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Le Yabi Café
24 mars 2020 12:51
Tu as lancé un post sur la féminité, un sur la masculinité.
Il faut maintenant les confronter non? Féminité VS Masculinité
Citation
Jade* a écrit:
Salam,

Merci pour cette honorable appréciation. Tu peux écrire ce que tu veux dans n'importe quel sujet, ce fil se veut l'exutoire de la tourmente interne grinning smiley.

Ce sera un plaisir de te lire. Welcome
*
24 mars 2020 13:25
إليك الخط

grinning smiley


Citation
Muslim Magnet a écrit:
Tu as lancé un post sur la féminité, un sur la masculinité.
Il faut maintenant les confronter non? Féminité VS Masculinité
24 mars 2020 15:35
Quand la féminité rencontre la masculinité, c’est le choc des titans annoncé.

Une arène virtuelle qui se dresse, des projecteurs qui illuminent la scène. Un calme inquiétant avant la tempête. Les spectateurs flottent tels des damnés, les têtes monochromes bien ordonnées et courbées telles les pétales d’un arum recroquevillé. Les bouches sont effacées et les yeux bien tombés.

Un râle chaud, puissant et tourmenté se fait entendre côté Est. L’impatience d’en découdre fait trembler les murs qui retiennent la bête. Imperméable et aguerrie, elle manie l’art de la guerre, et sait que les plus belles victoires se remportent sans avoir à croiser le fer.

A l’Ouest, un parfum aussi délicat que funeste inonde déjà l’arène. Il se déplace tel un nuage insaisissable qui gagne bientôt la cage de la bête. Elle secoue vigoureusement sa tête pour repousser l’envoutement qui la guète. Les damnés hurlent en silence d’avoir plus tôt succombé.

Les grilles se lèvent, le temps s’arrête. D’un pas déterminé, le guerrier sort le premier, remue la poussière et cherche son adversaire sans même le connaitre. Il foudroie les tentations qui sèment la corruption.

La féminité a quant à elle un plan bien déterminé : encenser le guerrier, pour ensuite l’achever. Il rejoindra après, les hordes de damnés qui ont cru l’apprivoiser.

Tapie dans l’ombre, elle observe, elle calcule, recense les points faibles et finit d’affuter le tranchant de son épée dorée. Elle déroule alors son plan, tel un tapis rouge qui guide les pieds de sa majesté.

Ornée d’indifférence, aussi légère qu’un pétale de rose, elle prend son envol et laisse son pagne caresser le sol.

Les regards se croisent enfin, tel un arc électrique qui ne peut prendre fin. Chacun envoie ses plus braves chevaliers.

La douceur neutralise la puissance. La virilité résiste à la délicatesse. La finesse esquive la force. La prestance ne cède pas à la beauté. Le dévouement apprivoise le courage. La noblesse n’impressionne pas la bonté. La dignité fait face à l’honneur. Le cœur ne refroidit pas la raison.
Nul ne veut céder. Les voilà désarmés.

Les voilures protégeant leur cristal sacré sont une à une tombées ; pour enfin révéler le plus beau chevalier, qui est la Sincérité.
*
24 mars 2020 15:53
Magnifique ! C'est beau et d'une finesse ... vraiment saisissant, transportant. Tu as vraiment un très beau talent. eye rolling smiley

Merci pour ce bon moment de lecture. Welcome


Citation
Muslim Magnet a écrit:
Quand la féminité rencontre la masculinité, c’est le choc des titans annoncé.

Une arène virtuelle qui se dresse, des projecteurs qui illuminent la scène. Un calme inquiétant avant la tempête. Les spectateurs flottent tels des damnés, les têtes monochromes bien ordonnées et courbées telles les pétales d’un arum recroquevillé. Les bouches sont effacées et les yeux bien tombés.

Un râle chaud, puissant et tourmenté se fait entendre côté Est. L’impatience d’en découdre fait trembler les murs qui retiennent la bête. Imperméable et aguerrie, elle manie l’art de la guerre, et sait que les plus belles victoires se remportent sans avoir à croiser le fer.

