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Jade* a écrit:
Salam,
Merci pour cette honorable appréciation. Tu peux écrire ce que tu veux dans n'importe quel sujet, ce fil se veut l'exutoire de la tourmente interne.
Ce sera un plaisir de te lire.
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Muslim Magnet a écrit:
Tu as lancé un post sur la féminité, un sur la masculinité.
Il faut maintenant les confronter non? Féminité VS Masculinité
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Muslim Magnet a écrit:
Quand la féminité rencontre la masculinité, c’est le choc des titans annoncé.
Une arène virtuelle qui se dresse, des projecteurs qui illuminent la scène. Un calme inquiétant avant la tempête. Les spectateurs flottent tels des damnés, les têtes monochromes bien ordonnées et courbées telles les pétales d’un arum recroquevillé. Les bouches sont effacées et les yeux bien tombés.
Un râle chaud, puissant et tourmenté se fait entendre côté Est. L’impatience d’en découdre fait trembler les murs qui retiennent la bête. Imperméable et aguerrie, elle manie l’art de la guerre, et sait que les plus belles victoires se remportent sans avoir à croiser le fer.
A l’Ouest, un parfum aussi délicat que funeste inonde déjà l’arène. Il se déplace tel un nuage insaisissable qui gagne bientôt la cage de la bête. Elle secoue vigoureusement sa tête pour repousser l’envoutement qui la guète. Les damnés hurlent en silence d’avoir plus tôt succombé.
Les grilles se lèvent, le temps s’arrête. D’un pas déterminé, le guerrier sort le premier, remue la poussière et cherche son adversaire sans même le connaitre. Il foudroie les tentations qui sèment la corruption.
La féminité a quant à elle un plan bien déterminé : encenser le guerrier, pour ensuite l’achever. Il rejoindra après, les hordes de damnés qui ont cru l’apprivoiser.
Tapie dans l’ombre, elle observe, elle calcule, recense les points faibles et finit d’affuter le tranchant de son épée dorée. Elle déroule alors son plan, tel un tapis rouge qui guide les pieds de sa majesté.
Ornée d’indifférence, aussi légère qu’un pétale de rose, elle prend son envol et laisse son pagne caresser le sol.
Les regards se croisent enfin, tel un arc électrique qui ne peut prendre fin. Chacun envoie ses plus braves chevaliers.
La douceur neutralise la puissance. La virilité résiste à la délicatesse. La finesse esquive la force. La prestance ne cède pas à la beauté. Le dévouement apprivoise le courage. La noblesse n’impressionne pas la bonté. La dignité fait face à l’honneur. Le cœur ne refroidit pas la raison.
Nul ne veut céder. Les voilà désarmés.
Les voilures protégeant leur cristal sacré sont une à une tombées ; pour enfin révéler le plus beau chevalier, qui est la Sincérité.
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Jade* a écrit:
Magnifique ! C'est beau et d'une finesse ... vraiment saisissant, transportant. Tu as vraiment un très beau talent.![]()
Merci pour ce bon moment de lecture.
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Khoroto vert a écrit:
Takezô se trouvait pour ainsi dire enfoui dans ces ouvrages d'érudition tous empruntés à la collection du seigneur Ikeda.
En le condamnant à la réclusion, Takuan avait dit:
- Tu peux lire autant que tu veux. Un prêtre fameux de jadis a dit un jour: " Je me plonge dans les Écritures, et lis des milliers de volumes. Lorsque j'en sors, je constate que mon coeur y voit plus clair qu'avant. "
Considère cette chambre comme le ventre de ta mère et prépare toi à renaître.
Eiji Yoshikawa , La pierre et le sabre
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Mon père va me tuer a écrit:
Voilà une anecdote que je vais écrire tout de go. Je ne vais même pas me relire. Mieux, je vais la dicter à mon smartphone et il l'a reproduira comme il l'a reproduira ! Pour être tout a fait transparent, je suis actuellement en route pour l'Allemagne de l'est. Il fait gris, il pleut et je manque de café. Et c'est justement cette autoroute bétonnée m'a rappelé l'anecdote que je suis en train de dicter.
L'histoire que je m'apprête à vous raconter s'est déroulée il y'a très longtemps. Une bonne vingtaine d'année même. Une époque où mon cœur battait la chamade pour une fille.
