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Le Yabi Café
S
15 août 2020 22:04
Un hussard ? grinning smiley
Je plaisante avec tous mes respects ...
Citation
Ahwal* a écrit:
J'ai travaillé un temps chez les militaires...thumbs up

Mais non là ce n'est pas un soldat engagé dans une armée, c'est une métaphore. smiling smiley
A
16 août 2020 00:20
Merci parrain ^^
Je faisais leur solde.

Citation
Reich der RifLänder a écrit:
Ah ok..c bien écrit..
Et tu fessait koi chez les militaires si c pas indiscret.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/08/20 00:21 par Ahwal*.
K
16 août 2020 06:45
Ah ok...et ils pouvaient pas aller faire les soldes d'hiver eux mem c feiniasses... rigole a ma blagueangry smiley
Mdr.. très bien,je vois..
Citation
Ahwal* a écrit:
Merci parrain ^^
Je faisais leur solde.
16 août 2020 07:52
Ohhhhh, c'est kro kro gonti smiling smiley

Je n'avais jamais imaginé faire l'objet d'une telle déclaration confused smiley

Chui tout retourné... La tête en bas et la salopette en haut purée In love



Aimes-tu le chocolat ?






...
Citation
Ahwal* a écrit:
Mon soldat, j'ai pris soin de toi comme l'on prend soin du valeureux guerrier au retour du champs de bataille. Mais ce n'est jamais fini même quand tu retournes là où mon coeur à été pris en tenaille.

Tu n'as pas flanché, à aucun moment, tu n'as pas failli, et moi j'ai trouvé mille et un rêves pour ne pas te voir à l'ombre de moi même, j'ai fait de toi mon abri.

Tu es venu à moi ou bien t'ai-je apporté avec moi, je ne sais meme plus pourquoi. Faire encore mieux que ce que l'amour peut produire ne me laisse pas le choix, avec un soldat tel que toi.

Le sourire n'a jamais quitté ma matrice protectrice, que les malheurs du monde s'abattent sur moi, n'a jamais rien abîmé à ta venue propice.

Un soldat ne peut briller qu'a la lueur de la pleine lune, quand il peut se reposer et baisser sa garde, la paix s'en dégageant, une inégalée fortune.

Tu es fait pour résister aux grains vifs et assaillants de n'importe quelle plaine désertique.
Je te contemple, fort et vaillant, conquérant!

Tu as beau être un soldat, dans le silence de la nuit, tu es le plus brillant et innocent des êtres que j'ai conquis.
A
16 août 2020 15:34
ptdr

Ça doit être rigolo chez toi, en mode schtroumpf et la salopette a enfiler ça doit être le bonheur complet.


La chocolat ça passe oui mais je préfère les pistaches
Citation
King D'Air D'Hélice a écrit:
Ohhhhh, c'est kro kro gonti smiling smiley

Je n'avais jamais imaginé faire l'objet d'une telle déclaration confused smiley

Chui tout retourné... La tête en bas et la salopette en haut purée In love



Aimes-tu le chocolat ?






...
16 août 2020 22:04
Oui, c'est kro kro rigolo.

Tu veux une pistache ?




...
Citation
Ahwal* a écrit:
ptdr

Ça doit être rigolo chez toi, en mode schtroumpf et la salopette a enfiler ça doit être le bonheur complet.


La chocolat ça passe oui mais je préfère les pistaches
L
17 août 2020 11:10


Barbe Bleue

La Louve dans sa tanière, à posé sur moi, son regard dur et autoritaire, comme peut l'être une mère. Il est temps mon enfant, m’a t’elle soufflé, d’affronter tes ombres pour trouver ta lumière.

Sentiments intempestifs se faufilent alors, indociles, quand la brume écarlate de mes nuits écliptiques fissurent ma carapace.

Toi, prédateur intérieur, tu m’as fais croire, derrière tes belles et léthargiques promesses, que de ma prison tu construirais un palais en liesses. Et moi je n'ai voulu voir que ta barbe était bleue et ton regard malicieux.

Mais la petite clé, tu sais, celle qui est gravée sur le dessus d’inscriptions mystérieuses, depuis longtemps déjà à commencé à saigner, me laissant désarmée, sur le pas de la porte, sidérée face aux carcasses inertes de mes rêves échoués.

