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Drapeau du Polisario : Alsa convoquée par la Wilaya de Casablanca

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La Wilaya de la région de Casablanca-Settat a convoqué, lundi 28 août, les responsables de la société Alsa pour examiner l'inclusion du drapeau du Front séparatiste Polisario dans le système WIFI à bord des bus de la société de transport en commun. Selon un communiqué, cette convocation a été tenue en présence des autorités de la wilaya, de la mairesse de Casablanca et du président-directeur général d'Alsa Al Baida. La réunion intervient quelques jours après que des internautes ont épinglé le drapeau séparatiste sur la plateforme.

Au cours de cette réunion, selon la même source, ont été présentés les arguments de ce qui a été considéré par les autorités de la Wilaya et de la ville de Casablanca comme «une grave erreur, qui impose à l'entreprise de fournir toutes les explications» et les données à ce sujet, en prenant des mesures contre les auteurs de cet acte «incompatible avec les constantes du pays».

Le communiqué indique que les représentants de la société ont confirmé qu'«ils partagent la position des autorités et les sentiments des citoyens marocains» concernant les faits. Ils ajoutent que ces derniers «résultent d'une faille technique ayant conduit à l'apparition du symbole de la république fictive dans la liste des lieux répertoriés sur une plateforme externe d'accès à Internet via WIFI, propriété d'une entreprise spécialisée dans le domaine de l'informatique».

Alsa Al Baida indique avoir demandé à l'entreprise en question de corriger l'erreur, dès que le transporteur en a pris connaissance. «Dans le but d'assurer qu'une telle erreur ne se reproduise pas à l'avenir» et après étude de la question, Alsa a été tenue de «résilier son contrat avec la société de gestion de la plateforme du réseau WIFI, et de prendre toutes les mesures sous sa responsabilité afin d'empêcher qu'un tel acte de provocation ne se répète plus à l’avenir».

Le communiqué ajoute que les représentants de l'entreprise se sont «engagés à mettre fin au contrat mentionné et ont présenté des excuses officielles» aux autorités et «à tous les Marocains pour cette erreur, qui résulte d'un acte involontaire».

Les représentants du transporteur ont par ailleurs affirmé «explicitement et clairement leur plein respect de l'intégrité territoriale du royaume, de Tanger à Lagouira», ainsi que leur attachement «aux principes, au caractère sacré et aux valeurs de la nation marocaine».