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Bonjour à toutes et à tous,

Je suis nouveau sur le forum, ayant pris la décision d'exposer ce que je vis au quotidien depuis la mi-mars dernier.

J'ai 21 ans et je suis étudiant en Master. Suite à une courte période de stress intense, j'ai commencé à faire de l'insomnie. Les premières semaines ont été difficiles puisque c'est une découverte qui vous tombe dessus subitement et on se retrouve dépassé par les événements.

Cependant, la cause originelle de mon stress a depuis été résolue mais les insomnies persistent depuis environ un mois, avec des périodes d'amélioration (depuis le début du mois d'avril) mais je passe tout de même environ deux mauvaises nuits par semaine. J'ai l'impression d'avoir déplacé la cause de mes insomnies : du stress en lien avec mes études et des quelques mauvaises nuits que cela a engendré, j'ai commencé à me focaliser sur mon sommeil par je ne sais quel moyen... Forcément, lorsque l'on s'interroge dessus, cela crée de l'angoisse.
En commençant à relativiser, j'ai commencé à aller mieux moralement. Je ne me suis pas senti fatigué une seule fois en un mois, même après des nuit de deux-trois heures, ce qui est étrange... Surtout depuis que j'ai commencé à enchaîner plusieurs bonnes nuits en une semaine. Ce qui m'inquiète, c'est que ce problème persiste, et je n'ai vraiment pas l'envie, ni la force de vivre avec cette plaie pendant des mois, voire des années...

Sinon, je n'ai pas d'autres raisons d'être anxieux. Tout va pour le mieux dans ma vie, je suis en vacances jusqu'en septembre.

Je viens donc vers vous pour solliciter une compassion, une aide, un témoignage de personnes vivant cette terrible expérience ou qui ont su la surmonter.

Merci de m'avoir lu et à bientôt.

fais tes albultions avant de dormir et recite les sourates de la protection recite le verset du Trone

tu pourras ainsi dormir paisiblement inch'Allah

Salam

je te conseille d'essayer la luminothérapie. ça marche très bien

Dans ton cas,il faut prendre un simulateur d'aube qui fait aussi crépuscule. Ca coute vers 150 euros mais les résultats sont fabuleux.

Pour te faire une idée: [forum.aufeminin.com]

Bonjour,

Merci à vous pour ces quelques pistes.

Je ne pense pas qu'il y ait de solution miracle, donc cela ne sert à rien de s'obstiner à en chercher. Chacun de nous a les ressources intérieures pour aller mieux et il s'agit du meilleur des remèdes : accepter, relativiser, agir de sorte à diminuer les angoisses. Les médicaments ne sont donc d'aucun secours, abandonnez-les, ils sont néfastes à long terme. A tous mes amis de l'insomnie, mobilisez-vous et trouver comment atténuer cette souffrance, ne la laissez pas remporter la lutte. Même si vous ne dormez pas ou peu, sortez, profitez de la vie (il fait beau en ce moment), voyez/aimez vos proches et vos amis. Bref, continuez à vivre. En faisant cela, on se sent bien mieux.

Les insomnies feront certainement toujours partie de moi et je l'accepte. Il y aura des périodes plus compliquées que d'autres, des veilles plus heureuses que d'autres et je suis prêt à l'accepter. Comme Emil Cioran, ma tristesse est un appétit qu'aucun malheur ne rassasie.

Surtout, je n'ai pas à me plaindre depuis quelques jours, je m'endors assez rapidement malgré plusieurs réveils nocturnes.

Bien à vous.

Salam

tu as souffert d'une insomnie liée à l'anxiété. comme tu l'as bien dit, c'était en lien avec ton stress. Or, l'anxiété met le corps en état d'éveil, ce qui ne favorise pas le sommeil.
dans ce cas, tu eprouve des difficultés d'endormissements qui peuvent durer plusieurs heures.
cette insomnie liée à l'anxiété suite à un facteur de stress s'appelle "insomnie d'ajustement". Elle est temporaire et disparait environ 2 à 3 semaine après la disparition du facteur de stress.

