En fait, On a fait un travail à l'université à ce sujet. Il ya toujours méprise sur les milles et une nuits qu'on pense toujours arabe et qui surprennent par la quantité d'érotisme qu'ils contiennent...
Malheureusement, je ne dispose d'aucun document ou référence sur le sujet, mais je crois que l'information serait facilement dénichable sur Internet ou dans les livres spécialisés...
Je vais faire un recherche là-dessus. Je te tiens informé!
Non, ce n'ent pas cela! Il s'agit de véritables contes à forte dose érotique. Les milles et une nuit comme Kalila wa dimna sont des écrits d'origine indienne ou perse que les arabes ont traduit il y a longtemps...
si je croit ce que certain personne a poster, il faud croire que les arabes c'est des anges, et pourtant les califes (khalifa) de BAGDAD ne sont pas indiens, si tu voit ce que je veut dire. Il faut appeler un chat un chat. l'érotisme n'est pas donner seulement aux autres.
Inutil d'attaquer. On peut ne pas être d'accord sur un sujet et discuter calmement. Et puis tu pouvais me nommer... J'ai bien dit dans ma première intervention qu'il s'agit d'une traduction-adaptation. Les arabes ont pris le document l'ont traduit, ont adapté certains à culture de l'Époque (c'est pas sorcier de donner un nom arabe à quelqu'un d'étranger, cela s'appelle de ladaptation: haroun arrachid, ja'affar...)..
Les arabes n'ont jamais été des anges, tu rêves, d'ou tu sors ça toi? de quel livre?
Mais être ange n'a jamais était une priorité pour les arabes. En revanche être humain ce n'en est une. Il faut qu'ils en profitent un maxi. La vie est un délice pas un enfer.
Je suis d'accord avec benny que ces contes sont arabes, ou bien qu'une grande partie est arabe. dans plusieur de ces nuits erotiques, Cheherazaade parle de la vie a Baghdad, et raconte ses histoires apartir du palais du Kalif.
De nombreuses recherches ont été faites pour déterminer l’origine exacte des contes. Cette complexité s’explique par le fait que les ouvrages écrits en arabe, les manuscrits, n’ont été retrouvés que partiellement et qu’ils ont eux-mêmes diverses sources. Toutefois, un écrit arabe ancien, le Kitab al-Fihrist rédigé en l’an 987, relate l’existence d’un volume persan racontant l’histoire de Shahrâzâd et intitulé le Hezar Efsane (Les Milles Contes) dont nulle trace n’existe [3] . De plus, les noms de Shahrâzâd (Shéhérazade en français) et Shâhriyâr [4] (le roi qui a épousé Shahrâzâd et qui la menace de mort) sont des noms persans. On retrouve d’ailleurs dans ces noms le préfixe «Shah» qui signifie Roi. Mais d’autres éléments témoignent par ailleurs d’une origine indienne remontant aussi loin qu’au IIIe siècle [5] . Ainsi, les métamorphoses en animaux, les génies demi-dieux faisant référence au polythéisme hindou et le fait de retarder la mort en contant des fables seraient des éléments typiquement indiens que l’on retrouve dans d’autres ouvrages hindous comme «le Pancatantra [et le] Hitopadeça» [6] . L’hypothèse veut donc que les contes seraient nés en Inde et que, par voie orale, ils auraient atteint la Perse où un premier recueil, le Hezar Efsane aurait été écrit. Ce recueil primitif, de même que les contes oraux, se seraient ensuite propagés dans le monde arabe grâce, entre autres, aux marchands avides de récits pour briser la monotonie de leurs voyages. Les conteurs arabes, autour du VIIIe siècle, auraient par la suite traduit le Hezar Efsane et répandu ces histoires en les modifiant et en les adaptant selon leur culture, leur religion et leur langue tout en conservant plusieurs éléments originaux. Ils auraient donc arabisé les contes en remplaçant les noms et les lieux indiens et persans (sauf exceptions), par un décor arabe et un «vernis islamique» [7] . Ils auraient de plus ajouté bon nombre de contes, ceux-ci typiquement arabes, avec de grandes éloges au Prophète. Parmi les éléments arabes présents dans le recueil, on dénote aussi la cohabitation des Musulmans avec les Chrétiens et les Juifs [8] , les confrontations avec les Byzantins et les Francs au temps des Croisades [9] , les villes arabes où se déroule principalement l’histoire (Bagdad, Le Caire, Bassora, Damas), les souks et le marchandage, et les références à des personnages arabes connus (poètes célèbres, califes, savants). Certains contes dénoncent aussi l’adoration du feu (Zoroastrisme) condamnée à l’époque par l’Islam [10] . Ce sont donc là les trois principales origines des Nuits : d’abord indienne, ensuite perse et finalement arabe.
Concernant les milles et une nuits, je pense que meme si il est probable que leur origine ou plutot l'idee d'orgine est non arabe, les textes ont ete tres metamorphoses que ce que nous avons maintenant est purement arabe, linguistiquement, culturelement, religieusement et autres. Je dis ca car meme si il est facile d'adapter les personnages et les epoques, une grande composante des milles et une nuits c'est la poesie qui parseme le texte partout... cette poesie n'a certainement pas exister dans un text persan ou indien avant, c'est une production purement arabe.
Toutes les traductions des milles et une nuits anglaises et francaises que j'ai pu consulter ne contiennent pas la traduction de cette poesie pour la simple raison que c'est intraduisable.
Sur la preface de ma version du livre arabe, l'editeur a ecrit : "Celui qui n'a pas lu les milles et une nuits doit considerer comme si il n'a jamais lu un livre". En fait il devrait dire a mon avis: "Celui qui n'a pas lu les milles et une nuits dans sa version arabe doit considerer comme si il n'a jamais lu un livre".
xara a écrit: ------------------------------------------------------- > ET voilà le travail: > Moi jsuis a 100% avec toi, ce n'est qu'une traduction adaptation...
En fait, je ne réponds jamais à un sujet si je n'étais vraiment sûre et certaines de ce que j'avance.J'ai fais des recherches à ce sujet et je parle en connaissance de cause...
Dans des sujets de la sorte, il ne faut pas donner lieu à sa subjectivité alors qu'il y a des preuves tangibles...
Pour Mdlazreg, En effet, ceux qui ont traduit les Milles et une nuit les ont non seulement mal traduit, mais complétement massacré.Chacun a suivit une stratégie de traduction différente: hautement érotisée, pour les enfants, etc.
En ce qui concerne l'arabe, malheureuseument, ces auteurs n'ont pas voulu reproduire la poésie parce qu'ils estimaient sans doute sa présence facultative à la fonction du texte. Ces vers mis à part, je me permets d'avancer que l'arabe des milles et une nuit n'est pas très bon...
Enfant, j'ai lu les trois tomes de la série. Déja à l'époque, je trouvais qu'il avait de fautes...