A l’Ouest, un parfum aussi délicat que funeste inonde déjà l’arène. Il se déplace tel un nuage insaisissable qui gagne bientôt la cage de la bête. Elle secoue vigoureusement sa tête pour repousser l’envoutement qui la guète. Les damnés hurlent en silence d’avoir plus tôt succombé.

Les grilles se lèvent, le temps s’arrête. D’un pas déterminé, le guerrier sort le premier, remue la poussière et cherche son adversaire sans même le connaitre. Il foudroie les tentations qui sèment la corruption.

La féminité a quant à elle un plan bien déterminé : encenser le guerrier, pour ensuite l’achever. Il rejoindra après, les hordes de damnés qui ont cru l’apprivoiser.

Tapie dans l’ombre, elle observe, elle calcule, recense les points faibles et finit d’affuter le tranchant de son épée dorée. Elle déroule alors son plan, tel un tapis rouge qui guide les pieds de sa majesté.

Ornée d’indifférence, aussi légère qu’un pétale de rose, elle prend son envol et laisse son pagne caresser le sol.

Les regards se croisent enfin, tel un arc électrique qui ne peut prendre fin. Chacun envoie ses plus braves chevaliers.

La douceur neutralise la puissance. La virilité résiste à la délicatesse. La finesse esquive la force. La prestance ne cède pas à la beauté. Le dévouement apprivoise le courage. La noblesse n’impressionne pas la bonté. La dignité fait face à l’honneur. Le cœur ne refroidit pas la raison.
Nul ne veut céder. Les voilà désarmés.

Les voilures protégeant leur cristal sacré sont une à une tombées ; pour enfin révéler le plus beau chevalier, qui est la Sincérité.
24 mars 2020 16:22
Merci Welcome
Citation
Jade* a écrit:
Magnifique ! C'est beau et d'une finesse ... vraiment saisissant, transportant. Tu as vraiment un très beau talent. eye rolling smiley

Merci pour ce bon moment de lecture. Welcome
25 mars 2020 11:04
EXPLICATION

La terre est au soleil ce que l'homme est à l'ange.
L'un est fait de splendeur ; l'autre est pétri de fange.
Toute étoile est soleil; tout astre est paradis.
Autour des globes purs sont les mondes maudits ;
Et dans l'ombre, où l'esprit voit mien que la lunette,
Le soleil paradis traîne l'enfer planète.
L'ange habitant de l'astre est faillible ; et, séduit,
Il peut devenir l'homme habitant de la nuit.
Voilà ce que le vent m'a dit sur la montagne.

Tout globe obscur gémit; toute terre est un bagne
Où la vie en pleurant, jusqu'au jour du réveil,
Vient écrouer l'esprit qui tombe du soleil.
Plus le globe est lointain, plus le bagne est terrible.
La mort est là, vannant les âmes dans un crible,
Qui juge, et, de la vie invisible témoin,
Rapporte l'ange à l'astre ou le jette plus loin.

Ô globes sans rayons et presque sans aurores !
Enorme Jupiter fouetté de météores,
Mars qui semble de loin la bouche d'un volcan,
Ô nocturne Uranus, ô Saturne au carcan !
Châtiments inconnus ! rédemptions ! mystères !
Deuils ! ô lunes encor plus mortes que les terres !
Ils souffrent ; ils sont noirs ; et qui sait ce qu'ils font ?
L'ombre entend par moments leur cri rauque et profond,
Comme on entend, le soir, la plainte des cigales.
Mondes spectres, tirant des chaînes inégales,
Ils vont, blêmes, pareils au rêve qui s'enfuit.

Rougis confusément d'un reflet dans la nuit,
Implorant un messie, espérant des apôtres,
Seuls, séparés, les uns en amère des autres,
Tristes, échevelés par des souffles hagards,
Jetant à la clarté de farouches regards,
Ceux-ci, vagues, roulant dans les profondeurs mornes,
Ceux-là, presque engloutis dans l'infini sans bornes,
Ténébreux, frissonnants, froids, glacés, pluvieux
Autour du paradis ils tournent envieux ;
Et, du soleil, parmi les brumes et les ombres,
On voit passer au loin toutes ces faces sombres.