Cependant,cette insomnie persiste chez toi et elle s'est transformé en autre chose que tu as parfaitement décrite: l'insomnie psychophysiologique: dans ce cas, tu as peur de ne pas dormir. tu anticipe l'échec hypothétique de ton sommeil et donc tu crée de l'anxiété qui à son tour t'empêche de dormir....

que faire?: éviter les émotions qui mettent le cerveau en éveil (face à un danger): la peur, l'anxiété, les ruminations...
pratiquer la relaxation, cohérence cardiaque ( respiration), invocations....

tu peux t'aider ponctuellement d'un somnifère à base de plantes comme euphytose pour un effet placebo.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/04/15 22:27 par Luzanlov (exTabidou).

salam,

essaie sedinal, c est a base de plantes. ca aide a l endormissement.

Il y a aussi la valeriane , C'est de l'homéopathie et ca marche tres bien

Bonjour,

Merci à vous pour votre contribution au topic.

Je tiens à vous donner de mes nouvelles. Depuis le début de la semaine, je m'endors sans trop de difficultés même si je me réveille souvent la nuit ou au petit matin si je m'endors assez tard. Hier soir, j'ai beaucoup écrit, ce qui a retardé mon endormissement. D'habitude je vais au lit vers 1h, hier aux alentours de 3h.

J'ai eu de vent de l'insomnie psychophysiologique mais je ne suis pas entièrement convaincu qu'il s'agisse de cela. Je n'ai pas peur de ne pas dormir, car il s'agit d'une peur irrationnelle. Le sommeil sera toujours gagnant même après deux ou trois nuits blanches. J'éprouve plutôt de l'impatience vis-à-vis du sommeil, j'envie donc celui des autres.

L'insomnie est un symptôme, un signal d'alerte. Mon corps m'informe sans doute que je dois affronter des angoisses auxquelles je n'ai pas voulu faire face.

À bientôt.

Citation
Bulletime a écrit:
Bonjour,

Merci à vous pour votre contribution au topic.

Je tiens à vous donner de mes nouvelles. Depuis le début de la semaine, je m'endors sans trop de difficultés même si je me réveille souvent la nuit ou au petit matin si je m'endors assez tard. Hier soir, j'ai beaucoup écrit, ce qui a retardé mon endormissement. D'habitude je vais au lit vers 1h, hier aux alentours de 3h.

J'ai eu de vent de l'insomnie psychophysiologique mais je ne suis pas entièrement convaincu qu'il s'agisse de cela. Je n'ai pas peur de ne pas dormir, car il s'agit d'une peur irrationnelle. Le sommeil sera toujours gagnant même après deux ou trois nuits blanches. J'éprouve plutôt de l'impatience vis-à-vis du sommeil, j'envie donc celui des autres.

L'insomnie est un symptôme, un signal d'alerte. Mon corps m'informe sans doute que je dois affronter des angoisses auxquelles je n'ai pas voulu faire face.

À bientôt.

salam

que ce soit de l'impatience, de la peur, de tout ce que tu veux: à partir du moment où c'est le processus psychologique qui interfère sur le sommeil, sans facteur de stress, alors c'est de l'insomnie psychophysiologique. comment la traiter? l'injonction paradoxale " je ne vais pas dormir" (dans le sens ça ne m'interresse pas de dormir): cela réduit les ruminations, les attentes vis-à-vis du sommeil ou tout processus psychologique qui active la cognition.

si par contre tu présente encore des angoisses: il faut soit comprendre d'où vient cette angoisse, soit apprendre à gérer les émotions en lien avec l'angoisse.
si ton insomnie survient après un facteur de stress identifié et auquel tu devais t'adapter, elle est uniquement un symptôme du trouble de l'adaptation, qui dans ce cas est avec anxiété.

Salam aleikoum

Sur certaines personnes la phytothérapie fonctionne bien.

Pour le stress : Rhodiorelax à base de rhodiola

Pour les troubles du sommeil : escholtzia.

Citation
Bulletime a écrit:
Bonjour,

Merci à vous pour ces quelques pistes.

