شكرا جزيلا للبروفيسور محمد عبدالرحمن يونس على تفضله بارسال بحثي المنشورين في الجزء الثاني من (موسوعة الجنسانية العربية والاسلامية قديما وحديثا - مظاهر الحب والجنس في الرواية العربية). ضمن سلسلة موسوعات ومعاجم، الصادرة حديثا عن دار دجلة الأكاديمية ببغدلد * ثيمة الحب والجنس في الرواية المغاربية * ليلى بعلبكي، وجنسنة الرواية العربية مرفوقين بالرسالة التالية:
(أخي الحبيب سي المهدي السلام عليكم ورحمة الله تعالى وبركاته أيها الصديق الغالي أرسل لكم بحثيك المنشورين في موسوعة الجنسانية الكتاب الثاني ، ولكم مني المحبة والاحترام و التقدير أرجو التكرم بإلاشارة إلى موسوعتنا المهمة التي حققت انتشارا عالميا ودوليا في جامعات العالم وذلك في المواقع التي تراها مهمة ولكم مني خالص المحبة والاحترام والتقدير و أرجو أن تستعد للكتابة في الكتاب الثالث الذي سنحدد موضوعاته قريبا أخوكم دائما يونس)
نتقدم بتعازينا الصادقة الى اخينا وصديقنا الحاح بوشعيب البوعناني اثر فقدانه لشقيقه، وبهذا المصاب الجلل نتمنى له من كل قلوبنا الصبر والسلوان وان يتغمد الله الفقيد برحمته الواسعة ، ويجعل مأواه الجنة بين الصالحين والاتقياء انا لله وانا اليه راجعون
Dr A. MARCET Le Maroc - Voyage d'une mission française à la cour du Sultan (en 1885)
De Guérando, la route se poursuit le long de la vallée, dont les élévations circonvoisines s'abaissent dc plus en plus, Depuis notre départ de Mazagan, jusque vers la fin de la plaine de Sidi-ben-Nour, le sol était constitué par des roches calcaires dont nous rencontrions les affleurements et les dislocations dans les parties élevées qui en dessinaient les ondulations. Maintenant, le calcaire a fait place à des grès schisteux qui, depuis le camp de Mtal, se présentent généralement avec la direction verticale et indiquent la constitution géologique de la petite chaîne du Djebel-Falhnassa, dont nous venons de franchir l'extrémité occidentale déjà fortement déprimée. Au milieu de ces grès, en quelque part finement lamellés et même ardoisiers, les veines du quartz se montrent nombreuses et puissantes; il ne serait pas téméraire d'affirmer qu'elles renferment des gisements métalliques. Avec ce changement assez brusque de la nature du sol coïncide une modification non moins sensible dans la végétation. Plus la moindre culture, plus de palmiers nains, plus d'asphodèles, mais à la place une production abondante dc jujubiers sauvages, buissons épineux, toujours disposés en touffes arrondies au milieu d'une herbe drue, mais comme à peine suffisante pour les pâturages. L'existence sur ce sol ingrat est déjà un problème; il y a pire encore. Nous rencontrons un douar, en un point où l'herbe même a disparu ct où l'on ne voit au loin, tout autour, que pierres et broussailles. Rien d'ailleurs de plus misérable. Ce ne sont plus des drapeaux, mais des loques informes suspendues à des bâtons, qu'on agite sur notre passage, et contrairement à tout ce que nous avions vu jusqu'ici, les femmes, au lieu de porter le vêtement blanc, se montrent enveloppées dans une gaine de cotonnade noire. Bou-Taleb, qui affirme être allé à Tombouctou, m'assure que c'est le costume cn usage dans le Sahara et le Soudan. Le manque d'eau dans ces contrées rend le blanchissage difficile, et une étoffe noire trahit moins la saleté. À proximité du douar se montre une petite source tout à fait insuffisante pour l'établissement définitif de notre caravane. Il faut nous résoudre, bien qu'à regret, car l'étape est déjà longue, à ne lui demander qu'un secours momentané. Dans l'après-midi, par une seconde chevauchée, nous gagnerons Smira, où la nature doit se montrer plus généreuse. Malgré la sévérité du site, notre petit campement de halte offre un coin plein de cachet et d'originalité. Deux cents chevaux ou mulets, libres de leurs cavaliers, mais encore harnachés, broutent, disséminés çà et là autour de notre tente, l'herbe rare qu'ils rencontrent, tandis que les Arabes, étendus à leur ombre, attendent avec une tranquille résignation le moment de se remettre en marche. On regrette de n'être pas artiste pour reproduite au passage ces scènes saisissantes, mais trop fugitives. Le scorpion abonde dans ces parages. On ne soulève pas une pierre sans en déloger quelques-uns. Mais ils se montrent bons enfants à notre égard. Nous sommes étendus par terre, ils s'agitent autour de nous; nous les troublons dans leur repos, et aucun d'eux n'a la mauvaise pensée de nous faire sentir la piqûre de son dard, ils rentrent complaisamment leur venin, sans doute aussi par ordre du sultan. Au froid du matin a succédé une chaleur accablante, Nous sommes peu disposés à remonter à cheval, alors surtout que nous en tenons déjà près de cinq heures dans les jambes. On nous en promet encore deux, qui, selon l'inévitable sort se trouveront transformées en trois, quand nous atteindrons le but que les exigences de la contrée nous ont imposé. Toute cette partie de la route s'effectue à travers une plaine vide, poudreuse, coupée seulement de maigres buissons de jujubier. Au dire du commandant de Breuilhe, beaucoup d'espaces en Algérie présentent ce même aspect désolé qui les fait désigner sous le nom caractéristique de pays de la soif. Des collines, au loin, ferment cette plaine dans toutes les directions, et au-dessus d'elles, là-bas, tout là-bas vers le sud, nous croyons distinguer la silhouette vague, encore douteuse de la grande chaîne de l'Atlas, dont les sommets neigeux se confondent avec les nuages blancs qui les enveloppent. Pendant ces longues marches, il serait pénible de s'astreindre à un ordre régulier. Le pas inégal des montures s'y prêterait d’ailleurs difficilement. On va, ou vient, on s'avance, on s'arrête. On cause avec l'un, .....
il est parmi les responsables négatifs qui ont participé au ralentissement du progrès voir son freinage ثُمَّ إِنَّكُمْ يَوْمَ ٱلْقِيَٰمَةِ عِندَ رَبِّكُمْ تَخْتَصِمُونَ