Victor Hugo
b
25 mars 2020 15:13
Hommage à l’écriture,

Bismilah Errahman Arrahim

Rendre grâce d’abord à l’Ecriture, à la Parole Divine, à sa Portée Universelle.


Une Mémoire collective génératrice d’une langue, d’un lexique, d’une Morale, d’une Ethique, de lois de comportements unissant les peuples, abolissant les pratiques idolâtres et panthéistes, qui éclaire le Chemin de la Guidée, le Droit chemin autre que celui des égarés.

Un chemin pour affermir ses pas, dans cette quête de transcendance et de spiritualité, d’élévation (bi darajats), de rapprochement (et non de communion chez d’autres) en prières, en témoignage d’une soumission totale à Sa Volonté.

Des graphes, ceux du Livre, des symboles pétris par le temps, gravés dans la mémoire, porteurs d’une première lourde mission, celle de diffuser le Message, celui relayé par le Messager s.a.s. en un Livre Saint inaltérable, qui a transcendé toutes les frontières spatiales, temporelles, linguistiques et tribales.

Des graphes, sortis du Livre, se sont emparé de l’oral, du verbal pour lui en faire un écho, ailleurs, là où les voix ne portent plus, même celles de défunts, de savants, de sages, des voix d’outre tombe.

Un verbal profane, remis en question, au gré des occurrences de rencontre avec l’intelligence, pour n’en retenir que la pertinence.

Des graphes manuscrits, typographiés, imprimés, numérisés pour porter la connaissance devenue universelle, le développement, la recherche, le progrès matériel.

Des graphes qui échappent aux analphabètes et illettrés les condamnant à vivre dans la pauvreté intellectuelle, partagée avec les ignorants, souvent matérielle aussi, malheureusement.

Des graphes se chargeant de l’immatériel, de l’expression des émotions pour porter l’amour en lettres l’exacerbant, le transcendant, transmutant l’instant en éternité, pour entretenir la flamme de la passion.

Des mots, des livres pour voyager, s’instruire, découvrir des univers, tirer des enseignements et une vision sur la Création, qui nous marquent et nous changent.

Des mots porteurs d’états d’âmes et aussi des états d’âme sans mots pour les exprimer pleinement, finissent par buter sur les écueils de l’évocation comme de la représentation.

Hommage, donc, à cette écriture devenue banale, à son origine, à son histoire, à son rôle, à sa portée.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/03/20 15:54 par blagueur.
26 mars 2020 13:18
Profiter de la jeunesse ne signifie pas la même chose pour moi. Mais je la vis à ma façon je m’enflamme comme une torche, sur le ring, couvert de sang. Rien à voir avec des petits plaisirs sans vie, sans flammes. En un éclair je vois jaillir des étincelles incandescentes. Mais à la fin ...il ne reste que de la cendre toute blanche. Ce n’est plus un morceau de braise, mais de la cendre … toute blanche.
5 avril 2020 09:21
Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.

Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.

Les deux charlatans se mirent alors au travail.

Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.

Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.

Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.

Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.

Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.

Seul un petit garçon osa dire la vérité « le roi est nu ! » Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.

Hans Christian Andersen.
6 avril 2020 13:57
Takezô se trouvait pour ainsi dire enfoui dans ces ouvrages d'érudition tous empruntés à la collection du seigneur Ikeda.

En le condamnant à la réclusion, Takuan avait dit:

- Tu peux lire autant que tu veux. Un prêtre fameux de jadis a dit un jour: " Je me plonge dans les Écritures, et lis des milliers de volumes. Lorsque j'en sors, je constate que mon coeur y voit plus clair qu'avant. "
Considère cette chambre comme le ventre de ta mère et prépare toi à renaître.

Eiji Yoshikawa , La pierre et le sabre
6 avril 2020 14:02
Tu me donne envie de relire le traité des cinq roue à mentionner Miyamoto Mushahi
Citation
Khoroto vert a écrit:
Takezô se trouvait pour ainsi dire enfoui dans ces ouvrages d'érudition tous empruntés à la collection du seigneur Ikeda.