Je ne pense pas qu'il y ait de solution miracle, donc cela ne sert à rien de s'obstiner à en chercher. Chacun de nous a les ressources intérieures pour aller mieux et il s'agit du meilleur des remèdes : accepter, relativiser, agir de sorte à diminuer les angoisses. Les médicaments ne sont donc d'aucun secours, abandonnez-les, ils sont néfastes à long terme. A tous mes amis de l'insomnie, mobilisez-vous et trouver comment atténuer cette souffrance, ne la laissez pas remporter la lutte. Même si vous ne dormez pas ou peu, sortez, profitez de la vie (il fait beau en ce moment), voyez/aimez vos proches et vos amis. Bref, continuez à vivre. En faisant cela, on se sent bien mieux.

Les insomnies feront certainement toujours partie de moi et je l'accepte. Il y aura des périodes plus compliquées que d'autres, des veilles plus heureuses que d'autres et je suis prêt à l'accepter. Comme Emil Cioran, ma tristesse est un appétit qu'aucun malheur ne rassasie.

Surtout, je n'ai pas à me plaindre depuis quelques jours, je m'endors assez rapidement malgré plusieurs réveils nocturnes.

Bien à vous.

Si tu l'acceptes c'est que c'est un petit bobo et si c'est un petit bobo ca méritait pas un appel à l'aide et t'as raison de bien le vivre.

Autrement l'acupuncture peut aider pour les questions liées au sommeil

Bonne continuation .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/04/15 12:47 par Ambere.

Bonjour,

Hm, merci à vous pour ces conseils, je comprends bien mieux.

Je dois avouer que plus je me détache du sommeil, plus je dors. Cette nuit je ne me suis réveillé "que" deux fois (la première vers 4h et l'autre vers 5h30 mais cela faisait suite à un énorme vacarme).

Bonne journée.

Je ne m'attarderais pas sur ce message d'une stupidité crasse.

Concrètement, qu'est-ce vous proposez ? Pleurer ? M'apitoyer sur mon sort ? Agir en victime ?

Éclairez ma lanterne, ô maître Zarathoustra.

Citation
Bulletime a écrit:
Je ne m'attarderais pas sur ce message d'une stupidité crasse.

Concrètement, qu'est-ce vous proposez ? Pleurer ? M'apitoyer sur mon sort ? Agir en victime ?

Éclairez ma lanterne, ô maître Zarathoustra.

bonsoir, quelle mouche vous a piqué? installez-vous, laissez venir les émotions, détendez-vous, dites-nous tout:

- qu'est-ce que vous avez ressenti?
- qu'est-ce qui a été le plus dur pour vous?
- comment fêtes-vous pour faire face?
- qu'est-ce qui pourrait vous aider le plus?

une tisane?
...un suppo?

ps: humour

Bonsoir,

J'apprécie votre humour salvateur, il me permet de m'aérer un peu.

Je réagissais simplement au message précédent dans lequel je me fais traiter bobo. Cela m'est insupportable.

Qu'est-ce que j'ai ressenti vis-à-vis de l'insomnie ? Et bien je pense que c'est un grand drame ! Un tournant inédit dans ma vie, surtout qu'elle survient insidieusement. Je réagis néanmoins de manière plutôt positive face à elle, je me dis souvent que je n'en ai plus rien à faire de ne plus dormir assez (après tout, comment réagir autrement?). Je n'ai pas peur de ne pas dormir, car le corps humain finira par pioncer, et cela relève de l'homéostasie. J'angoisse peut-être à l'idée qu'elle s'installe (selon les périodes) pour le restant de mes jours, et cela me pèse.
Je ne suis pas fatigué physiquement -heureusement- mais moralement je suis un peu désemparé. Sinon tout va bien.

À vrai dire, la cause initiale de mon stress n'a pas été réglée dans les faits. Je m'explique. Les solutions à ce problème existent et je les connais, mais le "cas" est encore en cours. Je vais étaler un peu ma vie ici afin que vous compreniez mieux. J'ai interrompu mes études il y a plus d'un mois car je soihaite me réorienter. Étant boursier, j'ai eu peur que l'instance me réclame ce qu'elle m'a versé jusque-là. J'ai donc fait une lettre leur expliquant ma situation et apparemment, ils se sont contentés d'interrompre les versements, ce qui est très bien. Toutefois, de manière soudaine, j'ai repensé à cette affaire lorsqu'il a fallu que je fasse un dossier pour l'an prochain : "et si en analysant mon dossier, ils estiment que je leur doive quelque chose?" et tout un tas d'autres questionnements. Donc voilà, j'attends toujours une réponse de leur part, au moins pour l'année prochaine.

