DHL et la NYU Stern School of Business ont publié, la semaine dernière, le DHL Global Connectedness Index 2020 (GCI), qui suit sur les flux internationaux de commerce, de capitaux, d'informations et de personnes dans 169 pays et territoires.
Ce rapport, qui en est à sa septième édition, est la première évaluation complète de la mondialisation pendant la propagation de la pandémie COVID-19, indique les deux institutions dans un communiqué de presse.
Cette année, le Maroc gagne 5 places par rapport à l’édition précédente et est classé au 62ème rang mondial. Il se place derrière la Jordanie (61e) et devant le Kazakhstan (63e), avec un score de 55 points sur 10.
Le Maroc fait mieux que ses voisins maghrébins. Ainsi, il est à la première place de la région, devant la Tunisie (72e), l’Algérie (130e) et la Mauritanie (132e), la Libye n’étant pas classée par le rapport.
Le royaume est aussi septième dans la région MENA, derrière les Emirats (4e), le Qatar (31e), Bahreïn (39e), l’Arabie saoudite (42e), le Liban (54e) et la Jordanie (61e). Il occupe également la 4e place en Afrique, derrière la république de Maurice (48e), les Seychelles (52e), l’Afrique du Sud (57e).
Le podium est occupé par les Pays-Bas (91 points), Singapour, la Belgique, les Emirats Arabes Unis ainsi que l’Irlande, tandis que le bas du classement est occupé par la République démocratique du le Congo (165e place), le Zimbabwe, le Yémen, la Guinée-Bissau ainsi que le Burundi (167e).
Le rapport de cette année démontre que «bien que le COVID-19 ait perturbé les affaires et la vie dans le monde, il n'a pas rompu les liens fondamentaux qui relient les nations», estiment les deux institutions.
«Il montre que la mondialisation ne s'est pas effondrée en 2020, mais que la pandémie a transformé - au moins temporairement - la façon dont les pays se connectent», commente l'auteur principal du rapport, Steven A. Altman, chercheur principal et directeur de l'Initiative DHL sur la mondialisation à la NYU.