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Pope in Turkey, Why not open the door?
A
26 November 2006 22:31
The Pope begins on Tuesday his first visit to a Muslim country. He sparked outrage across the Muslim world in September, when he quoted a 14th-Century Christian emperor who criticized the Prophet Mohammed PBUH. The Turks are on the street to protest against this visit, would it be smart to use this visit to show the head of the Vatican what Islam is really about? Or to show him the anger and the rage his comment had created? In my view, we already had shown our outrage and disgust with the comments and we should now talk and show this man the true Islam. He tried, while not meeting the level of apology wanted by most Muslims, to reconcile, some Muslim scholars accepted his apologies but some did not. There has to be a limit to what the part of Muslims who do not accept the apology wants him to do. After all, aren’t we the ones with dine attasaamoh? So forgiveness shouldn’t be something new for us. will the door be open to him? We’ll see in 2 days.
peace,
Almot

[www.nytimes.com]



Edited 2 time(s). Last edit at 11/26/2006 11:22 by Almot.
c
28 November 2006 10:14
Hi everyone,

Here's a point of view from the very catholic Belgium, interestingly the Vatican declares not to be opposed to Turkey entering the EU, doesn't say "support" but the message is "we don't care one way or the other", it might seem anodine but coming from them, it means they're not influencing EU catholics on that issue.
(Sorry for the copy/paste, the newspaper doesn't allow linking to the article)




En Turquie, le Pape devra rassurer les musulmans, tout en poursuivant son oeuvre de fortification de l'Eglise chrétienne. Son périple, à hauts risques, est parsemé d'embûches diplomatiques.
KUCZKIEWICZ,JUREK

mardi 28 novembre 2006, 07:10

ANKARA

De notre envoyé spécial

L 'homme de la rue, à Ankara, ou le paysan d'Anatolie ne savent pas toujours de quoi, précisément, Benoît XVI est le chef. Mais ils savent une chose : c'est cet homme en blanc qui a dit du mal de l'islam. Et qui ne veut pas de la Turquie dans l'Union européenne. Comme mise à l'épreuve de l'hypothèse d'un choc des civilisations, on aurait difficilement pu rêver mieux : un pape catholique se rendant dans un pays musulman, quelques mois après avoir prononcé un discours devenu célèbre pour son seul passage dénonçant la version violente de la religion musulmane. On comprend que les forces de sécurité turques aient déployé un dispositif inouï pour assurer la sécurité du Pape, qui arrive aujourd'hui pour une visite de quatre jours en Turquie.

A l'origine, pourtant, ce voyage ne devait être qu'une visite en retour de celle qu'avait effectuée le patriarche de Constantinople, Bartholomée, auprès de Jean-Paul II, fin 2004. Important pour l'Église catholique et son chef, qui a fait de l'oecuménisme (la réunion de tous les chrétiens) la pierre angulaire de son pontificat, le voyage de cette semaine n'aurait cependant jamais suscité l'intérêt du monde entier s'il n'y avait eu le fameux « discours de Ratisbonne ». En visite l'été dernier dans sa Bavière natale, Benoît XVI avait choisi son ancienne faculté de théologie pour y prononcer une réflexion théologique sur le rapport entre foi et raison, envisageant notamment les dérives antirationnelles de l'islam et... du christianisme.

Les réactions critiques musulmanes furent telles que, à l'opposé des habitudes vaticanes, le Pape se crut obligé d'atténuer l'effet de son propos quelques jours plus tard, depuis Rome. Et le doute plana sur le voyage plusieurs semaines durant, le Vatican et l'État turc étant plongés dans un même embarras. D'abord, était-il seulement envisageable que le Pape aille affronter d'éventuelles manifestations de colère musulmane, telle celle qu'on a vue à Istanbul dimanche (voir Le Soir de lundi) ? Sans compter que les dirigeants turcs avaient été parmi les premiers à critiquer la tonalité du propos de Ratisbonne.

Ensuite s'ajoutait un problème protocolaire devenu une bombe politique : Benoît XVI n'était pas invité en Turquie laïque par l'État (gouverné actuellement par le parti islamiste AKP), mais par le chef de l'Église chrétienne d'Orient. Une Église constituant une faible minorité de quelque 100.000 fidèles, mais toujours suspectée par la Turquie de vouloir se constituer en une sorte de « Vatican de l'Orient chrétien ».

