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azl95 a écrit:
Bientôt tous les terriens sauront et surtout verront que les péages des routes au Maroc sont monnaies courantes….
Ces péages sont prélevés par des gendarmes, ceux qui sont censés appliquer la loi et être au dessus de tous soupçons.
La honte du Maroc, c’est cette RACHWA corruption au grand jour, instaurée par des gens sans foi ni loi.
Des brigands de grand chemin des temps modernes.
Sans fierté aucune, ils détroussent les conducteurs avec leur consentement et participent ainsi à perpétuer cette tare nationale.
Mais, la honte des uns provoque aussi la fierté des autres.
La fierté d’un nouveau Robin des bois juché sur son tas de remblais de terre et armé non d’un arc mais d’une camera et d’extraits vidéo qui font encore plus mal que les pires flèches empoisonnés.
J’ai à la fois honte d’appartenir au même pays que ces brigands et je suis fier d’appartenir à ce pays où des Marocains réagissent et dénoncent ceux qui salissent note réputation.
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icare99 a écrit:
Ce que je voudrais savoir aussi, c'est le salaire d'un gendarme, ou d'un flic, ou d'un préposé moyen dans une administration marocaine.
La blague la plus courante de mon temps sur la corruption au Maroc concernait les flics:
"On demande a un flic son salaire ! il répond 2000 DH.
On lui demande combien il paye de loyer ! il répond : 2000 DH."
Tout vient du mode d'embauche.
Au Maroc, on n'a pas embauché des flics ou des gendarmes pour appliquer la loi, on les a embauché pour appliquer une certaine loi. Les années de Plombs ont bien illustré cet état de fait, le pouvoir en place n'a tenu que grâce a une police et une armée bien dociles.
Comment le pouvoir en place a t il obtenu la docilité et la coopération totale de la police, de l'armée , bref de tout les mal payés de la fonction publique?
En leur transmettant une fraction de pouvoir leur permettant de se payer sur la bête.Le plus petit infime agent administratif monnaie le peu de pouvoir qui lui est conféré, fut il le droit d'ouvrir ou de fermer une porte.
Le jour ou vous entendrez dire que les salaires des fonctionnaires marocains sont devenus décents, le probleme de la corruption commencera a être résolu. Pas avant.
, qui coutent entre 60 000dhs et 130 000dhs , avec un petit salaire, et certains sont mémes propriétaires...
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Minniemouse a écrit:
Les salaires minables ne justifient pas la corruption. sinon, on peut parler aussi des instituteurs, des infirmiers, des petits fonctionnaires qui touchent le meme salaire toute leur vie, pourquoi ne s'adonnent-ils pas a la corruption? parcequ'ils n'ont pas le meme pouvoir absolu que nos gendarmes et nos policiers qui representent les autorites.
Il y a plusieurs moyens de reclamer ses droits, si les salaires ne sont pas decents ils n'avaient qu'a se rebeller contre leurs superieurs, partir en greve, changer de carriere...or, s'il y a un aspect attirant dans ces metiers c'est justement la facilite avec laquelle on peut s'enrichir en quelques annees sur le dos de pauvres citoyens et touristes qui ignorent leurs droits.
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icare99 a écrit:Citation
Minniemouse a écrit:
Les salaires minables ne justifient pas la corruption. sinon, on peut parler aussi des instituteurs, des infirmiers, des petits fonctionnaires qui touchent le meme salaire toute leur vie, pourquoi ne s'adonnent-ils pas a la corruption? parcequ'ils n'ont pas le meme pouvoir absolu que nos gendarmes et nos policiers qui representent les autorites.
Il y a plusieurs moyens de reclamer ses droits, si les salaires ne sont pas decents ils n'avaient qu'a se rebeller contre leurs superieurs, partir en greve, changer de carriere...or, s'il y a un aspect attirant dans ces metiers c'est justement la facilite avec laquelle on peut s'enrichir en quelques annees sur le dos de pauvres citoyens et touristes qui ignorent leurs droits.
Je sais que les salaires de misère ne peuvent justifier la corruption.
Ce que je voulais proposer, c'est une vue de la corruption non pas comme un fait isolé, mais comme quelque chose de logique dans un système donné.