Je ne veux plus avoir peur, ni de toi, ni du bleu de ta barbe. Et si pour t’appréhender il me faut de la nuit la blancheur, eh bien, qu'il en soit ainsi…
Je ne veux plus avoir peur et je veux t’affronter. En posant ces quelques mots, désordonnés sur le papier, première bataille est entamée.
La Louve sera mon guide, et j’invoquerai mes frères, chevaliers téméraires, qui voleront à mon secours, quand le glas de ta lame effleurera mon cou.

Prédateur destructeur, mêlé de haine, de colère, de rancœur… Je sais ! je sais, même si je le refuse encore, que c'est toute mon énergie que tu dévores, la pureté de mon Amour trop vaste que tu déflores…

Oserais-je le dire, dans un souffle peut-être ... ou juste l'écrire à l’encre de mes larmes….
Je t’aime, oui je t’aime, mais je te hais…
Colère…
Je m’aime…
Et je me hais…

Accepter l'ombre pour toucher la lumière.



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Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/08/20 11:17 par La Louve**.
L
19 août 2020 23:25
Ce jour où il a décidé de mettre les voiles... ⛵

C'est l'air de rien qu'il le lui a annoncé,
Puis soudainement il s'est éclipsé,

Aussi loin qu'elle s'en souvienne,
Il a toujours dit qu il était le capitaine,
De mettre les voiles, il était décidé,
De son côté elle n'était pas enchantée.

Elle le verrait lever l'ancre et s eloigner
Par les flots son navire serait emporté,
Tandis qu'elle resterait sur le rivage,
Les yeux rivés vers le large.

Alors elle se souvient, de tout...

De leur rencontre inespérée,
Des peines et des joies partagées,
De leurs conversations passionnées,
De sa voix, de son rire, de son visage,
Elle gardera de lui une belle image.
Celle d'un homme bon et sage.

Elle a déjà beaucoup de chagrin,
Car son capitaine lui manquerait, c'est certain.

Elle aurait tant aimé le retenir,
Mais têtu est le capitaine,
Alors elle essaiera de le faire rire,
Et ainsi éviter de lui montrer sa peine.

Mais si l'univers les a fait se rencontrer,
Pour finalement les séparer,
Quelle leçon faut-il en tirer?



Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/08/20 23:25 par Labradorite.
K
10 septembre 2020 22:29
Je te takiner qnd je t dis sur l'autre poste avant kil le ferme ke les papas rifains laissaient pas leur fille travailler avec les militaires..


Citation
Ahwal* a écrit:
J'ai travaillé un temps chez les militaires...thumbs up

Mais non là ce n'est pas un soldat engagé dans une armée, c'est une métaphore. smiling smiley
A
10 septembre 2020 22:38
Mais oui je te disais que jetais une fausse rifia pour ça whistling smiley

Un légionnaire, enchantée quand même... C'est les seuls vrais soldats qui restent, les autres ne sont bons qu'à faire du footing tous les mardis matin eye rolling smiley

Arrête de faire du hs les modos surveillent, ou sinon tu vas avoir ne retenue sur ta solde
Citation
Klein tools a écrit:
Je te takiner qnd je t dis sur l'autre poste avant kil le ferme ke les papas rifains laissaient pas leur fille travailler avec les militaires..
K
10 septembre 2020 22:45
Oui tu m'intéresse beaucoup pour ça justement..g plein de questions a te poser le moment voulu.., plein et crois moi je v te cuisinier..et ce ne sera pas une cuisine gastronomique crois moi..


Citation
Ahwal* a écrit:
Mais oui je te disais que jetais une fausse rifia pour ça whistling smiley

Un légionnaire, enchantée quand même... C'est les seuls vrais soldats qui restent, les autres ne sont bons qu'à faire du footing tous les mardis matin eye rolling smiley

Arrête de faire du hs les modos surveillent, ou sinon tu vas avoir ne retenue sur ta solde
A
10 septembre 2020 23:03
N'oublie pas que la cuisine gastro on connaît pas chez nous, y'a que batata et iwzan, et ça marche très bien comme ça, l'estomac ne s'en plaint point...

