Menu

flash_2

Maroc : Al Adl Wal Ihsane condamne l’interdiction «musclée» du congrès de l’UNEM

Photo d'illustration. / DR
Estimated read time: 2'

Le mouvement Al Adl Wal Ihsane a condamné fermement, il y a quelques jours, l’interdiction par les autorités marocaines de l’organisation du 17e congrès de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM). Dans un communiqué, le mouvement pointé les «violentes attaques» ayant visé des étudiants.

«Nous avons suivi, comme l'a fait l'opinion publique nationale et internationale, les actes de violence et d’agression sans précédent commis par les autorités marocaines contre les étudiants et contre l'université et sa sainteté, par la prise d'assaut barbare des espaces et des auditoriums des facultés, leur abus sur des étudiants et l'expulsion de ceux-ci par une force excessive», dénonce la Jamaa. Faisant état d’agressions «brutales», elle fait état de blessures à la suite desquelles des dizaines de blessés ont été transportés à l'hôpital, en en plus de «l'humiliation psychologique et de l'intimidation». «Cela a été fait afin d'empêcher l'organisation d'activités culturelles, intellectuelles, créatives et autres en solidarité avec la cause palestinienne et contre la normalisation», pointe le mouvement.

Tout en condamnant «fermement cet empiètement autoritaire, qui a largement ignoré tous les principes, lois et normes de respect du caractère sacré de l'université», Al Adl Wal Ihsane a dénoncé «les violences excessives hors la loi contre les étudiants civils et pacifiques», exprimant au passage sa solidarité avec les étudiants et étudiantes victimes de cette «ingérence haineuse».

Le mouvement a appelé «les différentes personnalités et forces vives sociétales, militantes, politiques, syndicales, associatives et des droits de l'Homme, à prendre position sur la gravité de cette conjoncture dangereuse par laquelle le pouvoir en place veut plonger ce pays dans des labyrinthes dont seul Dieu connait les conséquences». La Jamaa souligne également la nécessité d'«unir et d'intensifier les efforts pour faire face à cet empiètement autoritaire qui n'a pas exclu et n'exclura pas toute opinion libre qui aspire à la dignité et à la justice sociale dans ce cher pays».