En le condamnant à la réclusion, Takuan avait dit:

- Tu peux lire autant que tu veux. Un prêtre fameux de jadis a dit un jour: " Je me plonge dans les Écritures, et lis des milliers de volumes. Lorsque j'en sors, je constate que mon coeur y voit plus clair qu'avant. "
Considère cette chambre comme le ventre de ta mère et prépare toi à renaître.

Eiji Yoshikawa , La pierre et le sabre
8 avril 2020 16:31
Je m'excuse, j'ai mis un temps fou à publier la suite. C'est pas cool de ma part.

Par respect je vous raconte la fin rapidement.

Pour ceux qui ont lu la première partie, vous vous en doutez que les douaniers allaient nous prendre pour les fuyards et c'est ce qu'il s'est passé.

Lorsqu'on est arrivé à leur niveau, le branle bas de combat a été déclenché. On nous a mis en joue, on nous a sorti par la force. J'ai protesté et je me suis pris un coup de poing en plein visage.

On nous a conduit au poste frontière et on nous enfermé dans une cellule sans chaussures, sans ceinture, sans collier et sans manteau. Je me souviens qu'un des douaniers m'avait répondu, après que je clamais notre innocence, qu'on avait de bonnes têtes de coupable.

Mais au bout d'une heure, ils avaient choppé les vrais coupables en France....

On nous a relâchés et quelques semaines tard j'ai décroché un rencard avec Rania.

Mais ca, je vous le raconterai dans un futur poste grinning smiley



Citation
Mon père va me tuer a écrit:
Voilà une anecdote que je vais écrire tout de go. Je ne vais même pas me relire. Mieux, je vais la dicter à mon smartphone et il l'a reproduira comme il l'a reproduira ! Pour être tout a fait transparent, je suis actuellement en route pour l'Allemagne de l'est. Il fait gris, il pleut et je manque de café. Et c'est justement cette autoroute bétonnée m'a rappelé l'anecdote que je suis en train de dicter.

L'histoire que je m'apprête à vous raconter s'est déroulée il y'a très longtemps. Une bonne vingtaine d'année même. Une époque où mon cœur battait la chamade pour une fille.

Elle s'appelait Rania. Je dis "s'appelait", mais je suppose qu'elle n'a pas changé de prénom depuis.

Rania était magnifique. Elle était marocaine. Elle avait des yeux clairs et des traits d'une finesse et d'une délicatesse rares. Et pour ne pas tout gâcher, elle était très brillante. Elle étudiait le droit des affaires. C'était une fille très convoitée par plus beaux et plus intelligents que moi. Il fallait absolument que je me démarque.

J'avais donc façonné un plan comportant diverses étapes pour la séduire. Et là première étape, celle qui nous intéresse, celle qui nous a conduit où le destin devait irrémédiablement nous conduire, était un relooking complet.

J'avais pour modèle un cliché d'un jeune homme bien habillé que j'avais découpé d'un magazine. Il portait un joli blazer bleu marine. Et depuis que je l'avais vu, je ne me voyais plus déclaré ma flemme à Rania autrement qu'avec ce même blazer. J'allais quand même pas lui avoué tout mon amour pour elle en portant ma vieille doudoune jaune Helly Hansen.

C'est ce qui explique pourquoi avec Badr, nous étions à Stuttgart ce jour là, avec des sacs pleins de vêtements. J'avais trouvé le blazer de mes rêves.Et quand j'étais sorti du magasin, je m'étais dit que c'était la dernière fois que je portais cette doudoune jaune, qu'une fois rentré à la maison, je la retirerais et je la balancerais à la poubelle.

Badr, fidèle à lui-même, portait un ensemble Levi's. Il était toujours à la pointe du style. Il n'avait rien acheté de spécial. Je crois qu'il avait juste acheté des chaussettes et des caleçons.

Vers 17h, on a décidé de rentré chez nous. C'est Badr qui roulait. Quand on était plus qu'à quelques kilomètres de la frontière, un bouchon s'était formé.

On a d'abord pensé à un accident, mais non, c'était un barrage policier. Avec Badr, on était impressionné. On avait jamais vu ça. Une armée de flics, avec des chiens, des mitraillettes, et des lampes poches qui fouillait presque toutes les voitures. Il y'avait même un hélicoptère qui nous éclairait de son gros phare.

