En 2006, l’Instance Equité et Réconciliation, conçue pour libérer la parole des victimes des années de plomb sous le règne de Hassan II, présentait son rapport au roi Mohammed VI. Six ans plus tard, ce dossier est loin d’être résolu.
L’Algérie tient au Polisario au détriment du développement de ces relations avec le Maroc et le Maghreb. L’incident du retrait de la délégation marocaine lors des funérailles de Ahmed Ben Bella est juste un exemple, encore frais, de cette politique.
L’intégration directe à la fonction publique est au cœur d’une controverse entre le gouvernement Benkirane et un groupe de diplômés sans emploi.
Depuis 2003, les relations entre le Maroc et les Iles Canaries sont au beau fixe. La récente polémique sur le pétrole a rapproché davantage cette région de Rabat. Une région qui tente d’instaurer un équilibre entre ses intérêts économiques avec le royaume et son soutien au Polisario.
L’équipe Benkirane vient de dépasser le cap des 100 jours. Une période durant laquelle, l’exécutif a réussi la prouesse de constituer la principale actualité que s’arrachent les médias.
Janvier 2006, et sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement Villepin, la France s’est dotée de sa première loi antiterrorisme. Six années, plus tard, le même Sarkozy récidive mais cette fois en sa qualité de président de la république à la quête d’un second mandat.
Sans grand surprise, la Chambre des représentants a adopté, hier, la première partie du projet de loi de finances 2012, consacrée aux recettes par 138 députés qui se sont prononcés pour, 36 contre et 12 se sont abstenus.
Au fil des jours, le ministre des Affaires étrangères se rend à l’évidence qu’il a trop misé sur sa visite, en janvier en Algérie pour une normalisation des relations avec le voisin de l’Est. L’euphorie des premiers jours et les annonces de retrouvailles entres «frères» commencent à céder la place à la dure réalité.
Vendredi, le patron du HCP (Haut-Commissariat au plan) annonçait euphorique, devant à la Commission des finances et du développement économique de la Chambre des Représentants, que la croissance économique en 2012 sera de 4,1%. Une manière pour lui de se démarquer du Wali de Bank Al Maghrib, lequel a revu la croissance à la baisse ; juste 3%.
Les prévisions de la croissance en 2012 sont au cœur d’une controverse. Officiellement, le gouvernement Benkirane maintient toujours ses 4,2%, bien que le ministre des Finances, Nizar Baraka, plus réaliste, opte pour un 3%. Il l’a fait d’ailleurs savoir lors de la dernière rencontre entre patrons français et marocains. En revanche, Ahmed Lahlimi, le Haut commissaire au plan, ne semble guère affecté par la mauvaise année