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plume rose a écrit:
Esselamu عleykum,
Pendant la prière, quand je lis une sourate par exemple Al Masad bein j'imagine le moment où son oncle lui a fait du mal et j'ai une envie de pleurer.
A-t-on le droit de pleurer pendant la prière ?
Pleurer autre qu Allah annule t-il la prière ?
Au soujoud par exemple des fois j'ai ausi cette envie de pleurer mais je me retiens aussi.
Et puis l'année dernière, pendant la période de ramadan, nous allions à la mosquée pour écouter le Kuran et j'ai fait connaissance avec une dame âgée. Lorsqu'on discutait elle a eu envie de pleurer puis elle s'est retenue. Je lui ai demandé pourquoi ? Elle m'a répondu que ça annulait les ablutions si on pleure autre que pour Allah.
Sa réponse m'a surpris, je n'ai rien dit..
Aujourd'hui, j'y repense..
Pouvez vous m'éclairer à ce sujet s'il vous plaît ?
Je vous remercie ??
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Mounir du 60 a écrit:
Salam alyekoum pleurer, je pense pas que cela annule la prière, si tu fait tes douha ou implore allah soubhanou pour un proche ou toi même, peux importe ta demande au créateur, c'est allah soubhanou que tu implore pour qu'il te fasse miséricorde ou t'ouvre une porte pour t'aider, donc pour ma part non, peux être que je me trompe, que allah me pardonne, j'espère que une autre personne, saura mieux te répondre sur ta question,
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baliygh75 a écrit:
Salam
Ne parle pas avec des ( peut-être ) ! Quand tu ne sais pas :
N’infirmes ni ne confirme quoique se soit, que tu ignores.
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Jade* a écrit:
Salam ma sœur,
La prière en arabe Salat, vient du verbe Wassala, qui signifie mettre deux choses en liaison, soit dans ce cas établir une connexion avec Allah swt.
Il faut déjà se rappeler une chose, Dieu n'a que faire de nos actes d'adoration, Il n'en a pas besoin, et leur établissement est un bien pour nous, et bien loin d'être une contrainte. Lorsqu'on est petit nos parents nous incitent à faire la prière, alors on le fait pour eux, pour ne pas les décevoir, mais cet acte en lui même va revêtir une régularité dans la forme, qui nous permet plus tard en grandissant et en murissant de passer à la vraie prière.
La prière disent les gnostiques est l'ascension du croyant, dans tout acte d'adoration, il y a l'apparent et le caché, l'apparent étant représenté par la forme, des obligations juridiques pour la validité de ce dernier, mais comme toute chose, Allah n'a pas compliqué la tâche pour la rendre accessible à tous, pour que chacun puisse passer de la forme à la signification, à se rapprocher de Dieu et chercher sa proximité.
L'aspect juridique pour la validité de la prière va regrouper (niyya : l'intention, les ablutions, la qibla, le takbir, al fatiha en commençant " au Nom d'Allah le Clément, le Miséricordieux" cette phrase est lourde, très lourde en sens et en secrets ... liste non exhaustive etc), Je suis sûre que Frerdo se fera un plaisir de te les détailler, une fois ces conditions réunies, il faut privilégier le voyage intérieur, que la prière t'offre pour accéder à un autre degré de cette dernière.
Ce que j'essaye de t'expliquer est que l'aspect juridique n'est pas contraignant, mais à partir du moment où tu commences à réfléchir pendant la prière à ce que tu dois faire ou pas, pleurer ou pas, croiser les bras ou pas, fermer les yeux ou pas, tu as déjà perdu l'essence de celle là et tu es resté accrochée à la forme, qui de plus franchement n'a aucune pertinence en soi, ni aucun bénéfice. La prière est une véritable voyage intérieur, un voyage à la recherche de la proximité divine, en espérant par cette dernière qu'Allah retire de notre vision intérieure les voiles de l'égoïsme obscur et l'individualisme afin que nous parvenions à la véritable ascension de ceux qui prient avec une soumission totale dénuée du moindre grain d'orgueil ( al islam al kamil ) .
Il y a une forme d'intelligence y compris dans la pratique religieuse, il faut connaitre sa religion, savoir de qui la prendre, et mettre une limite aux débordements des gens de la forme et de la virgule qui ont beaucoup de succès auprès des personnes en recherche de connaissance, mais il ne faut pas se leurrer et garder un esprit critique, c'est très important, afin de ne pas se contenter d'un zeste, même si son odeur est enivrante, et au contraire ôter la peau et aller vers la pulpe, vers le cœur .
Je t'ai lue sur plusieurs sujets et il me semble que l'école ou peut être les gens que tu côtoies ont une vision vraiment rigide de la religion ( l'anecdote que tu rapportes en est la preuve), tu devrais faire attention et mettre une limite au "trop" qui risque de passer à côte de l'essentiel et se serait vraiment dommage.
Salam.
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plume rose a écrit:
Esselamu عleykum,
Je te remercie pour ton commentaire bien détaillé ?
Je voudrais savoir si tu avais des hadith ou des textes de fatwa concernant ça ?
Les gens qui disent que ce n'est pas conseillé il doit bien avoir une raison non ?
J'ai trouvé ça :
Pleurer fort ou silencieusement en ayant les larmes à l’œil, même s’il est irrésistible rend la prière invalide, par précaution obligatoire. Cependant, pleurer par omission n’invalide pas la prière. Il y a deux cas d’exceptions :
• Si le prieur pleure par crainte de Dieu, par amour de Dieu, par soumission devant Dieu, même s’il pleure lors d’une invocation concernant certaines affaires de la vie dernière ou de la vie d’ici-bas, alors ceci est considéré comme un acte recommandé, que les pleurs soient étouffés ou silencieux. En revanche le pleur qu’il soit juste pour la vie d’ici-bas invalide la prière.
• Si le prieur reste durant le temps de la prière en état de pleurs pour la vie d’ici-bas (comme lorsqu’il perte un cher défunt), alors il doit accomplir la prière, même en pleurant, et elle est valide.
Mon but est vraiment de faire de mon mieux pour plaire et de m'approcher d'Allah ??
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