Pendant qu'avec Badr on se marrait comme deux débiles tout en avançant lentement mais surement vers le barrage au, les policiers eux, étaient sur les dents.

Ils recherchaient deux braqueurs à mains armées dont on supposait qu'ils allaient traverser la frontière. Ils avais tous en tête la même description des voyous : Deux NAFs. L'un porte une grosse veste jaune et l'autre une veste en jean.


à suivre smiling smiley

___________________________
*NAF : Nord Africains
P
8 avril 2020 16:38
J'ai souvent lu ce conte quand j'étais enfant thumbs up
Citation
MrSoso a écrit:
Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.

Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.

Les deux charlatans se mirent alors au travail.

Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.

Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.

Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.

Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.

Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.

Seul un petit garçon osa dire la vérité « le roi est nu ! » Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.

Hans Christian Andersen.
L
10 avril 2020 19:07
Mdr, il était temps ptdr

Du coup on attend l'histoire de la belle Rania maintenant grinning smiley

Sinon, pourquoi ton père veut te tuer ? perplexe
Citation
Mon père va me tuer a écrit:
Je m'excuse, j'ai mis un temps fou à publier la suite. C'est pas cool de ma part.

Par respect je vous raconte la fin rapidement.

Pour ceux qui ont lu la première partie, vous vous en doutez que les douaniers allaient nous prendre pour les fuyards et c'est ce qu'il s'est passé.

Lorsqu'on est arrivé à leur niveau, le branle bas de combat a été déclenché. On nous a mis en joue, on nous a sorti par la force. J'ai protesté et je me suis pris un coup de poing en plein visage.

On nous a conduit au poste frontière et on nous enfermé dans une cellule sans chaussures, sans ceinture, sans collier et sans manteau. Je me souviens qu'un des douaniers m'avait répondu, après que je clamais notre innocence, qu'on avait de bonnes têtes de coupable.

Mais au bout d'une heure, ils avaient choppé les vrais coupables en France....

On nous a relâchés et quelques semaines tard j'ai décroché un rencard avec Rania.

Mais ca, je vous le raconterai dans un futur poste grinning smiley
M
10 avril 2020 19:10
Un café dans une terrasse face a la mer, l'idée est bonne, ?
L
10 avril 2020 20:35
Raconte nous ton histoire tongue sticking out smiley
Citation
Mounir du 60 a écrit:
Un café dans une terrasse face a la mer, l'idée est bonne, ?
*
10 avril 2020 21:24
Des doigts suspendus sur un clavier, hésitant sur la tournure des mots, le besoin d’écrire, et ce sentiment étrange et non identifié du pourquoi. Je les interrogeais, de quoi voulez vous me causer aujourd’hui ? ils tapotaient, muets, exécuteurs étaient-ils de mon flux cérébral, de mon monologue, de mes pensées.

Les notes du Oud s’élevaient, accompagnant la voix douce de la chanteuse « ya m’safer wahdek », voyager c’était cela, partir loin dans le temps et l’espace, où ? là où mes pensées, ne subissant aucune restriction à leur liberté, au-delà d'un confinement physique terriblement restrictif, pouvaient m’emmener...

J’interrogeais mes pensées, à travers un sourire candide :

- Et si vous me parliez du temps ?

- Lequel me dirent-elles ?

- Celui des poètes, le temps s’en va, le temps s'en va, ma dame disait Ronsard …
Et des amours desquelles nous parlons, Quand serons morts, n’en sera plus nouvelle...

- Ah … vous voulez parler de celui qui fuit ? de ce temps qui ne reviendra plus …

- Oui le fatal, celui qui coule emportant tout sur son passage, nos rires et nos larmes, nos réussites et nos regrets, nos joies et nos peines, celui qui n’a aucun regard pour nous, qui avance, qui court et qui s’en va, libérateur ? … dites-moi, il disparaitra avec nous vous croyez ?