Quoi qu'il soit, j'apprécie toujours autant ma chambre et mon lit. J'aime m'y plonger même si je dors peu. J'ai lu des témoignages de gens affolés qui font face à une vétitable phobie du coucher. Je ne comprends pas trop comment.

Au plaisir de vous lire. J'apprécie ces échanges virtuels.

Bonjour,

Pour en revenir à mon ressenti. Je suis allé au lit aux alentours d'une heure du matin -comme chaque jour- et micro-sommeil jusqu'à trois heures -j'ai l'impression d'avoir rêvé, jouant au football dans les rues de Caracas- puis sommeil correct jusqu'à environ six heures quinze.

Cette situation me sature car je suis encore très jeune. Je ne vois plus aucun avenir viable. J'aimerais devenir enseignant en histoire et pour cela, j'ai besoin de ma mémoire. J'ai peur qu'elle se fasse la malle par un manque croissant de sommeil. Pour l'instant, je tiens le coup.

J'ai une question : comment peut-on vraiment aimer la vie lorsque l'on ne trouve plus -ou difficilement- le sommeil ? Je continue mes activités sociales, culturelles ou autres, mais j'ai l'impression d'y prendre moins de plaisir qu'auparavant. J'ai toujours cette voix qui me revient en tête : "Mouahaha, tu l'as oublié l'espace d'un instant, mais tu es devenu insomniaque petit merdeux !".

Voilà.

Re,

J'ai peur de devenir un demeuré. J'ai besoin d'être au maximum de mes capacités intellectuelles, j'envisage de faire de longues études -doctorat- donc je n'ai pas besoin des insomnies dans ma vie.

Putain, quelle plaie.

Quitte à ce qu'elle reste pour le restant de mes jours, j'aurais préféré qu'elle se hisse dans mon quotidien après la quarantaine, au moins.

J'envie tous ces gens qui ne connaîtront jamais ce problème dans leur vie et ne le souhaite à personne malgré ma rancoeur.

Purée.

Lorsque je vois des ignares à la culture d'une amibe à la télévision (dans les émissions de télé-"réalité", j'ai envie de pleurer.

Pourquoi l'insomnie n'arrive pas à ces gens-là ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un tel châtiment ?

Désolé, je perds mon sang-froid, il faut que je me ressaisisse. Je suis pourtant très calme ces derniers jours.

Salam
bon, tu angoisses, et pas besoin d'être expert pour le voir. cette angoisse est liée aux incertitudes quant à la question de la bourse.
tu suppose d'emblée que ça risque de poser problème, or tu n'en sais rien: il se peut que ton dossier soit traité normalement sans qu'on te demande de rembourser. autorise-toi de positiver ou du moins de ne pas dramatiser.
ton angoisse nest lié à aucun fait mais à des suppositions, un mélodrame hypothétique futur, une possible entrave de l'insomnie à ton doctorat, etc...or, là dans le présent, qui te dit que ton insomnie persistera? il n'y a aucun risque qu'elle persiste, une fois que tu as maitrisé ton angoisse et que tu as cessé ce processus de rumination....
respire: inspire lentement, expire lentement (6 secondes pour chaque étape) en faisant une pause entre l'inspiration et l'expiration, vois comment ton ventre se souléve: tu ralentie ainsi le stress et tu améliore le système parasympathique qui régule le stress.

tu peux aussi te servir d'invocations, placer ta confiance en Allah, ne pas anticiper le malheur qui n'arrive pas. bref, dépose ton bagage, il est bien trop lourd et avance leger vers le doctorat.

Bonsoir,

Merci pour ce dernier message.
Cela fait plaisir de se sentir aidé.

Je vais tenter les exercices de respiration, et c'est vrai que l'on se sent bien mieux après.