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Fnideq : Des ouvriers qui s'adonnaient à la contrebande vivrière recrutés par une unité de textile

(with MAP)
Photo d'illustration. / MAP
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Une entreprise spécialisée dans le recyclage textile à la ville de Fnideq a démarré, jeudi, la production en employant 200 ouvriers qui s'adonnaient, dans le passé, à la «contrebande vivrière» au point de passage de Bab Sebta. L'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC) a supervisé l'opération de signature de contrats de travail à durée indéterminée (CDI) au profit de 200 bénéficiaires, dont 190 femmes. Ils étaient touchés par la pandémie de la Covid-19 et la récession économique dont souffre la région, après la fermeture du passage de Bab Sebta.

Cette unité industrielle, qui a effectivement commencé sa production, constitue un exemple concret de la mise en œuvre du programme intégré de développement économique et social de la préfecture de M’diq-Fnideq et de la province de Tétouan. Elle devrait employer plus de mille ouvriers, après son déménagement vers le nouveau siège, qui est en cours de construction dans la zone d'activités économiques.

Dans une déclaration à la MAP, le PDG de l'entreprise, Sabri Said a noté que cette unité industrielle a commencé temporairement son activité avec 200 travailleurs et prévoit d'en embaucher un millier d'autres, après son déménagement vers le nouveau siège. Il a fait savoir que l'entreprise, qui opère dans le tri et le recyclage des vêtements usagés, cible une main-d'œuvre composée principalement de femmes qui travaillaient auparavant dans la «contrebande vivrière».

Pour sa part, Zineb Chairi, ouvrière à l'entreprise et mère de quatre enfants, a exprimé sa joie d'avoir intégré cette unité industrielle, après avoir travaillé dans la «contrebande vivrière» pendant plus de 10 ans. Elle a noté que les initiatives et les mesures urgentes que les autorités ont veillé à mettre en œuvre ont permis à nombre de personnes cibles d'obtenir un emploi stable et un revenu, à même de préserver leur dignité et leurs droits, après la souffrance qu'elles ont endurée dans le commerce informel.