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Le rire et le sérieux ?
b
13 décembre 2010 18:29
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?
a
13 décembre 2010 18:48
evil Je n'ose répondre... car il parait que si l'on peut "rire de tout" ce n'est pas possible avec tout le monde... et notamment en certains lieux et moments.Angel
B
15 décembre 2010 15:49
Dans mon cas, le rire fait partie de mon humeur...je ris très souvent !!! Voir tout les jours grinning smiley

Bref, si je venais à enlever la part de rire de ma vie je dirais qu'il me manquerait quelque chose

Pourquoi se retenir dans des rictus de rire moody smiley
BBR
r
15 décembre 2010 17:38
Citation
blagheurt a écrit:
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?

Oui j'ai remarqué que les gens opposent l'humour, rire au sérieux. J'ai juste l'impression que les gens se mettent la pression pour rien... surtout dans les entreprises. D'ailleurs, les "C-level positions" ont un plus grand sens de l'humour et s'autorisent malgré une activité débordante, des hors-sujets et des moments de rires et de détentes... j'ai aussi remarqué que les "petits chefs" sont ceux qui manquent le plus de cette aptitude. Comme si les petits chefs ont besoin de prouver en permanence qu'ils sont sérieux (peut-être une manière aussi de se protèger).
A
15 décembre 2010 17:55
Dans une situation de souffrance ou de tristesse, on ne réconforte pas une personne par le rire mais par la valeur des mots.

C'est en cela que le rire ne fait plus parti du serieux.

Il peut avoir un caractére dérangeant, déplacé voir irrespectueux.

Trop rire c'est être insouciant des faiblesses humaines.

Voilà pourquoi le serieux est souvent opposé au rire..
b
15 décembre 2010 19:18
Citation
rhin_ci a écrit:
Citation
blagheurt a écrit:
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?

Oui j'ai remarqué que les gens opposent l'humour, rire au sérieux. J'ai juste l'impression que les gens se mettent la pression pour rien... surtout dans les entreprises. D'ailleurs, les "C-level positions" ont un plus grand sens de l'humour et s'autorisent malgré une activité débordante, des hors-sujets et des moments de rires et de détentes... j'ai aussi remarqué que les "petits chefs" sont ceux qui manquent le plus de cette aptitude. Comme si les petits chefs ont besoin de prouver en permanence qu'ils sont sérieux (peut-être une manière aussi de se protèger).
C'est quasi systématique, pour les chefaillons cela va parfois jusqu' au serieux inquisiteur, je penses que c'est un masque pour se donner de la contenance. Un jeu de masques sociaux, hérité au cours des siécles. Les caricaturistes en savent quelque chose, un serieux qui résiderait dans la forme ...
b
15 décembre 2010 19:33
Citation
ASS!A a écrit:
Dans une situation de souffrance ou de tristesse, on ne réconforte pas une personne par le rire mais par la valeur des mots.

C'est en cela que le rire ne fait plus parti du serieux.

Il peut avoir un caractére dérangeant, déplacé voir irrespectueux.

Trop rire c'est être insouciant des faiblesses humaines.

Voilà pourquoi le serieux est souvent opposé au rire..
Il y a la vraie compassion, ou le partage d'un vécu, d'une douleur et le formalisme, ton commentaire m'a rappellé des cérémonies de présentation des condoléances. Bien en rang, détendus les invités défilent et lorsqu'ils arrivent à hauteur d'un proche du décédé, il y a, le temps du salut, un changement des traits du visage appuyé, un regard quasi implorant les pleurs ... Je comprends qu'à ses occasions la retenue soit de rigueur, signe d'un formatage. Mais c'est dans les rapports quotidiens, que l'opposition sérieux/humour ou rire détonne.
A
16 décembre 2010 10:13
Citation
blagheurt a écrit:
Il y a la vraie compassion, ou le partage d'un vécu, d'une douleur et le formalisme, ton commentaire m'a rappellé des cérémonies de présentation des condoléances. Bien en rang, détendus les invités défilent et lorsqu'ils arrivent à hauteur d'un proche du décédé, il y a, le temps du salut, un changement des traits du visage appuyé, un regard quasi implorant les pleurs ... Je comprends qu'à ses occasions la retenue soit de rigueur, signe d'un formatage. Mais c'est dans les rapports quotidiens, que l'opposition sérieux/humour ou rire détonne.

En faîte ce que j'ai voulu dire c'est qu'on ne peut pas rire de tout..
Dans certaines situations le rire n'a pas de place.

