulle part répondra : Je suis ta prière à Dieu, en quoi puis-je t’aider ? … La miséricorde de Dieu est partout, même là où on s'attend le moins à la trouver, dans un sourire, un soutien, une parole sensée et affectueuse, une main tendue … un être à l'autre bout prêt à aider juste pour l'Amour de Dieu. Alors gardez une confiance aveugle et absolue en Celui qui ne vous trahira jamais et qui ne vous laissera jamais sombrer.
Il a eu finalement quelque chose de salutaire ce café, que ce soit dans un silence religieux, ou lorsque quelques notes venues d’ailleurs venaient troubler les lieux, en laissant vibrer leurs ondes dans l’air statique, en le faisant onduler le tordant dans le temps comme pour aller pêcher dans un passé houleux ou pour faire espérer un avenir souriant, il nous écoutait égrainer nos souvenirs à travers le temps, certains heureux d’autres douloureux, et les a porté pour nous, les a inscrits à jamais dans les pages de ce livre virtuel, traces de passage, vestiges des couleurs des uns et des autres, guérissant les maux par les mots, pansant les blessures par des rubans de phrases découpées dans la douleur, ficelées dans les peines.
Je ne pensais pas que cela allait être aussi dur, de rédiger des lignes de départ, comme quoi l’être humain est faible, s’attache là où il va, et y laisse une partie de lui. A ceux que j'ai blessés, je demande pardon, il n'y avait aucune intention de nuire ... un manquement, une maladresse, un discours parfois trop passionné mais jamais rien d'intentionnel ou de personnel ...
Quoiqu’il en soit, je vous souhaite à tous une belle route, et une vie pleine et riche, heureuse et paisible. Sachez aller jusqu’au bout de vos rêves, et ne baissez jamais les bras.
Puisse Dieu vous garder, vous protéger et vous accorder Son Salut.
Jade*
Citation
Septime a écrit:
Ah oui y'a du level là.
Dommage que tu sois partis. J'aurais aimé commenter ton texte.
Je l'ai trouvé puissant. Mais par endroit l'effet se casse la figure.
Par exemple ici : "Parfois nous arrivons blasés, frustrés, traversant une tempête émotionnelle, des vents sifflants, des moments où on ne voit pas le bout, alors on prie, on demande une solution, une intervention, un signe, et qui y a -t-il de plus merveilleux que de voir sa prière exaucée, en une personne qu’on ne connait d’aucune façon et à qui on dira étonné : Mais qui es tu ? puis une voix de nulle part répondra : Je suis ta prière à Dieu, en quoi puis-je t’aider ? … La miséricorde de Dieu est partout, même là où on s'attend le moins à la trouver, dans un sourire, un soutien, une parole sensée et affectueuse, une main tendue … un être à l'autre bout prêt à aider juste pour l'Amour de Dieu. Alors gardez une confiance aveugle et absolue en Celui qui ne vous trahira jamais et qui ne vous laissera jamais sombrer."
Le mieux aurait de n'incarner le désespoir que dans une seule image. Il y'a une convention, un loi non dite chez les écrivains, mais que tout le monde applique : on ne dépasse pas TROIS adjectifs et ou image pour évoquer le même sentiment. Là il y'en a 5 (blasés, frustrés, traversant tempête émotionnelle, vents sifflants, moment où on voit pas le bout).
la répétition d'une émotion ne doit se faire que si tu souhaites chercher un effet de style. Mais à éviter.
C'est aussi le cas plus tard lorsque tu évoques la quête du salut via des prières.
Il y'a aussi une incohérence entre l'action d'être "arrivé" et celle de "traverser" une tempête. Tu es arrivé ou tu traverse toujours ?
C'est vraiment dommage que tu sois partie Jade. Ça aurait été intéressant d'échanger ensemble. Je cherchais justement des écrivains virtuels pour fonder ensemble ici ou ailleurs un atelier d'écriture virtuel.
Snif !!
Citation
Petite Antigone * a écrit:
Je la connaissais pas cette règle...
T'en connaît d'autres ?
Moi je suis partante pour l'atelier d'écriture
Citation
Septime a écrit:
LOl j'en connais plein oui.
J'ai aussi étudié les brouillons de Hugo ou Zola ... ce qu'on sait moins c'est qu'entre la première version de leurs brouillons et la version éditée dans leur livre il y'a eu parfois plus de 200 modifs, ratures, etc... Même leur soit disant textes spontanés.
On raconte que Zola faisait stopper les rotatives d'édition de son livre pour modifier une nième fois son texte.
Du coup il y'a pleins de petites astuces et de règles que j'ai apprise comme ca.
Je note que tu es intéressée faut qu'on s'organise ça absolument. Je vois bcp de talents partout. Des diamants bruts.
Citation
Septime a écrit:
Ah oui y'a du level là.
Dommage que tu sois partis. J'aurais aimé commenter ton texte.
Je l'ai trouvé puissant. Mais par endroit l'effet se casse la figure.