- Hum … (réflexion) … vous pensez que lorsque l’homme ne sera plus, pour mettre des piles dans les horloges et changer d’agenda, le temps disparaitra ? Grand Dieu … l’être humain quel nombrilisme …

Voilà que mes propres pensées se moquaient de moi … le confinement était censé être juste physique … j’essayais de me rattraper néanmoins, à la vue de la magnifique pomme posée sur ma table :

- Alors parlez-moi de celui du maintenant, de la minute exaltante, de la vie trépidante, celui pour lequel le passé est passé englouti, parti sans un regard et sans regrets, celui pour lequel demain est trop loin, invisible, impalpable …

En disant cela je respirais un grand coup, je me sentais d’un coup revivre, ivre de l'air ambiant, c’était tellement jouissif de ne penser qu'à vivre l’instant présent, le chérir, l’embellir, libre, léger et insouciant …

Mais mes pensées me rattrapaient, impitoyables …

- Qui a dit que le passé n’était plus et que le futur ne pourrait encore être ?

Mon regard posa accusateur sur ma pomme, hésitant à la croquer … ok ça attendra un peu …

J’essayais de mettre de l’ordre dans ma tête, chassant au loin cette lettre qui provoquait un tel vacarme et un tel capharnaüm, qui me narguait en me Souriant, Sifflant le chaos …

Sans succès, mes pensées partaient dans tous les sens, elles n’étaient pas d’accord entre elles, les unes tentant de raisonner les autres et les retenir, puis tels les pigeons de la fontaine, "l’un d’eux s’ennuyant au logis, fut assez fou pour entreprendre, un voyage en lointain pays " …

Ainsi dépitée, je voyais une partie s’accrocher à la droiture fatale, tandis que l'autre voulant braver les lois, partit loin, loin, dans les confins de l’univers, fuyant les limites, se délestant du poids de l'interdit … folle, rebelle, défiant la linéarité, cherchant à la dompter, la courber, l’assouplir pour donner du sens à la vie … je la regardais pensive s'envoler, me demandant si sa missive arrivera un jour, ou finira par se perdre … me demandant si j'étais ou je serais ou peut -être aucun des deux ...

Je secouais la tête, trêve de plaisanteries ! il faut trancher à présent ... le temps … une prison à ciel ouvert ? hum… une condition subjective de l’intuition humaine ? sensible, présent et palpable tant que nous y faisons attention … loin, inexistant dès que nous ne le regardons plus ? …. une illusion ? … oui c’est cela le temps … une flèche immobile.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 10/04/20 21:47 par Jade*.
P
10 avril 2020 22:00
Salam aleikoum,

Bon, je me lance à mon tour, soyez indulgents, ce n'est pas du haut niveau comme certains.
Mes pensées ont tendance à être assez courtes, telles des sensations furtives.
Je ne peux donc pas fleurir mes phrases, j'exprime mes ressentis tels quels.


Je fais tout avec lenteur.
Je prend mon temps sans me presser, pour mieux laisser dériver mes pensées.
Je l'ai compris et accepté. C'est dans ma personnalité.
Je ne suis pas très productive, comme je fais tout avec lenteur.
Je suis souvent prise de langueur.

J'ai ce besoins de rêver, de ressentir des émotions.
Elles ponctuent mon quotidien, portent ma motivation, accompagnent mes actions.
Ces rêveries me font du bien, de mon âme elles sont l'expression.

Parfois, au plus profond de la nuit, ressurgissent mes vieux démons.
Mes rêveries s'assombrissent, les souvenir et les peurs enfouies se mélangent.
Ils s'exorcisent durant mon sommeil, au cours de rêves fabuleux
Dans mon monde merveilleux je suis parfois princesse, parfois guerrière.

Et dans la réalité, qui suis-je ?
Je suis la même que dans mon univers, je suis une personne entière.
Entre réflexions sur la vie et rêverie, mon quotidien se poursuit.
Il est simple pour une âme complexe.
Comme tout ces anonyme qui peuplent la terre, chacun a ses rêveries, chacun a ses pensées,
Et c'est vers Dieu que chaque âme sera ramenée.
S
10 avril 2020 22:04
J'ai la flemme de tout lire c'est quoi encore le but de ce sujet ? confused smiley
10 avril 2020 22:05
D'écrire ce que tu souhaite.
Citation
SDreams off a écrit:
J'ai la flemme de tout lire c'est quoi encore le but de ce sujet ? confused smiley
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