Du reste, ne me dis pas que t'es une victime de Louvois toi aussi.....ah naaaaaaan quel cauchemar ce truc

Arrête ou je ne te parle plus jamais Censored
Citation
Klein tools a écrit:
Oui tu m'intéresse beaucoup pour ça justement..g plein de questions a te poser le moment voulu.., plein et crois moi je v te cuisinier..et ce ne sera pas une cuisine gastronomique crois moi..
K
11 septembre 2020 09:44
Batatz iwzan mdrr..en ce moment g une envie qui ferai envie une femme enceinte..c le couscous sans sauce avec les feves cuites a la vapeur et huile d'olive par dessus...

Nn Louvois on n'a jamais eu ce pbm a la légion, peut être qu'ils utilisaient un autre logiciel mais g jamais entendu.. peut être que ça a touché des personnes mais pas a ma connaissance..
Mon frère qui est lui fait partie de l'armée te terre classique, conducteur de chars,lui a bien connu ce bordel que vous avez pondus..
Citation
Ahwal* a écrit:
N'oublie pas que la cuisine gastro on connaît pas chez nous, y'a que batata et iwzan, et ça marche très bien comme ça, l'estomac ne s'en plaint point...

Du reste, ne me dis pas que t'es une victime de Louvois toi aussi.....ah naaaaaaan quel cauchemar ce truc

Arrête ou je ne te parle plus jamais Censored
A
11 septembre 2020 13:03
Ah je viens de comprendre. J'ai bien envie de te répondre mais manque de bol lol on a fait trop de HS, les yabis poêtes vont nous zigouiller...
C le jour du couscous en plus.
Citation
Klein tools a écrit:
Batatz iwzan mdrr..en ce moment g une envie qui ferai envie une femme enceinte..c le couscous sans sauce avec les feves cuites a la vapeur et huile d'olive par dessus...

Nn Louvois on n'a jamais eu ce pbm a la légion, peut être qu'ils utilisaient un autre logiciel mais g jamais entendu.. peut être que ça a touché des personnes mais pas a ma connaissance..
Mon frère qui est lui fait partie de l'armée te terre classique, conducteur de chars,lui a bien connu ce bordel que vous avez pondus..
K
11 septembre 2020 14:15
Je comprends,mais j'ai peur de venir en mp..

Et pour ne pas faire tu hs:

Je suis sorti ya pas longtemps de la prière du vendredi
Et je suis touché par ce que cet imam sincère a dit.

Il a réussi a me faire couler une larme
Qui moi d'ordinaire suis sans âme
Les temps présents que nous vivions
Nous entraînent tel un tourbillon
Vers notre perte au présent et au futur

Les regrets regrettent ce que j'ai a regretter
Mais mon absolution sur terre est préférable au déni
Les actes sont causé pour qu'on puisse regretter
Un côté de moi essaie par tous les moyens d'être béni

Repentons nous et avançons
Aie foi en la miséricorde divine
Aie foi en l'au-delà,en la récompense
Tout comme au châtiment

Dieu est toujours disponible pour t'aider
Mais en condition que tu lui demande et retourne au droit chemin.



Citation
Ahwal* a écrit:
Ah je viens de comprendre. J'ai bien envie de te répondre mais manque de bol lol on a fait trop de HS, les yabis poêtes vont nous zigouiller...
C le jour du couscous en plus.
p
12 septembre 2020 22:25
J'ai bien imaginé ce passage In love

《Citruss et Antigone tricotent et crochèrent au coin du feu》

Post intéressant à lire thumbs up
Citation
Pensée sauvage a écrit:
Bientôt minuit, j'hésite entre dormir tout de suite, prendre un livre ou faire un dernier tour au Yabi café.
Le sommeil ne me viendra pas avant un moment, finalement je décide de me rendre au café, et d'y emporter mon livre.

"Cling", les lumières tamisées et le feu de cheminée me réchauffent tout de suite le coeur.
Je me faufile discrètement, saluant quelques yabis au passage.
Je croise Cawit :
"Salam aleikoum, regarde, j'ai pensé à porter ma "tenue du lendemain" comme convenu, qu'en penses-tu ? "
"J'aime beaucoup ta tunique, et les couleurs te vont très bien, je te montrerais ma "tenue du lendemain" demain inch'Allah."

Je passe devant une table ou une yabie évoque son mal être et ses difficultés, ne sachant que lui conseiller.
Je me dirige vers les boîtes aux lettres individuelles, accrochées au mur derrière le comptoir.
J'y trouve une pub pour un "Taleb" qui me promet de régler tous mes soucis. Je chiffonne le papier avant de le lancer dans la corbeille prévue à cet effet.

