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DsiBelles a écrit:
Nous prîmes tout deux congés. Quant à moi je les ai chaleureusement salué, puis nous nous sommes dirigés vers une porte dérobée du Yabi Café qui nous fit atterrir en un clin d'œil au temple, que je n'avais pas eu l'occasion de visiter. Cette habitation peu commune n'avait pas quitté mon esprit. Je ne saurais dire pourquoi... Ce zazen était d'une hauteur vertigineuse. Son toit en berceau couvrait les terrasses et obscurcissait l'intérieur. Le magnifique jardin japonais donnait sur une cascade adossée à une montagne. Ce lieu invitait à la méditation. On pouvait y lire le message suivant :
"mon temple est le vôtre, si vous souhaitez vous libérer de ce qui vous encombre, laissez vos bagages en dehors et soyez les bienvenus dans ma demeure".
Je comprends mieux à présent, ce message. J'avais effectivement laissé derrière moi tout ce qui était toxique et m'emprisonnait. J'étais libéré d'un fardeau. Je me sentais plus léger et prêt à reprendre goût à la vie.
Puis je me disais : Elle, elle est différente, là où les autres ont perdu espoir, la vie elle veut y croire, de tout son être elle l'enchante. Avec elle, le bonheur est dans chaque instant, elle sourit mais ne fait jamais semblant, elle arc en cielise la vie tel un tourbillon. Elle, elle est différente, sa future absence me hante, et dans ses yeux suffisamment grands pour contenir toutes les émotions, elle provoque en moi une multitude de sensations. Comment ne pas en tomber amoureux ? Nous voilà à présent nous deux Elle, elle est douce, belle mais assurée, elle n'a nul besoin d'être protégée. Elle se dévoile dans ses silences, lorsqu'on tend l'oreille pour les écouter, alors, s'ouvre son cœur dans un murmure discret, j'entends susurrer la chance, que la vie m'ait donné de la rencontrer. Elle, elle est hors normes puis, une nouvelle fois elle m'extirpa de mes pensées.
-Êtes-vous prêt", me demanda-t-elle ?
-Prêts à quoi ? ", répondis-je ?
- À entrer dans ce temple ?
-Oui, à présent je suis prêt !
Puis, elle me regarda avec une intensité dans le regard, me prit la main, et le sourire aux lèvres nous rentrâmes...
Fixé sur la porte d'entrée, inscrit sur du papier de riz, se trouvait le message suivant : "J'ai mis ton cœur dans le mien pour qu'ils ne forment plus qu'un".
suite et fin à bientôt pour une nouvelle aventure
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Becky* a écrit:
L'ENFANT DES HAUTS PLATEAUX / LE MIROIR INVISIBLE
Ce fil allait être l'élément clé de la légende " l'enfant des hauts plateaux", ou du "miroir invisible "
Un beau jour, à sa grande surprise, Louna reçu de la dame de compagnie, une missive écrite de Shams.
Elle fût perplexe et s'empressa aussitôt de la lire à l'abri des regards.
Dans l'enveloppe, il s'y trouvait un morceau du fil du cerf-volant, ce qui l'a fit sourire.
"Comme c'est étrange" se dit-elle, " il en a aussi conservé un morceau..... "
À travers sa lettre, Shams se présenta longuement et fit part de son souhait de faire sa connaissance.
Et c'est ainsi, que d'un sentiment d'indifférence, à un soupçon de mystère, puis à une touche de hasard et d'un fil ordinaire, le chemin de Louna croisa celui de Shams.
Ils apprirent à se connaître, à se dévoiler, à se faire entièrement confiance, à s'apprécier, à travers les lettres que chacun confiait à la dame de compagnie.
Les lettres dépendaient des visites de la dame de compagnie chez la mère de Shams. Elles n'étaient, pas quotidiennes, au grand regret de chacun, mais elles étaient très longues, et chacun les lisait et relisait jusqu'à réception d'une nouvelle.
Les deux jeunes gens s'étaient liés d'une relation forte et sincère.
Puis comme toute relation, celle-ci connu des hauts et des bas (des rires, des joies, des partages, mais aussi des incompréhensions, des désaccords, des colères).
Malgré tout, Shams et Louna allaient toujours l'un vers l'autre, c'était entre eux, comme une évidence.
Leur relation était plus forte que tout.
Puis un malheureux jour, le fil qui les liait s'était distendu.
Louna ne reçu plus aucune lettre de Shams et n'en renvoya aucune. Pourtant, il lui manquait terriblement, ou devrais-je dire ses missives lui manquaient terriblement.
Mais elle était en colère, car il avait disparu sans la tenir informée et cela ne lui ressemblait vraiment pas.
Dans son chagrin, elle relisait ses lettres comme pour remonter le temps et le sentir près d'elle.
Puis, les deux jeunes gens s'éloignèrent l'un de l'autre et leur histoire ne fut qu'un souvenir parmis les souvenirs.
☀
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Gandalf le gris a écrit:
belle histoire avec de bons conseils
j'ai particulièrement aimé la métaphore de la ligne de cerf-volant
bravo l'artiste
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~Tanzanite~ a écrit:
Je te remercie.
Il me semble que les conseils ont servi.
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Gandalf le gris a écrit:
super et tu en as fait une histoire, tu peux être fier de toi