La France de Hollande tient à ce que rien ne perturbe ses relations avec le Maroc et l’Algérie. En ces temps de grave crise économique, ses deux pays offrent de réelles opportunités pour les investisseurs de l’hexagone et du coup des postes d’emplois. Deux marchés prometteurs que Paris traite avec tous les égards.
Après l’accalmie sur le front de l’affaire du suicide d’Amina Filali, voilà que surgisse une nouvelle polémique entre Bassima Hakkaoui et la société civile. La ministre a accusé les ONG de ternir l’image du Maroc à l’étranger.
Le projet de loi sur les «garanties fondamentales accordées» aux militaires commence à occuper plus d’espace et susciter davantage de débat sur la scène politique marocaine. Certains de ses articles sont en totale contradiction avec les recommandations de l’IER. L’instance avait fait de la lutte contre l’impunité son principal cheval de bataille. Le CNDH est appelé à donner son avis.
Il semble qu’après quatre mois de gouvernement, le PJD commence à donner des signes d’essoufflements. La cohésion entre ses composantes, autrefois véritables force des islamistes, n’est plus la même. Certaines décisions du gouvernement dirigé par Abdelilah Benkirane ne recueillent pas l’unanimité auprès de membres influents de la direction de la formation islamiste, causant de petites frondes, la
Le dossier des détenus salafistes est loin d’être clos. La libération, février, des têtes d’affiche de ce courant n’est que l’arbre qui cache la forêt. Il y a encore environ 1000 prisonniers islamistes dont certains sont en grève de la faim depuis le 9 avril. Des ONG sonnent le tocsin.
Les demandes de mettre un terme aux baisemains et à la prosternation viennent d’être remises en selle par Ahmed Raissouni. Un religieux qui entend se positionner comme le «Qardhaoui» marocain.
Après les grèves cycliques dans les secteurs de la justice, santé et collectivité locales, deux syndicats comptent organiser, le dimanche 27 mai, une marche populaire à Casablanca. Des raisons politiques seraient à l’origine de cette initiative.
Le premier ambassadeur du Maroc indépendant en France fut Abderrahim Bouabid. Aujourd’hui, 56 ans après cet événement, des socialistes caressent le rêve de succéder au fondateur de l’USFP à la tête de la chancellerie du royaume à Paris.
Les Espagnols ont réservé, vendredi un accueil chaleureux à Abdelilah Benkirane. D’abord à Madrid avec une audience, en tête à tête, avec le roi Juan Carlos, des entretiens avec le chef du gouvernement Mariano Rajoy et une réunion avec le président de la Chambre basse du parlement, puis à Barcelone où il a donné une conférence sur le changement démocratique au Maroc.
Le lundi 14 mai, le chef du gouvernement a passé son oral chez les députés. Le mardi 22 mai, il le fera à la Chambre des conseillers lors de la session hebdomadaire des questions orales. Un passage très attendu, sachant que l’équipe Benkirane ne possède pas une forte majorité à la Chambre haute. Pire encore, le chef de l’exécutif ne peut même compter sur l’appui inconditionnel de ses