Elle s'appelait Rania. Je dis "s'appelait", mais je suppose qu'elle n'a pas changé de prénom depuis.
Rania était magnifique. Elle était marocaine. Elle avait des yeux clairs et des traits d'une finesse et d'une délicatesse rares. Et pour ne pas tout gâcher, elle était très brillante. Elle étudiait le droit des affaires. C'était une fille très convoitée par plus beaux et plus intelligents que moi. Il fallait absolument que je me démarque.
J'avais donc façonné un plan comportant diverses étapes pour la séduire. Et là première étape, celle qui nous intéresse, celle qui nous a conduit où le destin devait irrémédiablement nous conduire, était un relooking complet.
J'avais pour modèle un cliché d'un jeune homme bien habillé que j'avais découpé d'un magazine. Il portait un joli blazer bleu marine. Et depuis que je l'avais vu, je ne me voyais plus déclaré ma flemme à Rania autrement qu'avec ce même blazer. J'allais quand même pas lui avoué tout mon amour pour elle en portant ma vieille doudoune jaune Helly Hansen.
C'est ce qui explique pourquoi avec Badr, nous étions à Stuttgart ce jour là, avec des sacs pleins de vêtements. J'avais trouvé le blazer de mes rêves.Et quand j'étais sorti du magasin, je m'étais dit que c'était la dernière fois que je portais cette doudoune jaune, qu'une fois rentré à la maison, je la retirerais et je la balancerais à la poubelle.
Badr, fidèle à lui-même, portait un ensemble Levi's. Il était toujours à la pointe du style. Il n'avait rien acheté de spécial. Je crois qu'il avait juste acheté des chaussettes et des caleçons.
Vers 17h, on a décidé de rentré chez nous. C'est Badr qui roulait. Quand on était plus qu'à quelques kilomètres de la frontière, un bouchon s'était formé.
On a d'abord pensé à un accident, mais non, c'était un barrage policier. Avec Badr, on était impressionné. On avait jamais vu ça. Une armée de flics, avec des chiens, des mitraillettes, et des lampes poches qui fouillait presque toutes les voitures. Il y'avait même un hélicoptère qui nous éclairait de son gros phare.
Pendant qu'avec Badr on se marrait comme deux débiles tout en avançant lentement mais surement vers le barrage au, les policiers eux, étaient sur les dents.
Ils recherchaient deux braqueurs à mains armées dont on supposait qu'ils allaient traverser la frontière. Ils avais tous en tête la même description des voyous : Deux NAFs. L'un porte une grosse veste jaune et l'autre une veste en jean.
à suivre![]()
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*NAF : Nord Africains
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MrSoso a écrit:
Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.
Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.
Les deux charlatans se mirent alors au travail.
Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.
Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.
Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.
Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.
Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.
Seul un petit garçon osa dire la vérité « le roi est nu ! » Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.
Hans Christian Andersen.
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Mon père va me tuer a écrit:
Je m'excuse, j'ai mis un temps fou à publier la suite. C'est pas cool de ma part.
Par respect je vous raconte la fin rapidement.
Pour ceux qui ont lu la première partie, vous vous en doutez que les douaniers allaient nous prendre pour les fuyards et c'est ce qu'il s'est passé.
Lorsqu'on est arrivé à leur niveau, le branle bas de combat a été déclenché. On nous a mis en joue, on nous a sorti par la force. J'ai protesté et je me suis pris un coup de poing en plein visage.
On nous a conduit au poste frontière et on nous enfermé dans une cellule sans chaussures, sans ceinture, sans collier et sans manteau. Je me souviens qu'un des douaniers m'avait répondu, après que je clamais notre innocence, qu'on avait de bonnes têtes de coupable.
Mais au bout d'une heure, ils avaient choppé les vrais coupables en France....
On nous a relâchés et quelques semaines tard j'ai décroché un rencard avec Rania.
Mais ca, je vous le raconterai dans un futur poste
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Mounir du 60 a écrit:
Un café dans une terrasse face a la mer, l'idée est bonne, ?
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SDreams off a écrit:
J'ai la flemme de tout lire c'est quoi encore le but de ce sujet ?