Très vite, il s'est avéré tout aussi impossible d'empêcher cette visite que de laisser l'Église orthodoxe comme puissance (!) invitante. Une invitation fut donc lancée par le chef d'État turc, Ahmet Necdet Sezer. Et voilà comment, ainsi que l'indiquait Tommy Scholtès, conseiller diplomatique de l'ambassade belge auprès du Saint-Siège, « tout l'intérêt médiatique du voyage a basculé d'Istanbul sur Ankara ».

La halte à Ankara, où le Pape atterrit aujourd'hui, n'aura beau durer que quelques heures, le reste du voyage se prolongeant jusqu'à vendredi midi, c'est bien cette partie officielle qui constituera le clou du voyage. Une étape qui, en dépit du caractère intrinsèquement laïque de l'État turc, est devenue le champ principal de la dimension islamo-chrétienne de ce voyage, mais dont le programme précis s'est construit dans les toutes dernières semaines, sinon les dernières heures. Jusqu'à dimanche, il n'était pas prévu de rencontre entre le pontife et le Premier ministre « islamiste modéré » Recep Tayyip Erdogan, qui semblait ne pouvoir ni retarder son départ ni avancer son retour du sommet de l'Otan à Riga. Finalement, une rencontre dans un salon de l'aéroport d'Ankara a été inscrite in extremis au programme ! (Voir ci-contre.)

Après l'inévitable visite au mausolée d'Atatürk, et un entretien d'une heure avec le chef de l'État - ce dernier l'interrogera peut-être sur l'opposition exprimée par l'ex-cardinal Ratzinger à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (1) - le vrai temps fort de la journée sera la rencontre avec un personnage dont le monde découvrira l'importance : le président de la Diyanet, la Direction des affaires religieuses. Cette institution, incarnation de l'islam à la turque, est l'outil par lequel l'État assure le contrôle de l'islam, lieux de culte et d'enseignement confondus. Ainsi le hasard, qui devait mener le Pape en Turquie quelques mois après avoir enflammé les esprits musulmans, a bien fait les choses. Car si l'islam n'a pas de clergé structuré ni d'autorité religieuse suprême - à la différence de l'Église catholique - la Turquie possède, quant à elle, la Diyanet : une institution centralisée censée parler, sinon au nom de l'islam, du moins pour l'islam, avec une autorité tirant sa force de l'État.

Les propos qu'échangeront le Pape et Ali Bardakoglu devraient être chargés d'un poids tout particulier... Passé cette première après-midi cruciale, le reste du voyage du Pape ne manquera pas d'autres moments où son rapport à l'islam sera scruté à la loupe. Ce sera le cas à Éphèse, lieu de culte marial qui est aussi celui où le Coran localise ses propos empreints de respect à l'égard de la mère de Jésus : le Pape y célébrera une messe mercredi. Et ce sera le cas à Istanbul, dont les temps forts seront la messe oecuménique de jeudi, et la messe pour la minorité chrétienne à la cathédrale de l'Esprit-Saint, vendredi.

Au passage, quelques chausse-trapes. Le Pape se rendra-t-il à la célèbre Mosquée bleue, point de programme évoqué seulement depuis quelques jours ? Et quelle sera son attitude lorsqu'il visitera Sainte-Sophie, ancienne basilique transformée en mosquée par les Ottomans puis réduite en musée par l'État turc moderne ? S'il s'agenouille, l'acte sera considéré comme indélicat, voire défiant, tant à l'égard de l'État laïque que de la communauté musulmane. Et s'il ne le fait pas, les catholiques purs et durs pourraient l'accuser de renier l'origine chrétienne du lieu. Rassurer les musulmans, tout en poursuivant son oeuvre de fortification de l'Église chrétienne : Benoît XVI va devoir, comme l'indiquait l'éditorialiste turc Dogu Ergil, « éviter des mines qu'il a lui-même posées ».

(1) Un porte-parole du Pape a prévenu les inquiétudes dimanche, assurant que le Vatican n'était pas contre l'appartenance de la Turquie à l'Union.
c
30 November 2006 12:23
Hi everyone,

According to a belgian newspaper, the pope tried his "Ich bin Ein Berliner !", but it sounded more "I kinda like ya folks...".
Maybe he's just warming up...smiling smiley :


[lalibre.be]
 
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