Le projet de loi sur les grèves suscite des réactions. La très controversée mesure de prélever sur salaires des grévistes compte un nouvel adepte, le syndicaliste Hamid Chabat. Une position que ne partagent pas les autres syndicalistes que nous avons contacté.
Au fil des jours, les couacs entre membres du gouvernement Benkirane, se multiplient. Cette fois, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Ouzzine, du Mouvement populaire, dénonce la décision de Mustpha El Khalfi, ministre de la Communication, d’interdire les spots publicitaires de loto et lotofoot sur la chaîne 2M.
Le secrétariat général du gouvernement, que Driss Dahak compare désormais à l’armée en Turquie, a pour mission de suivre les fonds en provenance de l’étranger destinés à certaines associations marocaines. Mardi, ce responsable gouvernemental a donné le montant des aides. Le lendemain un ministre PJDiste donne plus de détail. Une initiative qui ne plait pas à tout le monde, même des PJDistes y
Le 30 avril 2008, la direction des prisons change de statut et devient la délégation générale de l'Administration pénitentiaire. Elle n’est plus sous la tutelle du ministère de la justice mais dépend de la primature. Quatre ans après ce changement administratif, les conditions de détentions sont pratiquement les mêmes.
Une semaine après sa publication, le rapport de la cour des comptes 2010 est toujours d’actualité. Les irrégularités commencent à céder la place aux initiatives du ministre de la Justice. Apparemment, ce dernier n’entend pas suivre l’exemple de son prédécesseur, Mohamed Naciri. Du moins sur la forme, le PJDiste «innove». Quant au fond, là c’est une autre paire de manche.
«La Palestine unit les Marocains». Un slogan qui commence à perdre de la voix, preuve en est la marche de Casablanca. Le sujet est au cœur d’un duel à distance que se livrent le PJD et les adeptes de la Jamaâ. Decryptage.
Le rapport de la Cour des comptes 2010 n’est guère tendre avec les partis politiques. Souvent, grands chantres de la transparence lors des meetings et sur les plateaux des télés ou lors de conférences, nos structures partisanes se sont révélées être de parfaits adeptes de deux poids, deux mesures.
Entre la direction de 2M et le PJD, c’est le «moi je t’aime, moi non plus» qui prévaut. L’arrivée des islamistes au gouvernement n’a rien changé à cet état des lieux. Bien au contraire. Elle leur donne, en effet, l’occasion de faire plier la chaîne de Ain Sebaâ et, au passage, régler quelques affaires en suspens. Par le biais du ministre de la Communication, ils comptent frapper les finances de 2M.
A quelques jours de la célébration des 100 jours de l’équipe Benkirane, une nouvelle polémique vient de naitre. Elle concerne cette fois les prévisions de la croissance économique de 2012. Ses protagonistes : le wali de Bank Al Maghrib et une partie du gouvernement.
Le rapport de la cour des comptes vient de tomber. La balle est, désormais, dans le camp de Abdelilah Benkirane. Osera-t-il engager des poursuites judiciaires contre les mauvais gestionnaires des entreprises publiques épinglées par l’institution que préside Ahmed Midaoui ? C’est là question qui taraude bien d’esprits.