Je continue mon chemin jusqu'aux fauteuils du fond, où quelques yabis jouent aux cartes, et Citruss et Antigone tricotent et crochèrent au coin du feu.
J'ouvre mon livre et en lit quelque pages, quand soudain un type étrange fait son entrée, portant un grand manteau, la capuche rabattue sur le tête.
Il s'installe à une table libre et se mets à insulter à voix hautes des habitués du café, et agresse tous ceux qui s'offusquent !
Où est la sécurité ? Le mystérieux personnage, qui n'est autre que le yabi aux mille pseudo, un multirécidiviste, a guété le départ du modérateur pour être sûr de ne pas être censuré.
100 Coeur et Qamarun décident d'intervenir pour maîtriser le fou furieux qui se débat maintenant en poussant des cris hystériques et des insultes obscènes.
Avec l'aide de Marruekos, ils arrivent à le jeter dehors.

Une fois le calme revenu, j'aperçois, silencieuse et discrète, une yabie qui n'était pas venu depuis longtemps, je prends plaisir à la revoir, et j'espère qu'elle n'a pas été trop secouée par cette violente intrusion.

Le sommeil me viens, je quitte le café comme je suis venue, j'y repasserais sûrement demain.
M
16 octobre 2020 21:01
Longtemps, je suis passé devant ce café. Parfois, par un hasard qui ne dit pas son nom, je m'asseyais sur le banc d’en face, caché derrière mon écran pour ne pas me faire repérer; humant les effluves, j’observais les membres s’agiter à travers la grande baie vitrée d’où aucune porte ne se distinguait, partagé entre fascination et dégoût, comme on regarde un gâteau en forme de fœtus: « Quel étrange tintamarre. »

Il faut dire que ce café avait quelque chose de spécial: les gens allaient et venaient par téléportation. À l’intérieur, on pouvait essayer de rester soi-même ou tenter de devenir quelqu’un d’autre… un peu comme ces restaurants qui proposent un service entièrement dans le noir; sauf qu’au Yabi Café, le vice est poussé à son paroxysme car les corps se dessinent selon les dires de chacun, et bien entendu, en fonction des personnes qui les reçoivent. Il suffit d’affirmer que l’on est une femme pour que ceux qui y croient nous voient ainsi, ou pire encore, de prétendre que l’on vient du ch’nord pour que les mêmes nous entendent avec un accent ch’ti - quaind in ravîsse quécun, in' in voit qu'eul mitan! C’est ce qui rend cet endroit si intrigant et si perfide à la fois.

Au soir du 15 novembre 2016, à 19h47 précise, porté par un vent de solitude et de curiosité exacerbée, après un bon mois de repérage, je finis par céder. En un battement de clics, j’obtins ma carte d’adhérent et fus projeté au Yabi Café, déjà si familier à mes yeux. N’ayant dit aucun mot, personne donc ne me remarqua - c’est l’avantage du nouveau venu. Je n’étais qu’une masse informe, ombre parmi les ombres. Tel un caméléon, je pris place et m'attelai, entre susurres et vociférations, à sonder les âmes présentes ici et là jusqu’à ce que la fatigue me surprenne. « Il est indéniable que ce café pourra me servir de laboratoire. » ai-je naïvement pensé une fois rentré au bercail, un sourire aux coins des lèvres, loin de me douter à quel point ma vie allait être bouleversée...
9 décembre 2020 14:50
(L'inconnu/e ?)