Par exemple ici : "Parfois nous arrivons blasés, frustrés, traversant une tempête émotionnelle, des vents sifflants, des moments où on ne voit pas le bout, alors on prie, on demande une solution, une intervention, un signe, et qui y a -t-il de plus merveilleux que de voir sa prière exaucée, en une personne qu’on ne connait d’aucune façon et à qui on dira étonné : Mais qui es tu ? puis une voix de nulle part répondra : Je suis ta prière à Dieu, en quoi puis-je t’aider ? … La miséricorde de Dieu est partout, même là où on s'attend le moins à la trouver, dans un sourire, un soutien, une parole sensée et affectueuse, une main tendue … un être à l'autre bout prêt à aider juste pour l'Amour de Dieu. Alors gardez une confiance aveugle et absolue en Celui qui ne vous trahira jamais et qui ne vous laissera jamais sombrer."
Le mieux aurait de n'incarner le désespoir que dans une seule image. Il y'a une convention, un loi non dite chez les écrivains, mais que tout le monde applique : on ne dépasse pas TROIS adjectifs et ou image pour évoquer le même sentiment. Là il y'en a 5 (blasés, frustrés, traversant tempête émotionnelle, vents sifflants, moment où on voit pas le bout).
la répétition d'une émotion ne doit se faire que si tu souhaites chercher un effet de style. Mais à éviter.
C'est aussi le cas plus tard lorsque tu évoques la quête du salut via des prières.
Il y'a aussi une incohérence entre l'action d'être "arrivé" et celle de "traverser" une tempête. Tu es arrivé ou tu traverse toujours ?
C'est vraiment dommage que tu sois partie Jade. Ça aurait été intéressant d'échanger ensemble. Je cherchais justement des écrivains virtuels pour fonder ensemble ici ou ailleurs un atelier d'écriture virtuel.
Snif !!
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blagueur a écrit:
Porter son attention sur la forme, plutôt que sur le fond étonne, c'est trop facile ...
dixit :
Ah oui y'a du level là.
Dommage que tu sois partis. J'aurais aimé commenter ton texte.
Des normes de style ?
Bref, le pouvoir d'évocation est ce qui importe, une répétition peu éclairer des nuances, une mise en relief, une insistance volontaire, etc ...
J'aime le style de Jade, il n'est pas simple à appréhender ...
Bref, je pense aussi plier bagage, à regret, disparaitre sans laisser d'adresse ... c'est dur ..
Laisser place à une nouvelle génération, de même âge ...
Ciao ...
Citation
Ahwal* a écrit:
Qu'est -ce qui se passe... on perd des ecrivains là.
Jade et blagueur
J'espère que vous reviendrez très vite.
Je vous raconte une anecdote inédite.
Cette après-midi, je suis repartie dans mon ancien collège... Vous rendez-vous compte, cela fait près d'une vingtaine d'années que je n'y ai pas mis les pieds... Autant vous dire que j'avais une grosse boule dans le ventre... La CPE y est toujours la même mais ne m'a pas reconnu, puis quand j'ai donné mon nom, elle a levé les yeux au ciel " ohhh oui j'en ai eu pas mal!", ses souvenirs sont revenu comme par magie loll.
Puis, j'ai rencontré le documentaliste, on aurait dit un geek. Petites lunettes, silhouette frêle, un style légèrement négligé, son bureau était un peu bordélique.
Il a dit aux collégiens présents qu'il avait un RDV avec moi mdrrr et il a comencé a noter tout ce que je lui disais, comme un journaliste qui serait en train de consigner des informations précieuses de sa source.
- Voilà donc je viens à vous aujourd'hui, pour savoir si vous aviez gardé un exemplaire d'un roman que j'avais écris en classe de 4ème. Il y avait eu un concours de roman que j'avais remporté et aurais aimé le relire...
- Cela date de quelle année ?
- Eh bien justement, cela date de très longtemps, c'était en 2000-2001.
- Je peux vous demander votre âge ?
- 33 ans.
- Ohlala vous aviez 13 ans.... pfiouuu c'est fou ça. Vous êtes donc à la recherche de votre passé... Moi aussi j'ai déjà fait ça une fois... Les enquêtes de ce style me plaisent beaucoup... et donc vous êtes écrivain? (Là j'ai pensé à Septime, je sais pas pourquoi mdrrr)
- Ah non non, je ne suis pas écrivain, simplement j'ai égaré mon exemplaire cela fait des années maintenant et j'aurais aimé pouvoir en faire des photocopies, si jamais vous l'aviez toujours...
- Alors, on va enquêter ensemble.. On va rechercher le document, allons-y...
J'ai recherché avec lui pendant une bonne dizaine de minutes, mais nous n'avons malheureusement rien trouvé...
La CPE me promet de regarder quand elle aura plus de temps, car avec la fermeture de l'établissement elle était débordée. "Mais il est probable que cela ait été détruit suite à la réorganisation du CDI Il y a quelques années déjà".
Je suis allée à la rencontre de mon ancien collège parce que je voulais vraiment le (roman) partager ici, une yabie me l'ayant demandé une fois au détour d'un post... J'ai même essayé de retrouver le numéro de mon ancienne prof de français dans les pages blanches, mais sans succès. En plus, elle était déjà proche de la retraite à l'époque ...
Mais à défaut de roman, je vous ai raconté ma vie lol...
J'adore vous lire tous... à très bientôt.
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