Menu

flash_2

Sahara : Après l’interview de Ould Salek, RFI donne la parole au Maroc

Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques (CMES) / DR
Estimated read time: 1'

Le temps de parole accordé, hier, par RFI au «ministre des Affaires étrangères» du Polisario sans contradiction, n'a visiblement pas plu au Maroc. Au lendemain de la diffusion de cette interview, qui a coïncidé avec la fête de l'indépendance en Algérie, la radio française publique a donné la parole à Mohammed Benhammou, président du Centre marocain des études stratégiques (CMES), pour répliquer aux propos de Mohamed Ould Salek, particulièrement sur ses allégations portant sur la «reprise de la guerre» au Sahara.

«Je pense que le chef de file des auxiliaires de la diplomatie algérienne parle d’une guerre qui n’existe que dans sa tête, c’est une guerre virtuelle (…) Le Polisario n’a pas les moyens de mener une quelconque guerre.»

Mohammed Benhammou

Le Marocain a renvoyé la balle dans le camp du voisin de l’Est. C’est l’Algérie qui «déterminera l’avenir de la situation : stabilité ou guerre dans notre zone. Ceci étant, si le territoire national est menacé, le Maroc ripostera».

Le président du CMES a par ailleurs souligné que la reconnaissance par le président Donald Trump de la marocanité du Sahara est «une décision des États-Unis d’Amérique» et non d'une seule personne. Mohammed Benhammou a étayé sa position en rappelant les récentes déclarations du porte-parole du Département d’Etat américain.

«Ned Price, qui est le porte-parole du département d’État américain et qui parle au nom de la diplomatie américaine, a confirmé que la position des États-Unis reste inchangée sous l’administration Biden. On ne peut pas être plus clair ! Tous les éléments aujourd’hui prouvent que cette décision qui s’installe dans la continuité représente un tournant majeur dans l’évolution de ce dossier», s’est-il félicité.