Mais je suis d'accord pour dire qu'il a un rôle important dans notre vie au quotidien.
C'est un moyen de s'echapper de ce monde si conventioné.

Ce qui ma interpellé dans tes propos c'est comment tu définis l'acte de faire des condoléances.
Un formatage voir une obligation d'attidute.

Non, Quand, on parle de sentiment on ne se force en rien, c'est la sincérité qui parle pas une obligation quelconque.
M
17 décembre 2010 13:50
Je vais commencer le débat par me projeter comme échantillon dans l’observation. J’insinue par là mes attitudes sur cet espace virtuellement cosmique :

Fait établi : J’ai toujours été sérieuse durant des thèmes typiquement sérieux donc non comiques et pourtant j’introduisais souvent le rire dans mes expressions…

La combinaison sérieux/rire n’était elle pas valable ?

Oui, pas toujours comme l’ont devancé quelques intervenants.

Pourquoi alors dans le cas cité en haut ?

- Il est de mon tempérament de sourire voire même de rire face à une intelligence spéciale, face à un raisonnement dégageant une logique cohérente avec la mienne, face à une connerie phénoménale, chose que je tenais à faire transmettre via l’épistolaire…au moins garder "plus ou moins" de l’authenticité dans mon comportemental virtuel.

Et pourtant, une fois qu’on dépassait les bornes durant les échanges (pas celles de la charte du site mais bien les bornes de mon propre règlement), le sourire + le rire se dissolvaient entre les lignes…

Pourquoi ?

- Il est aussi de mon tempérament d’écarter cette mimique lorsque la mésentente, l’accrochage atteignent le summum donc lorsque divergence idéologique soulignant simultanément une certaine noirceur tel ironie et mépris dans le ton. Ordinaire de refléter la nouvelle image. De l’original à travers les ondes électroniques, j'y tiens.

Des questions qui se posent :

Qu'est qui active ce rire? Mon conscient? l'inconscient? le subconscient? Qu'est ce qui le rend passif et temporaire? Est ce un reflexe hors ma volonté ou n’est ce qu’une rétro action, comme je dis, sous mon propre contrôle tout de même ?

Le rire peut se déclencher en absence d’une raison comique. Une constatation.

Traitons le rapport d’un autre angle : Le rire peut être conçu de sérieux comme d’aucunement sérieux, que ce soit durant un débat sérieux ou contraire…

Pourquoi ?

Une des raisons: Il existe différentes couleurs de rire : Le rire fou, le rire jaune, le rire aux anges qu’on qualifie de pur, le rire nerveux, le rire du mélodrame…etc…et tous ces rires flottent dans une intervalle d’émotions…Leur manifestation, leur durée de vie dépendent de bon nombre de facteurs qu’on doit prendre au sérieux.

Bref, OUI l’humour détend les nerfs et ce qui fait qu’on répond par une telle mimique. Ça ne doit absolument pas dire que le sérieux provoque l’inverse donc une rigidité comportementale ou mentale puisque la contenance est souvent liée à cet état d’esprit, attitude majoritairement observée.

En évoquant ceci, je rentre automatiquement dans le concept : léger/lourd…un esprit ou une âme qui ne se coincent pas trop dans la zone « sérieux » pendant que c’est sérieux en situations sont ils, sans conteste, moins sérieux vu teintés de cet humour? donc "atteints" de cette "légerté" extérieure ? Pas forcément, je dis. Mon avis.

Le thème est tellement vaste + intéressant. Un feed back sérieux, à y croire (rires)…eh oui, un rire qui suit cet aveu même si je ne rigolais pas dans mon aveu (sourire)…



Modifié 1 fois. Dernière modification le 17/12/10 13:53 par Matrix Gamma.
Modos typiquement maghrébins...Ils ne peuvent faire un job de pro...La démocratie leur est inconnue mais la dictature, ils y sont forts. Pffff. Bannie
M
27 décembre 2010 16:26
Citation
blagheurt a écrit:
Pourquoi oppose-t-on toujours le rire, l'humour au sérieux ? Est-ce-que le sérieux doit nécessairement être "coincé", impassible, impavide, grandiloquent, empesé, pince sans rire ? Peut-on impunément mêler les genres ? La vivacité d'esprit n'est-elle pas dans ce recul décontracté, dans ce regard toujours souriant, amusé, interrogateur, voir malicieux ou complice ? Sommes nous formatés à ce sujet ?
thumbs up vive le rire, rions de tout et partout
 
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