Je conçois la corruption au Maroc comme allant de pair avec la politique initiée par Hassan II, c'est à dire le quadrillage du Maroc et la mise au pas de la population. Pour le faire, le Roi de l'époque à eu besoin de s'asservir une partie de la population, Flics, militaires et fonctionnaire. Pour y parvenir et sachant qu'il ne peut pas les payer correctement, il leur permet de monnayer leurs pouvoirs.
Le pouvoir dénonce la corruption, mais le pouvoir est le premier qui en bénéficie.
Bien sur, il existe des notions de dignité, de fierté qui devraient empêcher cela , mais ces notions ont été étouffées par la misère, l'envie de posséder des biens, l'envie de consommer, d'avoir les mêmes choses voir mieux que le voisin etc...
De l'autre côté, il y a les consommateurs, ceux qui considèrent qu'une machine à laver, un lecteur de DVD, un ordi etc..ne sont pas des produits de luxe justifiant leurs prix élevés et préfèrent acheter des produits de contre bande, ou dans d'autres cas, quand ils sont coupables, de payer pour être dédouanés de leur responsabilité.
La corruption au Maroc, loin d'être un phénomène simple, a des ramifications dans la société qui en font un probleme ardu a résoudre....ne serait ce qu'au point de vue des finances publiques...qui n'auront jamais les moyens de payer correctement tout le monde.
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Minniemouse a écrit:
c'est justement ca le coeur du probleme. Les gens ne disent pas non a la corruption. Si tout le monde acceptait de se faire envoyer la preuve de son delit et payer un PV au lieu de se soumettre aux demandes de ces truands (ce qui est un crime mais peu de gens s'en rendent compte), ces gendarmes se fatigueraient de cette pratique et peut etre meme qu'ils n'enverraient jamais de PV puisque dans la plupart des cas, ces accusations sont fausses, lancees sans recolement dans le but d'intimider les pauvres citoyens et leur extorquer quelques billets. Donc finalement, tout le monde y participe et si le gouvernement devait punir ces gendarmes, il devrait aussi punir les gens qui donnent l'argent. C'est le seul moyen pour eradiquer ce fleau qui nous ravage.
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azl95 a écrit:
Bientôt tous les terriens sauront et surtout verront que les péages des routes au Maroc sont monnaies courantes….
Ces péages sont prélevés par des gendarmes, ceux qui sont censés appliquer la loi et être au dessus de tous soupçons.
La honte du Maroc, c’est cette RACHWA corruption au grand jour, instaurée par des gens sans foi ni loi.
Des brigands de grand chemin des temps modernes.
Sans fierté aucune, ils détroussent les conducteurs avec leur consentement et participent ainsi à perpétuer cette tare nationale.
Mais, la honte des uns provoque aussi la fierté des autres.
La fierté d’un nouveau Robin des bois juché sur son tas de remblais de terre et armé non d’un arc mais d’une camera et d’extraits vidéo qui font encore plus mal que les pires flèches empoisonnés.
J’ai à la fois honte d’appartenir au même pays que ces brigands et je suis fier d’appartenir à ce pays où des Marocains réagissent et dénoncent ceux qui salissent note réputation.
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lerme a écrit:
Moi, personnellement, j'ai vu, revu et revu mon pére payer à la douane, aux barages,..etc dans les années 80 et 90. Il n'avait rien à cacher mais il fallait payer, c'était tout à fait normal. Et à la douane de Sebta, c'était à la lumiere du jour. Je bouillonais de les voir dépouiller des pauvres gens. J'en ai fait un principe, ils ne verront jamais la couleur de argent. Systématiquement, au Maroc, je respect scrupuleuseument le code de route et effectivement jamais un contôle et jamais d'ocasion de discution avec eux. Il m'est arrivé, en sortant de chez moi, d'avoir exceptionnelement oublié la cinture et avant même d'avoir enclencher la deuxiéme qu'il était déja sortie de je ne sais d'où pour me reclamer mes papier. Ni une ni deux "douar 3lia chi kawa". Je lui ai dis qu'effectivement je n'avais pas mis ma cinture, que c'est exceptionnel mais que j'étais disposé à payer l'amende. Aprés avoir essayer de me convaincre de payer "le café" à la place du pv et me voyant imperturbable, il m'a rendu mes papier et m'a demandé de partir poliment en me disant "ntina kaseh!!". Je n'ai bien sûr pas poussé mon civisme jusqu'à réclamer haut et fort mon amende et je suis parti.
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