L' automne s'était installé,
Puis, l' obscurité s'était emparée des matinées,
Les premières gelées étaient arrivées,
Et par la même occasion, dans les coeurs, la solitude s'était immiscée.
Au détour de nombreuses ruelles ils s'étaient croisés,
Sans jamais se parler,
Aux intersections, du regard, ils se sont interrogés,
Sans jamais se parler,
Quel que soit le moment de la journée,
Quelle que soit la ruelle empruntée,
Dans la luminosité ou l'obscurité,
Leurs chemins de plus en plus se croisaient,
Parfois ils s'ignoraient,
D'autres fois, se souriaient,
Puis, ils se sont salués...
Subitement, les ruelles se sont désertées,
Le temps s'en est allé,
Emportant avec lui le souvenir de cet étranger,
Jusqu'au soir, ou le destin s'en est mêlé,
Ce parfait inconnu avait osé,
Franchir le pas pour lui parler,
D'une question qui le turlupinait,
Concernant une équation à une inconnue qu'il n'avait pas su gérer,
C'était une manière originale d'aborder!
Les équations étant sa tasse de thé,
Elle lui apporta son aide bien volontiers.
Dès le début, la confiance avait pris ses quartiers,
Aisément elle s'était installée,
Puis ils se sont retrouvés autour d'un café,
C'était devenu le rituel de toutes leurs journées.
Il était beau, doux et attentionné,
Il était fort et musclé,
Par son instruction il impressionnait,
C'était un homme d'une rareté,
Et plus les jours passaient,
Plus ils s'attachaient,
Cette relation ils comptaient la préserver,
Et pour ne pas la gâcher,
À l'abri des gens, ils la conservaient.
La vie est ainsi faite,
Puis sur un coup de tête,
Le temps s'arrête,
Il suffit d'un rien ou d'un geste,
Pour que tout prenne allure de fête,

(Tirée de la fabuleuse histoire Monsieur X, un homme formidable)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 09/12/20 14:57 par Becky*.
D
25 décembre 2020 21:12
Ma femme vient de me quitter pour un autre, elle a l’habitude de changer d’hommes, auparavant, elle était avec un autre, et l’a quitté pour être avec moi. Elle a un pouvoir de séduction à vous en faire perdre raison, je l’aime toujours, même si elle est avec un autre, je ne sais pas comment l’oublier pour passer à autre chose.

Pourtant, les femmes ce n’est pas ce qu’il manque. Et des femmes sérieuses et fidèles. A croire que seules femmes infidèles sont intéressantes. Elle pourrait revenir, je ferais comme si de rien n’était, comme si elle n’était jamais partie.

Elle est stérile, elle ne peut avoir d’enfants, elle en profite. Combien de temps va-t-elle rester avec son nouveau mari ? hé oui, elle s’est réellement mariée et seulement deux jours après que notre divorce a été prononcé.

C’est en me promenant le long du halage que j’ai rencontré un vieil homme, je lui ai donc fait part de mon histoire et m’a conseillé d’aller dans la forêt de l’oubli, il y a dans cette forêt un manoir avec une grande porte vitrée, et au-dessus de cette porte, une enseigne « Le Yabi-Café »

- Comment pourrai-je me rendre dans cette forêt ?
- C’est de l’autre côté de cette rive, il faudra emprunter un sentier battu jusqu’au village enchanté, tu trouveras dans ce village un vieil homme isolé au sommet d’une colline, surnommé « le Père Fouras », lui seul pourra te guider à entrer dans la forêt de l’oubli.
- Ah merci beaucoup vieil homme !
- Ne me remercie pas, car ce n’est pas gagné d’avance, ce vieil homme en question, va te lancer une énigme, tu dois la deviner, autrement tu pourras dire adieu à la forêt de l’oubli

Maintenant, il me faut absolument traverser de l’autre coté de la rive, je continuais de marcher le long du halage, en regardant discrètement dans la cour des habitations implantées par ci par là, afin de voir s’il n’y avait pas une barque à emprunter pour traverser le fleuve. Je vais passer pour un voleur, mais je n’ai vraiment pas le choix. Et pour ne pas me faire remarquer j’ai préféré attendre qu’il fasse nuit pour agir.

J’ai enfin pu traverser sans me faire remarquer, mais je peux vous assurer que je ne suis pas tranquille, car de l’autre côté, avec cette nuit assombrie par la lune cachée sous les nuages gris et les cris des loups, je me trouve inquiet avec des regrets de me dire que c’est une bêtise et que ça ne sert à rien. Je décide donc de rebrousser chemin jusqu’au fleuve, mais la barque n’y était plus, ou tout du moins plus à sa place, j’avais tout simplement oublié de l’amarrer.

Quel idiot je suis !

Je m’assois et je réfléchi, puis je me souviens que le vieil homme parlait d’un sentier battu en me désignant du doigt l’endroit précis. Je remonte la rive jusqu’à me trouver face à l’endroit où j’ai discuté avec le vieil homme, je me retourne, je suis de nouveau bien éclairé par lune qui brille, les nuages se sont dissipés. Un grand silence s’est installé, je n’entends plus les loups. Je me mets en marche vers le village enchanté.

Presque trois heures de marche pour y arriver. Je me tiens devant un porche où deux gardiens se tenaient debout, ils avaient, chacun d’eux, une grande lance et une épée, un peu comme au moyen âge, j’avais l’impression d’avoir franchis une porte spatio-temporelle

A suivre…
D
26 décembre 2020 19:41
Les gardiens ont tous deux pointé leurs lances vers ma direction, avec une détermination de m’embrocher.

- Halte ! qui va là ?
- Bonsoir messieurs, je suis à la recherche du village enchanté.
- Vous y êtes ! que venez-vous faire ici ?
- J’aimerai rencontrer le Père Fouras, on m’a dit qu’il pourra m’aider à entrer dans la forêt de l’oubli
- Aaaah ! vous avez sans doute l’intention de vous rendre au Yabi Café… très bien ! mais avant, vous devez passer dans la première maison, il y a une dame au sourire masqué, elle vous vendra un masque très spécial. Tout le monde est masqué dans le village, depuis cette terrible épidémie ensorcelée, tout est devenu sombre dans le village, sauf avec le masque. Pour vous y rendre, suivez les torches, ne sortez pas du chemin autrement vous serez perdu à jamais.
- Merci !

Me voilà en direction de la première maison, il est vrai qu’en dehors du chemin éclairé, on ne voit rien autour, sauf le vide absolu. C’est à se demander, si je ne risque pas de tomber dans les ténèbres, en m'écartant du chemin.

Je suis enfin devant la demeure, je frappe avec une poigne légère, par peur de faire trop de bruit dans ce grand silence nocturne. Une voix enchanteresse me dit d’entrer, à l’intérieur, une charmante femme masquée au sourire profond qui se lit à travers ses jolis yeux au regard doux et envoûtant. Elle avait des cheveux bruns, longs et lisses comme de la soie, et me dit :

- Bonsoir jeune homme ! que puis-je faire pour vous, hormis le masque obligatoire que vous ne portez pas ?
- Heu… en fait, je voudrai me rendre chez le Père Fouras, si vous pouvez me dire comment m’y rendre.
- Rien de plus simple, vous devez traverser le village, jusqu’à la maison en forme de citrouille, une dame du nom de Citronnus y vit, elle connaît beaucoup de chose, c’est la plus ancienne du village. Si vous avez une question, n’hésitez surtout pas à le lui demander, elle a réponse à tout, vous verrez, vous ne pouvez que ressortir avec des connaissances mais je ne vous garantis pas que vous vous souviendrez de la question que vous lui auriez posé. Donc, une fois à hauteur de cette maison, vous prendrez le chemin de gauche qui monte, poursuivez jusqu’au sommet, vous y trouverez la maison de Père Fouras
- Ah merci ! intéressant … pouvez vous m’en dire un peu plus sur les habitants ?
- A vrai dire, je ne les connais pas vraiment. Sauf peut-être la troisième maison sur la gauche, une guerrière sans nom y vit, je vous déconseille de frapper à sa porte, elle sait se servir de son épée, elle parait très jeune, mais de ce que l’on raconte, elle aurait au moins 600 ans alors qu’elle n’en parait que 25 ans. Et juste après, sur la droite, une maison avec une statue de loup, y vit, une femme qui arrive à guérir les gens uniquement par sa voix, elle dit des phrases qui ont un certain rythme, qui fait que toutes les cellules de notre corps se mettent à danser, même les cellules malades, du coup on guérit très facilement. On raconte aussi, qu’une à deux fois par an, elle se transforme en louve. Personnellement, je ne l’ai jamais vu.
- Ah merci pour toutes ces informations, combien je vous dois pour le masque ?
- Normalement c’est trois magnets, oui notre monnaie d’échange ici, c’est le magnet, mais comme vous êtes nouveau, je vous le fais gratuit, mais si vous voulez, vous pouvez m’offrir un cadeau… j'aime les fleurs, donc j'aimerai, des pensées sauvages, on les trouve dans la forêt de l'oubli
- C’est d’accord ! marché conclu, au revoir madame !

Me voilà dehors, masqué et il est vrai que tout est clair, je vois maintenant le village dans son intégralité. Je comprends maintenant pourquoi on l’appelle « le village enchanté »

A suivre …



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/12/20 20:16 par DsiBelles.
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